Généralités sur les champignons
Ascomycètes
Les Ascomycètes comprennent environ 15.000 espèces, auxquelles il faut ajouter un nombre à peu près équivalent d’espèces lichénisantes. De nombreuses espèces sont utilisées pour la fabrication d’antibiotiques, de médicaments et pour des fermentations. Certaines sont très recherchées pour leur valeur gastronomique (Morilles, Truffes). Quelques unes sont de redoutables parasites des végétaux, des animaux et des hommes. Chez les Ascomycètes, il y a une véritable reproduction sexuée, avec union de gamètes mâles et femelles et production d’une cellule allongée appelée asque qui contient 8 spores appelées ascospores Le » champignon » a en général la forme d’une coupe simple (ex : Pezize Fig.1) ou d’un ensemble de coupes réunies (ex : Morille), et qui porte à sa surface l’hyménium qui est formé par une couche d’asques (éléments fertiles) entrecoupée de place en place par des éléments stériles appelés paraphyses. La libération des spores se fait par l’éclatement de l’asque. Le champignon porte le nom d’ascocarpe.
Deutéromycètes
Encore appelés Adélomycètes, Fungi imperfecti (Champignons imparfaits), les Deutéromycètes ne constituent pas un groupe naturel, mais d’un ensemble artificiel regroupant environ 15.000 espèces (plus du quart des champignons actuellement connus) ne présentant jamais, ou très exceptionnellement, de forme de reproduction sexuée. La plupart présentent, néanmoins, des affinités d’Ascomycètes. Ils se reproduisent uniquement par voie végétative au moyen de spores asexuées ou par simple fragmentation du mycélium. Ils sont responsables d’un grand nombre de maladies des végétaux et humaines.
Les champignons vivent en saprophytes, symbiose ou parasite
De point de vue morphologique, on distingue :
– Champignons filamenteux: dermatophytes, moisissures,
– Champignons levuriformes: Candida.
Ils sont responsables de mycoses dont l’importance est relative.
Généralités sur les mycoses
Les mycoses sont des infections opportunistes provoquées par des champignons ou des levures. Elles peuvent être superficielles ou profondes [2]. Les mycoses profondes ou systémiques sont relativement peu fréquentes dans les pays industrialisés mais très graves, elles sont localisées au niveau des tissus profonds donnant des septicémies et des atteintes des viscères. Elles touchent majoritairement des personnes ayant un système immunitaire affaibli (immunodéprimé) : greffés, malades du SIDA, héroïnomanes, etc. Ce sont principalement la candidose, l’aspergillose et la cryptococcose. Les traitements de ces atteintes font appel à des médicaments utilisables par voie orale ou injectable.
Les mycoses superficielles sont très fréquentes et peu graves, elles sont causées par des champignons microscopiques. Il existe 3 modes de transmission : interhumaine, à partir des animaux ou par le sol. Elles comprennent les atteintes de la peau, des ongles et des cheveux.
Trois groupes de micro-organismes responsables des mycoses superficielles :
Les dermatophytes qui sont des champignons filamenteux kératinophiles, c’est-à-dire ayant un tropisme préférentiel pour les phanères (poils et ongles) et la couche cornée,
Les levures : représentées par le genre candida et par Malassezia furfur. Le candida affectionne la peau, les phanères et les muqueuses. Malassezia furfur, saprophyte fréquent de la peau,
Quant aux moisissures elles sont rarement impliquées dans les affections de la couche cornée.
Les onychomycoses sont dues à ces différentes familles de champignons qui rendent les ongles opaques, épais, mais friables et cassants.
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Chapitre I: Présentation de la structure d’accueil
I. Introduction
II. Organisation de l’institut pasteur
III. Accueil des prélèvements
Chapitre II: Revue bibliographique
I. Généralités sur les champignons
1. Définition
2. Classification des champignons
II. Généralités sur les mycoses
1. Définition
2. Anatomie de l’ongle
III. Onychomycoses
1. Définition
2. Champignons responsables de l’onychomycose
3. Mode de contamination des onychomycoses
4. Facteurs de risque d’onychomycose
5. Classification des onychomycoses
6. Traitement de l’onychomycose
7. Mesures de prévention contre l’onychomycose
Chapitre III: Matériels et méthodes
I. Matériels
II. Méthodes
1. Prélèvement
2. Examen direct
3. Cultures
4. Identification
Chapitre IV: Résultats et Discussion
Conclusion générale
Annexes
Références bibliographiques
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