GENERALITES SUR L’EDENTEMENT ET LA PROTHESE DENTAIRE

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Epidémiologie

La distribution et la prévalence des édentements sont différentes selon le niveau de développement du pays, du fait d’une interrelation complexe entre les facteurs culturels et socio-économiques influençant l’accessibilité aux soins bucco-dentaires. En Europe le taux d’édentement est très variable d’un pays à l’autre.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le taux d’édentement chez les personnes de 65 ans et plus était de 60-70 % dans les pays tels que le Danemark, la Finlande, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas mais seulement de 20 à 30 % en Autriche, en Hongrie, en Suède et en Suisse. L’édentement est plus fréquent chez les femmes que chez les hommes et parmi les classes sociales les plus défavorisées (61). Dans une étude menée en France, il apparait que 28,1 % des sujets portaient une prothèse complète uni maxillaire supérieure et que le taux d’édentement total bi maxillaire était de 16,3 %. Ce taux était nettement plus important chez les sujets à faible niveau socio-économique et vivant en milieu rural (61).
Au milieu du 21ème siècle, la grande majorité des individus mêmes âgés de plus de 50 ans étaient totalement édentés (57). Petersen et al. (66) estiment entre 7 et 69 % le taux d’incidence de l’édentement complet dans le monde. En Inde, l’étude de Chawdhari (15) rapporte une prévalence variante entre 60% et 69. Au Sénégal, il existe peu de données statistiques rendant compte de l’épidémiologie des édentements au niveau national. Cependant des études menées par Gueye et al (36) dans une population urbaine du Sénégal sur un échantillon de 450 personnes des 2 sexes âgés de 18 à 70 ans ont révélés les résultats suivants : les sujets édentés constituaient 40,9% de l’échantillon, parmi eux, 52,4 % étaient des femmes. La prévalence de l’édentement était de 86 % dans la tranche des 65-70 ans et de 100 % chez les retraités. Dans la même logique, les travaux de Mbodj et al (52) portant sur le port de prothèse et les besoins en prothèse dentaire dans les cabinets dentaires du Sénégal avaient fait état de 22,3% de personnes porteuses de prothèses avec près de 2/3 qui étaient amovibles et en résine. Plus de 55% (55,3%) de l’échantillon avaient exprimé un besoin en prothèse dentaire alors que 81,8% avaient un besoin réellement diagnostiqué.
Autant de personnes pour qui l’équilibre de l’appareil manducateur est perturbé. Les troubles esthétiques et phonétiques associés posent des problèmes d’insertion psycho-sociale qui font de la réhabilitation prothétique une nécessité pour ces individus.
La confection des prothèses est indiquée chez une personne lorsqu’il n’est plus possible de conserver les dents naturelles ou lorsque les prothèses existantes ne sont plus satisfaisantes. En théorie il est possible d’estimer l’ampleur des besoins de traitements potentiels sur la base des enquêtes épidémiologiques portant sur l’indice de l’édentement, l’âge des prothèses existantes et leur qualité (47).

Etiologies des édentements

Les pathologies bucco-dentaires les plus fréquemment rencontrées sont dominées par la carie dentaire et les maladies parodontales (72). Le nombre de personnes présentant des caries dentaires dans le monde s’élève à cinq milliards avec une tendance à l’augmentation dans de nombreux pays en développement. Dans ces pays, la prévention au sens strict n’est pas entièrement adoptée. Ce qui fait que le plus souvent, le praticien est appelé à intervenir au stade du dépistage ou de la prévention secondaire (extraction). L’activité principale de la santé dentaire devient alors l’extraction dentaire et sa conséquence, l’édentement, un véritable problème de santé publique (42). La qualité de l’alimentation peut influer sur la résistance ou la vulnérabilité des tissus mous ou durs de la cavité buccale. Il en est de même pour la consommation de certains produits d’addiction comme le tabac ou l’alcool qui entrainent dans bien des cas une détérioration de la santé orale (72). L’édentement pose de véritables problèmes psycho-sociaux d’insertion. Plusieurs facteurs étiologiques sont impliqués dans les pertes dentaires.

Pathologies bucco-dentaires

Carie dentaire

Selon Fejerskov (30), la carie est une maladie infectieuse multifactorielle, transmissible et chronique caractérisée par la destruction des tissus dentaires sous l’effet des acides produits par la fermentation bactérienne des glucides alimentaires. L’objectif principal du traitement des lésions carieuses est le maintien sur l’arcade des dents atteintes, tout en conservant la fonction et l’esthétique de la dent. Initialement, le traitement des lésions carieuses a été orienté vers une approche chirurgicale par exérèse des tissus cariés puis par obturation à l’aide d’un biomatériau (29).
Depuis plusieurs années, les praticiens ont quitté cette logique du traitement systématiquement invasif de la carie dentaire pour s’orienter vers des approches plus médicales. Dès la fin des années 80, les concepts de dentisterie à minima ont été mis en avant pour répondre au principe d’économie tissulaire. Ainsi des concepts préventifs et des traitements tels que la fluoration et la détection des lésions débutantes ont été proposés. Les praticiens cherchent par ces méthodes à diminuer le nombre de lésions et les conséquences de celles-ci (45).

Parodontopathies

Les maladies parodontales sont des infections bactériennes mixtes qui entraînent la destruction des tissus de soutien de la dent (39). Plusieurs espèces bactériennes retrouvées dans la plaque dentaire dont Porphyromonas gingivalis, Bacteroides forsythus et Actinobacillus actinomycetem comitans ont pu être fortement associées à ces maladies (39). Ces bactéries parodontopathogènes possèdent différents facteurs de virulence leur permettant de coloniser les sites sous-gingivaux, d’échapper au système de défense de l’hôte et de créer des dommages tissulaires (39).
On distingue deux types de maladies parodontales d’origine infectieuse :
 les gingivites localisées au niveau de la gencive et qui sont réversibles ;
 les parodontites caractérisées par une destruction du parodonte profond (48).
La gingivite est une inflammation réversible de la gencive qui peut être retrouvée dans toutes les tranches d’âges et qui peut évoluer ou non vers une parodontite.
Les parodontites peuvent apparaitre dès l’adolescence ; leur évolution peut s’aggraver avec le temps en l’absence de traitement et aboutir à une perte de dents (64). Des études récentes ont suggéré la participation possible de certains virus (cytomégalovirus, virus Epstein-Barr) dans l’étiopathogenèse des parodontites (39).

Pathologies des tissus mous

Certaines affections des tissus mous de la cavité buccale peuvent être à l’origine de perte dentaire par un processus inflammatoire, infectieux ou tumoral. Ce sont entre autres : le lymphome de Burkitt, les candidoses, les tumeurs, les manifestations buccales de VIH/SIDA, etc. (9).

Traumatismes

Les traumatismes peuvent être définis comme l’ensemble des lésions d’un tissu ou d’un organe provoqué par un agent vulnérant. Ils peuvent intéresser les dents, les maxillaires ou les tissus de soutien. Ces traumatismes peuvent être causés par un accident de la voie publique, de la cour d’école ou du travail, par des violences diverses (rixes ou agressions), par des mutilations dentaires ou des fautes iatrogènes (extractions complexes) (9). Ces traumatismes peuvent entrainer des mobilités irréversibles qui vont justifier les extractions dentaires et entraîner l’édentement.

Autres pathologies

D’autres pathologies peuvent être à l’origine d’avulsions thérapeutiques ou de pertes des dents.
Elles peuvent être d’ordre :
– local : les ostéites, les tumeurs bénignes, l’ostéo-radionécrose ;
– général : le diabète, les troubles neuropsychiques et d’autres tumeurs malignes, les mauvaises habitudes de vie comme l’alcoolisme et le tabagisme qui agressent le revêtement gingival.
Ces situations pathologiques débouchent le plus souvent sur l’avulsion dentaire créant un édentement et nécessitant une compensation par un dispositif appelé prothèse dentaire.

Prothèse dentaire

Une prothèse dentaire est un appareil qui sert à remplacer une ou plusieurs dents manquantes. Les dents de chaque arcade établissent entre elles des contacts ponctuels et harmonieux, leur permettant d’être alignées selon une courbe en fer à cheval et ainsi d’assurer entre elles la bonne répartition des forces masticatoires. Lorsqu’une ou plusieurs dents sont absentes, les dents bordant les édentements ont tendance à se déplacer à la recherche d’un contact avec une collatérale. Les forces masticatoires ne sont plus réparties de façon équilibrée sur l’ensemble des dents. Il existe différents types de prothèse : la prothèse adjointe, la prothèse conjointe la prothèse implantaire et la prothèse maxillo faciale.

Type de prothèse

Classification des édentements partielle

La grande diversité clinique des édentements est à l’origine de la création de classification.
 Classification de Kennedy (70, 71)
C’est Edward Kennedy qui la proposa à New York en 1925. Il s’agit de la méthode la plus largement utilisée. Elle est relativement simple et s’applique facilement à tous les édentements partiels sur une arcade. . C’est une classification topographique et individuelle pour chaque arcade. Elle se divise en quatre classes majeures en privilégiant les édentements postérieurs.
– classe I : édentement bilatéral postérieur
– classe II : édentement unilatéral postérieur
– classe III : édentement unilatéral encastré
– classe IV : édentement antérieur situé de part et d’autre de l’axe médian.
Kennedy compléta sa propre classification en ajoutant des subdivisions aux classes principales pour tout édentement (plus antérieur) supplémentaire. Il se réfère à une zone additionnelle édentée et non au nombre de dents manquantes. Les classes de Kennedy s’inscrivent en lettres romaines et les modifications en chiffres arabes. Il n’y a évidemment pas de modification possible de la classe IV.
 Classification de Kennedy– Applegate (70, 71)
Certaines incertitudes lors de l’application de la classification de Kenndy ont conduit à une révision de celle-ci. Applegate la compléta en 1954, elle devint ainsi la Classification de Kennedy-Applegate.
– Classe I : édentement postérieur bilatéral
– Classe II : édentement postérieur unilatéral
– Classe III : édentement encastré bilatéral limité par des dents incapables d’assurer tout le support.
– Classe IV : édentement intercalé antérieur
– Classe V : édentement intercalé unilatéral limité antérieurement par une dent qui ne peut pas servir de support.
– Classe VI : édentement intercalé unilatéral limité par des dents pouvant supporter à elles seules la prothèse.

Prothèse adjointe

Appelée prothèse amovible (ou encore prothèse mobile), la prothèse adjointe permet de remplacer une ou plusieurs dents manquantes. Ces prothèses trouvent leurs indications dans les cas où, pour des raisons médicales, biologiques, topographiques ou économiques, les solutions prothétiques fixes ou implantoportées ne peuvent être envisagées. Elles doivent répondre à un objectif double : remplacer les dents manquantes mais également conserver les dents restantes.
Il existe 2 catégories de prothèses adjointes :
 Prothèse adjointe partielle (PAP)
 Prothèse adjointe partielle à résine acrylique
C’est un appareil permettant de remplacer une ou plusieurs dents. Elle s’appuie en partie sur les dents restantes avec des crochets en métal souple, en partie sur la gencive et l’os sous-jacent. Elle est réservée à un usage temporaire
 Prothèse adjointe partielle métallique (papm)
C’est une prothèse d’usage avec une base (armature) en métal.
Le châssis métallique d’une prothèse partielle amovible est constitué d’une armature à laquelle sont reliés différents composants : selles, barres cingulaires et coronaires, crochets ou attachements de précision.
 Prothèse adjointe complète (PAC)
Une prothèse amovible complète sert à remplacer toutes les dents d’une arcade dentaire puisqu’il ne reste plus une seule dent. Elle est maintenue en place par un phénomène de succion s’exerçant entre la gencive et la base de la prothèse par l’intermédiaire de la salive. Sa réalisation doit absolument intégrer les principes décrits par Housset : la sustentation, la stabilisation et la rétention. Ces trois éléments sont indissociables et doivent être recherchés en permanence afin d’assurer la pérennité des réalisations prothétiques pour rétablir la fonction occlusale compromise par l’édentement sans être nocive, la prothèse doit répartir harmonieusement les forces masticatoires.

Prothèse conjointe

Prothèse fixée unitaire

C’est une pièce prothétique fixée qui couvre en partie ou en totalité la couronne clinique dentaire. Elle permet de remplacer d’importants volumes de substances dentaires tout en préservant et protégeant ceux qui ne sont pas atteints.
En effet, en restaurant la dent dans son intégralité, elle redonne à celle-ci une activité fonctionnelle et lui permet de satisfaire des exigences esthétiques. Elle peut être réalisée sur une dent vivante ou dépulpée. Son indication est posée lorsque le volume de substance dentaire résiduel ne permet pas d’assurer la pérennité d’une restauration conventionnelle à l’amalgame ou au composite (73).
C’est une coiffe (recouvrement partiel ou total) dont l’intrados s’adapte la préparation prothétique et dont l’extrados reconstitue l’anatomie morphologique et parfois l’esthétique de la dent (74).

Ancrages coronaires

Restaurations à recouvrement total

Ce sont des couronnes de revêtement ou couronnes périphériques de recouvrement total. Elles couvrent toute la couronne clinique dentaire et peuvent remplir à la fois des objectifs fonctionnels et esthétiques. On distingue ainsi :
– Couronne Coulée Elle est réalisée en alliage précieux (or ou métal) (Figure 11)
– Couronne à Incrustation Vestibulaire (CIV) C’est une coiffe ou couronne métallique dont la face vestibulaire est réalisée en céramique ou en résine. (Figure 12)
– Couronne Céramo-Métallique (CCM) composée d’une couche de porcelaine cuite (cérame) sur la coiffe métallique (chape métallique) (Figure 13)
– Couronne Céramo-Céramique (CCC) C’est un élément prothétique fixé exclusivement en matériau cosmétique (Figure 14)

Restaurations à recouvrement partiel

Ce sont des pièces prothétiques fixées qui ne restaurent qu’en partie la couronne dentaire. Une face ou plus de celle-ci n’est pas recouverte. Elles sont utilisées pour restaurer une dent dont une surface au moins et la moitié ou plus de volumes de substance dentaire sont intacts (73).
Ce sont entre autre : les facettes esthétique, les inlays et onlays les restaurations coulées intra coronaires.

La reconstitution corono-radiculaire

C’est la reconstitution coronaire de la dent délabrée. Elle a pour but de protéger et de renforcer la dent mais aussi de permettre la rétention du matériau de reconstitution destiné à remplacer la substance coronaire détruite par la carie, le traitement endodontique, éventuellement un traumatisme (32).

Prothèse fixée implanto-portée

L’implant dentaire correspond à une racine artificielle en titane (dans la majorité des cas) destinée à être enfouie dans l’os maxillaire ou mandibulaire par un procédé chirurgical qui supportera secondairement un élément prothétique scellé ou vissé (41).
L’implantologie moderne est née dans les années 50, grâce aux travaux du Professeur Branemark sur l’ostéo-intégration (41). Ces indications sont le plus souvent le remplacement de dents absentes, sans intervenir sur les dents adjacentes, comme cela s’impose pour un bridge classique.
L’implant est une solution prothétique avec des avantages et des inconvénients (32)

Prothèse fixée plurale : Bridge

La prothèse fixée plurale encore appelée bridge ou prothèse partielle fixée consiste au remplacement d’une ou de plusieurs dents absentes en prenant pour supports les dents naturelles bordant l’édentement. Son objectif est de restaurer la fonction occlusale et esthétique. Elle est composée d’ancrages et de pontique.
L’ancrage est la partie du bridge qui se fixe sur les dents piliers (dents bordant l’édentement).
La pontique est la ou les dent (s) artificielle (s) qui remplace (nt) la ou les dent (s) absente (s).
L’espace qu’elle (s) comble (nt) est appelée travée.
En effet, selon l’étendue de l’édentement, nous distinguons plusieurs types de bridges de formes variables. Ils peuvent être rectilignes (bridge de petite portée) ou curvilignes (bridge de longue portée).

Rôles de la prothèse

La prothèse, qu’elle soit amovible ou fixée, permet de remplacer les dents absentes. Ses rôles sont multiples.

Rôle fonctionnel

Mastication, déglutition et digestion

La mastication, la déglutition et la digestion sont des fonctions essentielles : elles assurent la bonne alimentation de l’individu. Si l’une de ces fonctions est perturbée, des conséquences peuvent se ressentir sur la santé du patient (13). La restauration de la mastication est un des principaux souhaits exprimés par le patient lors de l’insertion d’une prothèse et lors du renouvellement d’une ancienne prothèse. Cette fonction dépend en grande partie du comportement musculaire, qui lui, est altéré par l’édentement (68).
Le remplacement des dents manquantes par des prothèses améliore la mastication (51). Cependant, cette compensation n’atteint jamais l’efficacité obtenue avec une denture naturelle complète (37).
Toutefois, la baisse de l’efficacité masticatoire consécutive à la mise en place d’une prothèse varie en fonction du type de prothèse. Ainsi, l’efficacité masticatoire de sujets porteurs de prothèses totales équivaudrait au sixième de celle d’une personne en possession de toutes ses dents naturelles (51).
Une prothèse fixe améliore mieux l’efficacité masticatoire.
Cependant, les restaurations par des prothèses amovibles donnent des valeurs nettement inférieures, le temps de mastication étant significativement plus long, et le nombre de cycles plus élevé (53).
Le port de prothèses permet de restaurer la fonction de déglutition du type adulte, assurée par les muscles innervés par le trijumeau (V) ; mais dépend aussi du comportement neuromusculaire du patient et, en particulier, de son niveau de stéréognosie et d’intégration prothétique. Après l’insertion des prothèses, la déglutition devient plus symétrique et, après six mois de port de prothèse, les forces développées par les muscles masticateurs ont une amplitude plus élevée démontrant ainsi une adaptation à la prothèse (33) (69).

Phonation

La phonation est un phénomène complexe, les sons sont émis par le larynx grâce aux vibrations des cordes vocales dans le courant d’air respiratoire.
La perte des dents correspond à une disparition partielle ou totale des éléments statiques pouvant se traduire par des modifications ou des altérations de l’articulation des sons (63). L’importance de l’épaisseur et du profil de la base prothétique apparaît évidente (37). Selon le type d’édentement, le trouble sera différent. Une édentation antérieure provoque un zozotement. Une édentation bilatérale postérieure peut provoquer un chuintement (12).
L’édenté total présente des troubles de l’articulation aussi bien des voyelles que des consonnes. Ceci affecte l’intelligibilité de sa parole. Son langage est en outre souvent moins riche que celui du normo denté (28).

Autres rôles

Esthétique et incidence psychologique

La prothèse permet de rétablir une esthétique en rapport avec l’âge civil de la personne et d’améliorer l’image qu’elle a d’elle-même. La prothèse l’aide aussi dans la construction de son image corporelle, et dans sa relation avec les autres. En effet, le sourire dento-labial constitue une entité psychologique dans laquelle la personnalité est visible (13).
L’édentation constitue un handicap, une frustration et est source de souffrances (59).

Rétablissement des rapports d’arcades

La perte dentaire peut entrainer un affaissement de la dimension verticale d’occlusion (DVO). Cette dernière correspond à la hauteur de l’étage inférieur de la face quand le sujet est en position d’intercuspidation maximale.
La réhabilitation prothétique avec un enregistrement correct de la DVO, permet de rétablir ces rapports d’arcades.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES
CHAPITRE I : PRESENTATION DU FERLO
1. Historique
2. Données géographiques
2.1. Climat
2.2. Population
2.3. Caractéristiques de la population
2.4. Flore et faune
2.5. Situation sanitaire
3. Grande Muraille Verte
3.1. Contexte
3.2. Objectifs du projet
3.3. Effets et impacts attendus
CHAPITRE II : GENERALITES SUR L’EDENTEMENT ET LA PROTHESE DENTAIRE
1. Edentement
1.1. Epidémiologie
1.2. Etiologies des édentements
1.2.1. Pathologies bucco-dentaires
1.2.1.1. Carie dentaire
1.2.1.2. Parodontopathies
1.2.1.3. Pathologies des tissus mous
1.2.2. Traumatismes
2. Prothèse dentaire
2.1. Type de prothèse
2.1.1. classification des édentements partielle
2.1.2. Prothèse adjointe
2.1.3. Prothèse conjointe
2.1.3.1. Prothèse fixée unitaire
2.1.3.1.1.1. Restaurations à recouvrement total
2.1.3.1.1.2. Restaurations à recouvrement partiel
2.1.3.1.1.3. La reconstitution corono-radiculaire
2.1.3.2. Prothèse fixée implanto-portée
2.1.3.3. Prothèse fixée plurale : Bridge
2.2. Rôles de la prothèse
2.2.1. Rôle fonctionnel
2.2.1.1. Mastication, déglutition et digestion
2.2.1.2. Phonation
2.2.2. Autres rôles
2.2.2.1. Esthétique et incidence psychologique
2.2.2.2. Rétablissement des rapports d’arcades
DEUXIEME PARTIE : EVALUATION DES BESOINS EN PROTHESE DENTAIRE DES POPULATIONS DU FERLO
I. PROBLEMATIQUE ET JUSTIFICATION DE L’ETUDE
II. METHODOLOGIE
1. Type d’étude
2. Cadre et population d’étude
4. Echantillonnage et calcule de la taille de l’échantillon
5. Procédure de collecte et variables étudiées
6. Analyse des données
7. Considérations éthiques
III. RESULTATS
1. Caractéristiques socio-démographiques
1.1. Age
1.2. Sexe
1.3. Scolarisation (niveau d’instruction)
1.4. Revenu
1.5. Indice de masse corporelle (IMC)
1.6. Antécédents
2. Données cliniques
2.1. Etat dentaire
2.2. Besoins en prothèse
2.2.1. Besoins exprimés
2.2.2. Besoins diagnostiqués
2.2.3. Port de prothèse
2.3. Relation entre besoins et caractéristiques socio-démographiques
2.3.1. Besoins exprimés et sexe
2.3.2. Besoins exprimés et revenu
2.3.3. Besoins exprimés et niveau d’instruction
2.4. Port de prothèse et l’indice de masse corporelle (IMC)
2.5. Besoins diagnostiqués et IMC
2.6.1. Modèle de régression logistique multiple : besoins exprimés et autres variables
2.6.2. Modèle de régression logistique multiple : besoins diagnostiqués et autres variables
IV. DISCUSSION
1. Considérations méthodologiques et limites de l’étude
2. Caractéristiques générales de l’échantillon
2.1. Age
2.2. Sexe
2.3. Scolarisation (niveau d’instruction)
2.4. Revenu
3. Données cliniques
3.1. Etat dentaire
3.2. Besoins en réhabilitation prothétique
3.1.1. Besoins exprimés
3.1.2. Besoins diagnostiqués
3.3. Port de prothèse
3.4. Facteurs associés aux besoins prothétiques
V. RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXEINTRODUCTION

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