Le développement des échanges commerciaux entre les nations à connu un enchainement historique. Pour comprendre l’évolution qui façonneront le commerce mondial dans l’avenir, il faut comprendre l’évolution historique qui a forgé le système commercial mondial actuel et les principales théories qui ont été élaborées pour expliquer ces évolutions. Ainsi, le commerce international, comme le commerce extérieur de l’Algérie, ne peut se développer dans un cadre institutionnel approprié à l’intérieur duquel sont garanties la liberté et la sureté des transactions.
Le développement de la PME en Algérie, a connu un enchainement historique et des réformes qui évoluent d’une période à une autre. En effet, l’ouverture de l’Algérie à l’économie du marché a connu un développement important, notamment, sur le nombre d’entreprises privées, ainsi le poids quelles occupent dans les différents secteurs d’activités.
A cette époque, le pouvoir public a prit conscience de l’importance du rôle des PME/PMI et la place quelles occupent dans l’économie, dont il a mit en place d’une nouvelle mesure qui réhabilite les PME/PMI au tant qu’acteur contribuant à la croissance et au développement économique ainsi en tant que moteur de création d’emplois, c’est dans cet esprit que des mesures de soutien et d’encouragement par des organismes et institutions d’accompagnement en vue de dynamiser les PME/PMI.
Généralités sur le commerce international
Dans cette section, nous traitons le commerce international dans son ensemble et le commerce international de l’Algérie en particulier.
Le commerce international
Le Terme « commerce international » désigne l’ensemble des échanges internationaux de biens et de services . Le commerce international comprend toutes les opérations d’échange de biens et de services sur le marché mondial . Il est le lieu regroupant les divers pays du monde engagés dans la production des biens destinés aux marchés étrangers. Le commerce lointain est peu développé et ne concerne qu’une part tout à fait minime des économies nationales (vin, sel, grains, épices, étoffes), les voies de communication entre pays sont rares et ne sont pas entretenues . C’est au XIXe siècle que le commerce international de marchandises prend véritablement son essor, en moins de cent ans, de 1830 à 1913, le volume des échanges mondiaux est multiplié par 20, au lieu de 3 le siècle précédent . Le XXe siècle commence par une très forte contraction entre 1913 et 1950 : La croissance des exportations, quasi nulle, n’est alors largement en dessous de celle de la production . La crise de 1929 marque une rupture importante dans l’économie mondiale jusqu’à provoquer l’effondrement des échanges internationaux.
Ce n’est qu’après la seconde guerre mondiale que ces échanges vont se développer, de nouveaux rapports de force marqués par la domination des Etats-Unis, l’affaiblissement de l’Europe et le prestige gagné par le régime soviétique. La naissance de la guerre froide favorise la coopération internationale puisque chacune des deux puissances cherche à se faire des alliés. Ainsi, se créent des liens commerciaux privilégiés au sein de chaque bloc. Les Etats-Unis encouragent la reconstruction et la reprise de commerce international grâce au Plan Marshall (1947). A cela, s’ajoute la mise en place de nouveaux cadres favorisant le commerce international. Tout d’abord, le système monétaire de Brettons Woods fondé sur la puissance du dollar permet d’effectuer les échanges commerciaux dans un cadre monétaire bien fixé. La création ensuite du GATT (General agreement on tariff and trade) en 1947 illustre la primauté désormais accordée au libre-échange. En effet, cet accord, à l’origine provisoire, a pour objectif d’encourager le libre-échange et de lutter contre toute forme de protectionnisme.
La création de la CECA (Communauté Européenne de Charbon et de l’Acier) en 1951, puis de la CEE (Communauté Economique Européenne) en 1957 qui doit aboutir à la constitution d’un marché unique sont également des initiatives devant favoriser l’accroissement des échanges commerciaux internationaux.
A partir des années 50 , les échanges internationaux vont être les moteurs de la croissance des Pays Développés à Economie de Marché (PDEM). Malgré les différentes crises, le commerce mondial n’a cessé de progresser en raison de l’interdépendance accrue entre les Etats. Ainsi que l’on assiste à l’explosion du commerce international qui connaît une période faste jusqu’au milieu des années 70.
Le développement des échanges va être freiné à partir de 1974 avec une mutation des échanges internationaux dans le sens où les vieux pays industrialisés vont devoir subir la hausse du prix du pétrole, mais ils vont également devoir subir la concurrence des pays émergents. Les théories qui ont contribuées à l’évolution du commerce international sont :
➤ Adam Smith : Recherche sur la nature et la cause de la richesse des nations (1776), livre IV, Selon Smith, pour échanger, chaque économie a intérêt à se spécialiser dans les Activités pour lesquelles elle possède un avantage absolu dans la production d’un bien X, lorsqu’il peut produire à un coût de production moindre que le pays B. » et d’acheter à l’extérieur ce que les producteurs étrangers peuvent fabriquer à coût moindre. Le pays qui parvient à produire un bien avec moins de facteurs de production que ses voisins possèdent un avantage absolu. C’est le principe de la division internationale du travail dont doit résulter un gain mondial.
➤ Théorie de l’avantage comparatif David Ricardo: Des principes de l’économie politique et de l’impôt (1817) Ricardo (1772-1883) démontre que même dans le cadre très favorable pour les États-Unis et défavorable pour la Grande- Bretagne, les deux pays peuvent avoir intérêt à se spécialiser et à échanger. A partir la proposition de Ricardo, ce qui détermine la spécialisation et les échanges entre pays ce n’est pas l’avantage absolu mais plutôt l’avantage comparatif (coût d’opportunité ou coûts relatifs). Et le principe de l’avantage comparatif est expliqué comme suite : « Un pays détient un avantage comparatif dans la production d’un bien (ou d’un service) quand son coût d’opportunité pour la production de ce bien est plus bas que le coût d’opportunité d’un autre pays pour ce même bien ». Deux limites à signaler de cette théorie (critique), à savoir : • Hypothèses irréalistes : Cette théorie fonctionne sur la de l’immobilité des facteurs de production. • Absence de prise en compte des taux de change: impossibilité d’évaluer les gains de l’échange.
➤ Théorie de HOS Cette théorie des coûts relatifs a été approfondie au XXe siècle par les économistes Hecksher, Ohlin et Samuelson qui ont cherchés à comprendre les différences de coûts comparatifs entre les pays et à appliquer, dans leur théorie du commerce international, les principes de l’analyse marginaliste. Ils ne raisonnent plus dans le seul cadre de coûts mesurés comme précédemment par des écarts de productivité de l’unique facteur travail. Ils expliquent l’échange international par l’abondance ou la rareté relative des divers facteurs de production dont sont dotés les pays. En fonction de la loi économique simple qui consiste à dire que tout ce qui est rare est cher, une économie doit se spécialiser dans les activités qui utilisent le plus intensément le facteur de production dont elle dispose en abondance. Elle a intérêt à exporter ces biens et à importer ceux qui utilisent le facteur de production pour lequel elle est le moins bien dotée.
Les institutions qui régulent et interviennent dans le commerce international et les transactions financières internationales sont essentiellement :
➤ L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) L’organisation mondiale du commerce à été créée à Marrakech à la clôture des travaux de l’Uruguay Round, en 1993, mais elle n’est entrée en fonction qu’au 1er janvier 1995. L’OMC a été créée pour succéder au GATT qui tend à être dépassé par l’évolution rapide du commerce mondial.
➤ Le Fonds monétaire international (FMI) Le Fonds Monétaire International à été créé en 1944 par la Conférence de Bretton-Woods pour organiser les relations monétaires internationales et veiller au respect des règles du traité signé. Le rôle du FMI consiste à aider les pays qui en font la demande, soit techniquement dans la gestion de leurs problèmes d’endettement, soit financièrement en accordant des crédits internationaux. La contrepartie de cette aide est un fort pouvoir d’ingérence du FMI dans l’orientation des politiques économiques nationales.
➤ La Banque Mondiale La banque mondiale est créée en même temps que le FMI, elle regroupe la BIRD (banque internationale pour la reconstruction et le développement), spécialisée dans le financement de projets d’infrastructure, l’AID (association internationale pour le développement), qui consent des prêts à des conditions privilégiées aux pays en développement, et la SFI (Société Financière Internationale), qui soutient les initiatives privées débouchant sur des projets rentables. Son action s’inscrit dans la durée. Elle prend en charge des projets en faveur des pays du Tiers-monde qui ne pourraient pas être financés par des moyens classiques.
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Table des matières
Introduction générale
Chapitre 1 : généralités sur le commerce international et l’état des lieux des PME
Section 1 : Généralités sur le commerce international
Section 2 : Généralités et évolution des PME
Section 3: La place et les mesures de développement des PME / PMI dans l’économie
Chapitre 2 : Le financement des PME/PMI
Section 1 : Le mode de financement des PME
Section 2 : Le financement des PME dans le commerce extérieur
Section 3 : Les risques et les garanties bancaires
Chapitre 3 : cas pratique sur les moyens de financement bancaire des PME /PMI dans le cadre du commerce extérieur
Section 1 : Présentation de la B.A.D.R et de l’agence 362 de sidi Aich
Section 2 : études des cas
Section3 : Procédure de traitement des crédits à l’importation et résultats
comparatifs entre credo est remdoc
Conclusion générale
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