Généralités sur le chou

Généralités sur le chou 

Le chou pommé (Brassica oleracea var. capitata) est une plante potagère appartenant à la famille des Brassicacées préalablement appelée les crucifères. Originaire du Nord de l’Europe le chou est surtout commun à l’Afrique de l’Est et à l’Egypte (FAO, 2000 ; James et al., 2010). La jeune plante porte des feuilles simples qui alternent sur une courte tige verte ou colorée en mauve. Ses feuilles portent à leurs aisselles un bourgeon axillaire dont le développement est inhibé par le bourgeon terminal encore appelé cœur, à travers une dominance dite apicale ; cela est nécessaire à la formation d’une pomme qui sera obtenue par superposition des diverse feuilles autour de l’apex (Tropiculture, 2011). C’est une plante de saison froide fortement influencée par les conditions climatiques, notamment la température et l’humidité relative (Sakho, 2013). Cependant, il présente une grande capacité d’adaptation au climat. Son aire de prédilection reste les régions côtières à humidité atmosphérique élevée .

Position systématique 

Le chou fait partie de l’embranchement des Angiospermes. Sa position systématique est la suivante :

Embranchement : Angiospermes
Classe : Magnoliopsida
Ordre : Brassicales
Famille : Brassicacées
Genre : Brassica
Espèce : Brassica oleracea

Ecologie et importance du chou

Le chou est cultivé pendant toute l’année, mais les meilleurs rendements sont obtenus en saison sèche et fraiche (15 – 20°c). Au regard de son puissant système racinaire, à la foi pivotant et ramifié, le chou pommé apprécie les sols profonds, limono-argileux et les fémurs organiques importantes. D’après les formateurs sur les BPA, il est tolérant à la salinité et au chlore mais exigeant en soufre. Le chou  de nombreuses et intéressantes vertus médicinales. Son appartenance à la famille des Brassicacées lui a doté d’énormes bienfaits. Ses effets bénéfiques sur la santé humaine sont quelque peu liés aux composés photochimiques qu’il renferme. Ainsi la consommation de chou prévient le stress oxydatif, induit une détoxification des enzymes, stimule le système immunitaire et diminue le risque de cancer (Imran, 2018).

Généralités sur les principaux ravageurs

Plutella xylostella 

Position systématique
L’espèce P. xylostella, connue sous le nom de « Teigne des Brassicacées » ou « Teigne des Crucifère », est décrite pour la première fois par Linné en 1758. Au cours des temps, elle a subi plusieurs changements de noms avant d’acquérir son nom actuel (Moriuti, 1986). C’est un ravageur exclusif des espèces végétales appartenant à la famille des Brassicaceae (Machiels, 2017).

Elle présente la position systématique suivante :
Embranchement : Arthropode
Classe : Insecte
Ordre : Lépidoptère
Famille : Plutellidae
Genre : Plutella
Espèce : Plutella xylostella

Biologie et Ecologie 

L’adulte
L’adulte est un papillon brunâtre de 7 à 8mm de longueur et d’une envergure de 12 à 16mm (SPVN). Lorsqu’il est posé sur une feuille, les ailes antérieures se joignent en forme de toit et se caractérisent par deux bandes de couleur brune et une bande jaune ondulée sur le dos. Les ailes postérieures sont beaucoup plus courtes. Lancéolées et aigues, elles sont de couleur gris foncée et portent de longues franges. La tête est rougeâtre et porte deux antennes composées de plusieurs petits segments dirigées vers l’avant (Douan, 2014). Chez le mâle, les ailes sont plus foncées que chez la femelle (Haougui et al., 2019).

L’œuf
L’œuf de P. xyllostella est de forme elliptique, de petite taille environ 500µm et aplati sur la face qui est en contact avec la feuille (Labou, 2016). Il est de couleur jaune pâle qui devient plus sombre à l’approche de l’éclosion (Sow, 2013). En milieu naturel, les œufs sont déposés majoritairement sur la face inferieures des feuilles par groupe de 150 à 300 œufs (pichon, 1999). La durée de l’incubation dépend de la température (Balachowsky, 1966 ; Talekar & Shelton, 1993).

La chenille
Le développement des chenilles se fait en quatre stades larvaires (Robertson 1939 ; Talekar et Shelton, 1993). La vitesse de développement de ces quatre stades larvaires est fonction de la température (Talekar et Shelton, 1993).
Stade1 : Aussitôt après l’éclosion, la chenille reste mineuse. On obtient une larve néonatale de couleur claire et peu mobile. En ce moment, elle se trouve dans l’épiderme foliaire ou elle creuse une galerie allongée. Elle laisse apparaître dans les tissus mésophiles de la feuille des sortes de virgules blanches (Talekar et Shelton, 1993). Ce stade dure 3 à 4 jours (Birot, 1998).
Stade2 : Une capsule céphalique noire caractérise la chenille de stade2 (Talekar et Shelton, 1993). Elle mesure maintenant 2 à 3mm de long. La chenille quitte maintenant la galerie pour partir vivre à la face inférieure des feuilles de la plante. Ainsi elle se nourrit de l’épiderme des feuilles et laisse apparaître des plages translucides appelées « fenêtres » caractéristique de l’espèce (Chua & Lim, 1979). Au moindre danger, elle se suspend à un fil de soie ou recule par mouvements saccadés.
Stade3 : La chenille prend une couleur jaune-brun, à pilosité plus visible. La capsule céphalique est brun clair à brun foncé (Arvanitakis, 2013). Elle provoque de sévères dégâts sur les cultures.
Stade4 : A ce stade de développement, les chenilles présentent une couleur vert vif et mesurent jusqu’à 8mm de long. On note un dimorphisme sexuel. Les chenilles qui deviendront des mâles présentent une tache blanche sur leur 5ème segment abdominal. Cette tache révèle la présence de gonades et est visible par transparence (Liu et Tabashnik, 1997). A la fin de ce stade, la chenille tisse un cocon autour d’elle.

La nymphe

Elle mesure 5 à 7mm de long et est entourée du cocon tissé par la larve de dernier stade. Au début du stade, elle est de couleur vert pale puis elle devient brune à l’approche de la mue imaginale (Balachowsky, 1996 ; Talekar et Shelton, 1993). La nymphose se passe sur la feuille et dure entre 4 et 15 jours en fonction de la température (Talekar et Shelton, 1993).

Cycle de développement
Le cycle de développement de P. xylostella dépend de la température et dure une à deux semaines selon les conditions climatiques du milieu. La durée du cycle est plus courte en zone tempérée qu’en zone tropicale. A des températures de 25°, le cycle complet peut durer 16 jours dont 3 jours pour l’éclosion des œufs, 9 jours pour le développement des larves et 4 jours pour la nymphose (Pichon, 2004). En effet, la chaleur et l’humidité favorisent une croissance rapide de ce ravageur (Dommee, 1999). La durée de vie de ce Lépidoptère est fonction du sexe. Elle est en moyenne de 10.4 jours pour les mâles et de 12.1 jours pour les femelles (Patil & pokharkar, 1971). Suivant les conditions climatiques de la zone, le nombre de générations de l’espèce varie au sein d’un même pays mais aussi d’un pays à l’autre (Balachowsky, 1966). En région tropicale, P. xylostella peut avoir 13 à 14 générations dans l’année (Chelliah & Sinivassan, 1986) alors qu’en région tempérée, le nombre de générations est limité entre 3 et 4 (Hardy, 1938).

L’accouplement et la ponte
L’accouplement a lieu dès l’émergence des adultes et se fait dos à dos. Le mâle peut s’accoupler trois fois de suite alors que la femelle ne s’accouple qu’une seule fois (Balachowsky, 1966). L’accouplement se fait surtout au coucher du soleil (Poelking, 1990). La ponte débute immédiatement après l’accouplement (Balachowsky, 1966). Une femelle peut pondre en moyenne 160 œufs au cours de sa vie (Balachowsky, 1966 ; Talekar et Shelton, 1993). La ponte dépend de nombreux facteurs tels que la température, la qualité de nourriture de la femelle pendant les stades larvaires ou de la densité des populations (Guilloux, 2000).

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Table des matières

INTRODUCTION
Chapitre I : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I.1 Généralités
I.1.1 Généralités sur le chou
I.1.1.1 Position systématique
I.1.1.2 Ecologie et importance du chou
I.1.2 Généralités sur les principaux ravageurs
I.1.2.1 Plutella xylostella
I.1.2.1.1 Position systématique
I.1.2.1.2 Biologie
I.1.2.1.3 Symptômes et Dégâts
I.1.2.2 Spodoptera littoralis
I.1.2.2.1 Systématique
I.1.2.2.2 Biologie
I.1.2.2.3 Dégâts
I.1.2.3 Hellula undalis ou « boreur du chou »
I.1.2.3.1 Position systématique
I.1.2.3.2 Biologie et Ecologie
I.1.2.3.3 Dégâts
I.1.3 Généralités sur les plantes à tester
I.1.3.1 Crataeva religiosa
I.1.3.1.1 Taxonomie, Description et Ecologie
I.1.3.1.2 Usages
I.1.3.2 Calotropis procera
I.1.3.2.1 Taxonomie, Description et Ecologie
I.1.3.2.2 Usages
Chapitre II : MATERIELS ET METHODES
II.1 Présentation de la zone d’étude
II.2 Dispositif expérimental
II.3 Techniques culturales
II.3.1 Semis et pépinière
II.3.2 Préparation des parcelles
II.3.3 Repiquage
II.4 Préparation des extraits aqueux
II.5 Traitement phytosanitaire des parcelles
II.6 Inventaire des ravageurs sur le chou
II.7 Analyses statistiques
Chapitre III : RESULTATS ET DISCUSSION
III.1 Résultats
III.1.1 Dynamique des populations des ravageurs
III.1.2 Efficacité comparée des produits sur les ravageurs
III.1.2.1 Sur Plutella xylostella
III.1.2.2 Sur Hellula undalis
III.1.2.3 Sur Spodoptera littoralis
III.1.3 Effet des produits sur la dynamique des ravageurs
III.1.4 Effet des produits sur le rendement de la culture
III.2 Discussion
III.2.1 Dynamique des populations
III.2.2 Efficacité comparée des produits
III.2.3 Effet des produits sur la dynamique des populations
III.2.4 Effet des biocides sur le rendement
CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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