GENERALITES SUR L’AVICULTURE

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Localisation et nombre d’exploitations par unité administrative (région, province, département) et Variations depuis les cinq dernières années

En raison du manque d’un recensement exhaustif des aviculteurs, il est difficile de donner le nombre exact des producteurs par système de production. Néanmoins, en plus du système d’exploitations avicoles villageois et d’élevages de basses-cours (exploitant des oiseaux locaux), rencontrés dans quelques agglomérations, le système d’élevage dit moderne peut être divisé en trois sous systèmes ou secteurs.

Système d’élevage industriel intégré

Le système d’élevage industriel intégré n’est pas très développé, il regroupe moins d’une dizaine de producteurs presque tous installés à Dakar. Toutefois, un aviculteur de ce type est installé à Saint-Louis (260 Km au nord de Dakar) et exploite un cheptel de ponte d’environ 30 000 sujets. Le système industriel intégré, correspond surtout aux propriétaires des unités de production de poussins (accouveurs) et de fabrication d’aliment pour volaille (provendiers). Leur nombre (ils sont peu nombreux) n’a pas beaucoup varié au cours des cinq dernières années. Deux ou trois unités industrielles de production avicole intégrées sont constantes et se trouvent à Dakar, d’autres unités s’installent et disparaissent au cours des années.

Système d’élevage intensif ou amélioré de poulets commerciaux

Ce secteur regroupe l’essentiel (plus de 80 % des effectifs élevés) des aviculteurs dits du secteur moderne. Les producteurs de ce groupe se rencontrent surtout dans la zone des Niayes de Dakar et de Thiès. Les plus constants sont ceux qui possèdent des exploitations plus ou moins importantes, où sont élevées des poules pondeuses d’œufs de consommation. Les éleveurs de poulets de chair sont très irréguliers, ils mènent cette activité en fonction de la demande nationale qui connaît des périodes de hausse (fêtes de fin d’année, Aïd el Fitr, Achoura…) et de baisse, en relation avec le niveau d’importation des carcasses et cuisses de poulets congelées.

Système d’élevage semi intensif et élevages amateurs

Les élevages semi intensif et/ou élevages amateurs de volaille se rencontrent essentiellement dans les habitations au centre et dans banlieues des grandes villes, et autour de quelques autres agglomérations et communes rurales. Le secteur exploite de façon préférentielle les souches commerciales importées, mais quelques fois on peut rencontrer des élevages mixtes qui élèvent à la fois des souches commerciales et des poulets locaux, avec parfois des croisements et naissance de métisses non contrôlées. Ces éleveurs (amateurs) s’adonnent surtout à l’élevage de poulets de chair, qui a un cycle plus court et qui demande moins d’investissement par rapport à la spéculation ponte, qui a un cycle plus long et qui pour être rentable, nécessite un effectif plus ou moins important. La clientèle de ces élevages est surtout composée des voisins immédiats et des proches parents, qui se sentent moralement obligés d’acheter pour aider ou encourager un voisin moins nanti, ou un parent qui se bat pour réussir. Les coûts de production sont minimisés et l’opération qui vise parfois les événements de fêtes, se révèle être le plus souvent rentable.

Système d’élevage avicole de basse-cour

Cette activité correspond à l’élevage de la poule commune ou poule domestique Gallus gallus de petite taille, très rustique, vigoureuse à la chair bien appréciée. La production avicole de type rural (viande et œufs) constitue donc une importante source de protéine d’origine animale, permettant de prévenir certaines maladies d’origine nutritionnelle : marasme, kwashiorkor des enfants et d’autres affections diverses aiguës ou chroniques chez les adultes
Cet élevage est pratiqué dans tout le pays, les femmes et les enfants en sont les principaux acteurs. Son développement est freiné surtout par la maladie de Newcastle (MN), la variole aviaire et des parasitoses internes.

Organisation de la filière

La filière avicole est l’un des secteurs les plus organisés de l’économie Sénégalaise. La Fédération des Acteurs de la Filière Avicole (FAFA) née en 2002, regroupe l’ensemble des acteurs de la filière. Elle anime très souvent des manifestations, campagnes ou expositions destinées à défendre le secteur au Sénégal. Elle est le résultat du regroupement de plusieurs associations fondées entre 1998 et 2001:
¾ l’Association des Aviculteurs de Dakar (AAD), fondée en 2000 et regroupant les aviculteurs de la région de Dakar;
¾ l’Association des Avicultrices de Dakar (AVIDAK), mise sur pied en 1999, composée essentiellement de femmes suite à l’arrêt des activités de la Maison des Aviculteurs;
¾ le Collectif des Techniciens de Produits Avicoles (COTAVI), fondés en 1998, regroupe tous les cliniciens, pharmaciens, vétérinaires, techniciens du secteur avicole;
¾ l’Association des Commerçants Avicoles (ASCOPA);
¾ les Associations d’Aviculteurs dans certaines régions.
L’Administration a facilité la mise sur pied de cette fédération en créant elle-même un service spécial: Le Centre National d’Aviculture (CNA). Ce centre est sous tutelle de la Direction de l’Elevage (DIREL) et appuie la FAFA et tous les autres acteurs de la filière non affiliés. Elle a pour activités principales: la formation technique et l’enregistrement des données.
Il existe également une Union Nationale des Acteurs de la Filière Avicole (UNAFA) créée en 2004 dans le but de regrouper les industriels (qui ne font pas parti de la FAFA), certains membres et certains producteurs.
En somme la filière est aujourd’hui centrée sur deux organisations interprofessionnelles: la FAFA et l’UNAFA.

Analyse économique de la filière

Les différents acteurs en place ne cessent d’accroître les investissements dans le secteur. Ceci se traduit par une augmentation du chiffre d’affaire et de la production nationale qui de plus en plus, tend à couvrir les besoins de l’ensemble du territoire avec des possibilités d’exportation.
Ainsi, en 2005 la production locale représentait 67.752.167 FCFA par rapport à celle de 2004 qui était de 5.059.865 FCFA, soit une croissance en valeur absolue de 1.692.302 sujets par rapport à 2004 et de 33% en valeur relative (Figure 1).

Facteurs limitants de la filière avicole sénégalaise

La filière avicole sénégalaise bien que structurée et organisée, reste cependant confrontée à des contraintes majeures communes à la plupart des pays Africains. Parmi ces contraintes, on note: l’incompétence des principaux acteurs, l’ouverture de son marché aux importations en provenance des pays industrialisés (du fait de la mondialisation), la complexité du marché (segmentation), la contrebande, la mauvaise qualité sanitaire des produits et les contraintes climatiques et pathologiques avec la menace de plus en plus grandissante de la Grippe aviaire.

L’incompétence technique des acteurs.

L’un des problèmes majeurs de la filière avicole sénégalaise est le manque de professionnalisme (CNA, 2004), caractérisé par l’incompétence technique dans la gestion des élevages. Cette opinion est partagée par certains experts et par certains chercheurs qui affirment qu’une mauvaise conduite d’élevage empêche les oiseaux de couvrir l’ensemble de leurs besoins alimentaires (IEMVT, 1991).
L’impact des importations a révélé les faiblesses de certains producteurs qui n’étaient pas suffisamment qualifiés. Au Sénégal, on trouve des producteurs qui ne passent dans leurs élevages que le week-end et qui embauchent des personnes non compétentes. De nombreux investisseurs ont voulu s’engager dans la production avicole sans acquérir au préalable les compétences techniques nécessaires. Ces observations prouvent que la crise que connaît le secteur avicole a aussi été une aubaine pour certains producteurs professionnels, qui eux en ont profité pour augmenter leur part de marché. Il y a donc lieu de trouver le moyen de moderniser la filière.
Les aviculteurs qui doivent satisfaire la demande du marché national n’y parviennent logiquement pas. Car, ne respectant pas les règles minimales de conduite d’un élevage de volaille, et ne disposant pas d’infrastructures adaptées, ils ne peuvent qu’obtenir de mauvaises performances zootechniques et économiques.
Les producteurs dans leur ensemble, insistent sur la nécessité de construire un abattoir moderne. Ils sont convaincus qu’une meilleure présentation de leur produit pourrait leur permettre d’être plus compétitifs sur le marché. Certains grands producteurs s’y sont lancés à l’instar du Complexe Avicole de Mbao (CAM) qui a mis en place un mini abattoir à Dakar. Un constat s’impose donc: il faut créer des infrastructures modernes et changer les mentalités des éleveurs.

Les importations de viande volailles

Comme dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, le Sénégal a été confronté au cours de cette dernière décennie au problème de l’envahissement de son marché avicole par la viande de volaille importée en provenance des pays occidentaux. A cet effet, une enquête récente de l’ISRA a permis d’évaluer objectivement les impacts des poussées soudaines d’importation de viande de volailles sur les prix, les entreprises, la consommation et les ressources publiques (Figure 8). Cette enquête révèle que la forte compétition a fait chuter les prix du poulet de chair de façon drastique: ces prix sont passés de 1400 F CFA le Kg à 1200 F CFA entre 1997 et 2003 (ISRA, 2005). Par contre, les prix du poulet fermier n’ont, semble t- il, pas été affectés par la concurrence des importations. La hausse des prix du poulet, présentée dans la figure 8, conduit à émettre l’hypothèse que les importations concurrencent fortement l’industrie avicole locale productrice de poulet de chair, tandis que la production du poulet «fermier» (« poulet du pays») semble peu affectée.
La viande de volaille importée est davantage appréciée pour son prix et sa facilité d’usage: les viandes importées sont beaucoup moins chère que les viandes de volaille locale et mieux présentées. En découpe, les cuisses sont très pratiques. Les femmes les apprécient très bien et c’est un produit prêt à l’emploi. La plupart des consommateurs préfèrent le poulet local pour le goût et la qualité de la viande. Cette segmentation du marché, s’explique donc par ces préférences des consommateurs. Ainsi, comme le dit DUTEURTRE (1998), la segmentation du marché constitue un facteur déterminant pour la compétitivité des élevages locaux en Afrique subsaharienne.
Ces données de la Direction de la Prévision et de la Statistique (DPS) renforcent l’hypothèse de segmentation du marché (Figure 7). Elles nous révèlent combien est complexe le marché de la viande de volaille et l’obstacle évident et sérieux, que constituent les importations pour l’élevage local.
Selon les organisations de producteurs et les structures d’appui, la sous filière poulet de chair a été sérieusement affectée par ces importations massives. La production annuelle de poussins «chair» qui tourne autour de 4 millions depuis 10 ans est en très forte baisse. Le CNA affirme que le premier semestre de 2003, a été une débâcle; le nombre de producteurs de poulet de chair ayant considérablement diminué (CNA, 2003). Toujours selon ce centre, les plus gros producteurs ont d’énormes difficultés pour survivre et poursuivre leurs activités.
La FAFA, affirme pour sa part que, 70% des exploitations ont été fermées à cause des importations massives. Rapportée par un article dans la presse internationale, un responsable du CNA déclare ceci: «d’ici à 6 mois, nous pensons que la filière du poulet de chair sera totalement anéantie» (PIGEAUD, 2003).
La crise a également affectée négativement les industries évoluant dans le secteur. La SEDIMA, a été contrainte d’étouffer 60.000 poussins «chair» qui ne pouvaient plus être écoulés en Octobre 2003. Les provendiers ont été gravement affectés eux aussi. Sur un total de 07 producteurs d’aliments pour volaille, 3 ont fait faillite ou sont fermés. La SENAV par exemple est fermée aujourd’hui suite à cette crise.
Le complexe Avicole de Mbao a choisi de se spécialiser sur les poussins «futures pondeuses» afin de faire face à la crise. (CNA, 2003). Selon Ndiongou Fall, responsable du réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA), les paysans aussi sont affectés par ces importations ; ils estiment qu’elles déstabilisent les marchés internes de leurs pays (PIGEAUD, 2003).

La segmentation de la filière

Le secteur avicole sénégalais est subdivisé en deux sous filières: la production de poulet de chair et la production des œufs de consommation. Contrairement à la sous filière «poulet de chair», celle des œufs de consommation jouit d’une grande stabilité. Le Sénégal importait des œufs jusqu’en 2002, mais depuis Octobre 2002, ces importations ont été suspendues. Car, des informations selon lesquelles des œufs de qualité douteuse arrivaient sur le marché avaient créé des suspicions. Ainsi lors d’une réunion à laquelle prenaient part tous les acteurs de la filière, un consensus s’est dégagé pour reconnaître que les importations d’œufs de consommation revêtaient des risques sanitaires et économiques énormes. Ce consensus assure depuis lors une protection du marché des œufs de consommation, lui garantissant ainsi une stabilité et une plus grande rentabilité.
Suite à la crise liée aux importations de viande congelée, beaucoup de producteurs se sont reconvertis vers l’élevage des poules pondeuses. Ce fait a contribué à surmonter la crise. Les industries qui évoluent dans le secteur avicole ont réduit leur production de «poussins chair» pour se focaliser sur celle de poussins «futures pondeuses» et d’aliment pour volaille. Le nombre de poussins «futures pondeuses» achetés pour la production d’œufs a presque doublé entre 1999 et 2002, passant de 740 mille à 1.37 millions (Tableau II). La mesure de protection imposée sur l’importation des œufs a sensiblement réduit l’impact de la crise.

La contrebande

Les importations de volaille passent exclusivement par le port et l’aéroport de Dakar, après autorisation du service de contrôle sanitaire de la Direction de l’Elevage (DIREL). A cet égard, l’approvisionnement des autres marchés du pays est tributaire des importateurs basés à Dakar. Les enquêtes menées auprès des grands distributeurs de volaille de Saint-Louis et de Kaolack montrent qu’ils dépendent étroitement de Dakar pour leur approvisionnement. Par contre, de petites quantités de viandes de volailles entreraient dans ces villes secondaires par les frontières avec la Gambie et avec la Mauritanie. De cette fraude découle une disparité des prix chez les grossistes (figure 8).

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE: SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE SUR L’AVICULTURE AU SENEGAL ET SES FACTEURS LIMITANTS
CHAPITRE I: GENERALITES SUR L’AVICULTURE AU SENEGAL
I-1. Présentation sommaire du sous-secteur avicole Sénégalais
I-2. Importance de l’aviculture
I-2.1. Importance socioculturelle
I-2.2. Importance économique
I-3. Système de production
I-3.1. Description des ressources génétiques aviaires locales
I-3.2 Inventaire des espèces aviaires exploitées dans le pays selon les unités administratives (Tableaux I et II)
I-3.3. Localisation et nombre d’exploitations par unité administrative (région, province, département) et Variations depuis les cinq dernières années
I-3.3.1. Système d’élevage industriel intégré
I-3.3.2. Système d’élevage intensif ou amélioré de poulets commerciaux
I-3.3.3. Système d’élevage semi intensif et élevages amateurs
I-3.3.1. Système d’élevage avicole de basse-cour
I.3.4. Organisation de la filière
I-.4.Analyse économique de la filière
CHAPITRE II: FACTEURS LIMITANTS DE LA FILIERE AVICOLE SENEGALAISE
II.1. L’incompétence technique des acteurs
II.2. Les importations de viande volailles
II.3. La segmentation de la filière
II-4. La contrebande
II.5. Qualité des produits et problèmes sanitaires
II-6. La menace de la Grippe aviaire
II-6.1. Statut actuel du pays
II-6.2. Mesures officielles prévues dans le cadre de la lutte contre la grippe
DEUXIEME PARTIE: EVALUATION DES PERFORMANCES ZOOTECHNIQUES ET ECONOMIQUES D’ELEVAGE AMELIORE DE POULETS DE CHAIR DANS LA REGION DE DAKAR
CHAPITRE I:MATERIEL ET METHODES
I-1. Matériel
I-1.1. Période et milieu d’étude
I-1. 2 Matériel animal
I-2. Méthode
I-2.1. Mode d’élevage
I-2.2. Analyse des performances
I-2.2.1. Evaluation de la consommation alimentaire
I-2.2.2. Evaluation des performances de croissance
I-2.2.3. Evaluation de la rentabilité économique
I-2.2.3.1. Les charges variables
I-2.2.3.2. Les charges de structure
I-2.3. Les Recettes
I-3. Analyses Statistiques
CHAPITRE II: RESULTATS
II-1. Performances zootechniques
II-1.1. Evolution de la consommation alimentaire
II-1.2. Evolution du Poids Moyen
II-1.3. Evolution du GMQ (Gain Moyen Quotidien)
II-1.4. Evolution de l’IC (Indice de Consommation)
II-2. Analyse Economique
II-2.1. Compte de résultats partiel
II-2.1.1. Charges
II-2.1.2. Recettes
II-2.2. Calcul des Marges et des Bénéfices
II-2.2.1. Marges
II-2.2.2. Le coût de revient
CHAPITRE III: DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS
III-1. Discussion
III-1 1. Matériel et méthodes
III-1.1.1. Matériel
III-1.1.2. Méthode
III-1.2. Résultats sur le terrain
III-1.2.1. Consommation alimentaire
III-1.2.1.1. Analyse comparative des performances zootechniques des souches (Tableaux IV et V; Figures 9 et 10)
III-1.2.1 2. Effet de la saison
III-1.2.2 Poids moyen
III-1.2.2.1. Analyse comparative des performances zootechniques des souches (Tableaux VI et VII; Figures 11 et 12)
III-1.2.2.2. Effet de la saison
III-1.2.3. GMQ (Gain Moyen Quotidien)
III-1.2.3.1. Analyse comparative des performances zootechniques des souches (Tableaux VIII et IX, Figures 13 et 14)
III-1.2.3.2. Effet de la saison
III-1.2.4. IC (Indice de Consommation)
III-1.2.4.1. Analyse comparative des performances zootechniques des souches (Tableaux X et XI, Figures 15 et 16)
III-1.2.4.2. Effet de la saison
III-1.3. Résultats économiques
III-1.3.1. Analyse comparative des résultats économiques des souches
III-1.3.2. Effet de la saison
III-2. Recommandations
III-2.1. En direction des producteurs de poussins d’un jour
III-2.2. En direction des éleveurs
III-2.3. En direction de l’autorité administrative
CONCLUSION GENERALE

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