Soutenance mémoire
Pour adoucir ses souffrances physiques et morales, l’homme, dès l’Antiquité, a senti le besoin de faire appel aux produits qui, introduits dans l’organisme, peuvent atténuer la douleur, et, par surcroit, lui procurer un bonheur passager. L’homme a toujours trouvé dans la nature des substances qu’il a utilisé pour s’assurer un état temporaire de joie et d’euphorie (5). L’usage des drogues par les adolescents représente un problème majeur de santé publique par sa fréquence en augmentation, par la gravité possible de son retentissement sur le développement et l’adaptation sociale, par la morbidité et la mortalité qui y sont liées. Le coût humain et social en est considérable (13). Il apparait également comme un problème dans un certain nombre de pays. Les familles et les écoles en tant qu’institution, ou bien les parents et les enseignants en tant qu’individus, sont peut être des éléments du problème. Dans le monde entier, des sociétés et des nations ont décrété que l’utilisation qui était faite de certaines substances par certaines personnes pour certaines raisons posait un problème (6). Dans les pays développés, par exemple aux Etats-Unis et en Suisse, les drogues illicites (cannabis, amphétamines, etc.) surtout les drogues dures (la cocaïne, l’héroïne) sont très utilisées par les adolescents. Par contre dans les pays en voie de développement, comme Madagascar la majeure partie des jeunes se tournent vers les drogues licites comme les cigarettes et l’alcool. Si les préoccupations médiatiques privilégient les drogues illicites, l’usage de drogues licites précède habituellement et prépare l’escalade vers les drogues illicites (13). Dans ce mémoire, nous voulons voir l’état de lieu de la prise des drogues dans les Lycées d’Antananarivo. Pour cela, nous allons faire l’inventaire des types de drogues prises par les élèves du Lycée .C’est pourquoi, cette étude s’intitule : Situation de la prise de drogues dans le milieu scolaire de quelques classes Terminale d’Antananarivo en 2010.
S GENERALITES SUR LES DROGUES GE
Définitions
Drogues : Ce sont des matières premières du composé actif d’un médicament et, par extension, toute substance chimique, médicamenteuse ou non, capable d’induire une dépendance à la suite d’une consommation exagérée et fréquente .
Toxicomanie : C’est une forme grave de dépendance, physique ou psychique, caractérisée par une recherche compulsive de drogue (8).
Drogues douces : Ce sont des drogues qui induisent une dépendance mentale très faible et que le risque de décès par surdose soit nul.
Drogues dures : Ce sont des substances capables de provoquer une dépendance psychique et physique forte.
Classification des drogues
Les drogues sont classées en fonction de leurs effets et de leur origine.
A partir de leur origine
On distingue des drogues d’origines naturelles et des drogues artificielles ou synthétiques .
➤ Les drogues d’origines naturelles tirées à partir des différentes plantes. Les plus connues sont les tabacs, les cannabis et ses produits, le café.
➤ Les drogues synthétiques ou artificielles couvrant pratiquement toutes les gammes des stupéfiants :
• Les analgésiques puissants qui peuvent être dépresseurs, stimulants, hallucinogènes telle que la méthadone ;
• Les hypnotiques et sédatifs tels que les barbituriques ;
• Les tranquillisants majeurs ou neuroleptiques, parmi eux : les phénotrazines, le chloromazine, l’halopéridal ;
• Les tranquillisants mineurs ou tranquillisants proprement dits ;
• Les stimulants synthétiques ;
• Les hallucinogènes synthétiques.
A partir des effets de ces substances sur l’homme
Décrire et classer les drogues revient à énumérer une grande quantité de produits actifs sur le système nerveux et capables d’entrainer des modifications psychiques durables. Boudreau de Québec proposait une classification des drogues en trois groupes selon leurs effets.
Utilisation ou mode de consommation des drogues
Il existe deux critères d’utilisation :
• Soit sur le type de substance utilisée ;
• Soit sur la fréquence d’utilisation.
Selon la fréquence d’utilisation, on distingue :
Les expériences passagères
C’est une consommation limitée à un ou deux essais. Les expérimentateurs qui font cet essai de drogues ne deviendront pas, dans la majorité des cas, des usagers. La curiosité est satisfaite.
L’utilisation intermittente ou occasionnelle
C’est une consommation qui ne dépassera peut être pas une ou deux prises par mois. La majorité des expérimentateurs ne prolongent pas l’expérience et la plupart de ceux qui la prolongent n’utiliseront la drogue que de façon intermittente ou occasionnelle. La drogue sera consommée seulement quand elle sera facilement disponible et seulement dans un contexte social où il y a utilisation.
La consommation régulière
C’est une fréquence d’utilisation d’une ou plusieurs fois par semaine, selon la substance utilisée. On parle ici d’un ensemble de facteurs tels que : la fréquence d’utilisation, la nature de la drogue et l’opinion personnelle de l’observateur ou du juge.
La consommation à fortes doses ou dépendance
Cela correspond généralement à une consommation quotidienne. L’état de dépendance correspond généralement à une très haute fréquence d’utilisation. L’usage de la drogue domine la vie de l’individu. On considère alors que l’individu est psychologiquement dépendant de la drogue ou, comme c’est de plus en plus souvent le cas, de plusieurs drogues plutôt que d’une seule .
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE PREMIERE PARTIE: GENERALITES : GENERALITES : GENERALITES
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES DROGUES
1.1. Définitions
1.1.1. Drogues
1.1.2. Toxicomanie
1.1.3. Drogues douces
1.1.4. Drogues dures
1.2. Classification des drogues
1.2.1. A partir de leur origine
1.2.2. A partir des effets de ces substances sur l’homme
1.3. Utilisation ou mode de consommation des drogues
1.3.1. Les expériences passagères
1.3.2. L’utilisation intermittente ou occasionnelle
1.3.3. La consommation régulière
1.3.4. La consommation à fortes doses ou dépendance
1.4. Description de quelques types de drogues répandues à Madagascar
1.4.1. Le cannabis
1.4.1.1. Aspect morphologique et botanique
1.4.1.2. Systématique
1.4.1.3. Les substances actives du Cannabis
1.4.1.4. Les produits dérivés du chanvre
1.4.1.5. Mode d’administration
1.4.1.6. Effets et risques de la consommation
1.4.2. Le tabac
1.4.2.1. Aspect morphologique et botanique
1.4.2.2. Systématique
1.4.2.3. La toxicité du tabac
1.4.2.4. Mode d’administration
1.4.2.5. Effets et risques de la consommation
1.4.3. Le café
1.4.3.1. Aspect morphologique et botanique
1.4.3.2. Systématique
1.4.3.3. L’alcaloïde du café
1.4.3.4. Effets de la consommation
1.4.4. L’opium et ses dérivés
1.4.4.1. Description du pavot
1.4.4.2. L’opium
1.4.4.2.1. Mode d’administration
1.4.4.2.2. Les composants actifs de l’opium
a. La morphine
b. L’héroïne ou diacétylmorphine
1.4.4.3. Effets des opiacés
1.4.5. L’alcool
1.4.5.1. Les différents types des boissons alcooliques commercialisées
1.4.5.1.1. Les boissons fermentées
1.4.5.1.2. Les boissons distillées
1.4.5.1.3. Les boissons obtenues par mélange de boisson fermentée
et de boisson distillée
1.4.5.2. Effets et risques de la consommation
1.4.6. La cocaïne
1.4.6.1. Les formes de la cocaïne
1.4.6.2. Mode d’administration
1.4.6.3. Effets et risques de la consommation
CHAPITRE II : GENERALITES SUR LES MILIEUX D’ETUDE
2.1. Le Lycée FJKM RASALAMA
2.1.1. Effectifs des élèves
2.1.2. Les professeurs
2.1.3. Infrastructures
2.1.4. Disciplines internes
2.2. L’INSTITUTION SAINTE FAMILLE
2.2.1. Effectifs des élèves
2.2.2. Infrastructures
2.2.3. Disciplines internes
2.3. Le Lycée JJR
2.3.1. Effectifs des élèves
2.3.2. Effectifs des Professeurs
2.3.3. Infrastructures
2.3.4. Disciplines internes
2.4. Le LMA
2.4.1. Effectifs des élèves
2.4.2. Effectifs des Professeurs
2.4.3. Infrastructures
DEUXIEME PARTIE DEUXIEME PARTIE: MATERIELS ET METHODES : MATERIELS ET METHODES : MATERIELS ET METHODES
CHAPITRE I : MATERIELS
1.1.Les centres de documentation
1.2.Les fiches d’enquête
1.3.L’ordinateur
1.4.Les élèves de la classe de Terminale
CHAPITRE II : METHODOLOGIE
2.1. Les recherches bibliographiques
2.2. Choix du type du questionnaire
2.3. Présentation du questionnaire
2.4. Echantillonnage
2.5. La pré-enquête
2.6. L’enquête et le mode d’administration du questionnaire
2.7. Le dépouillement des données
TROISIEME PARTIE TROISIEME PARTIE: RESULTATS ET DISCUSSIONS : RESULTATS ET DISCUSSIONS : RESULTATS ET DISCUSSIONS
CHAPITRE I : LES CARACTERISTIQUES INDIVIDUELLES DES ELEVES
1.1. Répartition des élèves par établissement et par niveau
1.2. Répartition des élèves par sexe et par âge
1.3. Répartition des professions des parents
1.4. Répartition des élèves selon leur religion
1.5. Répartition des élèves selon leur habitation
CHAPITRE II : LA SITUATION DE LA PRISE DES DROGUES EN MILIEU SCOLAIRE
2.1. Connaissance des élèves sur ce qu’on entend par drogue
2.2. Le taux des élèves consommateurs de drogue quelque soit l’établissement
2.2.1. Représentation des élèves consommateurs de drogue selon le sexe
2.2.2. Répartition des élèves littéraires et scientifiques consommateurs de drogues
2.3. Taux des élèves consommateurs de drogues dans chaque établissement
2.3.1. Répartition des élèves consommateurs de drogue dans chaque établissement en séries littéraire et scientifique
2.3.2. Les différents types de drogues prises par les élèves en milieu scolaire
2.3.3. L’âge du premier essai de drogue chez les élèves consommateurs
2.3.4. Représentation des pourcentages des causes qui poussent les élèves à prendre une drogue
2.3.5. Représentation de l’existence ou non existence de consommateur de drogue chez les élèves
2.4. L’attitude des parents face à la consommation de drogue par leur enfant
CHAPITRE III : SUGGESTIONS ET INTERETS PEDAGOGIQUES
3.1. SUGGESTIONS
3.1.1. Propositions et suggestions des élèves
3.1.2. Proposition juridico-moral
3.1.3. Proposition d’ordre éducatif et social
3.2. INTERETS PEDAGOGIQUES
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
