Analyse des causes des problèmes nutritionnels
L’analyse du bien-être nutritionnel de la population nigérienne et ses facteurs déterminants permet de distinguer des causes immédiates, des causes sous-jacentes et des causes fondamentales ou structurelles.
Les causes immédiates caractérisées par la malnutrition des groupes cibles, en particulier des enfants, découle en grande partie de l’insatisfaction des besoins sur les plans alimentaire et sanitaire, et à cela, viennent s’ajouter les disparités intra et inter régionales (30% de la population nigérienne vit dans les zonesstructurellement déficitaires) ainsi que les périodes de soudures plus longues au nord de l’isohyète 350 mm ou vivent 35% de la population du pays. Ces causes immédiates vont induire une insécurité alimentaire familiale, une faible répartition intra-familiale des aliments, une déficience du système de santé.
Aux causes précédentes s’ajoutent des causes sous-jacentes caractérisées par :
la non-satisfaction des besoins céréaliers du pays qui s’explique par la baisse de la production ( le rendement moyen du mil a baissé de 40% en 20 ans) accentuée par l’accès difficile des femmes aux facteurs de production modernes ;
la dégradation de l’environnement (désertification de 100.000 hectares cultivables par an) et pression démographique ont entraîné une surexploitation des terres au sud où la jachère n’est plus pratiquée ;
l’absence d’un programme national d’éducation nutritionnelle en matière de soins à dispenser aux jeunes enfants ;
l’analphabétisme élevé en milieu rural, estimé à 96% pour les femmes ce qui complique l’accès à l’information.
Situation alimentaire
L’agriculture nigérienne étant une agriculture de subsistance est essentiellement dominée par les cultures céréalières (mil et sorgho) auxquelles s’ajoutent les cultures dites d’appoint telles que le riz, le niébé, le manioc, la patate douce, le mais, le blé, le fonio. Elle est caractérisée aussi par un système d’exploitation familiale de petite taille dont les techniques restent très traditionnelles et deux systèmes de cultures. Les productions vivrières contribuent à plus de 60% du PIB (22) et interviennent à plus 70% dans la quantité totale des produits alimentaires consommés.
Au niveau des cultures de rente on a le niébé, l’arachide, le coton, l’oignon, la canne à sucre et depuis quelques années le niébé prend une importance significative. Outre les cultures vivrières et de rente, les cultures pratiquées sous forme de maraîchage dans les jardins ou en décrue sont la tomate, la pomme de terre, les courges, le gombo, le piment, etc. L’arboriculture fruitière est peu développée maisla production intervient dans l’alimentation des populations (manguiers, agrumes, goyaviers, papayers, etc.).
L’évolution de la production agricole depuis 1960 a été marquée par de très fortes variations consécutives aux conditions agro-climatiques défavorables (sécheresses périodiques, érosion, surexploitation des terres…) et d’après les résultats du plan national d’action pour la nutrition 1997-2001, pour l’ensemble des41 années, les déficits sont globalement plus importants que les excédents (3.813.800 tonnes contre 2.264.900 tonnes).
Le secteur d’activité de production du pays est l’élevage. Il occupe 20% de la population et sa contributionau PIB national, qui était d’environ 20% est tombée à 12% à la suite des grandes sécheresses des années 1973-1974 et 1984-1985 qui ont décimé 50% du cheptel. Entièrement reconstitué, le cheptel national compte actuellement 2,6 millions de bovins, 4,5 millions d’ovins, 6,9 millions de caprins, 420.000 camelins et10.6000 équins (18). Malgré les différents projets de développement entrepris par l’Etat avec le soutien des bailleurs de fonds pour accroître la productivité du cheptel et rentabiliser d’avantage le secteur, la contribution de l’élevage au PIB évolue en dents de scie. Cependant, le rôle du sous-secteur de l’élevage dansla sécurité alimentaire est indéniable.
La production de viande est estimée à 42400 tonnes/an soit 4kg / habitant.
Le volume de lait consommé par personne et par an est en moyenne de 48,46 litres alors que la norme de la FAO est de 91 litres.
Pour palier ce déficit important en produits laitiers, les solutions alternatives trouvées par l’Etat nigérien ont été l’importation de l’équivalent lait de 9 milliards de Fcfa sur le plan national (27).
Sur le plan quantitatif, la production est surtout importante pendant l’hivernage contrairement à la saison sèche durant laquelle, elle est presque nulle sauf au niveau de certains villages et campements où les vaches en lactation sont complémentées avec des sous-produits agricoles. Cette mauvaise production en lait contribue à la malnutrition des populations et à l’insécurité alimentaire. Pourtant la politique de sécurité alimentaire constitue une pierre angulaire de toutes les actions de l’Etat nigérien dans le cadre de la gestion des crises alimentaires et des stratégies globales de développement agricole et de lutte contre la pauvreté qui repose sur des stratégies de croissance agricole durable visant la maîtrise des facteurs de production, l’accroissement deproduction agropastorale, l’augmentation des revenus et la protection de l’environnement.
Stratégie nationale de sécurité alimentaire
Le Niger qui figure parmi les pays les plus pauvres du monde, a adopté en janvier 2002 une stratégie de réduction de la pauvreté (SRP). Son ambition est de parvenir à diminuer l’incidence globale de la pauvreté de 63% à moins de 50% à l’horizon 2015.Dans cette perspective, elle assigne au secteur rural une place centrale considérant qu’il peut et doit jouer un rôle dans l’amélioration de la croissance économique. Les productions issues de l’agriculture, de l’élevage, de l’exploitation des forêts, de la faune et de la pêche représentent en effet, 41% du PIB et fournissent 44% des recettes d’exportations (26). En outre, 84% des 10,6 millions de nigériens sont des ruraux. Cette situation a amené le gouvernement a élaboré une Stratégiede Développement Rural (SDR) qui vise huit objectifs spécifiques regroupés à travers trois axes stratégiques :
•intensification des productions agro-syvo-pastorales ;
• amélioration de la valorisation des productions agro-syvopastorales ;
•diversification des sources de revenus des ménages ruraux.
Aviculture villageoise
Son développement souffre lui aussi de l’effondrement de l’aviculture moderne qui était sensée en assurer la promotion par l’amélioration génétique des souches locales. Mais malgré tout, l’aviculture traditionnelle suscite aujourd’hui unintérêt certain de la part des populations, des ONG, de l’Etat et des bailleurs de fonds.
Les principales espèces de volailles rencontrées sont lapoule et la pintade domestiques qui représententrespectivement 65% et 30% du cheptel avicole. Les autres espèces (canards, pigeons…) représentent 5% des effectifs (15, 29)
Notre étude portant sur la pintade, nous avons jugé utile de faire mention à part à travers les particularitésde la méléagriculture au Niger.
Les caractéristiques de laméléagriculture au Niger
Origine de la pintade
La pintade est un oiseau qui fait partie de l’ordre des gallinacés tel la poule, la caille, le faisan… Originaire de l’Afrique, la pintade se rencontre actuellement dans beaucoup de régions tropicales et s’élève en grands effectifs en systèmes intensifs en France, en Italie, en Hongrie et dans les anciennes républiques de l’Union Soviétique (30). En Inde, elle s’élève sous forme de troupeaux dequelques centaines d’animaux dans les Etats du Punjab, de l’Uttar Pradesh, de l’Assam et du Madhya Pradesh. Dans cette aire de répartition, trois races de pintade existent, la pintade noire, la pintade à poitrineblanche et la pintade domestique ou commune dont le nom latin est Numida meleagris. C’est la race la plus rencontrée. Elle comporte trois variétésprincipales dont la perle, la blanche et la lavande (30). La perle, de loin la plus commune et la plusproductrice (Tableau I), possède un plumage violacé, parsemé régulièrement de perles de taches blanches d’où son nom. Quant à lablanche, elle a un plumage uniformément clair alors que la lavande a des plumes légères, grises, pointillées de blanc.
Les races exotiques
A l’exception de la zone frontalière avec le Nigeria (Tessaoua, Aguié, Maradi …), les pintades améliorées importées d’Europe sont absentesdans la majeure partie du pays. D’après les méléagriculteurs, ces pintades améliorées présentent les mêmes phénotypes que les souches locales « Zabako », « Angoulou » et « Hwara ».
En décembre 2003, une nouvelle souche de pintade : la Galor (d’origine française ) est introduite par le PSSA dans le cadre de sa composante diversification pour le compte des groupements dont il fait la promotion.
La Galor est le résultat de 20 années de sélection et de professionnalisme qui font d’elle, actuellement, l’une des meilleures souches. En reproduction, la ponte chez la Galor est déclenchée dans les conditions normales à 21 jours après la mise en batterie et l’ âge au premier œuf : 30-31 semaines avec un âge moyen au premier pintadeau : 36-37 semaines.
Les performances :
– 160 œufs par femelle mise en batterie
– 150 œufs bon à couver
– 110 pintadeaux éclos par femelle mise en batterie (9).
Ces chiffres diffèrent quand les pintades sont élevéesau sol et celles en liberté : 70 à 100 œufs pour la période de ponte (six mois) et 50 à 75 par pintade.
Conduite de l’élevage
L’Abreuvement
Elevées en extensif et semi-extensif, les pintades s’abreuvent au niveau des cours d’eau naturels de leur aire de divagation et en saison sèche, l’abreuvement est assuré par le propriétaire. Il est réalisé en toute saison par l’éleveur dans les systèmes semi-intensif et intensif. Dans tous lessystèmes, l’abreuvement est peu surveillé (eau sale, récipients renversés) (10).
La Supplémentation
Dans les systèmes de cueillette, les pintades ne sont pas supplémentées alors qu’elles reçoivent des céréales d’appoint (mil, sorgho) dans les autres systèmes d’élevages. Par contre quel que soit le type d’élevage, les pintadeaux sont supplémentés durant les premiers jours de leur vie.
la conduite du troupeau
En extensif, les pintades sont en quête permanente de nourriture, le matin, elles quittent leur arbre hôtel et partent picorer dans les champs environnants. En saison de pluies, elles y passent généralement la journée et en saison sèche, elles reviennent à la maison lorsque la température est élevée pour s’abriter. Elles y retournent l’après midi et ne reviennent qu’à l’approche de la tombée de la nuit (11). La conduite est la même en élevage semi-extensif à part la fourniture de céréales d’appoint. Enfin, dans les systèmes semi-intensif et intensif, l’abri, l’eau, l’alimentation sont assurés par l’éleveur. Pendant la période de ponte, les œufsdes pintades sont ramassés et mis à couver sous les poules et parfois par les canes,en remplaçant ceux de ces oiseaux une fois que la couvée a débuté chez la poule ou la cane. Après l’éclosion, la poule oula cane est enfermée avec ses pintadeaux, nourrie pendant une semaine à dix jours avec du son de céréales et des grains de mil concassés. Cela permet d’accroître la vigueur des pintadeaux et leur attachement à la mère qui garantissent leur survie.
Les contraintes de la méléagriculture
Problèmes sanitaires
Bien qu’elle soit moins sensible que la poule locale, la pintade rencontre de nombreux problèmes sanitaires. Mais, il est difficile de poser des diagnostics précis lors des entretiens avec les éleveurs. Les suspicions portent couramment d’une part sur desmaladies bactériennes telle que la pullorose qui cause des mortalitésélevées chez les pintadeaux (11). D’autre part sur les maladies virales telles que la maladie de Newcaslte dont les souches lentogènes et mésogènes épargneraient apparemment la pintade alors que les vélogènes entraînent des atteintes foudroyantes chez la pintade, se traduisant par des épidémies de mort subite dont la manifestation apparente est la chute des pintades mortes de leur arbrehotel (12,13). Les mêmes souches lentogènes et mésogènes du Paramyxovirus I peuvent induire une affection clinique élevée chez la pintade en claustration totale. Quand la mère poule est atteinte de la maladie de Newcastle, elle la transmet à ses pintadeaux qui en meurent.
D’autres groupes de symptômes identifiés comme étant la maladie de Gumboro ou la bronchite infectieuse aviaire ont été signalés. Une étude réalisée par IDI et al (12) dans les régions de Torodi, Balleyara et Tessaoua, fait état d’une prévalencede 13,7% pour la Newcastle, 26,8% pour la Gumboro, 2,1% pour la Pasteurellose et 3,2% pour les mycoplasmes. D’autres maladies parasitaires sont également signalées.
Elles sont dues à des acariens dontles poux rouges des volailles (Dermanyssus gallinae) qui causent la mortde 90% des pintadeauxinfestés, à des Argas qui provoquent des pertes de pintadeaux et transmettent la spirochétose aux oiseaux.
Matériel et méthodes
Zone d’étude
L’étude a été réalisée dans les régions de Niamey et de Tillabéry situées dans la zone sahélienne limitée au nord par la zone saharienne (180 et 200 mm par an ) et au sud par la zone soudanienne (850 mm à Gaya).
Le climat est de type sahélien avec des amplitudes thermiques de l’ordre de 10° et des précipitations variables.Il comporte deux nuances avec le sud plus arrosé (600 mm) et appelé sud-sahélien et, le nord où pluviométrie atteint 300 mm et appelé nord-sahélien.
La végétation dans la zone sud- sahélienne est occupée par la steppe arborée surtout caractérisée par une flore composée de baobab, de gommiers… parfois clairsemée et d’herbes de petite taille. En zone nordsahélienne, elle est caractérisée par une steppe herbeuse.
Modalités d’acquisition des unités d’élevage
L’opération pintade Galor s’inscrit dans le cadre de la composante « diversification » du PSSA. Elle a pour but de couvrir les besoins exprimés par le groupement des producteurs pilotes identifiés par les chargés de programme des régions de Niamey, Tillabéry, Dosso, Maradi, Agadez et Zinder.
L’activité a démarré en décembre 2003 au niveau de la station avicole de Goudel d’où devait se faire ensuite l’attribution aux groupements. Ce centre a eu le privilège de l’achat et la conduite des pintadeaux d’un jourjusqu’à l’âge de 4 mois, âge partir duquelles pintadeaux ont été placés au niveau des différents groupementsbénéficiaires du programme. Unefois vulgarisée, la Galor devrait permettre l’amélioration desperformances de la race locale.
La station a ainsi conduit une bande de 2.640 pintadeaux reproducteurs commandés auprès des élevages de KYCKE en France. La bande était composée de 2.240 femelles éjointées à gauche et 400 mâles reconnuspar l’absence des ailes droites car sexés et identifiés à 1 jour. A l’âge de4 mois, 2.501 (nombre d’oiseaux survivants à cette époque) pintadeaux ont été mis à la disposition des groupements, chaque membre de groupement retenu recevant une unité de 50 pintadeaux (7 mâles et 43 femelles pour un sexe ratio de 1/6). Ilrevient à chaque groupement la responsabilité de définir les légitimes bénéficiaires, les normes de construction des locaux d’élevage selon celles indiquées par le PSSA , l’organisation pour une bonne production et une vente rentable des produits, l’organisation pour le remboursement au profit de nouveaux bénéficiaires…etc.
Selon l’article 4 du protocole d’accord de partenariat pour la mise en œuvre du volet « diversification » du PSSA, le remboursement doit s’opérer à la fin de chaque cycle de production pour alléger les charges de gestion des bénéficiaires. Il peut être en nature ou en espèces et les modalités sont les suivantes :
identification du futur bénéficiaire et collaboration 1 à 2 mois avec le prédécesseur pour acquérir le savoir-faire ;
transfert progressif de l’unité ou de la valeur correspondante affectée au taux d’intérêt au nouveau bénéficiaire par le truchement du groupement ;
enregistrement des opérations de remboursement remboursement sur 2 ans selon un différé de 6 mois en raison de 3000 Fcfa la pintade.
CONCLUSION
Le Niger, où 86% de la population vit en zone rurale, un déficit alimentaire structural persiste sousl’influence d’ un certain nombre de facteurs notamment les changements climatiques, la croissance démographique, la diminution de la fertilité des sols et des réserves en eau potable, l’exode rural…
Pour faire face à cette insécurité alimentaire grandissante, l’Etat nigérien a adopté des stratégies regroupées autour de trois axes qui sont :
– l’intensification des productions agro-syvo pastorales ;
– l’amélioration de la valorisation des productions agro-syvopastorales ;
– la diversification des sources de revenus des ménages ruraux.
Par ces actions, le Niger compte réduire l’incidence de la pauvreté en milieu rural de 66% à 52% à l’horizon 2015. Pour y parvenir, il bénéficie entre autres de l’appui de la FAO à travers le PSSA dont le but est de stimuler la productivité en milieu ruralen vue d’améliorer le niveau de vie des populations par la promotion des activités génératrices de revenus.
C’est dans cette perspective que le PSSA a initié en décembre 2003 l’élevage de la pintade Galor en milieu rural. Cette opération vise à long terme une amélioration des performances zootechniques de la race locale et par ricochetune réduction de la pauvreté en milieu rural.
Notre objectif a été de faire une évaluation d’étape de l’opération pintade Galor à travers une enquête dans deux régions du Niger bénéficiant de l’appui du PSSA et un suivi de la productivité aussi bien en station que dans les élevages pilotes.
De manière spécifique, nos investigations ont porté sur :
– la typologie des élevages ;
– les paramètres de productions de la pintade Galor en la comparant à celles de la locale ;
– les contraintes liées à l’élevage de la pintade Galor ;
– la rentabilité du programme durant sa phase pilote.
Une analyse statistique des données recueillies a permis de distinguer trois types exploitations : le type A, le type B et le type C. Les exploitations de type A étant caractérisées par des dépenses journalières très peu élevées et l’utilisation des mangeoires rudimentaires. Le type B où les dépensesjournalières sont relativement importantes, se caractérise aussi par l’utilisation des mangeoires qui diffèrent d’un élevage à un autre. Et le type C qui se distingue des autres types par des dépenses journalières moyennement élevées avec des mangeoires qui diffèrent peu d’une exploitation à une autre.
Les exploitations de types A et B sont détenues par autant de femmes que d’hommes contrairement au type C où la majorité des éleveurs sontdes hommes (92,9%).
La plupart des éleveurs ont pour principale activité l’agriculture.
Dans la conduite de l’élevage, seuls 54,5% des méléagriculteurs des exploitations du type C ont relativement observé les recommandations du PSSA en matière d’alimentation, contre 4,5% et 9,1% respectivement pour les exploitation de type B et C.
Pour les éleveurs, la seule source de revenu liée à la méléagriculture, est la vente des œufs.
A travers les résultats obtenus sur le terrain, on remarque que même en station où les conditions d’élevage sont acceptables, la pintade Galor s’est avérée moins performante que la race locale exceptés la croissance pondérale et le poids des oeufs. Ces résultats sont encore plus mitigés en milieu rural où on a assiste à un manque de suivi sanitaire et d’encadrement spécialisé.
Sur le plan financier, le compte d’exploitation a été très déficitaire pour les méléagriculteurs.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I : Stratégies de sécurité alimentaire au Niger
I.1. Généralités sur le Niger
I.1.1. Situation géographique
I.1.2. Climat et pluviométrie
I.2. Analyse des causes des problèmes nutritionnels
I.3. Situation alimentaire
I.4. Stratégie nationale de sécurité alimentaire
CHAPITRE II : Place de l’aviculture dans la sécurité alimentaire au Niger
II.1 situation générale
II.1.1. L’aviculture moderne
II.1.2. Aviculture villageoise
II.2. Les caractéristiques dela méléagriculture au Niger
II.2.1. Origine de la pintade
II.2.2. Les races exploitées
II.2.2.1. Les races locales
II.2.2.2. Les races exotiques
II.2.3. Les systèmes de production
II.2.3.1 Zones d’élevage
II.2.3.2 Systèmes d’élevage
II.2.3.3. Habitat
II.2.4. Conduite de l’élevage
II.2.4.1.L’Abreuvement
II.2.4.2. La Supplémentation
II.2.4.3. la conduite du troupeau
II.2.5. Les contraintes de la méléagriculture
II.2.5.1. Problèmes sanitaires
II.2.5.2. Les pertes de production
II.2.6. Importance socio-économique de la méléagriculture
DEUXIEME PARTIE PRODUCTIVITEDE LA PINTADE GALOR EN MILIEU RURAL
CHAPITRE I : Généralités sur le Programme Spécial Sécurité Alimentaire au Niger (PSSA)
I.1. Justification et objectifs du PSSA au Niger
I.1.1. Justification
I.1.2. Les objectifs du PSSA au Niger
I.2. Le PSSA au Niger : composantes, stratégie et démarche
I.2.1. Les composantes
I.2.2. La stratégie du PSSA
I.2.3. La démarche du PSSA
CHAPITRE II : Matériel et méthodes
II.1. Zone d’étude
II.2. Modalités d’acquisition des unités d’élevage
II.3. Collecte des données
II.3 .1. La phase d’enquête
II.3.2. La phase de suivi
II.3.2.1. Matériel utilisé pour le suivi
II.3.2.2. Méthode de suivi pour la détermination des paramètres de reproduction
II.4. L’analyse des données
CHAPITRE III : Résultats et discussions
III.1. Les limites de l’étude
III.2. les types d’exploitations
III.3. Statut socioéconomique des éleveurs
III.4.Caractéristiques générales des exploitations
III.4. 1. Structure du cheptel
III.4.2. Races exploitées
III.4.3. Conduite d’élevage
III.4.3.1. Infrastructures et habitat
III.4.3.2. L’alimentation
III.2. 1.4. 3. L’abreuvement
III.4. 3. 4. Le suivi sanitaire
III.5. Fonctionnement – exploitation des élevages
III.6. Les paramètres de reproduction et de production
III.6.1. L’âge d’entrée en ponte
III.6.2. La production d’œufs
III.6.4. Le taux d’éclosion
III.6.5. Croissance pondérale
III.4.6. Mortalité
III.7. Bilan financier
III.7.1. Les gains
III.7.2. Les charges
III.7.3. Le Remboursement
CHAPITRE IV : RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES