Generalites sur le developpement durable

Bien que Madagascar soit encore classé parmi les pays pauvres du monde, cette île regorge une énorme potentialité minière qui est renommée par la diversité de la nature de ses substances. L’exploitation de ces ressources n’a apporté jusqu’à maintenant que très peu d’effet sur le développement économique du pays, alors que Les impacts négatifs de leur exploitation sur l’environnement sont de plus en plus importants. La nouvelle politique du développement durable, se souciant aussi bien de la situation actuelle que de l’avenir de la génération future, commence à être considérée dans notre pays. L’application de ce concept dans le Secteur Mines pourrait certainement pousser le développement de l’économie malgache vers l’avant, tout à la fois être en harmonie avec la dimension environnementale.

GENERALITES SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE 

HISTORIQUE

En imaginant une forme de développement qui favorise une consommation équilibrée et rationnelle des ressources, tout le monde est déjà conscient depuis longtemps de la rareté des ressources naturelles. Les économistes classiques se sont rendus compte que la disponibilité des ressources naturelles (capital naturel) est limitée. Ils ont déjà pensé à leur diminution importante et aux conséquences de celle-ci sur la croissance et sur la répartition des richesses. Au milieu des années 50, l’impact des altérations de l’environnement sur le bien-être humain a commencé à retenir l’attention du public, surtout après que l’on ait constaté des problèmes de santé et des déséquilibres écologiques provoqués par la pollution. En juin 1972 à Stockholm s’est tenue la première grande réunion internationale consacrée à l’environnement. De cette réunion a émergé un « mouvement écologique » auquel participent différents acteurs privés et publics. Puis en 1987 fut publié le rapport « Notre avenir à tous » de la communication mondiale pour l’environnement et le développement « Commission Brundtland ». On assiste à l’apparition d’une nouvelle idée : « plutôt que de freiner la croissance économique, n’est-il pas préférable d’en changer la nature et d’en affecter une partie de la croissance à la protection de notre patrimoine naturel. » .

Ceci fait allusion à l’importance de la dimension environnementale dans le processus de développement si on veut que ce dernier soit durable. Le sommet de la Terre qui s’est tenu à Rio en 1992 à imposé le « développement durable » comme le grand terme de préoccupation. Le rapport Brundtland a défini le développement durable comme « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures». La notion de développement durable repose sur le fait que le processus de changement par lequel l’exploitation des ressources, l’orientation des investissements, les changements techniques et institutionnels se trouvent en harmonie et renforçant les potentiels actuels et futurs des satisfactions des besoins humains. Dans le long terme, le processus de développement doit répondre à des objectifs sociaux, économiques et environnementaux complémentaires et interdépendants. Il y a un souci d’équité intergénérationnelle et une idée d’altruisme.

Convention de Rio

La Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement, tenue à Rio de Janeiro du 3 au 14 juin 1992, réaffirme la Déclaration de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement adoptée à Stockholm le 16 juin 1972 et cherche à en assurer le prolongement, dans le but d’établir un partenariat mondial sur une base nouvelle et équitable en créant des niveaux de coopération nouveaux entre les Etats, les secteurs clefs de la société et les peuples. La Conférence de Rio a réuni 120 chefs d’États et de gouvernement. Elle a adopté trois documents principaux :
– la Déclaration de Rio,
– l’Action 21,
– la Déclaration de principes sur la forêt,

Et deux Conventions mondiales :
● Sur le changement climatique : la limitation des gaz à effet de serre.
● La convention sur la diversité biologique ou la protection de la faune et flore.

Déclaration de Rio

La Déclaration de Rio présente une série de principes, comme le principe de responsabilités communes mais différenciées, le principe selon lequel le pollueur doit assumer le coût de la pollution, les principes de précaution et de responsabilité. Les Principes sur la forêt reflétaient un premier consensus global sur les forêts gagnés aux prix de grands efforts, consensus qui a été développé par la suite.

Action 21

L’Action 21 est un plan directeur détaillé des stratégies d’action pour le XXIe siècle, qui met en avant l’intégration des questions d’environnement dans le développement et couvre les mesures à mettre en place au niveau local dans le cadre de la responsabilité nationale. Cette nouvelle initiative revêtait une importance considérable. Une tentative a été faite pour évaluer le coût des mesures recommandées en démontrant le besoin urgent de ressources financières supplémentaires pour mettre en œuvre l’Action 21.L’objectif de la Déclaration du millénaire vise à réduire de moitié, d’ici 2015, le nombre de personnes vivant dans la pauvreté extrême. Il est clair que ces couts de mesures évalués devront provenir de différentes sources, particulièrement au niveau national. L’objectif de l’action 21 est le Développement et la Protection de l’environnement. A partir de ce sommet est né le concept de Développement Durable.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I: GENERALITES SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE
CHAPITRE I: HISTORIQUE
CHAPITRE II : PRINCIPES ET OBJECTIFS
PARTIE II : DEVELOPPEMENT DURABLE ET SECTEUR MINIER
CHAPITRE I : APPLICATION DU CONCEPT DE DEVELOPPEMENT DURABLE AU SECTEUR MINIER
CHAPITRE II : ANALYSE ET DIAGNOSTIC DES INSTRUMENTS D’APPLICATION DU DEVELOPPEMENT DURABLE A MADAGASCAR
CHAPITRE III : SITUATION DU SECTEUR MINIER ACTUEL A MADAGASCAR
PARTIE III : ETUDE DES CAS ET PROPOSITIONS POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE DU SECTEUR MINIER
CHAPITRE I : ETUDE DU CAS DES PETITES EXPLOITATIONS A ILAKAKA
CHAPITRE II : ETUDE DU CAS D’ANDRIAMENA
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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