Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme de licence
Généralités sur les incendies
Les incendies sont des risques technologiques très redoutables. Elles occasionnent des dégâts considérables tant matériels et humains. Ce chapitre décrit les incendies d’une manière générale.
L’aléa incendie
Un incendie est un feu violent et destructeur pour les activités humaines ou la nature. Il est une réaction de combustion non maitrisée dans le temps et l’espace (G. SAUCE, 2009).Le processus de combustion est une réaction chimique d’oxydation d’un combustible par un comburant, cette réaction nécessite une source d’énergie pour être initiée (G. SAUCE,2009). Le combustible, le comburant et la source d’énergie constituent le triangle du feu.
Il s’agit d’un symbole souvent utilisé pour afficher les liens, nécessaires au feu, entre combustible, oxydant, et chaleur. Cette figure présente les trois sommets de ce triangle de Feu qui expriment les trois conditions à réunir simultanément pour qu’une combustion ait lieu. Un feu ne peut se produire sans la présence simultanée de ces trois éléments. Si un des côtés du triangle est supprimé, celui-ci s’écroule. Il en va de même pour un feu. Etant donné que le comburant (oxygène de l’air) est toujours présent sur les lieux de travail et qu’il y a presque toujours des combustibles (matériaux de construction, produits manipulés, stockés, fabriqués..), tous les établissements industriels et commerciaux même les ménages présentent des risques d’incendie dès lors qu’il y aura présence de source d’énergie.
En effet, la prise en compte du risque d’incendie a conduit la création des corps de lutte contre l’incendie : les pompiers.
Les différents types d’incendies
Les feux sont divisés en cinq catégories selon la substance qui brûle (annexe : 1) (guard-x.ca/fr-ca, 2016):
Feux de classe A: matières solides (bois, papier, tissu, plastique);
Feux de classe B: combustibles liquides (essence, huile, solvant, peinture, vernis, alcool);
Feux de classe C: appareils électriques sous tension (télévision, cuisinière, panneau électrique, radio);
Feux de classe D: métaux (aluminium, magnésium, sodium, potassium);
Feux de classe K: huiles ou graisses utilisées dans les appareils de cuisson commerciaux.
Origines et causes des incendies
Il existe une différence entre l’origine et la cause d’un incendie. L’origine constitue le point de départ de la combustion (corbeille à papiers, réunion d’un combustible et d’un comburant), tandis que la cause peut être une maladresse, un acte volontaire, une installation électrique défectueuse, etc (protect france incendie.com, 2016). Ainsi, un même sinistre peut avoir pour origine la présence d’un mégot mal éteint dans une poubelle et pour cause une négligence ou un acte volontaire.
Propagations des incendies
L’incendie peut se propager de plusieurs façons différentes (IRSN, 2011):
Le déplacement de la flamme (mécanisme de la propagation de flamme);
Le rayonnement de la flamme et des fumées vers des matériaux combustibles;
La conduction: c’est le transfert de la chaleur dans la masse d’un matériau. Ce transfert de chaleur est notable principalement pour les matériaux solides (murs, éléments métalliques…) ; il existe dans une moindre mesure pour les liquides et est quasi-inexistant pour les gaz ;
La convection: c’est le transfert de chaleur par le transport de gaz chauds sur des distances pouvant être importantes;
Le déplacement de matières combustibles: le trois quarts (¾) par la propagation d’imbrûlés (fumées et gaz) qui peuvent se ré-enflammer à une distance variable; ¾ par la projection de brandons et d’escarbilles ou leur entraînement, notamment par la ventilation; ¾ par l’écoulement de liquides inflammables en combustion.
Les conséquences des incendies
Les conséquences de l’incendie sont multiples (ICSI, 2009) (Benoît Sallé et al, 2012). Il peut provoquer des blessures graves, voire le décès, de personnel travaillant sur le site (et même à l’extérieur de l’établissement). Les fumées et gaz produits par la combustion sont souvent toxiques, ou peuvent provoquer l’asphyxie des personnes exposées. Lorsque les fumées sont opaques, elles peuvent entraver l’évacuation des personnes et l’intervention des secours. Le rayonnement thermique du feu peut provoquer des brûlures chez les personnes exposées. Les bâtiments peuvent s’écrouler sous l’effet de la chaleur, emprisonnant des personnes qui n’auraient pas pu être évacuées. Les dégâts matériels peuvent être extrêmement coûteux.
Généralités sur la gestion des risques technologiques
La gestion de risque technologique est une notion très importante. Elle mérite d’être bien étudiée et développée afin d’éliminer toutes les ambiguïtés qui engendrent cette notion. Pour ce faire, ce paragraphe met en lumière les grandes notions fondamentales de la gestion des risques technologiques pour pouvoir bien comprendre et maitriser le cycle de GRC.
Définition des risques technologiques
C’est la possibilité d’accident industriel ou technologique des pratiques risquées des défauts d’infrastructure ou de certaines activités humaines et qui est susceptible de provoquer des pertes en vies ,des blessures ,des maladies ou autre impacte sur la santé, des dégâts matériels, la perte des moyens de subsistance et de service des perturbations sociales et économiques ou une dégradation environnement. Ce sont aussi des risques qui se caractérisent par la possibilité d’occurrence d’un accident impliquant le système technique et pouvant entrainer des conséquences graves pour le personnel, la population, les biens, l’environnement ou le milieu naturel.
Principe pour la gestion des risques
La gestion de risque ou management des risques peut être définie comme l’ensemble des activités coordonnées menées en vue de réduire les risques à un niveau jugé tolérable ou [5] acceptable à un moment donné et dans un contexte donné (INERIS-DRA, 2006). Il existe actuellement plusieurs référentiels définissant le vocabulaire du management de risques qui présentent encore entre eux des différences relativement importantes sur les termes de GRC. Par exemple : prévention de risque, analyse de risque, réduction de risque et résiliation de risque (fig.2).
a) Prévention de risque
La prévention du risque incendie était prise en compte dans le cadre d’une règlementation descriptive fondée sur une obligation de moyens. La règlementation descriptive correspond à l’énumération, en général par articles, des points à se conformer. Ainsi, la prévention et la protection contre les risques d’incendie font l’objet de règlementations.
b) Analyse de risque
L’analyse de risques vise donc tout d’abord à identifier les sources de dangers et les situations associées qui peuvent conduire à des dommages sur les personnes, l’environnement ou les biens. L’analyse des risques permet aussi de mettre en lumière les barrières de sécurité existantes en vue de prévenir l’apparition d’une situation dangereuse (barrières de prévention) ou d’en limite les conséquences (barrières de protection).
Consécutivement à cette identification, il s’agit d’estimer les risques en vue de hiérarchiser les risques identifiés au cours de l’analyse et de pouvoir comparer ultérieurement ce niveau de risque aux critères de décision sur l’estimation de risque impliquant la délimitation :
Au niveau de probabilité que le dommage survienne;
Au niveau de gravité de ce dommage;
Au niveau du phénomène dangereux de se produire;
Au niveau de l’intensité du phénomène en question;
Présence d’enjeux ou éléments vulnérables exposée.
L’estimation de ces grandeurs peut être qualitative, quantitative ou semi-quantitative, suivant le contexte, les exigences des décideurs et les outils et données disponibles.
c) Evaluation du risque
L’évaluation du risque désigne l’étape de comparaison du risque estimé à caractère de décision face au risque. La plupart du temps, il s’agit de décider si le risque est acceptable ou s’il doit faire l’objet de mesure supplémentaire de maitrise. La définition de critères d’acceptabilité du risque ou, plus généralement de critères de décision, est une étape clé dans le processus de gestion du risque dans la mesure où elle va motiver la nécessité de considérer de nouvelles mesures de réduction du risque et rétroactivement, influencer les façons de mener l’analyse et l’évaluation des risques. Cette étape cruciale est bien souvent délicate. Il est entendu que ces critères sont confondus du contexte de l’endroit concerné et des objectifs poursuivis dans la gestion des risques. Ainsi l’acceptation du risque peut dépendre de facteurs éthiques, moraux économiques ou politiques. Pour ce qui concerne le domaine du risque accidentel, la décision d’acceptation des risques repose également dans les mains des autorités compétentes. Quels que soient les critères d’acceptation retenus, il est indispensable qu’ils soient connus et explicites préalablement à toute phase d’analyse des risques.
d) Réduction du risque
La réduction du risque (ou maitrise du risque) désigne l’ensemble des actions ou de disposition entreprises en vue de délimiter la probabilité ou la gravité des dommages associés à un risque particulier. De telles mesures doivent être envisagées dès lors que le risque considéré jugé inacceptable .De manière très générales, les mesures de maitrise du risque se répartissent en plusieurs cas :
Mesure (ou barrières) de prévention: mesure visant à éviter ou limiter la probabilité d’un évènement indésirable, en amont du phénomène dangereux ;
Mesure de limitation: mesures v i s a n t à limiter la probabilité l’intensité des effets d’un phénomène dangereux;
Mesure de protection: mesure visant à limiter les conséquences sur les cibles potentielles par diminution de la vulnérabilité. Des mesures de réduction du risque doivent être envisagées et mise en œuvre tant que le risque est jugé inacceptable.
Ces professionnels du feu sont répartis en trois casernes dont :
100 personnels au poste central Tsaralalàna
71 personnels dans les deux postes secondaires (Andravoahangy et Anosivavaka)
Le corps des sapeurs-pompiers de la CUA est divisé en 3 services:
Service de matériels et infrastructures, prévention;
Service de moyen et d’intervention;
Service administratif ET financier.
Unité de garde d’incendie et de secours
Cette unité est chargée d’assurer les missions de secours au niveau de la CUA. La prise de garde est dévolue aux sections d’intervention qui prennent leur service par section, chaque section étant automatiquement de garde suivant une rotation déjà imposée dans un cycle de trois jours. La garde d’incendie et de secours est en général composée d’un officier supérieur de semaine qui peut rentrer chez lui en fin de journée, d’un officier de permanence qui reste au centre jusqu’à la fin de son service. Il est également composé d’un officier ou sous-officier supérieur ou à défaut un sous-officier du grade sergent-chef au minimum, une section de garde et une équipe de mécanicien et de magasinier. Ces derniers n’ont pas d’autres fonctions au sein du corps que de constituer la compagnie d’interventio..
Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie gestion des risques |
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Table des matières
Introduction
1 Chapitre I: Synthèses bibliographiques
I.1.Généralités sur les incendies
I.1.1.L’aléa incendie
I.1.2.Les différents types d’incendies
I.1.3.Origines et causes des incendies
I.1.4. Propagations des incendies
I.1.5.Les conséquences des incendies
I.2 : Généralités sur la gestion des risques technologiques
I.2.1.Définition des risques technologiques
I.2.2. Principe pour la gestion des risques
a) Prévention de risque
b) Analyse de risque
c) Evaluation du risque
d) Réduction du risque
e) Résilience de risque
I.3 : Présentation du lieu de stage et de la zone d’étude
I.3.1 : Présentation du lieu de stage : sapeurs-pompiers d’Antananarivo
I.3.1.1.Historique et description
I.3.1.2.Localisation géographique
I.3.1.3.Organigramme et Organisation
a) Organigramme
b) Organisation
I.3.1.4.Activité
I.3.1.5.Zone d’intervention
I.3.2 : Présentation de la zone d’étude: Fokontany d’Ambolokadrina
I.3.2.1.Délimitation et localisation
I.3.2.2. Choix de la zone d’étude
I.3.2.3. Monographie
a) informations démographiques
b) Situation de la population
c) Répartition de la population selon leur niveau de vie
d) Mesures prise en cas d’incendie
e) Plan de sécurisation
f) Enseignement
g) Renseignement d’ordre économique
3.2.4. Carte de présentation du FKT Ambolokadrina : Occupation du sol
Chapitre II: Méthodologie
II.1 : Méthodes
II.1.1. Documentations
II.1.2. Collecte des données et d’informations
II.1.3. Analyses des dangers
II.1.4. Traitement des données
II.1.5. Evaluation des risques
II.2 : Paramètres étudiés
Chapitre III: Résultats, discussions et recommandations
III.1 : Résultats et discussions
III.1.1 : Les incendies dans le Fokontany d’Ambolokandrina cas de 2015
III.1.2 : Analyses des dangers d’incendie
III.1.3 : Evaluation des risques
III.1.4 : Procédure d’intervention des sapeurs-pompiers
III.2 : Recommandations et suggestions
III.2.1. Recommandation
III.2.1.1. Mesures de prévention
III.2.1.2. Mesures de prévision
III.2.1. Suggestions
Conclusion
Référence bibliographique
Annexe 1
Annexe 2
Annexe 3
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