GENERALITES SUR LES DECHETS SOLIDES

GENERALITES SUR LES DECHETS SOLIDES

Les dรฉfinitions du terme ยซ dรฉchet ยป

Le terme dรฉchet vient du verbe ยซ dรฉchoir ยป qui traduit la diminution de la valeur dโ€™un bien, dโ€™une matiรจre ou dโ€™un objet jusquโ€™au point oรน il devient inutilisable en un lieu et en moment donnรฉ (Pichat, 1995). Selon le dictionnaire LAROUSSE, un dรฉchet est un dรฉbris ou tous les restes sans valeur de quelque chose ou encore tout ce qui tombe dโ€™une matiรจre quโ€™on travaille (exemple : un dรฉchet radioactif). Cโ€™est donc toute matiรจre ou objet indรฉsirable abandonnรฉ sur la voie publique, mรชme les cadavres dโ€™animaux, bref un ensemble de rรฉsidus hรฉtรฉrogรจnes. Lโ€™ADEME (1994) reprend la dรฉfinition franรงaise de lโ€™Article 1 de la loi du 15 juillet 1975). Sociologiquement, le dรฉchet est le tรฉmoin d’une culture et de ses valeurs. Il est le reflet du niveau social des populations et de l’espace dans lequel elles รฉvoluent : zones rurales/urbaines, habitats collectifs/individuels. Selon Fromageau (1993)8 , le dรฉchet est un fait social et mรชme culturel ; puisque de grands artistes comme Cรฉsar Baldaccini travaillaient ร  partir des dรฉchets. Cointreau-Levine (1982) quant ร  lui considรจre les DS comme des matiรจres organiques et non organiques nโ€™ayant plus de valeur de la part des mรฉnages qui les produits.
Pour Maystre & Viret (1995) les dรฉchets peuvent รชtre perรงus sous lโ€™angle รฉconomique, juridique et environnemental. Sur le plan environnemental, les dรฉchets englobent les DS, liquides (eaux usรฉes, huiles, boues) et gazeux (gaz et fumรฉes). Quโ€™en est-il des deux premiรจres dรฉfinitions qui mettent en exergue la valeur รฉconomique du dรฉchet et lโ€™enjeu juridique qui entoure sa gestion future ?

Dรฉfinition รฉconomique

Selon Fromageau (1993), depuis l’Antiquitรฉ certains types de dรฉchets ont une valeur รฉconomique ; par exemple, il est impensable de jeter le fumier puisque depuis le 19รจme siรจcle il est systรฉmatiquement rรฉcupรฉrรฉ. Les dรฉchets ne doivent pas seulement รชtre considรฉrรฉs inutiles mais plutรดt comme une ressource potentielle (Marchettini et al., 2007). Selon De la Laurencie (2002), nโ€™est dรฉchet que ce qui nโ€™est plus rรฉcupรฉrable ou valorisable.
Pour Bertolini (1990), le dรฉchet est un produit dont la valeur dโ€™usage et la valeur dโ€™รฉchange sont nulles pour son dรฉtenteur ou propriรฉtaire. Ce dรฉficit en valeur รฉconomique tient du fait que le dรฉchet nโ€™est pas un produit rare. Pour sโ€™en dรฉbarrasser, le dรฉtenteur devrait payer quelquโ€™un ou le faire lui-mรชme. Cette dรฉfinition de la nullitรฉ de valeur reste cependant relative. En effet, ce que les uns considรจrent comme dรฉchets, peuvent servir de matiรจres premiรจres aux autres pour la fabrication dโ€™autres produits voire mรชme des biens ; car les rรฉsidus des uns font le bonheur des autres. En effet, un objet considรฉrรฉ comme tel en un lieu et ร  une pรฉriode donnรฉe peut ne pas lโ€™รชtre sous dโ€™autres cieux. De vieilles automobiles et vรชtements usรฉs du Nord sont gรฉnรฉralement exportรฉs vers les pays du Sud . Les รฉpluchures de lรฉgumes, fruits et dโ€™agrumes envoyรฉes dans les dรฉcharges au Nord constituent une nourriture de qualitรฉ pour la volaille et le bรฉtail au Sud. Au Sรฉnรฉgal par exemple, les รฉleveurs nourrissent leurs animaux avec un aliment constituรฉ de petits morceaux de carton en cellulose mรฉlangรฉs ร  du son ou aux tourteaux dโ€™arachide.

Dรฉfinition juridique

On distingue une conception subjective et une conception objective de la dรฉfinition juridique du dรฉchet.
Selon la conception subjective, un bien devient un dรฉchet lorsque son propriรฉtaire a la volontรฉ de s’en dรฉbarrasser. Il demeure sien tant quโ€™il n’a pas quittรฉ la propriรฉtรฉ de cette personne ou l’espace qu’elle loue. Ce bien devient une propriรฉtรฉ de la municipalitรฉ lorsquโ€™il est dรฉposรฉ sur la voie publique ou dans une poubelle, car par cet acte son propriรฉtaire peut avoir clairement signifiรฉ sa volontรฉ d’en abandonner tout droit de propriรฉtรฉ. Selon la conception objective, un dรฉchet est un bien dont la gestion doit รชtre contrรดlรฉe au profit de la protection de la santรฉ publique et de l’environnement, indรฉpendamment de la volontรฉ du propriรฉtaire et de la valeur รฉconomique du bien : les biens recyclables qui sont des matiรจres premiรจres secondaires entrent dans cette dรฉfinition objective. Ainsi, le dรฉtenteur dโ€™un bien est soumis ร  la rรฉglementation et il ne peut se dรฉcharger de ses responsabilitรฉs envers la gestion de ce dรฉchet sous prรฉtexte de sa valeur รฉconomique. Les dรฉchets sont des sources de nuisances dรจs lors quโ€™ils nโ€™ont pas รฉtรฉ inertรฉs. Les effets sont directs (paysage, brรปlage, percolation) ou indirects (risque du transport, dรฉchet lors du traitement). Cโ€™est pourquoi plusieurs insistent sur la composition du dรฉchet comme critรจre dโ€™identification.

La typologie des dรฉchets solides

Incinรฉrรฉs, transformรฉs en carburants, en gaz, les dรฉchets constituent ร  la fois une contrainte et une ressource de plus en plus prises en compte dans les politiques de dรฉveloppement durable. La diffรฉrence principale entre les dรฉchets du Nord et du Sud rรฉside dans sa composition. En effet, selon Aloueimine (2006), Mohee (2002), Wei et al., (2000), Waas et al., (1996), la composition des dรฉchets varie dโ€™un pays ร  lโ€™autre, dโ€™une rรฉgion ร  lโ€™autre et mรชme dโ€™un quartier ร  lโ€™autre.
On classe habituellement les dรฉchets en plusieurs catรฉgories selon leur nature :
– les DS qui sont composรฉs d’ordures mรฉnagรจres et qui nous intรฉressent dans cette thรจse. Ils sont en principe incinรฉrรฉs, recyclรฉs ou mis en dรฉcharge ;
– les dรฉchets liquides urbains (DLU) sont composรฉs d’un mรฉlange d’eaux claires (eaux de pluie), d’eaux grises (douche et lavabo) et d’eaux vannes (WC). Ces eaux usรฉes sont en principe traitรฉes dans des stations d’รฉpuration (STEP) qui sรฉparent les boues d’รฉpuration de l’eau ;
– les matiรจres usagรฉes provenant de collectes comprennent les dรฉchets valorisables issus des collectes sรฉlectives (comme le verre, vieux papier, compost, textile, PET12 , tรดle d’acier, alu). Ces dรฉchets sont en principe recyclรฉs, soit pour refaire le mรชme produit (verre, alu), soit pour faire un produit de moindre qualitรฉ (downcycling, comme PET utilisรฉ pour faire des tuyaux en plastique) ;
– les dรฉchets de chantier comprennent les dรฉchets de construction et de dรฉmolition (bois, bรฉton, tuiles, plastiques) ;
– les dรฉchets spรฉciaux contiennent des substances dangereuses pour la santรฉ humaine ou pour l’environnement (solvants, peintures, piles, tubes fluorescents, produits chimiques, appareils รฉlectriques). Ces dรฉchets sont collectรฉs sรฉparรฉment et traitรฉs dans des usines spรฉcialement รฉquipรฉes ;
– les dรฉchets radioactifs sont issus de la production d’รฉnergie nuclรฉaire et de la mรฉdecine (radiographie). Selon Gillet (1985), on distingue dans les DS :
– les particules ยซ fines ยป de diamรจtre infรฉrieur ร  20 mm ;
– les dรฉchets vรฉgรฉtaux ;
– les papiers et cartons ;
– les chiffons et autres dรฉchets textiles ;
– les matiรจres plastiques ;
– les os et les mรฉtaux ;
– les dรฉbris combustibles et incombustibles non classรฉs ;
– les verres, porcelaine et faรฏence.

Les caractรฉristiques des dรฉchets solides

La connaissance des caractรฉristiques des DS permet de mieux apprรฉhender les risques de pollution et les mรฉthodes de traitement. Gรฉnรฉralement il sโ€™agit de : la densitรฉ en poubelle, le taux dโ€™humiditรฉ, le pouvoir calorifique infรฉrieur, le rapport des teneurs en Carbone et Azote.
Les densitรฉs en poubelle
La densitรฉ apparente des dรฉchets en poubelle est mesurรฉe en remplissant les dรฉchets frais dans un seau de 50 litres. La pesรฉe est effectuรฉe sans tassement des dรฉchets. Une moyenne de 8 ร  10 mesures est effectuรฉe par strate. Selon Cointreau-Levine et al., (1984), alors que dโ€™une part le dรฉveloppement รฉconomique entraรฎne la production des dรฉchets plus luxueux tels que les papiers, les cartons et les plastiques ; dans les villes du Sud dโ€™autre part les dรฉchets ont plutรดt une forte densitรฉ et sont trรจs riches en eau.
Selon Wicker (2000), la densitรฉ des DS est comprise entre 0,2 et 0,4 en fonction des pays (0,35 au Maroc ; 0,30 en Tunisie et en Colombie ; 0,24 en Malaisie ; 0,13 au Pakistan). Du fait de la proportion importante de matiรจres fermentescibles et dโ€™humiditรฉ dans les dรฉchets, constituants plus lourds, la densitรฉ est en moyenne plus รฉlevรฉe au Sud quโ€™au Nord (en France, elle est voisine 0,2). Selon Ngnikam (2000), ร  Yaoundรฉ, en saison sรจche la densitรฉ en poubelle est de 0,24 ยฑ 0,10 ; en saison de pluies, elle est de 0,36 ยฑ 0,13. A Yaoundรฉ, la variation inter strate nโ€™est pas significative.
Le taux dโ€™humiditรฉ
Les dรฉchets renferment beaucoup dโ€™eau dont la teneur varie en fonction des saisons et le milieu environnemental. Cette eau a une grande influence sur la rapiditรฉ de la dรฉcomposition des matiรจres quโ€™elles renferment et sur le pouvoir calorifique utile des dรฉchets. Au Sud, lโ€™humiditรฉ varie entre 40% et 75% dans les dรฉchets bruts, du fait de la proportion importante de matiรจres organiques (fruits et lรฉgumes) dans les dรฉchets. En Europe et notamment en France, lโ€™humiditรฉ approche 35% due ร  la faible proportion de matiรจres fermentescibles et au pourcentage non nรฉgligeable de plastiques (ADEME, 1999). La teneur en eau est de 9% en Mauritanie (Aloueimine et al., 2005), 60-75% au Liban (El-Fadel et al., 2002), 40-60% au Burkina Faso (Follea et al., 2001), 60-80% en Chine (Wei et al., 2000), 70-78% en Corรฉe (Shin et al., 1997), 70-95% au Ghana (AsomaniBoateng et al., 1996), 60-70% au Maroc (Begnaud et al., 1990) et 50-65% au Cameroun (Ngnikam, 2000).
Le pouvoir calorifique
Le pouvoir calorifique est dรฉfini comme la quantitรฉ de chaleur dรฉgagรฉe par la combustion de lโ€™unitรฉ de poids en ordures brutes. Il sโ€™exprime en millithermie par kilogramme dโ€™ordures (mth/kg). Le pouvoir calorifique supรฉrieur (PCS) suppose que la vapeur dโ€™eau formรฉe pendant la combustion est revenue ร  lโ€™รฉtat liquide. Le pouvoir calorifique infรฉrieur (PCI) quant ร  lui, sโ€™obtient si lโ€™eau est formรฉe ร  lโ€™รฉtat vapeur. Cโ€™est donc la vapeur du PCI qui permet de proposer ou de refuser lโ€™incinรฉration des dรฉchets. Selon Ngnikam (2002), les dรฉchets peuvent รชtre incinรฉrรฉs lorsquโ€™ils ont un PCI supรฉrieur ร  1200 kcal/kg. En France, il est de 1870 Kcal/kg. Au Sud, le PCI est compris entre 800 et 2000 Kcal/kg. Selon Wicker (2000), il est de lโ€™ordre de 1000 Kcal/kg au Maroc, en Tunisie, en Cรดte dโ€™Ivoire et en Colombie ; et selon Dayal et al., (1993), il est de 1000 Kcal/kg en Inde. Les DS ayant une faible humiditรฉ et un taux relativement important de plastiques, peuvent avoir un PCI de lโ€™ordre de 2180 ou 2774 Kcal/kg comme cโ€™est le cas respectivement en Malaisie (Kathirvale et al., 2003) et en Mauritanie (Aloueimine et al., 2005).
Le rapport Carbone / Azote
Le rapport C/N est gรฉnรฉralement choisi comme critรจre de qualitรฉ des produits obtenus aprรจs compostage des dรฉchets. Il est dโ€™une grande importance pour le traitement biologique des dรฉchets, car lโ€™รฉvolution des dรฉchets en fermentation peut รชtre suivie par la dรฉtermination rรฉguliรจre de ce rapport. Le rapport C/N dans les dรฉchets frais se situe gรฉnรฉralement entre 25 et 40 et dans le compost mรปr entre 12 et 20. Selon lโ€™ADEME (1999), le rapport C/N en France est de lโ€™ordre de 45,75. Il est de 24,40 en Tunisie (Hassen et al., 2001), 36,59 en Malaisie (Kathirvale et al., 2003).

Les acteurs de la gestion des dรฉchets solides

Les aspects gรฉnรฉraux de la gestion des dรฉchets incombent gรฉnรฉralement au ministรจre en charge de lโ€™environnement ou de lโ€™รฉcologie. Mais en Afrique beaucoup dโ€™autres acteurs sont impliquรฉs dans la filiรจre de gestion des dรฉchets. Il sโ€™agit : des acteurs institutionnels (Ministรจres, Communes, Institutions de recherche), des acteurs non gouvernementaux (ONG et associations), des usagers (les populations), des sociรฉtรฉs privรฉes et des bailleurs de fonds internationaux (FMI et Banque Mondiale) dont lโ€™influence est dรฉterminante.
Les acteurs institutionnels
Selon le Partenariat pour le Dรฉveloppement Municipal (PDM, 2003), malgrรฉ lโ€™absence dโ€™une stratรฉgie nationale de gestion des dรฉchets, en dehors du ministรจre en charge de lโ€™environnement ou de lโ€™รฉcologie, plusieurs autres dรฉpartements ministรฉriels interviennent dans la gestion des dรฉchets en Afrique.
Ce sont en gรฉnรฉral :
– le ministรจre en charge de lโ€™Intรฉrieur et de la dรฉcentralisation, le tuteur des municipalitรฉs ;
– le ministรจre en charge de lโ€™Agriculture, responsable du contrรดle des engrais ;
– les ministรจres en charge des Mines, de lโ€™eau et de lโ€™รฉnergie, responsables des problรจmes de nuisances et rejets industriels, notamment du contrรดle de la pollution, des dรฉchets industriels et de lโ€™assainissement ;
– le Ministรจre en charge de la Santรฉ Publique, impliquรฉ dans les aspects sanitaires des dรฉchets ;
– le ministรจre en charge du dรฉveloppement urbain ou de lโ€™Habitat, responsables de la planification urbaine, et de la gestion de lโ€™hygiรจne et salubritรฉ, de lโ€™environnement et de lโ€™esthรฉtique urbain ;
– le ministรจre des finances, si lโ€™Etat subventionne la gestion des DS.
Les collectivitรฉs locales (communes) sont bien รฉvidemment trรจs impliquรฉes รฉgalement dans la gestion des dรฉchets. En Afrique, leurs responsabilitรฉs et leurs compรฉtences en matiรจre de gestion des dรฉchets ont รฉtรฉ renforcรฉes en faveur du processus de dรฉcentralisation initiรฉ dans les annรฉes 1990.
Les acteurs non gouvernementaux
En Afrique, les avancรฉes dรฉmocratiques ont favorisรฉes l’รฉmergence des associations et des ONG locales. Ces ANG participent trรจs souvent dans lโ€™offre des services publics urbains de proximitรฉ tels que lโ€™enlรจvement des dรฉchets dans certains quartiers ยซ nรฉgligรฉs ยป par lโ€™Etat. Ces ANG, gรฉnรฉralement constituรฉes de 20 ร  50 jeunes membres, fondent leurs actions sur les liens sociaux qui existent entre les populations, ce qui renforce leurs capacitรฉs ร  mobiliser et ร  sensibiliser les populations. Bien que dotรฉes de structures organisationnelles prรฉcaires, elles peuvent offrir un niveau de service apprรฉciable ร  lโ€™รฉchelle de quartier. Elles mobilisent la participation directe des populations tout en leur permettant de participer directement aux dรฉcisions concernant les projets locaux comme la prรฉcollecte et le traitement des dรฉchets. Au Sud, le secteur informel, gรฉnรฉralement les ANG, joue un dรฉterminant dans les รฉconomies. Beaucoup dโ€™auteurs soulignent le rรดle important quโ€™il joue dans lโ€™expansion de lโ€™รฉconomie des pays du Sud (Medina, 2003 ; Garce et al., 2002 ; De Kock, 1987). A travers le secteur informel, des quantitรฉs considรฉrables de dรฉchets matรฉriels (fer, plastique, papiers) sont rรฉcupรฉrรฉs tous les jours dans les cours dโ€™eau comme ร  Gaborone (Yhdego, 1991), Calcutta (Furedy, 1984) ou Mexico City (Medina, 2003).
Malheureusement le rรดle que jouent les acteurs du secteur informel nโ€™est pas considรฉrรฉ par les autoritรฉs publiques (Van Eerd, 1995 ; Venkateswaran, 1994 ; Cointreau-Levine & De Kadt, 1991) ; alors que selon Gidman (1995), ces acteurs clรฉ du secteur informel aident trรจs souvent les municipalitรฉs dans la gestion des dรฉchets.
Les populations locales
La non implication des populations locales, producteurs par ailleurs des dรฉchets, est lโ€™une des causes majeurs de lโ€™รฉchec des politiques de gestion des dรฉchets au Sud. Alors que ceux-ci devraient รชtre la cible des opรฉrations de sensibilisation puisque ces les femmes et les enfants qui participent majoritairement au transport des dรฉchets de leur domicile vers une dรฉcharge ou un bac ร  ordure (Achankeng, 2003 ; Yang et al., 2001).
Au Maroc par exemple, 50% de femmes et 20% dโ€™enfants se chargent du transport des dรฉchets (De la Laurencie, 2002).
Les sociรฉtรฉs privรฉes
La mode dans de nombreux pays consiste ร  confier la gestion des dรฉchets aux sociรฉtรฉs privรฉes qui signent alors un contrat de marchรฉ public pour assurer le nettoyage de certaines villes. Ces sociรฉtรฉs sont gรฉnรฉralement payรฉes en fonction de leurs prestations, le tonnage รฉtant lโ€™indicateur de paiement. Mais des moyens dโ€™incitation, comme nous le verrons dans la deuxiรจme section de ce chapitre, doivent รชtre mis en place pour รฉviter des distorsions informationnelles.
Les bailleurs de fond
Les bailleurs, notamment la Banque Mondiale (BM) et le Fond Monรฉtaire International (FMI) encouragent les gouvernements africains ร  accรฉlรฉrer le processus de privatisation et de dรฉcentralisation. Bien que la privatisation concerne moins bien le service de gestion des dรฉchets que celui de lโ€™approvisionnement en eau potable par exemple, les services publics de proximitรฉ devraient subir des mutations profondes dans les annรฉes futures.

Les concepts dโ€™agriculture urbaine et pรฉriurbaine et de dรฉchets organiques

Le recyclage des DS constituent lโ€™une des missions fondamentales de lโ€™AUP. Les DOdoivent permettre de renforcer le systรจme de production agricole future au sein des exploitations. Ceux-ci prรฉservent non seulement les ressources naturelles de lโ€™exploitation, mais protรจgent le sol โ€“ par ailleurs facteur de production essentiel โ€“ et lโ€™environnement contre toute dรฉgradation pour les gรฉnรฉrations futures et prรฉsentes.

Les dรฉfinitions de lโ€™agriculture urbaine et pรฉriurbaine

Lโ€™AUP peut se dรฉfinir comme une activitรฉ articulant dโ€™une part la culture de plantes et l’รฉlevage dโ€™animaux destinรฉs ร  la consommation alimentaire et ร  dโ€™autres fins, dans les villes (agriculture intra-urbaine) et en pรฉriphรฉrie des villes (agriculture pรฉriurbaine) et dโ€™autre part le traitement et la commercialisation de ces produits . Les systรจmes de production AUP comprennent les tubercules, les lรฉgumes, les herbes aromatiques et mรฉdicinales, les fruits et l’รฉlevage d’animaux de toutes sortes et de toutes tailles. Dans une faible proportion de ces systรจmes sont aussi cultivรฉs des produits tels que les plantes ornementales et les plants dโ€™arbres. Les cultures vivriรจres les plus reprรฉsentรฉes sont les lรฉgumes et les produits et dรฉrivรฉs de l’รฉlevage les plus pรฉrissables et ร  haute valeur ajoutรฉ. Selon Temple & Moustier (2004) sโ€™agissant du dรฉveloppement de lโ€™AUP, il se pose la question de la dรฉlimitation gรฉographique des zones dโ€™agriculture pรฉriurbaine. Lโ€™on peut bien considรฉrer comme aire dโ€™agriculture pรฉriurbaine, lโ€™espace agricole dans lequel les systรจmes de production sont polarisรฉs par lโ€™approvisionnement du marchรฉ urbain et mobilisent les ressources de la ville.

Typologie et caractรฉristiques des dรฉchets organiques

Typologie
Gรฉnรฉralement, lโ€™on distingue les dรฉchets dโ€™origine urbaine (composts de dรฉchets mรฉnagers, boues de stations dโ€™รฉpuration, dรฉchets alimentaires, invendus de fruits et lรฉgumes), dโ€™autres sont issues de lโ€™รฉlevage51, (dรฉjections animales tels que les lisiers, les fientes, les bouses) et quelques unes dโ€™origine agro-industrielle (la vinasse, la drรชche des brasseries).
Lโ€™ITAB (2001) considรจre comme DO la fraction fermentescible des DS et les composts. Ces DO sont dรฉfinis ร  la fois par leur consistance (liquide, pรขteuse, solide) et par leur composition organique et minรฉrale. Les DO dโ€™origine vรฉgรฉtale, comme les composts, En principe, lorsque les dรฉjections animales font partie intรฉgrante du fonctionnement de lโ€™exploitation agricole, il sโ€™agit de sous-produits qui ne constituent pas des dรฉchets ; mais dans cette thรจse nous les considรฉrons comme tel. apportent ร  la fois de lโ€™humus et des รฉlรฉments accessibles aux microorganismes et aux
plantes ; ce sont les plus intรฉressantes pour le fonctionnement biologique des sols.
Quant aux amendements dโ€™origine animale comme les lisiers et les fumiers, ils agissent plutรดt comme un engrais minรฉral et apportent peu dโ€™humus. Lโ€™apport de DO a deux rรดles : augmenter la teneur en matiรจre organique du sol pour amรฉliorer la fertilitรฉ physico-chimique et biologique, et fertiliser les cultures par les รฉlรฉments apportรฉs. Les DO ont un effet important sur la densitรฉ des sols, la permรฉabilitรฉ des sols et leur capacitรฉ de rรฉtention.
Selon les normes de lโ€™AFNOR (2006), lโ€™efficacitรฉ dโ€™un amendement organique est apprรฉciรฉe ร  travers :
– la teneur en matiรจre sรจche par rapport au produit brut (MS) ;
– la teneur en matiรจre organique par rapport au produit brut (MO) ;
– les teneurs en รฉlรฉments fertilisants majeurs azote (N), phosphore (P2O5) et potasse (K2O) ;
– les teneurs en รฉlรฉments fertilisants secondaires oxyde de calcium (CaO) et oxyde de magnรฉsium (MgO) ;
– la minรฉralisation potentielle du carbone et de lโ€™azote.
Caractรฉristiques
Les effets des amendements organiques ne se font sentir que sur une longue pรฉriode52 (Tejada et al., 2006). Selon ces mรชmes auteurs, lorsquโ€™รฉpandus rรฉguliรจrement, ils maintiennent, voire augmentent, le taux de matiรจre organique du sol, et ils amรฉliorent lโ€™รฉtat physique du sol et influencent significativement ses propriรฉtรฉs biologiques.
Les amendements organiques sont fortement conseillรฉs pour les cultures sarclรฉes, comme les cultures maraรฎchรจres et le maรฏs. Ils sont indispensables pour compenser les effets nรฉgatifs dโ€™un travail du sol intensif, qui a tendance ร  accรฉlรฉrer la minรฉralisation de la matiรจre organique et ร  dรฉgrader la structure du sol. En effet selon Mbogning (2000), le fait que les amendements organiques agissent sur les propriรฉtรฉs physiques, chimiques et microbiologiques du sol favorise une meilleure croissance et une augmentation de rendement des cultures.
Cependant, un apport organique trop riche en carbone et fermentescible peut conduire ร  une activitรฉ biologique excessive, provoquant la consommation par les microorganismes dโ€™une partie de lโ€™azote du sol. Il peut alors se passer une compรฉtition entre ce prรฉlรจvement dโ€™azote par la microflore et les besoins en N de la plante (par exemple, au moment du dรฉmarrage dโ€™une nouvelle culture) : cโ€™est le phรฉnomรจne de ยซ faim dโ€™azote ยป de la culture. Ce phรฉnomรจne est รฉvitรฉ en apportant simultanรฉment une fertilisation minรฉrale azotรฉe.

Lโ€™utilisation des dรฉchets organiques en agriculture

Il est connu que depuis trรจs longtemps, les DO dโ€™origine animale et vรฉgรฉtale sont utilisรฉs en agriculture pour amรฉliorer les terres arables. En Afrique, la valorisation agricole des DS est frรฉquente ; on utilise beaucoup de dรฉchets, y compris des excrรฉments humains en agriculture et en aquaculture (Furedy et al., 2000 ; AsomaniBoateng & Haight, 1999). Dโ€™ailleurs, les auteurs comme Sotamenou et al., (2008) et Furedy et al., (2000) montrent que dans bien de villes africaines, les composts issus des DS et les cendres sont utilisรฉs comme fertilisants en AUP. Selon Ganry et al., (2001), lโ€™utilisation des DO combinรฉs avec la fertilisation inorganique peuvent augmenter et stabiliser les rendements. Comme dโ€™autres fertilisants agricoles, les dรฉchets organiques contribuent aux besoins principaux de la planteย  Vu la composition hรฉtรฉrogรจne des DS mentionnรฉe en I.1.1.b, leur utilisation agronomique ne peut รชtre possible quโ€™aprรจs les opรฉrations de rรฉcupรฉration et de recyclage afin dโ€™รฉliminer les risques de contamination par les mรฉtaux lourds. Dโ€™ailleurs, de nombreux processus de fermentation naturelle permettent la rรฉcupรฉration et le recyclage de matiรจres organiques, mรชme ร  partir des DS qui nous intรฉressent. Ainsi, lโ€™AUP ร  travers sa fonction de recyclage des DS joue le rรดle de filtre par rapport ร  lโ€™environnement et de prรฉservation des ressources naturelles de production (Lekane Kembou et al., 2003). Selon Sanchez-Monedero et al., (2004), environ 90% des dรฉjections animales et 68% des rรฉsidus de cultures sont retournรฉs au sol aux Etats-Unis,ย  car ils sont trรจs riches en azote et en potassium. Cโ€™est รฉgalement le cas ร  la Rรฉunion oรน les dรฉchets animaux sont trรจs utilisรฉs en agriculture (Aubry et al., 2006).
Dans un systรจme dโ€™exploitation agricole, les DO utilisรฉs comme fumier au-delร  de leur rรดle de restitution des รฉlรฉments nutritifs exportรฉs du sol aprรจs rรฉcolte jouent dโ€™autres rรดles. Ils contribuent par un effet direct ร  pourvoir les รฉlรฉments nutritifs ร  la plante, ร  maintenir ou ร  accroรฎtre le niveau de matiรจre organique du sol et dans le sol, ร  accroรฎtre les capacitรฉs de rรฉtention et dโ€™infiltration dโ€™eau dans le sol. De par ses effets sur les propriรฉtรฉs physiques du sol et la vie des micro-organismes et animaux du sol, les DO, contribuent ร  lโ€™รฉquilibre du sol, apportent des nutriments et amรฉliorent le rendement de rรฉcoltes. Ils contribuent รฉgalement de moitiรฉ aux besoins en azote et potassium des plantes et rรฉduit de prรจs de 25% les dรฉpenses liรฉes ร  lโ€™achat dโ€™intrants chimiques (Akinbamijo et al., 2002 ; Drechsel & Kunze, 2001). Lโ€™utilisation des DO issus des dรฉchets recyclรฉs peuvent donc constituer une alternative (un substitut) crรฉdible pour dโ€™une part assurer la durabilitรฉ des exploitations horticoles urbaines et pรฉriurbaines et dโ€™autre part rรฉduire la pollution due aux DS et aux engrais minรฉraux.

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Table des matiรจres

INTRODUCTION GENERALE
1. CONTEXTE DE Lโ€™ETUDE
2. PROBLEMATIQUE
3. OBJECTIFS DE RECHERCHE
3.1.OBJECTIFS GENERAUX
3.2.OBJECTIFS SPECIFIQUES
4. HYPOTHESES DE RECHERCHE
5. ARCHITECTURE DE LA THESE
PREMIERE PARTIE : LIMITES ORGANISATIONNELLES DE LA GESTION PUBLIQUE DES DECHETS SOLIDES AU CAMEROUN
INTRODUCTION DE LA PREMIERE PARTIE
CHAPITRE I : FONDEMENTS THEORIQUES DE LA GESTION PUBLIQUE DES DECHETS SOLIDES
I.1. GENERALITES SUR LES DECHETS SOLIDES
I.1.1. LES DECHETS SOLIDES ET LEURS CARACTERISTIQUES
a) Les dรฉfinitions du terme ยซ dรฉchet ยป
a1) Dรฉfinition รฉconomique
a2) Dรฉfinition juridique
b) La nature des dรฉchets solides
b1) La typologie des dรฉchets solides
b2) Les caractรฉristiques des dรฉchets solides
I.1.2. LES DECHETS SOLIDES : LEUR PRODUCTION ET LEUR GESTION
a) Etat des lieux de la production des dรฉchets dans le monde
a1) La production des dรฉchets dans le monde
a2) Les diffรฉrentes filiรจres de traitement des dรฉchets
b) Les systรจmes mondiaux de gestion des dรฉchets
b1) Lโ€™organisation des systรจmes nationaux de gestion des dรฉchets solides
b2) Les acteurs de la gestion des dรฉchets solides
I.2. LES FONDEMENTS THEORIQUES Dโ€™UN SERVICE PUBLIC DE GESTION DES DECHETS
I.2.1. Lโ€™INEFFICACITE DE Lโ€™ETAT DANS LA FOURNITURE DES SERVICES PUBLICS
a) Les approches thรฉoriques directement relatives aux 3P
a1) La thรฉorie de lโ€™inefficience-x et la thรฉorie des choix publics
a2) La thรฉorie du New Public Management et la thรฉorie des marchรฉs contestables
b) Les thรฉories de la coordination
b1) La thรฉorie des coรปts de transaction
b2) La thรฉorie de lโ€™agence
I.2.2. EXTERNALITES ET THEORIE ECONOMIQUE.
a) La nouvelle Economie Publique de la rรฉglementation
a1) Lโ€™รฉchec de la main invisible en prรฉsence dโ€™une externalitรฉ
a2) Lโ€™intervention du rรจglementeur
b) La rรฉfutation thรฉorique de la rรจglementation systรฉmatique
b1) La nรฉgociation directe et la fusion
b2) Les autres solutions privรฉes
CHAPITRE II : ANALYSE DE LA GESTION PUBLIQUE DES DECHETS SOLIDES AU CAMEROUN
II.1. Lโ€™ORGANISATION DE LA GESTION PUBLIQUE DES DECHETS SOLIDES AU CAMEROUN
II.1.1. LE CADRE INSTITUTIONNEL ET ORGANISATIONNEL DE LA GESTION PUBLIQUE DES DECHETS SOLIDES AU CAMEROUN
a) Le cadre institutionnel de la gestion de lโ€™environnement au Cameroun
a1) La lรฉgislation et la rรฉglementation camerounaise en matiรจre de gestion des dรฉchets
a2) Les acteurs impliquรฉs dans la filiรจre de gestion des dรฉchets solides au Cameroun
b) Le cadre organisationnel de la gestion publique des dรฉchets solides ร  Yaoundรฉ
b1) Lโ€™รฉvolution de la gestion publique des dรฉchets solides ร  Yaoundรฉ
b2) Lโ€™organisation de la gestion publique des dรฉchets solides de Yaoundรฉ
II.1.2. LA PRODUCTION ET LA COLLECTE DES DECHETS SOLIDES A YAOUNDE
a) La production des dรฉchets solides ร  Yaoundรฉ
a1) La production des dรฉchets ร  Yaoundรฉ en 2002 selon lโ€™Institut National de la Statistique
a2) Estimation des quantitรฉs produites de dรฉchets entre 1990 et 2008 ร  Yaoundรฉ
b) Lโ€™รฉvolution du niveau de collecte des dรฉchets solides ร  Yaoundรฉ
b1) Estimation du taux de collecte des dรฉchets solides ร  Yaoundรฉ entre 1990 et 2008
b2) Analyse รฉconomรฉtrique des taux de croissances des quantitรฉs collectรฉes et produites de dรฉchets solides ร  Yaoundรฉ entre 1990 et 2008
II.2. MISE EN EVIDENCE DU SYSTEME DE GESTION PUBLIQUE DES DECHETS SOLIDES A
YAOUNDE
II.2.1. EVALUATION DE LA PERFORMANCE DU SERVICE PUBLIC DE GESTION DES DECHETS SOLIDES A YAOUND
a) Construction dโ€™un indice composite de performance dโ€™un service public de gestion des dรฉchets solides
a1) Les modules de notre indice composite de performance
a2) Mรฉthodologie de construction de lโ€™indice composite de performance
b) Mesure de la performance du service public de gestion des dรฉchets solides de Yaoundรฉ
b1) Les modules de lโ€™indice composite de performance ร  Yaoundรฉ
b2) Calcul de lโ€™indice composite de performance du service public des dรฉchets solides ร  Yaoundรฉ
II.2.2. PROPOSITION Dโ€™UN SYSTEME ALTERNATIF DE GESTION DES DECHETS SOLIDES A YAOUNDE
a) Analyse รฉconomique et environnementale du systรจme de gestion actuel des dรฉchets solides ร  Yaoundรฉ
a1) Les coรปts du systรจme actuel de gestion des dรฉchets solides
a2) Les sources actuelles de financement
b) Analyse รฉconomique et environnementale dโ€™un systรจme alternatif de gestion des dรฉchets solides ร  Yaoundรฉ
b1) Estimation du coรปt du systรจme alternatif de gestion des dรฉchets solides ร  Yaoundรฉ
b2) Exemple de contrat type de gestion des dรฉchets solides
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
DEUXIEME PARTIE : PERTINENCE DU COMPOSTAGE DANS UN SYSTEME ALTERNATIF
DE GESTION PUBLIQUE DES DECHETS SOLIDES AU CAMEROUN
INTRODUCTION DE LA DEUXIEME PARTIE
CHAPITRE III : CONTOURS THEORIQUES DE Lโ€™UTILISATION DES DECHETS ORGANIQUES EN AGRICULTURE
III.1. LES CONCEPTS Dโ€™AGRICULTURE URBAINE ET PERIURBAINE ET DE DECHETS ORGANIQUES
III.1.1. GENERALITES SUR Lโ€™AGRICULTURE URBAINE ET PERIURBAINE
a) Lโ€™agriculture urbaine et pรฉriurbaine : dรฉfinitions et รฉvolution
a1) Les dรฉfinitions de lโ€™agriculture urbaine et pรฉriurbaine
a2) Les contraintes de lโ€™agriculture urbaine et pรฉriurbaine dans le monde
b) Lโ€™agriculture urbaine et pรฉriurbaine : ses avantages et ses inconvรฉnients
b1) Les avantages de lโ€™agriculture en ville
b2) Les inconvรฉnients de lโ€™agriculture en ville
III.1.2. GENERALITES SUR LES DECHETS ORGANIQUES
a) Les dรฉchets organiques : caractรฉristiques et utilisations en agriculture
a1) Typologie et caractรฉristiques des dรฉchets organiques
a2) Lโ€™utilisation des dรฉchets organiques en agriculture
b) Le compostage : un processus contrรดlรฉ de dรฉgradation des dรฉchets organiques
b1) Dรฉfinitions et modes opรฉratoires
b2) Les avantages et les inconvรฉnients du compostage
III.2. CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL DE Lโ€™UTILISATION DES DECHETS EN AGRICULTURE
III.2.1. LA THEORIE DES INNOVATIONS AGRICOLES
a) Le cadre conceptuel et thรฉorique des innovations agricole
a1) Le cadre conceptuel des innovations agricoles
a2) La thรฉorie des prรฉfรฉrences rรฉvรฉlรฉes
b) La valeur amendante et fertilisante des dรฉchets organiques
b1) La valeur amendante des dรฉchets organiques
b2) La valeur fertilisante des dรฉchets organiques
III.2.2. LES DIFFERENTES APPROCHES DE Lโ€™ADOPTION DES INNOVATIONS AGRICOLES
a) Lโ€™approche basรฉe sur la fonction de production
b) Lโ€™approche basรฉe sur la fonction de demande
CHAPITRE IV : UTILISATION DES DECHETS ORGANIQUES EN AGRICULTURE URBAINE ET PERIURBAINE AU CAMEROU
IV.1. ANALYSE AGRONOMIQUE ET VALEUR ECONOMIQUE DES DECHETS ORGANIQUES PRODUITS AU CAMEROUN
IV.1.1. CARACTERISATION DES DECHETS ORGANIQUES PRODUITS AU CAMEROUN
a) Les dรฉchets organiques produits au Cameroun
a1) Le marchรฉ des dรฉchets organiques au Cameroun
a2) La mรฉthodologie de prรฉlรจvement des รฉchantillons de dรฉchets organiques
b) Les rรฉsultats dโ€™analyses physico-chimiques et biochimiques des dรฉchets organiques produits au Cameroun
b1) La valeur amendante et la valeur fertilisante des dรฉchets organiques analysรฉs
b2) Discussion des rรฉsultats
IV.1.2. VALEUR ECONOMIQUE DES AMENDEMENTS ORGANIQUES PRODUITS AU CAMEROUN
a) Possibilitรฉs de substitution des engrais chimiques par le compost au Cameroun
a1) Mรฉthode de calcul de la valeur marchande des composts au Cameroun
a2) Prix rรฉels et valeur marchande du compost au Cameroun
b) Possibilitรฉs de substitution des engrais chimiques par les fumiers et fientes de volaille au Cameroun
b1) Prix rรฉels et valeur marchande du fumier de poulet de chair au Cameroun
b2) Prix rรฉels et valeur marchande des fientes de poules pondeuses au Cameroun
IV.2. ANALYSE DES DETERMINANTS DE Lโ€™UTILISATION DES AMENDEMENTS ORGANIQUES AU CAMEROUN
IV.2.1. LA METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
a) Les zones dโ€™enquรชte et lโ€™รฉchantillonnage
a1) La ville de Yaoundรฉ
a2) La ville de Bafoussam.
b) Les modรจles รฉconomรฉtriques
b1) La spรฉcification des modรจles
b2) Les variables explicatives : nature et effets thรฉoriques attendus
IV.2.2. LES RESULTATS
a) Les rรฉsultats des analyses statistiques
a1) Les caractรฉristiques des variables explicatives
a2) Les caractรฉristiques des variables dรฉpendantes
b) Les rรฉsultats de lโ€™estimation du modรจle Logit binomial et du modรจle Logit ordonnรฉ
b1) Rรฉsultats de lโ€™estimation du modรจle Logit binomial
b2) Rรฉsultats de lโ€™estimation du modรจle Logit ordonnรฉ
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
CONCLUSION GENERALE

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