GENERALITES SUR L’ECHOGRAPHIE
MODES D’ECHOGRAPHIE
Les différents modes d’échographie sont :
• Mode A
L’écho est représenté en ordonnée par un pic de hauteur proportionnelle à la valeur du signal et en abscisse par la distance appréciée par le temps compris entre émission et réception.
• Mode B
Le signal est transformé en points dont la brillance est proportionnelle à l’intensité de l’écho. Ces deux modes A et B sont actuellement abandonnés.
• Mode M
C’est une autre méthode pour visualiser le mouvement. Le résultat en est une ligne avec des ondulations. Ce mode est essentiellement utilisé pour l’examen ultrasonore du cœur.
• Temps réel
Il permet d’examiner le mouvement réel d’un organe. Ce qui nécessite suffisamment d’images par seconde : 30 pour le cœur et 4 images pour l’abdomen. Ceci s’obtient par les sondes mécaniques et électroniques. La présentation et l’affichage se font facilement sur un oscilloscope ordinaire.
• Echo-DOPPLER
L’association d’un système doppler à l’échotomographie en temps réel, permet une exploration atraumatique du système circulatoire. Grâce à elle, il est possible d’identifier une structure vasculaire, d’y percevoir la présence et la direction du sang et d’évaluer son débit. Il existe deux types de fonctionnement de doppler (sonde) :
-En mode continu : une différence de potentiel est appliquée à un cristal de façon continue, un second cristal est utilisé en réception.
-En mode pulsé : la différence de potentiel est appliquée en brèves séquences, on peut alors utiliser un élément en émetteur récepteur.
TECHNIQUE
L’appareil échographique est constitué :
-d’une sonde, permettant l’émission et la réception d’ultrasons,
-d’un système informatique, transformant le délai entre la réception et l’émission de l’ultrason en image,
-d’une console de commande, permettant l’introduction des données du patient et les différents réglages,
-d’un système de visualisation : moniteur,
-d’un système d’enregistrement des données, soit de manière analogique (cassette vidéo, impression papier), soit de manière numérique.
L’examen échographique utilise des ondes sonores (ultrasons) de hautes fréquences (supérieures à 20 000 Hz) et un ordinateur pour construire les images des différents organes du corps humain .
Durant l’examen échographique, une sonde est déplacée sur la surface, cette sonde émet des ondes sonores qui se propagent dans les différents tissus. En raison des phénomènes de réflexion, une partie du faisceau d’ondes sonores retourne vers la sonde. Ces ondes sonores réfléchies (écho) sont recueillies par la sonde et transmises à un ordinateur. Grâce à l’analyse de ces données, des images vont être obtenues .
La sonde ou transducteur
C’est un convertisseur mécanique d’énergie. Il émet de brèves impulsions ultrasonores (3). Elle transforme l’énergie électrique en énergie mécanique et inversement. Son fonctionnement fait appel à la piézo-électricité. La sonde est constituée de 3 éléments contenus dans un boitier étanche donnant issue par l’arrière aux liaisons filaires vers l’électronique (céramique, amortisseur, adapteur d’impédance). En plus de ces 3 composants, une lentille acoustique focalisatrice est parfois placée en avant de la céramique .
Il existe diverses variétés de sondes :
-Sondes mécaniques : la sonde mécanique à balayage sectoriel permet l’observation en temps réel ;
-Sondes électroniques : elles comprennent les sondes à balayage linéaire (barrettes) et les sondes à balayage sectoriel ;
-Autres : sondes endocavitaires ;
et enfin sondes pré-opératoires.
La sonde fonctionne :
-En mode continu : une différence de potentiel est appliquée à un cristal de façon continue, un second cristal est utilisé en réception.
-En mode pulsé : la différence de potentiel est appliquée en brèves séquences, on peut alors utiliser un élément en émetteur.
Appareillage
L’examen du rein nécessite l’emploi d’une sonde en temps réel avec un faisceau large et maniable. Le meilleur compromis est « la barrette courbe » .
Méthodes d’examen
Pour explorer les reins, il faut éviter les obstacles acoustiques que constituent les structures digestives. Il est préférable d’obtenir des coupes orthogonales, réalisées suivant les trois axes du rein : la coupe sagittale, la coupe transversale, la coupe frontale .
Exploration du rein droit
Patient en décubitus dorsal, en inspiration profonde bloquée, on déplace la sonde de droite à gauche, à partir du rebord costal, de façon à réaliser une série de coupes sagittales parallèles. Le patient sera ensuite placé en décubitus latéral gauche : on effectue des coupes intercostales et frontales. Cette position dégage le foie des côtes. Il est alors possible d’utiliser au mieux la fenêtre hépatique pour réaliser une série de coupes transversales glissées antérieures .
Exploration du rein gauche
Le patient est en décubitus dorsal ou en légère oblique antérieure gauche (11). La sonde est placée verticalement sur la ligne axillaire en dessous des côtes. Elle est dirigée vers le haut de façon à ce que le faisceau balaie le rein en coupe frontale. Patient en inspiration bloquée, on effectue une série de coupes parallèles frontales.
La sonde prend ensuite une direction oblique pour obtenir une série de coupes intercostales. Les coupes transversales seront réalisées par voie postérieure sur patient en décubitus latéral droit .
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELS THEORIQUES
I-GENERALITES SUR L’ECHOGRAPHIE
I-1 Modes d’échographie
I-2 Technique
I-2-1 Appareillage
I-2-2 Méthodes d’examen
I-2-3 Exploration du rein droit
I-2-4 Exploration du rein gauche
I-3 Résultats
II-INSUFFISANCE RENALE
II-1 Définitions
II-2 Epidémiologie
II-3 Diagnostic d’une insuffisance rénale
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE
I-MATERIELS ET METHODES
I-1 CADRE D’ETUDE
I-2 METHODE
I-2-1Type d’étude
I-2-2 Critères d’inclusion
I-2-3 Critères d’exclusion
I-2-4 Paramètres étudiés
I-2-5 Traitement des données
II-RESULTATS
II-1 Répartition selon l’âge
II-2 Répartition selon le sexe
II-3 Répartition selon le poids du patient
II-4 Répartition selon la taille du patient
II-5 Répartition selon l’indice de masse corporelle
II-6 Répartition selon la créatininémie
II-7 Répartition selon la clairance de la créatinine
II-8 Répartition selon la taille rénale
II-9 Répartition selon les étiologies
II-10 Rapport entre l’âge et la taille rénale
II-11 Rapport entre le sexe et la taille rénale
II-12 Rapport entre le poids du patient et la taille rénale
II-13 Rapport entre la taille du patient et la taille rénale
II-14 Rapport entre la clairance de la créatinine et la taille rénale
II-15 Rapport entre la clairance de la créatinine et la taille rénale en fonction des étiologies
TROISIEME PARTIE : DISCUSSIONS-COMMENTAIRES-SUGGESTIONS
I-DISCUSSION
I.1 Sur la méthodologie
I.2 Sur les résultats
1- L’âge
2- Le sexe
3- Le poids, la taille du patient et l’indice de masse corporelle
4- La créatininémie
5- Le stade de l’insuffisance rénale chronique
6- Les étiologies
7- La taille rénale
II-SUGGESTIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE