Generalites sur l’elevage des poules pondeuses

Dans les pays en voie de développement, la demande en produits alimentaires d’origine animale suit un rythme croissant à cause de la forte augmentation de la population et au phénomène d’urbanisation en cours. En effet, les habitudes alimentaires des populations urbaines et l’évolution des goûts des consommateurs qui accompagne l’augmentation des revenus tendent à la substitution d’une partie des produits alimentaires d’origine végétale aux produits d’origine animale. Cette augmentation de la demande en produits d’origine animale va susciter la production. (SMITH A, 1992) .

Madagascar comme les pays en voie de développement présente un apport protéique d’origine animale en moyenne 17g par jour par personne ; ce qui est largement inférieur au besoin journalier de l’adulte qui est de 65g (FAOSTAT, 1999). Face à la situation, la production avicole intensive est une option pour combler le déficit protéique d’autant plus que la volaille fournit, sous forme d’œufs et de chair, des protéines de haute valeur nutritive. Toutefois, le but n’est pas simplement de combler les déficits en protéines animales en produisant des œufs de consommation mais aussi de diversifier l’économie agricole.

Généralités sur l’élevage des poules pondeuses

Les avantages de l’élevage des poules pondeuses

L’élevage des poules pondeuses fait partie de l’élevage des animaux à cycle court donc l’obtention d’un résultat est rapide si l’élevage est bien mené. Les techniques d’élevage sont relativement simples pouvant s’acquérir avec un peu de bon sens, du sérieux et exige de la persévérance dans l’effort.

L’investissement au départ est modeste suivant l’effectif de démarrage. De plus, cette exploitation exige peu de main d’œuvre, ne consomme pas beaucoup de temps dans l’accomplissement des tâches journalières. D’autres activités peuvent être exécutées en parallèle (BRES P, LECLERC P, PAGOT J, 1973).

L’écoulement des produits tels que l’œuf et la chair est facile puisque vu la préférence des consommateurs pour le goût de la chair de poule ainsi que l’utilisation de l’œuf dans différentes gammes de produits à part la consommation, le débouché est assuré presque partout (épicerie, marché, restaurant, pâtisserie…).

Il s’agit donc d’une activité prometteuse et très intéressante capable de générer un revenu, de créer des emplois qu’on peut en faire un professionnel, voire diversifier les filières économiques. Du point de vue nutritionnel, l’œuf et la chair de poule sont d’excellentes sources de protéine animale. Le classement de l’œuf a été porté au premier rang par rapport aux autres sources protéiques animales (HENQUIN G, 1963).

L’œuf apporte, en particulier, du calcium, du fer, de la vitamine A et tous les éléments nécessaires aux jeunes en croissance. Il est considéré comme un aliment de référence. La teneur en protéines de la chair de poule est assez remarquable avec une proportion de 14% dont 15% celle de la viande de bœuf. En plus de cela, son coefficient d’utilisation digestif est très bon avec une valeur de 96% dont 93% celle de la viande de bœuf. En outre, sa composition en acides aminés est satisfaisante (BRES P, LECLERC P, PAGOT J, 1973).

Donc, l’œuf et la chair de poule font partie des aliments indispensables à l’homme car les matières azotées y contenues assurent à la fois le développement du jeune enfant en croissance et la défense de son organisme, aussi le maintien en bonne santé de l’adulte condition nécessaire à son activité journalière.

Les contraintes de l’élevage des poules pondeuses face à la chaleur

Le type de bâtiment adapté 

Le bâtiment d’élevage a pour rôle de protéger les animaux contre les intempéries (pluies, vents dominants, rayons directs du soleil,…) mais aussi d’assurer leur santé et leur bien être (ASKRI.M, 2006). En effet, le bâtiment est conçu pour répondre aux besoins physiologiques des volailles qui diffèrent suivant l’âge. Les paramètres déterminants sont la température, la ventilation, l’humidité et la lumière. Ces paramètres peuvent être réglés naturellement par une bonne orientation du bâtiment, un bon sens pratique de la construction mais aussi artificiellement par l’installation de dispositifs électriques. Dans ce sens, le bâtiment pourra accomplir son rôle de protection contre la pluie, le soleil, vent, les prédateurs ainsi que son rôle pour la création d’une bonne ambiance afin d’atteindre les objectifs de l’élevage. Pour ce faire, il est conseillé d’orienter l’axe du bâtiment d’est-ouest pour éviter les rayons directs du soleil dans le bâtiment un ensoleillement excessif provoque le picage et le cannibalisme. Toutefois, pour avoir une bonne ventilation naturelle, il est important d’orienter le bâtiment perpendiculairement au vent dominant. En effet, une bonne ventilation est un moyen efficace pour lutter contre une forte chaleur car cela permet une bonne respiration des volailles (DAYON.J et ARBELOT.B, 1997). C’est pourquoi le poulailler ouvert est le mieux adapté en climat chaud.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I. RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES
1. GENERALITES SUR L’ELEVAGE DES POULES PONDEUSES
1.1. Les avantages de l’élevage des poules pondeuses
1.2. Les contraintes de l’élevage des poules pondeuses face à la chaleur
1.2.1. Le type de bâtiment adapté
1.2.2. L’effet de la chaleur sur l’adaptation de l’animal à son régime
2. LES PARTICULARITES PHYSIOLOGIQUES DE LA POULE
2.1. La digestion
2.2. La respiration
2.3. La reproduction
2.3.1. Perception et voie d’action de la lumière
2.3.2. Effets des saisons sur la reproduction des volailles
2.3.3. Sensibilité aux programmes lumineux des différentes souches
2.3.4. Mécanismes générales de la ponte
2.4. Le phénomène de la mue
3. LES RACES ET SOUCHES DE POULES PONDEUSES
3.3.1. Les races pures de ponte
3.3.2. Les croisements industriels
PARTIE II. MATERIELS ET METHODES
1. DESCRIPTION DU MILIEU D’ETUDE
1.1. Situation géographique
1.2. Le climat
1.2.1. Température et la précipitation
1.2.2. Vents
1.3. Milieu social
1.3.1. Recensement de la population de Toliara I
1.3.2. Activités
1.1. Milieu économique
1.1.1. L’agriculture
1.1.2. L’élevage
1.1.3. La pêche et les ressources halieutiques
1.1.4. Les industries
1.1.5. La foresterie
1.1.6. Le tourisme
1.2. Le projet DELSO
2. METHODE
2.1. Justification
2.2. Objectifs de l’étude
2.3. Résultats attendus de l’étude
2.4. Méthodologie
2.4.1. Les zones d’étude
2.4.2. Les enquêtes
2.4.3. Les observations
2.4.4. Traitements et analyse des données
PARTIE III. RESULTATS ET DISCUSSIONS
1. RESULTATS
1.1. Les facteurs de production
1.1.1. L’habitat
1.1.2. Le matériel animal
1.1.3. Les matériels d’élevage
1.1.4. La conduite d’élevage
1.1.5. Hygiène et prophylaxie sanitaire
1.1.6. La gestion des exploitations
1.1.7. Les maladies rencontrés
1.2. La structure des éleveurs
1.2.1. L’effectif
1.2.2. Caractéristiques des éleveurs
1.2.3. L’approvisionnement en matériels animaux et en intrants d’élevage
1.3. Les performances des poules pondeuses
1.4. Le prix de revient de l’œuf
1.4.1. Le prix de revient de l’œuf et le taux de ponte
1.4.2. Les principales dépenses
1.4.3. La marge bénéficiaire et le taux de ponte
1.4.4. Etude de corrélation
2. DISCUSSIONS
2.1. l’habitat
2.2. les différents types de matériels de constructions
2.2.2. L’effectif du cheptel
2.3. les caractéristiques des producteurs
2.4. L’approvisionnement en cheptel
2.5. L’approvisionnement en matières premières
2.6. L’approvisionnement en aliments composés
2.7. Les performances des poules pondeuses
2.7.1. L’âge d’entrée en ponte
2.7.2. Le pic de ponte
2.7.3. Taux de mortalité
2.7.4. La durée d’utilisation
2.7.5. Le prix de revient de l’œuf et la marge bénéficiaire
CONCLUSION PARTIELLE
PARTIE IV. PROPOSITIONS D’AMELIORATIONS
1.AU NIVEAU DES FERMES
1.1. Gestion de l’exploitation
1.1.1. Le suivi des performances
1.1.2. Le calendrier de vaccination et de déparasitage
1.2. Conduite d’élevage
1.2.1. La densité
1.2.2. L’alimentation
1.2.3. La période de mise en place
1.3. Organisation dans l’approvisionnement
1.3.1. Les petits et moyens producteurs
1.3.2. Les grands producteurs
2.AU NIVEAU DES RESPONSABLES D’ELEVAGE ET DES PROMOTEURS DE LA FILIERE
2.1. Contrôle sanitaire périodique
2.2. Les formations en matières d’élevage de poule pondeuse
2.3. La formulation de provende
2.4. La vulgarisation de la filière pondeuse
CONCLUSION GENERALE

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