Généralités sur le bonsaï

Généralités sur le bonsaï 

Historique du bonsaï

La culture des plantes en pots commence en Egypte il y a environ 4000 ans, pour des raisons pratiques, d’utilité, de mobilité et déjà pour la décoration des palais. Sur les gravures des parois du temple en Egypte apparaissaient des bateaux chargés d’arbres de différentes espèces, probablement importés d’autres pays, dans des pots et des céramiques. Les Grecs, Babyloniens, et Indiens copièrent la technique (DELANOY, 2004). Les chinois furent les premiers à cultiver des arbres en pot dans un but esthétique depuis 206 ans avant J.C. A cette époque, le bonsaï était associé à des petits paysages et prenait le nom de « penjing ». Le bonsaï gagna le Japon aux environs du VIe et VIIe siècle avec les moines qui amenèrent le bouddhisme. Mais il n’a été reconnu comme art au Japon qu’en 1934 depuis une exposition annuelle qui se déroulait au musée d’Art capital (HOUETTE, 2005).

La première apparition en public en Europe date de 1878, lors de la 3ème Exposition Universelle de Paris et de 1909 à Londres alors que la première exposition à Tokyo date de 1914 (NORMAN, 2004). Après la seconde guerre mondiale, des bonsaïs sont importés massivement du Japon aux Etats-Unis, en Allemagne, en Angleterre.

Généralités sur l’Association Malagasy du Bonsaï

Historique
L’Association Malagasy Bonsaï fondée en 2011, regroupe des personnes ayant des collections de bonsaï. Elle est présidée par Monsieur Bruno RAKOTOMANGA, propriétaire du Jardin de vente et d’exposition de bonsaï situé dans la commune d’Ambatomirahavavy. Andry ANDRIAMAHENINA représente le Vice-président. Cette association a obtenu l’agrément du Ministère de l’Environnement leur permettant de vendre leur bonsaï au marché local et aussi de les exporter.

Objectif et activités
L’objectif de l’association est unique : partager et renforcer les compétences de la culture du bonsaï entre les membres adhérents. Les membres de cette association participent à des ventes et expositions de bonsaï sur les marchés locaux et internationaux à travers des foires internationales. Ils effectuent aussi des voyages écologiques dans le but de prélever des arbres pour en faire du bonsaï. Le bonsaï issu d’un arbre prélevé dans la nature se nomme « yamadori ». Ceci est accordé sous l’autorisation des autorités locales où ils prélèvent les arbres. La culture du bonsaï nécessite des connaissances et compréhensions de la physiologie végétale vue que l’objet pour pratiquer le bonsaï est un arbre ou arbuste. Même si la taille du bonsaï soit miniaturisée par rapport à un arbre de taille normale, leur physiologie reste similaire (MONTAGNE, 1995).

Physiologie générale d’un arbre

Suite à un bref rappel sur les principales parties d’un arbre, nous exposerons sa nutrition, sa respiration et sa reproduction.

Principales parties d’un arbre

Un arbre se distingue des autres plantes par la structure ligneuse de sa partie aérienne. Dans la plupart du temps, il présente de grande taille dont le tronc reste simple et non ramifié à la base. Sa croissance s’effectue d’abord en hauteur puis en diamètre : c’est la croissance apicale et concentrique (KOFLER, 1963) Mais en bonsaï, la croissance apicale est limitée afin de faire dominer la croissance concentrique (MONTAGNE, 1995). De bas en haut, un arbre est constitué par des racines, du tronc, des branches et par des feuilles.

Structure de la racine

La racine représente l’organe végétatif souterrain d’une plante ayant pour fonction principale l’absorption de l’eau et des sels minéraux indispensables à la plante. Elle assure aussi l’ancrage de la plante au le sol et peut avoir également un rôle de réserve.

Une racine typique à l’état jeune comprend à l’extrémité :
➤ Une coiffe renflée, puis
➤ Une zone de croissance très courte
➤ Une zone pilifère portant de nombreux poils absorbants unicellulaires, qui meurent vers le haut, et se régénère à la base. Son rôle primordial est l’absorption de l’eau dans le sol et des sels minéraux dissous
➤ Zone de ramification ou zone subéreuse ainsi nommée car à son niveau partent les ramifications de premier ordre (racine secondaire ou radicelles à l’état jeune) de même morphologie que la racine principale.

L’ensemble de la racine principale et de ses ramifications forment le système radiculaire où l’on distingue 3 types :
➫ Système radiculaire fasciculé dont le faisceau de racine principale et de la racine secondaire ont la même importance et ne se distinguent pas. Exemples : Manioc, Ricin
Système radiculaire pivotant où la racine principale est très développée par rapport aux racines secondaires. C’est le cas des grands arbres.
Système radiculaire adventif, ce type de racine ne sort pas du sol mais ce sont des racines qui apparaissent sur les tiges. Exemple : Orchidées.

En général, les arbres et les plantes de régions sèches possèdent des racines pivotantes, dans ce cas, la racine principale s’allonge en profondeur pour la recherche de l’eau et des sels minéraux Ces dernières sont transportées par les poils absorbants jusqu’à l’endoderme.

Structure des feuilles

Les feuilles représentent l’organe de croissance latérale et externe de l’axe de la tige. La couleur verte des feuilles est une des caractéristiques des végétaux prouvant qu’elles contiennent de la chlorophylle. Elles sont constituées d’un limbe et d’un pétiole. Ses principaux rôles sont la photosynthèse et la transpiration. La sève brute est transformée en sève élaborée par le mécanisme de la photosynthèse. Autrement dit, la photosynthèse c’est la fabrication de glucide à partir du gaz carbonique de l’air, en présence de la lumière et de la chlorophylle. Certes, la transpiration représente l’eau rejetée dans l’atmosphère par les feuilles au niveau des stomates. Deux voies différentes de la transpiration existent : la transpiration cuticulaire et la transpiration stomatique (NITSCH, 1957). Ces voies ont une importance quantitative et une amplitude de variation différente selon les plantes vasculaires et selon le moment de la journée. La transpiration stomatique est beaucoup plus importante que la transpiration cuticulaire. Au niveau d’une feuille, l’émission de vapeur d’eau se fait sur les deux faces, mais la face inférieure transpire plus que la face supérieure, prouvant que les stomates sont plus nombreux de ce côté. La transpiration permet aux végétaux de réguler la température interne de son organisme par rapport aux variations extérieures. Elle est essentielle pour l’approvisionnement en carbone de la plante. En effet, le carbone entre par les stomates, mais en contrepartie, la plante perd de l’eau pour le laisser.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LE BONSAI ET SUR LE MILIEU D’ETUDE
I. Généralités sur le bonsaï
I.1. Historique du bonsaï
I.2. Généralités sur l’Association Malagasy du Bonsaï
I.2.1. Historique
I.2.2. Objectif et activités
I.3. Physiologie générale d’un arbre
I.3.1. Principales parties d’un arbre
I.3.2. Nutrition de l’arbre
I.3.3. Echange gazeux respiratoire
I.3.4. Reproduction
I.4. Particularité du bonsaï
I.4.1. Condition d’un arbre dit bonsaï
I.4.2. Modalités du principe de base de la culture de bonsaï
I.5. Intérêts de la culture de bonsaï
I.5.1. Intérêt pour la conservation de la flore
I.5.2. Intérêt pour la valeur de l’humanité
II. Généralités sur le milieu d’étude
II.1. Milieu physique et emplacement géographique
II.1.1. Localisation
II.1.2. Milieu naturel
II.1.3. Problème environnemental
II.2. Climat
II.3. Population et activités socioéconomiques
II.4. Infrastructures
DEUXIEME PARTIE : MATERIELS ET METHODES
I. Matériels d’étude
I.1. Matériels d’enregistrement des informations
I.1.1. Ordinateur
I.1.2. Appareil photo numérique
I.2. Matériels d’étude pour la culture de bonsaï
I.2.1. Matériels physiques
I.2.2. Matériels biologiques
II. Méthode d’étude
II.1. Milieu d’étude et raison du choix
II.2. Déroulement de l’étude
II.2.1. Etude bibliographique
II.2.2. Etude sur terrain
II.2.3. Expérimentation
II.2.4. Exploitation des données et rédaction
II.3. Limite de l’étude
TROISIEME PARTIE : RESULTATS ET DISCUSSIONS
I. Résultats
I.1. Résultats des études avec les experts en bonsaï
I.1.1. Critères de choix de l’arbre
I.1.2 Préparation du sol de culture
I.1.3 Mise en place des caractéristiques physiques d’un bonsaï sur l’arbre
I.1.4. Entretiens du bonsaï
I.2. Résultats de l’expérimentation du principe de base de la culture du bonsaï
I.2.1. Résultats de l’expérience 1 sur Ficus lutea
I.2.2. Résultat de l’expérience 2 sur Ficus reflexa
I.3. Résultats des enquêtes
I.3.1. Profil des personnes enquêtées
I.3.2. Années d’expérience des experts en bonsaï
I.3.3. Résultats de l’évaluation de la définition du mot bonsaï et des étapes des principes de base pour la culture du bonsaï
I.3.4. Causes de la préférence des clients pour le bonsaï
I.3.5. Sources d’information ayant informées les personnes
II. Discussions
QUATRIEME PARTIE : SUGGESTIONS ET INTERETS PEDAGOGIQUES
I. Suggestions
I.1. Suggestions pour les experts en bonsaï
I..2. Suggestions pour les amateurs voulant initier la culture de bonsaï
II. Intérets pédagogiques
II.1. Support didactique
II.2. Recommandations pédagogiques
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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