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cycle chez lโhomme (figure I)
Ce cycle รฉvolutif se dรฉroule en deux phases : une phase tissulaire et une phase sanguine.
โข Phase tissulaire
Au cours dโun repas sanguin, lโanophรจle infestรฉ injecte avec sa salive des รฉlรฉments parasitaires appelรฉs sporozoรฏtes.
Ces sporozoรฏtes traversent rapidement le sang pour gagner les cellules hรฉpatiques oรน ils sโarrondissent et se transforment en trophozoรฏtes. Chaque trophozoรฏte รฉvolue en donnant un schizonte intra- hรฉpatique ou ยซ corps bleu ยป renfermant des milliers de mรฉrozoรฏtes.
A maturitรฉ le schizonte รฉclate entraรฎnant la libรฉration des mรฉrozoรฏtes qui passent dans la circulation sanguine amorรงant la phase sanguine.
โข Phase sanguine
Ces mรฉrozoรฏtes libรฉrรฉs par le foie vont coloniser les globules rouges et sโy transforment en trophozoรฏtes. Le trophozoรฏte grossit et se divise en donnant le schizonte intra รฉrythrocytaire qui รฉvolue en schizonte mรปr appelรฉ ยซ corps en rosace ยป. Celui-ci รฉclate, libรจre des mรฉrozoรฏtes qui vont pรฉnรฉtrer dans de nouvelles hรฉmaties : ainsi de nouveaux cycles recommencent.
Ce cycle de dรฉveloppement dure 48 heures pour P falciperum, P ovale et P vivax tandis quโil est de 72 heures pour P malaria.
Aprรจs plusieurs cycles asexuรฉs certains parasites รฉrythrocytaires se diffรฉrencient en รฉlรฉments sexuรฉs : les gamรฉtocytes mรขles et femelles qui ne pourront poursuivre leur cycle de dรฉveloppement que chez le vecteur, lโanophรจle femelle.
cycle chez lโanophรจle (figure I)
Au cours dโun repas sanguin sur un paludรฉen, lโanophรจle femelle absorbe des trophozoรฏtes, des schizontes et des gamรฉtocytes. Les รฉlรฉments asexuรฉs sont digรฉrรฉs et seuls les รฉlรฉments sexuรฉs (gamรฉtocytes) assurent la poursuite du cycle.
Dans lโestomac du vecteur le gamรฉtocyte mรขle,par un phรฉnomรจne dโexflagellation, se transforme en huit microgamรจtes mobiles et flagellรฉs tandis que le gamรฉtocyte femelle se transforment en un macro-gamรจte femelle immobile.
Les gamรจtes mรขles vont ร la rencontre du gamรจte femelle et un gamรจte mรขle pรฉnรจtre dans le gamรจte femelle. Il en rรฉsulte la formation dโun ลuf mobile appelรฉ ยซ ookinรจte ยป qui se fixe sur la paroi externe du tube digestif formant ainsi lโoocyste dans lequel sโindividualisent des milliers de sporozoรฏtes.
Libรฉrรฉs par รฉclatement de lโ oocyste mรปr, les sporozoรฏtes gagnent avec prรฉdilection les glandes salivaires de lโanophรจle dโoรน ils seront inoculรฉs ร lโhomme lors dโun prochain repas sanguin. Cette phase sexuรฉe dure 14 jours environ.
Vecteurs
Les vecteurs du paludisme sont des insectes diptรจres nรฉmatocรจres appartenant ร la famille des Culicidae, sous famille des Anophelinae et au genre Anopheles.
Ce sont des insectes de 8 ร 10 mm de long, au corps fusiforme et aux pattes grรชles. Leurs palpes maxillaires sont aussi longs que leur trompe, les mรขles ont des antennes plumeuses et de palpes maxillaires spatules. Les femelles ont des antennes glabres.
Au cours de leur vie, les anophรจles passent par quatre stades successifs : oeufs, larve, nymphe, et adulte ou imago. Les trois premiers stades sont aquatiques tandis que les adultes ont une vie aรฉrienne (figure II).
Les mรขles se nourrissent exclusivement de jus sucrรฉs et ne piquent pas, seules les femelles sont hรฉmatophages car elles ont besoin de protรฉines, quโelles puisent dans le sang humain pour assurer le dรฉveloppement des ovaires.
Il existe plusieurs espรจces vectrices ; au Sรฉnรฉgal la faune anophรฉlienne est composรฉe de 20 espรจces dont trois seulement assurent lโessentiel de la transmission du paludisme [15] :
-Anophรจles gambiae sensu stricto,(GILES 1902)
-Anophรจles arabiensis,(PATTON 1905)
-Anophรจles funestus,(GILES 1900)
Rรฉservoir de virus
Il est reprรฉsentรฉ par lโhomme impaludรฉ qui est la source de contamination de lโhomme sain.
Rรฉceptivitรฉ
Rรฉsistance innรฉe
Rรฉsistance au franchissement de la membrane externe de lโhรฉmatie par le mรฉrozoรฏte
Ceci expliquerait la rรฉsistance des sujets appartenant au groupe sanguin Duffy nรฉgatif ร lโinfestation par Plasmodium vivax [1].
Autres formes de rรฉsistance
– La drรฉpanocytose : la falciformation des hรฉmaties freine la croissance du P falciparum
– Les thalassรฉmies : la prรฉsence de cette tare est suffisante pour assurer un certain degrรฉ de protection contre le paludisme.
– Lโhรฉmoglobine fลtale : sa prรฉsence expliquerait la rรฉsistance du nouveau -nรฉ au paludisme en dehors de lโapport dโanticorps maternels.
Prรฉmunition
Il est frรฉquent dโobserver chez les sujets qui vivent en zone dโendรฉmie soumis ร des infestations plasmodiales frรฉquentes et rรฉpรฉtรฉes, des parasitรฉmies persistantes ร des taux trรจs faibles et une absence de manifestations cliniques majeures. Cet รฉtat dโimmunitรฉ relative est acquise progressivement et disparaรฎt quelques mois aprรจs que le sujet ait quittรฉ la zone dโendรฉmie [43].
Modes de transmission
La transmission se fait le plus souvent par la piqรปre de lโanophรจle femelle infestรฉ. Elle sโeffectue gรฉnรฉralement au cours de la saison des pluies et au dรฉbut de la saison sรจche, oรน on observe une densitรฉ importante de la population vectorielle. Il existe dโautres modes de transmission tels que :
– La transmission par transfusion sanguine
– La transmission par voie transplacentaire qui est ร lโorigine du paludisme congรฉnital.
– La transmission par aiguille observรฉe gรฉnรฉralement chez les toxicomanes.
Facteurs favorisants
Facteurs dโordre gรฉnรฉral
Ils jouent un rรดle important ce sont:
– La tempรฉrature : une tempรฉrature de 15ยฐ C est optimale pour le dรฉveloppement de P vivax et de P malariae tandis quโelle est de 25ยฐC pour P falciparum.
– La pluie : favorise la multiplication des gรฎtes larvaires.
– Lโhumiditรฉ : favorise la longรฉvitรฉ du vecteur.
Facteurs dโordre individuel
Ce sont :
– Lโรขge : les enfants de moins de cinq ans sont plus exposรฉs au paludisme.
– La grossesse : la femme enceinte est plus rรฉceptive.
– Les sujets ยซ neufs ยป.
SYMPTOMATOLOGIE
Accรจs de primo-invasion
Il survient aprรจs un dรฉlai dโincubation moyen de 10 ร 20 jours, lors de la piqรปre infestante.
Le tableau initial est dโintensitรฉ variable et associe une fiรจvre continue avec cรฉphalรฉes, myalgies et troubles digestifs.
Accรจs palustre intermittent
Il รฉvolue en trois phases trรจs caractรฉristiques :
– Frisson intense avec claquement des dents et une sensation de froid malgrรฉ la chaleur ambiante avec une tempรฉrature de 39ยฐC.
– Puis on note une chaleur intense avec une tempรฉrature corporelle de 40-41ยฐC, la peau est brรปlante.
– Aprรจs on observe des sueurs trรจs abondantes et la tempรฉrature revient ร la normale
Ces trois phases sont parfois suivies dโune singuliรจre sensation dโeuphorie et de bien-รชtre [4]. Ces accรจs palustres intermittents surviennent toutes les 48 heures lorsque lโagent pathogรจne est P falciparum, P vivax ou P ovale et toutes les 72 heures dans le cas de P malariae.
P vivax et P ovale provoquent une fiรจvre tierce bรฉnigne et P falciparum est responsable de la fiรจvre tierce maligne alors que P malariae dรฉtermine une fiรจvre quarte.
Accรจs pernicieux ou neuropaludisme (tableau I)
Cโest une des formes graves du paludisme dรป ร P falciparum
Il survient chez les sujets non immums et rรฉalise une encรฉphalopathie aiguรซ fรฉbrile. La forme typique se manifeste par un coma dโintensitรฉ variable souvent profond, associรฉ ร une fiรจvre รฉlevรฉe (40-41ยฐC) ; parfois on note des convulsions, des signes mรฉningรฉes avec dans le LCR une hyperlymphocytose. A lโexamen clinique, lโhypotonie est gรฉnรฉralisรฉe, la sudation abondante et le pouls rapide [4].
Paludisme viscรฉral รฉvolutif (PVE)
il survient en zone dโendรฉmie, chez des sujets insuffisamment prรฉmunis soumis ร des infestations plasmodiales intenses et rรฉpรฉtรฉes.
La symptomatologie du PVE est subaiguรซ ou chronique. Elle associe une anรฉmie avec pรขleur, asthรฉnie, anorexie, oedรจmes des membres infรฉrieurs, parfois dyspnรฉe bref une altรฉration de lโรฉtat gรฉnรฉral.
Diagnostic biologique direct
Goutte รฉpaisse
Cโest une technique qui permet de rechercher les plasmodiums prรฉsents dans le sang en petite quantitรฉ.
La goutte รฉpaisse prรฉsente lโintรฉrรชt de condenser sur une petite surface, une grande quantitรฉ dโhรฉmaties donc de parasites et de rรฉvรฉler ainsi de faibles parasitรฉmies.
Frottis mince.
Lโintรฉrรชt du frottis mince est de conserver non seulement la morphologie des plasmodiums et les modifications รฉventuelles des hรฉmaties parasitรฉs mais aussi il facilite lโidentification de lโespรจce plasmodiale.
Diagnostic biologique indirect.
Sรฉrodiagnostic.
Son intรฉrรชt est surtout รฉpidรฉmiologique, pour รฉvaluer lโimportance du contact de lโhomme avec le plasmodium.
Il permet de rechercher et de titrer les anticorps antiplasmodiaux.
Les techniques principalement utilisรฉs sont :
in- Lโimmunofluorescence indirect (I FI) : le principe consiste ร faire rรฉagir les sรฉrums prรฉalablement diluรฉs, sur des antigรจnes (Ag) figurรฉs de plasmodium dรฉposรฉs sur lames et constituรฉs par des suspensions de parasites.
Aprรจs incubation et lavage les anticorps spรฉcifiques sont rรฉvรฉlรฉs par des antiglobulines humaines conjuguรฉes ร une substance fluorescente. Une rรฉaction positive se caractรฉrise par une fluorescente jaune ou verte et une rรฉaction nรฉgative par une coloration rouge ;
– Hemagglutination indirect (HAI) : le principe consiste ร mettre en prรฉsence des dilutions de sรฉrums, des hรฉmaties sensibilisรฉes par des antigรจnes plasmodiaux solubles. Une rรฉaction positive se traduit par un voile homogรจne dโhรฉmaties au fond de la cupule et une rรฉaction nรฉgative se traduit par une absence de voile.
La simplicitรฉ de cette rรฉaction, la rend particuliรจrement pratique pour les enquรชtes sรฉro-รฉpidรฉmiologiques ;
– E L I S A (Enzyme Linked Immuno Sorbent Assay)
Cette technique permet de rรฉvรฉler les anticorps plasmodiaux par lโemploi dโantiglobulines couplรฉes ร une enzyme. Ce test est rรฉalisรฉ par des antigรจnes solubles qui sont fixรฉs sur la paroi des cupules.
Aprรจs introduction du sรฉrum ร tester (anticorps plasmodiaux) et lavage, la fixation รฉventuelle dโanticorps est rรฉalisรฉe par une antiglobuline humaine liรฉe ร une enzyme.
Lโadjonction dโun substrat colorรฉ sous lโaction de lโenzyme provoque une rรฉaction colorimรฉtrique (rรฉaction positive) visible et mesurable au spectrophotomรจtre.
LโELISA est une technique trรจs sensible et automatisable.
Autres mรฉthodes
ยพ Q B C (Quantitative Buffy Coat) : cโest une technique de recherche des plasmodiums, basรฉe sur lโaffinitรฉ de lโacridine orange pour les acides nuclรฉiques. Par ailleurs la capacitรฉ de lโacridine orange de donner une fluorescente en lumiรจre ultraviolette permet de rรฉvรฉler les plasmodiums dans les hรฉmaties qui sont dรฉpourvues dโacides nuclรฉiques.
ยพ Sonde dโADN : elle permet de reconnaรฎtre dans un prรฉlรจvement de sang, les fragments du gรฉnome du parasite en utilisant des sondes marquรฉes au Phosphore radioactif ou ร des enzymes.
ยพ PCR : cโest une technique dโamplification in vitro, des sรฉquences dโADN connues de Plasmodium. Elle sโeffectue par la rรฉalisation dโune vingtaine de cycles de dรฉnaturation, dโhybridation puis une extension de lโADN, ร des tempรฉratures prรฉcises.Chaque cycle aboutit au doublement de la sรฉquence dโADN.
Cโest une technique trรจs sensible permettant de dรฉtecter les infestations mixtes et de diffรฉrencier les espรจces plasmodiales. Son coรปt รฉlevรฉ en restreint lโutilisation.
ยพ Test rapides de dรฉtection des antigรจnes plasmodiaux, ils utilisent des bandelettes rรฉactives Parasightยฎ, ICTยฎ, Optimal testยฎโฆ..
TRAITEMENTS : LES ANTIPALUDIQUES
Les schizonticides
Ils comprennent deux antipaludiques naturels : la quinine, le quinghaosu et de nombreux antipaludiques de synthรจse tels que les amino-4-quinolรฉines, les amino-alcools, les diaminopyridines, les diguanides et les antifoliques.
Quinine
Alcaloรฏde extrait du quinquina (PELLETIER et CAVENTOU 1820), la quinine est le premier antipaludique naturel et demeure lโantipaludique majeur.
Elle serait active par son noyau quinolรฉine et son radical mรฉthanol en position 4 et bloque ainsi comme les autres quinolรฉines la division du trophozoรฏte en schizonte. Elle est hautement active sur toutes les espรจces plasmodiales mais elle a une faible action sur les gamรฉtocytes immatures, sauf dans le cas de P falciparum [23].
Les doses gรฉnรฉralement prรฉconisรฉes sont de 25mg /kg /jour de quinine base rรฉparties en trois administrations de 8mg/kg, quโon administre toutes les huit heures pendant 5 ร 7 jours.
Amino-4-quinolรฉines
Ces antipaludiques sont reprรฉsentรฉs par la chloroquine et lโamodia quine. Les amino-4-qinolรฉines sont aspirรฉs par lโhรฉmatozoaire intra รฉrythrocytaire et se concentre dans sa vacuole nutritive.
Elles sont sans action sur les formes exo รฉrythrocytaire, tissulaires mais auraient un certain pouvoir gamรฉtocytocide contre P .vivax, P. falciparum.
Actuellement lโefficacitรฉ de la chloroquine est remise en cause dans beaucoup de pays notamment au Sรฉnรฉgal du fait de la progression du nombre de souches de P falciparum rรฉsistantes, ce qui nโest le cas pour lโamodia quine qui garde une efficacitรฉ supรฉrieure sur ces derniรจres souches.
Amino-alcools
Cette classe comprend :
– une 4 quinolรฉine mรฉthanol : la mefloquine qui est active sur les souches de P. falciparum chloroquino-rรฉsistantes ou non, ainsi que sur les souches rรฉsistantes aux autres antimalariques.
– un 9 phรฉnanthrene-mรฉthanol : lโhalofantrine qi est active sur les souches de P.falciparum chloroquino-rรฉsistantes. Son absorption est variable mais augmente avec la prise simultanรฉe dโaliments.
Antifoliques
Ce sont les sulfamides et les sulfones qui ont un mode dโaction identique. Ils inhibent la transformation de lโacide para-amino-benzoรฏque (PABA) dont lโhรฉmatozoaire a besoin pour sa croissance, en bloquant lโactivitรฉ de la synthรฉtase de lโacide dihydrofolique ( tableau II)
Antifoliniques
Les antifoliniques comprennent les diguanides dont le plus connu est le chlorhydrate de proguanil et les diaminopyridines dont la pyrimรฉthamine.
Ils bloquent la transformation de lโacide dihydrofolique en acide tรฉtrahydrofolique, en inhibant la rรฉductase de lโacide dihydrofolique ( tableau II)
Artรฉmisinine
Cโest un sesquiterpรจne lactone peroxyde, isolรฉ dโune plante chinoise
Artemisia annua, utilisรฉe dans le traitement traditionnel des fiรจvres et du paludisme en Chine.
Il existe plusieurs dรฉrivรฉs synthรฉtisรฉs dont lโartรฉsunate, lโartรฉmether, la dihydroartemisinine et lโartรฉรฉther. Lโartรฉmisinine a une activitรฉ brรจve et rapide ; il agit sur les souches chloroquino-rรฉsistantes.
Associations schizonticides
– Sulfamide Pyrimรฉthamine : qui agit par blocage sรฉquentiel des deux enzymes intervenant dans la synthรจse de lโacide folinique, la dihydrofalate synthรฉtase et la dihydrofalate rรฉductase.
– Sulfones-Pyrimรฉthamine..
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LE PALUDISME ET LES ANTIPALUDIQUES
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE PALUDISME
I- Dรฉfinition
II- Epidรฉmiologie
II- 1 Agents pathogรจne
II- 1- 1- Classification
II- 1- 2- Cycle รฉvolutif
II- 2 Vecteurs
II- 3 Rรฉservoir de virus
II- 4 Rรฉceptivitรฉ
II- 4- 1 Rรฉsistance innรฉe
II- 4- 2 Prรฉmunition
II- 5 Modes de transmission
II- 6 Facteurs favorisants
II- 6- 1 Facteurs dโordre gรฉnรฉral
II- 6- 2- Facteur dโordre individuel
III- Symptomatologie
III- 1- Accรจs de primo-invasion
III- 2- Accรจs palustre intermittent
III- 3- Accรจs pernicieux on neuropaludisme
III- 4- Paludisme viscรฉral รฉvolutif
IV- Diagnostic
IV- 1- Diagnostic prรฉsomptif
IV- 2- Diagnostic biologique direct
IV- 2- 1- Goutte รฉpaisse
IV- 2- 2- Frottis mince
IV- 3- Diagnostic biologique indirect
IV- 3- 1- Sรฉrodiagnostic
IV- 3- 2- Autres mรฉthodes
V- Traitements : Les antipaludiques
V- 1 Schizonticicides
V- 1- 1- Quinine
V-1- 2- Amino-4-quinolรฉines
V- 1- 3- Amino-alcools
V- 1- 4- Antifoliques
V- 1- 5 Antifoliniques
V- 1- 6- Artรฉmisinine
V- 1- 7- Associations schizonticides
V- 2- Gametocytocides
VI- Pharmaco-rรฉsistance
VI- 1- Dรฉfinition
VI- 2- Apparition de la rรฉsistance
VI- 3- Evaluation de la sensibilitรฉ aux antipaludiques
VI- 3- 1- Rรฉgion de transmission intense
VI- 3- 2- Rรฉgion de transmission faible on modรฉrรฉe
VI- 4- Chloroquino-rรฉsistance
VII- Lutte antipaludique
VII- 1- Protection de lโhomme sain
VII- 1- 1- Chimioprophylaxie
VII- 1- 2- Protection mรฉcanique
VII- 2- Lutte antivectorielle
VII- 3- Cas du Sรฉnรฉgal
VII- 3- 1- Stratรฉgies de lutte
VII- 3- 2- Politique du traitement antipaludique au Sรฉnรฉgal
CHAPITRE II : LES ANTIPALUDIQUES
I- Traitement curatif
I-1- Quinine
I-2- Amodiaquine
I-3- Halofantrine
I-4- Dihydroartรฉmisinine
I-5- Artรฉmรฉther
I-6- Artรฉsunate
I-7- Associations dโantipaludiques
II- Traitement curatif et prophylactique
II-1- Chloroquine
II-2- Mรฉfloquine
III- Traitement prophylactique
III-1- Proguanil
III-2- Chloroquine-Proguanil
DEUXIEME PARTIE : TRAVAIL PERSONNEL
I- Cadre dโรฉtudes
II- Population รฉtudiรฉe
II- 1- Prescripteurs
II- 2- Personnel des officines
II- 3- Patients
III- Type dโenquรชte
IV- Modalitรฉs de lโenquรชte
V- Gestion des donnรฉes
VI- Rรฉsultats
VI- 1- Analyse quantitative
VI- 1- 1- Variations du nombre dโantipaludiques demandรฉs selon diffรฉrents Paramรจtres
VI- 2- Analyse qualitative
VI- 2- 1- Nombre et pourcentage de mรฉdicaments antipaludiques prescrits En monothรฉrapie et en bithรฉrapie selon les prescripteurs
VI- 2- 2- Rรฉpartition des antipaludiques demandรฉs et achetรฉs selon la forme Galรฉnique
VI- 2- 3- Rรฉparation des antipaludiques prescrits et achetรฉs selon les spรฉcialitรฉs
VI- 2- 4- Rรฉpartition des antipaludiques prescrits et achetรฉs selon les DCI
VI- 2- 5 Nombre et frรฉquence de posologies correctes pour chaque DCI
VI- 8- 6- Nombre et pourcentage de traitement curatif
VI- 2- 7- Nombre et pourcentage de prise en charge
VI- 2- 8- Nombre et pourcentage de GE effectuรฉes
VI- 2- 9- Nombre et pourcentage des symptรดmes
VI- 2- 10- Moyenne du coรปt du traitement
VII- DISCUSSION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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