Generalites sur l’elevage de poulet de chair

L’élevage représente un tiers de la valeur de la production agricole de l’Afrique subsaharienne et de Madagascar vers l’année 1997, selon TACHER et al 2002. La part des produits avicoles dans tous les produits d’élevage du monde est de 13 % en moyenne (F.A.O, 1990). Contrairement aux pays développés, les pays pauvres misent d’avantage sur des élevages à cycle court. La part de produits avicoles d’Afrique subsaharienne et Madagascar en 1997 est de 24 % (TACHER et al, 2002). L’élevage de poulet de chair est encore récent à Madagascar. Il n’est apparu que vers 1995 or l’élevage de poule pondeuse est déjà pratiqué depuis des dizaines d’années d’avance. Le succès de l’élevage de poulet de chair à Madagascar s’explique surtout par le cycle très court de la production. C’est ainsi, que les éleveurs cherchent des moyens à améliorer la production, afin de satisfaire les besoins du marché.

GENERALITES SUR L’ELEVAGE DE POULET DE CHAIR

Contexte générale

La production de viande de volailles de l’Afrique subsaharienne et Madagascar en 1997 est de 1,4 millions de tonnes, soit 2 % de la production mondiale. Mais cette production de viande de volailles a connu une croissance spectaculaire avoisinant de 30% au cours des dernières années. Pour le cas de Madagascar, cette hausse touche la production de viande de poulet de chair. (F.A.O, 2003). Parmi les élevages hors sol, l’élevage de poulet de chair est encore récent à Madagascar. Il n’est apparu que vers 1995 or l’élevage de poule pondeuse est déjà ébauché depuis des dizaines d’années d’avance. Toutefois, il a connu un développement incroyable après son apparition et ne cesse de proliférer jusqu’à maintenant. Le succès de l’élevage de poulet de chair à Madagascar s’explique surtout par le cycle très court de la production. Cette activité est donc perçue par la population comme un moyen d’investissement afin d’assurer ou d’étoffer son revenu mensuel. C’est un moyen de survie même pour les autres et une substitution d’emplois pour les victimes de la crise depuis l’année 2009. Mais ce succès est également dû à une cause multidimensionnelle. Premièrement, à cause des créations des besoins effectuées par les producteurs et fournisseurs des intrants d’élevages (poussins, alimentations et matériels) dans ce domaine. Deuxièmement, à cause de l’accessibilité, notamment au niveau du prix. De ce fait ,le consommateur s’identifie selon son pouvoir d’achat et la proximité du lieu de vente .En effet le produit se trouve partout où l’on peut vendre de la viande, allant du simple étalage du quartier jusqu’aux grandes surfaces, des petits gargotiers du coin jusqu’aux grands hôtels.

Systematique du poulet

On peut classifier le POULET dans la systématique suivante :
Règne : Animal
Embranchement : Vertébrés
Classe : Oiseaux
Sous-classe : Carinates (Oiseaux capables de voler)
Ordre : Gallianacés ou Galliformes
Famille : Phasianidés
Genre : Gallus
Espèce : Gallus gallus .

Les races des poulets de chair

Il y a plusieurs types de races de poulets de chair:
– Races pures
– Races améliorées ou souches .

Ces dernières races donnant un bon résultat du point de vue productivité de chair sont très répandues de nos jours. On compte trois races pures utilisées pour la production de chair qui sont reconnues dans le monde :
– La cornish blanche : originaire du Royaume Uni.
– La new Hampshire: originaire de l’Amérique du nord, avec un poids de 3,4 à 3,8 Kg le mâle et de 2,6 à 3 Kg la femelle.
– L’Australorp : originaire d’Australie reconnue en 1929 avec un poids de 3 à 3,5 Kg le mâle et de 2 à 2,5Kg la femelle.

Actuellement, on utilise quelques souches comme :
– Le Starbro
– Le Tropichbro
– Le Cobb.

Pour le cas de la souche Starbro, c’est une souche importée de plumage entièrement blanc avec des pattes de couleur jaune ,le poids du mâle varie de 2,5 à 3Kg et celui de la femelle est de 2 à 2,5 Kg ; elle a une taille au-dessus de la moyenne.

Anatomie des éléments fondamentaux 

Muscle, squelette et plumage d’une poule

Ses spécificités sont :
-Développement des muscles thoracique (muscle du bréchet) et du muscle de la cuisse (critère de choix pour la production de viande).
-Les vertèbres caudales servent de gouvernail et maintiennent l’équilibre.
-Présence des sacs aériens pourvus d’air, en conséquence le squelette est très léger.
-Les Plumes servent à redresser le corps, ainsi que protection contre le froid (tectrices et duvet).
– changement de plumage 1ière mue à la fin de la première semaine d’âge au plus tard avant 1mois
-2ième mue entre 2 et 3ième mois peut durer quelques semaines.
-3ième mue 16 à 18mois pendant la saison chaude.

Appareil respiratoire :
-Deux narines sur le bec
– 09 sacs aériens qui sont des membranes très minces en relation avec les poumons et les vertèbres cervicales. En conséquences le corps est légers et flottant ce qui facilite le vol mais conduit à de fortes sensibilités aux maladies respiratoires
-Cage thoracique indéformable contrairement à celle des mammifères .

Appareil urinaire :
L’urine n’est pas liquide mais excrétée vers l’extérieur sous forme solide mélangée dont les fecès sont sous forme d’uréate (fumier très apprécié car riche en urée, séché utilisé en alimentation de bovin).

Appareil reproducteur :
Chez le coq, les 2 testicules ne sont pas extériorisés mais se trouve dans l’abdomen, l’appareil copulateur réduit en papille. Chez la femelle la partie droite de l’ovaire est dégénérée, seule la partie gauche est fonctionnelle ; Le coq ne sert que pour avoir des œufs à couver, on peut obtenir des œufs fécondés avec un sexe ratio de 1/10 c’est à dire 1coq pour 10 poules ou des œufs stériles (œuf à consommer) selon la spéculation.

L’appareil digestif :
Elle comprend :
– Une langue cornée très râpeuse qui sert à la préhension des aliments avec le bec.
-L’œsophage : très élastique, permettant la déglutition des grains et en même temps, il secrète une glande à mucus qui facilite le trajet alimentaire.
– Le jabot : les aliments séjournent pendant deux heures et ils débutent un léger brassage.
– Les ventricules : c’est le véritable estomac des volailles avec les sécrétions gastriques. Dans ce cas les aliments s’imbibent de suc.
– Le gésier : l’aliment y est brassé énergiquement. Il présente des parois cornées pour triturer les aliments. Les aliments solubles, c’est-à-dire les nutriments, sont assimilés et le reste sera rejeté. Le transit est rapide : 12 à19 heures. Il faut donc noter que l’assimilation est moins importante par rapport à celle des mammifères et la poule est une mauvaise utilisatrice de cellulose.
– Le caecum est utilisé pour la résorption d’eau. Il contient également des micro organismes cellulolytiques. C’est donc le lieu de la digestion de la cellulose.
– Le foie : Il comprend deux lobes et joue le même rôle que chez les mammifères, tout en présentant des sécrétions biliaires.
-Le cloaque, particulier aux volailles, réunit à la fois dans un même orifice l’aboutissement des voies génitales, urinaires et intestinales.

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Table des matières

Introduction
PARTIE I : GENERALITES SUR L’ELEVAGE DE POULET DE CHAIR
I.1. Contexte générale
I.2.Systematique des poules
I.3.Les races des poulets de chair
I.4. Anatomie des éléments fondamentaux
I.4.1. Muscle, squelette et plumage
I.4.2.Appareil respiratoire
I.4.3.Appareil urinaire
I.4.4.Appareil reproducteur
I.4.5.L’appareil digestif
I.5.L’alimentation du poulet
I.5.1. Présentation de l’aliment
I.5.2. Choix du niveau énergétique
I.6.Particularités de chaque production
I.6.1. Différence selon l’âge des animaux
a) « Coquelets » ou « Poussins »
b) «Petits poulets»
c) Poulets « moyens »
I.6.2. Différence selon le sexe des animaux
I.7. Les principaux composants des aliments
PARTIE II : MATERIELS et METHODOLOGIE
II.1.Presentation du milieu de travail
II.1.1Situation géographique
II.1.2. Milieu physique
a) Relief
b) Climat
I1.1.3. Milieu humain
II.1.4.Milieu économique
a)L’élevage
b) Problème de l’élevage
II.2. Rappel des problématiques et objectifs
II.2.1. Démarche
a).Exploration bibliographique
b) Etude cartographique
c) La collecte des données
d) Observations et enquêtes
e) Traitement et analyse des données
II.2.2. Analyse FFOM
II.2.3. Contraintes de l’étude
II.2.4.Matériel et équipement sur terrain
PARTIE III : RESULTATS
III.1.Resultats techniques
III.1.1Types d’élevage
a)Elevage familial
b) Elevage fermier
c)Elevage artisanal
d) Elevage industriel
III.1.2. Choix de la race
III.1.3.L’habitat
a)Aménagement
b) Orientation
c)Toiture et sol
d ) Fenêtre et ouverture
e) Sol
III.1.3 Matériel d’élevage
a) Mangeoire
b) Abreuvoir
c) Litière
III.1.4. Conduite
a) Réception des poussins
b) Alimentation et Abreuvement
c) Eclairage
d) Chauffage et ventilation
III.1.5.L’alimentation
a) Protéines et acides aminés
b) Minéraux, vitamines et additifs
III.1.6.Protection de l’élevage
a)La prophylaxie
b) Nettoyage
c) La désinfection
d) La vaccination
e).Précautions
III.2. Résultats économiques
III.2.1Analyse de l’offre et de la demande
a) L’offre
b) La demande
III.2.2.Analyse du coût et bénéfices
a) Le coût de l’infrastructure
b) Coût acquisition des poussins
c) Coût alimentation
d) Traitement et soins
III.2.3. Le fond de roulement initial
a)Fonds de roulement initial
b) Amortissement
III.2.4.Plan de financement
III.2.5. – Les produits d’exploitation
a) Les ventes mensuelles
b) Les ventes annuelles
c) Compétitivité
d) Impacts socio-économiques
III.3. FFOM
II.3.1.Forces et Faiblesses
III.3.2.Opportunités et Menaces
PARTIE IV : AMELIORATIONS, SUGGESTIONES
IV.1.DISCUSSION
IV.1.1. Sur l’approche méthodologie
IV.1.2 Sur les résultats
IV.1.3.Sur l’économie
IV.1.4 Sur l’apport et l’intérêt de l’étude
IV.2. SUGGESTIONS
IV.2.1. Sur le plan organisationnel
IV.2.2.Conduite d’élevage
a) Conception du poulailler
b) Aménagement à l’intérieur
c) Démarrage en poussinière
d) Alimentation et abreuvement
Conclusion
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXE

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