Généralités sur le microleasing et le développement rural

La majorité de la population malgache, 77,3% vit en milieu rural, 80% d’entre eux sont pauvres . A cause de la précarité de leurs revenus, du faible taux de rentabilité des activités agricoles et de la vulnérabilité face aux aléas climatiques, les ménages ruraux ne peuvent autofinancer leurs production et leurs investissements. L’accès aux équipements est pourtant nécessaire pour pouvoir moderniser, développer la production et entreprendre des activités génératrices de revenus. Le système bancaire est peu présent en milieu rural, les banques commerciales ne sont pas en mesure de financer les activités agricoles car elles considèrent que les risques naturels et commerciaux liés à l’agriculture sont trop élevés. Pour pallier à ce manque de financement, les institutions de microfinance ont établi des réseaux en milieu rural.

La « microfinance » qui signifie littéralement une « finance de petite taille » représente l’intermédiation financière en faveur des acteurs économiques à faible revenu et exclus du circuit bancaire classique . Ce secteur est en pleine expansion à Madagascar, néanmoins il n’atteint qu’un faible taux de pénétration, seuls 7,9% des familles ont bénéficié de services financiers en 2007 . Le gouvernement a montré sa volonté de faire de ce secteur un instrument privilégié de réduction de la pauvreté étant donné que les crédits octroyés financent des activités génératrices de revenu. La microfinance offre une vaste gamme de produits tels que le microcrédit, la microépargne, la microassurance, le microleasing et le transfert d’argent.

Généralités sur le microleasing et le développement rural 

Madagascar compte actuellement neuf institutions de microfinance : ADEFI, MICROCRED, OTIV, SIPEM, ACCESS, CECAM, PAMF, CEFOR, APEM PAIQ se concurrençant rudement entre elles . Le développement des activités des IMF à un rythme soutenu traduit une demande potentielle élevée au regard du nombre de membres et de clients touchés, du volume des dépôts collectés auprès de la clientèle et du volume des crédits distribués. Faisant partie d’un large éventail d’institutions financières à vocation sociale, les IMF s’adressent en général aux clients mal desservis par le système bancaire traditionnel, notamment le monde rural qui représente une clientèle spécifique. Le microleasing est une réponse proposée à une demande de financement exprimée par une population rurale soumise à plusieurs problèmes socio-économiques.

Microleasing

Le microleasing est un des produits offerts par les IMF, c’est un produit innovant constituant une alternative au crédit moyen terme classique pour l’équipement. De plus, c’est un type dynamique de financement d’entreprise adapté à l’activité de microfinance. d’abord, les généralités sur ce type de financement, ensuite, les différents types, les avantages et les risques.

Généralités

Historique et définition 

Historique
Le crédit-bail n’est pas un concept nouveau, étant donné qu’il repose sur le principe que l’utilisation et non la propriété du matériel permet de dégager des profits, on peut faire remonter son origine à la Grèce Antique et au Moyen Orient, il y a 5000 ans. En effet, on y avait recours pour les transactions agricoles. La mécanisation de l’agriculture et l’avènement de l’ère industrielle ont élargi sa portée.

Le Leasing est né aux Etats-Unis dans les années 50, cette technique de financement y était connue sous le vocable de « financial leasing ». Les techniques du leasing ont ensuite été introduites en France sous leurs aspects strictement financiers vers le début des années 60. C’est avec la loi du 02 Juillet 1966 que le leasing y a reçu l’appellation officielle de « crédit-bail » .

Définition
La Leasing ou crédit-bail vient du verbe « to lease » qui signifie « donner à bail », c’est-à-dire donner en location.

C’est un arrangement contractuel permettant à une partie(le preneur), d’utiliser un actif appartenant à une société de crédit-bail(le bailleur), moyennant le paiement de loyers d’un montant convenu. Le dispositif se caractérise principalement par le fait que le droit de propriété (détenu par le crédit-bailleur) est dissocié du droit d’usage économique (détenu par le preneur) du bien en location . Le bailleur remet ses biens entre les mains du locataire pour une période de temps convenue contre un paiement périodique qui couvre le coût du capital, la dotation aux amortissements et une marge bénéficiaire . Celui-ci est considéré comme un locataire jusqu’à ce que la somme des loyers versés atteigne la valeur d’acquisition finale.

Le crédit-bail est donc un instrument financier à moyen terme qui peut être utilisé pour financer des actifs mobilisés ou immobilisés, comme des machines agricoles, des équipements, des bâtiments, des terres, des moyens de transport… Le crédit-bail tel qu’il est couramment pratiqué fait généralement intervenir une société de leasing, donc une organisation spécialisée. Le micro-leasing est donc un mode de financement qui cible les micro et très petites entreprises et les agriculteurs pour leur permettre d’acquérir un outil de production, du petit matériel agricole, ou des biens d’équipements afin de développer leurs activités.

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Table des matières

INTRODUCTION
Partie 1 : Généralités sur le microleasing et le développement rural
Chapitre I : Microleasing
Section 1 : Généralités
Section 2 : Différents types, avantages et risques
Chapitre II : Développement rural
Section 1 : Contexte général
Section 2 : Objectifs et stratégies
Partie 2 : Application du microleasing au développement rural
Chapitre III : Expérience de crédit-bail du réseau CECAM de Madagascar
Section 1 : Fonctionnement de la LVM
Section 2 : Réalisations
Chapitre IV : Analyse et recommandations
Section 1 : Analyse de la LVM
Section 2 : Recommandations
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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