Depuis 1997, l’Etat a défini comme objectif, la lutte contre la pauvreté dans les diverses dimensions (économique, écologique et socioculturelle), et la mise en place de son « Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté » ou « D.S.R.P» . La bonne performance économique de 1997 s’est poursuivie. En 1999, le Gouvernement a axé ses efforts dans l’amélioration de la réforme de la fonction publique, dans le renforcement de l’ouverture de Madagascar vers l’extérieur, dans le renforcement du processus de décentralisation et des provinces autonomes, dans la protection de l’environnement, dans l’amélioration de la répartition des revenus, et dans la facilitation de l’accès des pauvres aux services sociaux. Actuellement, l’Etat Malgache est conscient du faible niveau de croissance de l’économie et du taux d’investissement, il s’est engagé à effectuer une politique d’investissement à outrance à l’aide d’un financement par emprunts extérieurs.
L’apiculture est très importante au niveau de l’économie et environnementale à Madagascar. Par conséquent, le Ministère chargé de l’élevage a organisé des concertations pour pouvoir dégager les stratégies de développement de la filière apicole, en mettant les points à la satisfaction des besoins nationaux et à la promotion et la pérennisation de l’exportation. En outre, il faut remarquer aussi l’orientation du ministère vers la vulgarisation des techniques améliorées et la mise en location gérance des centres sous tutelle de l’Etat à des privés.
HISTORIQUE DU PROJET
Historique du projet dans la région Amoron’i Mania
Notre projet vise à encourager et à faire valoir la filière apiculture de la commune rurale d’Ambinanindrano région Amoron’i Mania. Nous envisageons de s’implanter dans cette région pour diverses raisons. L’apiculture diffère des autres élevages : qu’on apporte d’aliment aux abeilles. Aussi l’abondance de la flore mellifère de la région rassure une nutrition convenable et suffisante aux abeilles en toute saison connue les eucalyptus et les arbres fruitiers. Par ailleurs, quelques paysans exercent déjà le métier dans la zone mais avec des techniques traditionnelles.
Nous choisissons le thème : « Projet de création d’une unité d’apiculture dans la commune rurale d’Ambinanindrano, région Amoron’i Mania » car le développement réel de notre pays doit passer par l’exploitation rationnelle de nos potentialités économiques notamment dans le secteur primaire ; l’apiculture est l’une des opportunités dans cet axe. La filière apiculture permet en effet de tirer profit en exploitant et en conservant nos richesses naturelles. On peut en outre atteindre une niche de marché intéressant des produits escomptés (miel et cire) à cause d’une large demande non encore satisfaite.
Historique de l’apiculture à Madagascar
L’apiculture désigne l’élevage d’abeille pour la production de cire et de miel. Filière sous-estimée, elle est une filière porteuse qui permet à une localité d’augmenter le revenu de ses paysans. Entre les années 1920 et 1940, les produits de l’apiculture constituaient la troisième source de revenu de Madagascar grâce à l’exportation. Cette filière fut petit à petit délaissée au profit d’autres activités jugées plus rémunératrices et plus rentables. En 1929, Madagascar aurait exporté environ 38000 tonnes de miel par an et 1096 tonnes de cire. Ces produits provenaient exclusivement de la cueillette (source : rapport DIVAPI/Elevage, 1984) Vers 1950, Madagascar a dû cesser d’exporter à cause de fraude sur le produit, c’est-àdire la qualité du miel s’est par la suite détériorée en raison de diverses falsifications (ajouts de matières étrangères). De 1963, la division de l’apiculture au sein du Ministère de la Production Animale et des Eaux et Forêts (M.P.A E .F) a effectué des vulgarisations sur les techniques apicoles dans les deux provinces à Madagascar. Le premier Centre de Traitement des Produits Apicoles (C.T.P.A) a été crée à Fianarantsoa en 1974 et un autre à Manjakandriana en 1975. La mise en place des C.T.P.A avait pour but d’apprendre aux apiculteurs le traitement par égouttage du miel. Ces centres devaient être gérés par les associations d’apiculteurs. Vers 1983, le fonctionnement de ces centres était arrêté à cause du problème de financement mais la division de l’apiculture a été mise en veilleuse en 1982. En 1984, la fonction de la division d’apiculture a été reprise par la décision de relance l’apiculture avec l’aide de la FAO (Food and Agriculture Organization). En 1998, l’association FERT (Formation pour l’Epanouissement et le Renouveau de la Terre) a conduit le programme RIPOSA (Renforcement de l’Implication des Producteurs Organisés pour la Sécurité Alimentaire) qui a intègré l’apiculture. C’est ainsi qu’à l’issue d’un atelier de travail qui a réuni quelques organismes de développement tels que AFDI (Association Françaises et de Développement Internationale), FERT, Inter- coopération SAHA et La Pépinière de la Mania, des institutions étatiques et des opérateurs privés, il a été question d’élaborer un plan d’actions afin de relancer les exportations des produits apicoles malgaches. De ce fait, il a alors été question d’entreprendre une étude sur la situation actuelle et les potentiels de la filière apiculture où seront considérés les aspects économiques, réglementaires et l’impact environnemental de l’activité. Depuis la création de la division de l’apiculture au sein du MPAEF en 1963, l’apiculture malgache a connu diverses assistances et appuis.
DESCRIPTION DU MARCHE VISE OU CIBLE
Le marché est un lieu de rencontre entre la demande et l’offre ou entre un besoin et un produit. Dans ce projet, le marché envisagé sera le marché local et national.
Situation actuelle du marché
Les marchés, local et national sont saturés et satisfait par les sociétés concurrentes, due à l’absence de plan de surveillance exigé sur la production (par exemple : normes de qualités), beaucoup d’apiculteurs traditionnels pénètrent sur le marché mais leurs produits ne sont pas aux normes. Actuellement, le marché international du miel ne connaît qu’un grand déficit du fait du problème du miel chinois suite au problème de traces de Chloramphénicol. Donc c’est une opportunité pour des pays « petits producteurs » de se professionnaliser comme à Madagascar. Il était très avantageux au niveau du marché extérieur (notamment Européen) parce qu’il présente des avantages comparatifs importants pour ce marché, dont les principaux sont les suivants :
➜ existence de miel d’essence exotique bien valorisable sur le marché extérieur ;
➜ abeilles exemptes de maladies ;
➜ apiculture moderne en développement croissant
➜ application de plan de surveillance exigé sur la production (exemple : normes et qualités).
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique du projet
Section 2 : Caractéristiques du projet
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE VISE OU CIBLE
Section 1 : Description du marché visé
Section 2 : Analyse de l’offre
Section 3 : Analyse de la demande
Section 4 : Analyse de la concurrence
Section 5 : Stratégie et politique marketing à adopter
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS D’EVALUATION ET LES CRITERES D’EVALUATION
Section 1 : Les outils d’évaluation
Section 2 : Les critères d’évaluation
PARTIE II : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Identification des matériels
Section 2 : Processus de production
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section1 : Production envisagée et évolution du chiffre d’affaire
Section 2 : Aspects quantitatif et qualitatif des produits
Section 3 : Les différents facteurs de production
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Organigramme envisagé
Section 2 : Organisation de travail
Section 3 : Chronogramme
Projet de création d’une unité d’apiculture dans la commune rurale d’Ambinanindrano
PARTIE III : ETUDE FINANCIERE DU PROJET (Selon le P.C.G. 2005)
CHAPITRE I : INVESTISSEMENT NECESSAIRE ET COMPTES DE GESTION
Section 1 : Coût d’investissement
Section 2 : Tableau d’amortissement
Section 3 : Plan de financement
Section 4 : Tableau de remboursement des dettes
Section 5 : Les comptes de gestion
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE (Selon le P.C.G. 2005)
Section 1 : Comptes de résultat prévisionnel (par nature)
Section 2 : Flux de trésorerie (méthode directe)
Section 3 : Bilan prévisionnel
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation financière
Section 2 : Evaluation économique
Section 3 : Evaluation socio environnemental
Section 4 : Cadre logique du projet
CONCLUSION GENERALE