Généralités sur les baobabs

Les baobabs, arbres connus familièrement sous le nom de arbre bouteille, ou encore arbre à l’envers, appartiennent au genre Adansonia et sont considérés comme étant les plus impressionnantes des espèces ligneuses tropicales. Ceci est dû à leur port qui est qualifié de « monstrueux ou majestueux » (PERRIER DE LA BATHIE, 1955), ainsi qu’à son tronc dont le diamètre peut être très développé et surmonté par une couronne assez haute. De ce fait, ils attirent l’attention non seulement des chercheurs mais aussi des amateurs, des touristes, des passants, des peuples, des photographes et même des artistes (WICKENS et LOWE, 2008).

Généralités sur les baobabs

Systématique du genre Adansonia

Le nom Adansonia a été donné aux baobabs en hommage à Michel Adanson (1727- 1806), naturaliste et explorateur français, le premier à avoir décrit Adansonia digitata. La position systématique du genre selon la dernière classification établie par l’Angiosperm Phylogeny Group (APG, 2009) est la suivante :

REGNE VEGETAL
EMBRANCHEMENT MAGNOLIOPHYTA
CLASSE MAGNOLIOPSIDA
SOUS-CLASSE ROSIDAE
ORDRE MALVALES
FAMILLE MALVACEAE
SOUS-FAMILLE BOMBACOIDEAE
GENRE Adansonia .

Toutes les espèces du genre Adansonia ont été réparties par Baum (1995a et b) en trois sections à savoir :

● La section BREVITUBAE Hochreutiner qui comprend A. grandidieri Baillon et A. suarezensis H. Perrier toutes deux endémiques de Madagascar.
● La section ADANSONIA Hochreutiner qui ne comprend qu’une seule espèce présente à la fois en Afrique, à Madagascar et aux îles Comores : A. digitata L.
● La section LONGITUBAE Hochreutiner qui inclut les quatre autres espèces endémiques de Madagascar (A. rubrostipa Jum. & H. Perrier, A. za Baillon., A. madagascariensis Baillon et A. perrieri Capuron) ainsi que l’espèce australienne A. gibbosa Guymer.

Principales caractéristiques morphologiques des baobabs

Les baobabs sont des arbres dont le tronc renflé gorgé d’eau permet l’adaptation à la sècheresse. Ils sont caractérisés par une couronne haute et un tronc de forme variée pouvant être le plus souvent en bouteille, mais aussi cylindrique et parfois de forme irrégulière. Ce sont des arbres ayant une longévité importante pouvant atteindre 1 000 ou 2 000 ans (ENCARTA, 2009).

Les espèces mesurent entre 5 et 25m de hauteur. Le tronc peut atteindre 9m de diamètre. L’écorce est généralement lisse et de couleur grise, rougeâtre ou marron. Le bois est fibreux et tendre. Les baobabs perdent leurs feuilles pendant la saison sèche. Leurs feuilles sont composées palmées avec des folioles pouvant être entières ou dentées. Les fleurs sont souvent grandes, solitaires, axillaires et portées par un pédoncule court. Le calice est formé par cinq sépales soudés souvent recourbés; la corolle est aussi formée par cinq pétales qui sont libres, pouvant être de couleur blanche ou jaune ou encore jaune orangée ; les étamines sont nombreuses et soudées à leur base formant un tube dont la longueur varie pour chaque espèce. Les fruits sont de grandes baies sèches, à péricarpes coriaces et indéhiscents plus ou moins velus et de forme variable.

Milieu d’étude

Région du MENABE 

Localisation

La région du Menabe est située sur la côte occidentale de Madagascar, au Nord de la province de Tuléar dont elle fait partie. Elle est limitée au Sud par le fleuve Mangoky, au Nord par le fleuve Manambolo, à l’Ouest par le canal de Mozambique et à l’Est par la crête occidentale de Bongolava. (REAU, 1996). Elle se trouve entre 20°14’ latitude Sud et 44°30’ de longitude Est (MOAT J. & SMITH P., 2007). Elle s’étale sur une superficie de 46 121km2 , soit 8,4 % de la superficie totale du pays (CREAM, 2009). Du point de vue phytogéographique, elle fait partie du domaine de l’Ouest (HUMBERT, 1955).

Milieu physique

A – Relief et paysage
La région présente un relief généralement plat ou subhorizontal avec une altitude inférieure à 300m. On y rencontre des zones côtières formées de mangroves, de vastes étendues de plaines, de plateaux (Bemaraha et Besabora) et des massifs comme le massif du Bongolava et celui du Makay (CREAM, 2009).
B – Climat
Le climat est de type semi-aride (CORNET, 1974), avec une température moyenne annuelle de 26,5°C. Le mois le plus chaud est le mois de janvier avec 28,5°C en moyenne, le mois le plus froid est celui de juillet avec 22°C. La pluviométrie est comprise entre 600 et 1000 mm/an et constitue souvent le facteur limitant des activités agricoles dans la région. Les précipitations sont le plus souvent apportées par la mousson sous forme d’orage ou sont dues au passage de front méridional de dépression ou de cyclones tropicaux. Il est à noter que la sécheresse s’accentue du Nord vers le Sud, mais elle est atténuée de l’Ouest vers l’Est en raison de l’altitude. La région compte deux saisons bien distinctes : une saison chaude et pluvieuse, de Novembre à Avril, et une saison moins chaude et très sèche, de Mai à Octobre. Au cours de la saison sèche, la végétation entre dans un repos absolu pendant environ 5 mois (CHEVALIER, 1922).

Le massif du Bongolava se trouvant à l’Est de la région joue le rôle de barrière naturelle et empêche les vents marins chargés d’humidité de pénétrer à l’intérieur des terres.

C’est pour cela qu’on ressent une certaine humidité dans la partie Ouest du Menabe, contredisant ainsi la qualification semi-aride de son bioclimat (CREAM, 2009).

C – Sol
Le sol de la région du Menabe est de type ferrugineux tropical ou calcimorphe avec un substrat sableux à structure poreuse. En bordure de la côte occidentale se trouvent des sols halomorphes.
D – Hydrographie
D’importants et de nombreux plans d’eau sont localisés dans la partie Nord et Est de la région (lacs, étangs et mares). Un autre type d’eaux de surface est aussi rencontré dans cette région : il s’agit de plans d’eau temporaires appelés localement « ranovory » qui n’existent que lors de la saison de pluie. Les fleuves et les rivières traversent diverses plaines pour déposer de riches alluvions au bénéfice des cultures vivrières de la région (CREAM, 2009). Huit réseaux hydrographiques ont été identifiés par RAVOAVY (1998) dans le Menabe Central : le fleuve permanent de la Tsiribihina, les rivières Sakay, Lambokely et Lambobe qui se forment après de fortes pluies, la Mandroatra qui coule en permanence, la rivière saisonnière de Kirindy, la rivière saisonnière d’Andranomena, la rivière permanente de Tandila et les fleuves Morondava et Kabatomena.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES BAOBABS ET MILIEU D’ETUDE
I – Généralités sur les baobabs
I.1 – Systématique du genre Adansonia
I.2 – Caractéristiques morphologiques des baobabs
I.3 – Distribution du genre Adansonia à l’échelle mondiale et à Madagascar
II – Milieu d’étude
II.1 – Région du Menabe
II.2 – Sites d’étude
CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES
I – Espèce étudiée : Adansonia grandidieri
II – Méthodes
II.1 – Etude architecturale
A – Définition
B – Historique
C – Éléments de base pour l’étude architecturale
D – Concept du modèle architectural
E – Unité architecturale (UA)
II.2 – Méthode d’analyse architecturale
A – Méthode d’observation
B – Paramètres pris en compte pour l’étude architecturale
CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
I – Description des stades de développement du Renala
I.1 – STADE 1 : Plantules non ramifiées
I.2 – STADE 2 : Jeunes plantes avec les premières ramifications
I.3 – STADE 3 : Jeunes plantes avec trois ordres d’axes
I.4 – STADE 4 : Plante à quatre ordres de ramification
I.5 – STADE 5 : Plante à cinq ordres de ramification
II – Analyse architecturale
II.1 – Modèle Architectural
II.2 – Catégorisation des axes
II.3 – Unité architecturale d’A. grandidieri
II.4 – Processus de la mise en place de l’unité architecturale
DISCUSSIONS
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *