Importance socioculturelle et religieuse
Les caprins sont intimement liés à toutes les cérémonies religieuses et familiales (cérémonies rituelles, pèlerinage, mariage, fête de Tabaski, Noël). Les grands évènements socioculturels de la région sont souvent marqués par le nombre impressionnant d’animaux abattus, parmi lesquels le nombre de caprins abattus avoisine 30% (CRF, 2006). Certains éleveurs enquêtés au Sénégal par Djakba (2007) ont déclaré qu’à cause du prix élevé du bélier pendant la période de Tabaski, ils préfèrent immoler le bouc parce que le prix est abordable. D’autres pratiques existent telles que le fait de confier ces chèvres a un parent, le don et le troc. La peau de la chèvre peut être favorisée. D’après (Rwakazina, 2005), les peaux des caprins sont très sollicitées par les industries de maroquinerie à cause de leur résistance et leur élasticité et de leur structure fibreuse un peu particulière. Elles sont préférées à celle des ovins (Denis, 2000). La même source ajoute que dans la cordonnerie et la ganterie, aucune peau n’égale celle du chevreau. Enfin, elle peut être utilisée pour fabriquer les objets d’art (chaussure, tam-tam, ceinture et sac) ou bien comme un moyen pour rafraîchir de l’eau lorsqu’elle est entourée autour d’un pot (Missohou et al.,2000).
Importance nutritionnelle
Les caprins sahéliens ont un squelette fin avec une réduction des masses musculaires.
Cependant, les animaux s’engraissent facilement (Mbaïndingatoloum, 2003). La chair est sans odeur pour les animaux peu âgés et d’assez bonne qualité; ceci justifie que ce sont surtout les jeunes caprins qui sont vendus pour la boucherie. Les caprins constituent un support essentiel de l’alimentation carnée de la population rurale car l’abattage des bovins et des ovins pour les besoins courants est rare. Outre la consommation familiale, la viande des caprins est également consommée surtout à l’occasion de la visite d’un étranger (Missohou et al.,2000).
PRINCIPALES RACES EXPLOITEES
Chèvre du sahel ou peul
Elle est de type hypermétrique et longiligne. Elle est grande (70 à 85 cm au garrot) et pèse entre 25 et 35 kg. La robe est très variable mais souvent conjuguée à deux ou trois couleurs : noir, blanc et rouge (Chamchadine, 1994). Selon Doutressoule (1947), La tête est petite et triangulaire, les cornes sont fines chez la femelle, épaisses, longues, aplaties, annelées et spiralées chez le mâle.
Elles sont parfois portées horizontalement mais souvent elles sont dirigées en arrière et en haut en divergeant avec parfois un retour vers l’intérieur aux extrémités. Les oreilles sont courtes ou longues, semi-pendantes à pendantes. La barbiche et les pendeloques sont fréquentes. Le cou, mince et long, porte chez le mâle une crinière qui peut s’étendre à tout le dos. Le garrot et le dos sont saillants, le thorax est peu profond, la croupe est courte et inclinée, les membres sont longs et minces (Figure 1).
Chèvre naine
La chèvre naine est également appelée chèvre Djallonké, Chèvre du Fouta Djallon ou Chèvre Guinéenne (figure 2). Cette race de chèvre se rencontre au Mali, au Tchad, au Sénégal, en Guinée, en Côte d’Ivoire et au Bénin (Charry et al., 1980). Elle est de type concave ou subconcave, ellipométrique et bréviligne. Les poils sont ras parfois longs au niveau de l’abdomen et des pattes postérieures. La robe a des couleurs variables. C’est un animal trapu, de petite taille qui mesure au garrot 47 cm et qui pèse en moyenne 18 kg. La tête est forte, le chanfrein est droit à légèrement concave, les oreilles sont moyennes à longues, horizontales ou tombantes. Les cornes, présentes dans les deux sexes, sont assez développées chez le mâle et sont dirigées en dehors et en arrière.
La femelle et le mâle portent une barbiche mais seul chez ce dernier on trouve une crinière.
Les pendeloques sont en général très rares. Le cou est court et épais surtout à la base, le garrot est peu saillant avec un dos étroit, une croupe courte, étroite et inclinée. Le corps est trapu avec des membres courts et bien musclés. Cependant en Casamance, la robe fauve avec uneraie de mulet dorsale est la plus fréquente (Gueye, 1997).
Systèmes modernes
Trois types d’exploitation ont été décrits, mais ils n’existent pas en zone sahélienne.
Il s’agit de l’exploitation d’une zone fourragère, d’un parcours et le sustème hors-sol.
L’exploitation d’une zone fourragère, c’est une formule de l’élevage producteur de lait en région de plaine tel que le Poitou Charente, le centre l’ouest et le sud-ouest, avec des effectifs de 60 à 100 chèvres, et souvent plus. La production fourragère et son stockage nécessitent des investissements en matériel importants. L’éleveur souvent issu du milieu agricole, exploite en général une SAU (surface agricole utile) de 30 à 60 ha. Dans les mêmes régions, d’autres élevages sont à vocation fromagère avec des effectifs moindres, de 20 à 40 chèvres, associés généralement à d’autres production comme les céréales, les bovin, etc. (Corcy J-C 1991)
L’exploitation d’un parcours, ce système se trouve essentiellement localisé dans la région difficile du sud-est (zones sèches et pré monts). Le peu de surface cultivable, partagé en fourrages et en céréales pour les animaux, contraint à des achats importants de compléments .d’origine non-agricole, un ménage seul gère un troupeau de 40 à 80 chèvres pour une production de fromage. Le temps de travail pour tous les chantiers de l’exploitation est le principal problème.
Il faut remarquer que l’utilisation d’un parcours et de parc en production laitière est source d’aléas fréquents en raison du comportement de la chèvre sur celui-ci (Corcy J-C 1991).
Le système hors-sol est totalement indépendant de toute exploitation agricole de la terre. Il n’utilise que des aliments achetés sur le marché intérieur ou importés : fourrages cultivés, sous-produits agro-industriels (concentrés ou grossiers), céréales, tourteaux, sons, pailles et fanes (FAO, 2009c). Chez les caprins ce système est utilisé par les fromagers, dans lequel toute la base alimentaire est achetée. Grace à une bonne valorisation du litre de lait, ces éleveurs obtiennent une marge brute convenable par animal. La main-d’œuvre peut se consacrer entièrement aux travaux d’élevage, de transformation et de vente des fromages. Là aussi, l’effectif moyen est de 40 chèvres(Corcy J-C 1991)
CONTRAINTES DE L’ELEVAGE CAPRIN
CONTRAINTES ALIMENTAIRES
Les caprins reçoivent une ration de base constituée essentiellement de pâturage. Généralement, les éleveurs ne font appel à la complémentation qu’en période de soudure (uniquement aux chèvres fatiguées). La complémentation a lieu irrégulièrement à partir du mois de mars jusqu’en juillet. Les aliments apportés concernent généralement le son de maïs et de mil, le tourteau d’arachide fabriqué de façon artisanale. Cependant, les quantités et les qualités des ressources alimentaires distribuées restent très faibles par rapport aux besoins des animaux (Djakba, 2007). Le déficit fourrager est très remarquable pendant la période de soudure, ce qui entraîne une chute de production et des mortalités importantes avant sevrage (Rwamasirabo et al.,1991).
CONTRAINTES GENETIQUES
Le type génétique semble avoir été essentiellement sélectionné par l’écosystème ce qui se reflète par le format longiligne plus apte à supporter la chaleur.
Cette adaptation à un environnement difficile s’est sans doute réalisée au détriment des potentialités génétiques laitières et bouchères. Dans l’état actuel des connaissances et surtout avec l’avènement des biotechnologies dans le domaine de l’élevage, il serait tentant, pour améliorer les performances des races locales, d’introduire des gènes exotiques. Au Maroc, Narjisse et al. (1992) rapportent que l’introduction du sang alpin chez les chèvres de Marrakech a permis d’accroître considérablement la production laitière. La même source rapporte que les chèvres alpines importées au Maroc et bien adaptées aux conditions locales produisent 214 litres de lait pour une lactation de 180 jours alors que cette production n’est que de 54 litres en 120 jours pour les chèvres locales. En outre, les métisses ont vu leur production laitière augmenter grâce aux organisations des éleveurs autour de cette activité.
CONTRAINTES CLIMATIQUES
Les systèmes de productions animales dans la zone sahélienne sont influencés par les précipitations annuelles et ses effets sur le développement de la végétation (Wilson, 1992). La variation de la pluviométrie peut avoir un impact direct sur le disponible fourrager et indirectement sur les animaux (Rivière, 1991).
Les fortes températures (30°C en mars et 40°C en avril/mai) peuvent influencer négativement la productivité des chèvres malgré leur degré d’adaptation. En effet d’après Granjean (1971), le stress thermique retarde la puberté des chèvres.
CONTRAINTES SANITAIRES
Les chèvres malgré leur rusticité sont sensible a certaines pathologies dont, les plus fréquentes enélevages caprins au Sénégal sont les maladies diarrhéiques, les pneumonies, les maladies abortives (chlamydiose, brucellose, fièvre de la vallée du rift, fièvre Q, toxoplasmose, blue tongue et fièvre catarrhale), les dermatoses et les parasitoses (externe et interne) (Djakba, 2007). L’Etat sénégalais a entrepris une vaste campagne de vaccination contre les principales maladies des petits ruminants notamment la pasteurellose etla peste des petits ruminants (PPR). Ainsi, pour le bilan de la campagne de vaccination 2011 les services vétérinaires ont vacciné 1 190 666 ovins et caprins contre la peste des petits ruminants et 14 083 ovins et caprins contre la pasteurellose (DIREL 2011).
CONTRAINTES ECONOMIQUES
Le niveau d’investissement dans l’élevage caprin est faible. Certains considèrent ce domaine comme un secteur économique à haut risque. On remarque aussi l’inaccessibilité aux crédits, par manque de garantie pour les petits éleveurs qui sont majoritaires, limitant ainsi leur possibilité d’adopter les technologies modernes d’élevage qui exigent des moyens assez importants (Djakba, 2007). Les facteurs de productions sont très chers pour les éleveurs par exemple d’après Djakba, 2007, le cout de production d’un chevreau métis est de 22 279,41 FCFA à Mbassis.
Bactéries
Les populations bactériennes du réticulo-rumen dont la concentration est la plus élevée au niveau du tube digestif des ruminants représentent la moitié de la biomasse microbienne et l’ensemble le plus varié puisque une soixantaine d’espèces y ont été décrites (Fonty et al., 1988). Le rumen d’un ruminant adulte contient environ 10 cellules bactériennes/ml. Elles sont composées essentiellement de bactéries anaérobies strictes non sporulées. On y trouve des bactéries cellulolytiques, amylolytiques, pectinolytiques, uréolytiques, lipolytiques, protéolytiques et hémicellulolytiques. La colonisation du tractus digestif des ruminants par les bactéries est rapide. Dès le premier jour, les premières bactéries s’installent: les Escherichia coli et les Streptocoques, alors que les bactéries cellulolytiques apparaissent au 4ème jour chez 75% des jeunes ruminants (Fonty et al., 1988). Mais une colonisation optimale des pré-estomacs, n’intervient qu’après le sevrage, essentiellement par la consommation d’aliments et d’eau souillés par la salive et les déjections des adultes.
Protozoaires
Les protozoaires sont des organismes eucaryotes unicellulaires microscopiques. On distingue deux types dans le rumen: les flagellés et les ciliés. Les ciliés représentent près de la moitié de la biomasse microbienne et leur concentration varie de 10 4 à 10 6 cellules/ml, ils se trouvent entre les particules solides et la phase liquide (Jouany et al.,1994). On retrouve plusieurs populations de protozoaires dans le rumen, mais le genre d’Entodinium est toujours le dominant (environ 90% du nombre total des ciliés). Cependant, les ciliés Entodiniomorphes sont les plus nombreux avec les régimes riches en fourrage. Ils possèdent des enzymes cellulolytiques qui leur permet de digérer les parois cellulaires et les chloroplastes.
Néanmoins, la présence de cellulases d’origine bactériennes ne permet pas d’apporter la preuve sans ambiguïté d’une origine ciliée plutôt que bactérienne (Taniguishi et al.,1979).
Les plus gros protozoaires peuvent également dégrader l’hémicellulose. D’autre part, les protozoaires jouent un rôle important dans l’hydrolyse de l’amidon en ingérant les granules d’amidon et les sucres solubles en diminuant de ce fait l’accessibilité de ces substrats aux bactéries amylolytiques.
Les interactions avec d’autres microorganismes sont nombreuses: les protozoaires ingèrent les bactéries endogènes et exogènes comme source de protéines pour leur synthèse cellulaire. Les protozoaires ne sont pas indispensables à la digestion mais leur présence améliore la digestibilité, uniformise la fermentation entre les repas.
Champignons
Pour ce qui est des champignons du rumen, la découverte était tardive. C’est en 1975 que Orpin a révélé l’existence de ces microorganismes que l’on avait assimilé jusqu’à cette date à des protozoaires flagellés. La population fongique est estimée à 103 et 105cellules/ml soit environ 10 % de la biomasse microbienne (Fonty et Joblin, 1991). L’activité protéolytique est assurée par des métallospores, ils hydrolysent l’extensine des parois. Ils contiennent beaucoup d’acides aminés, dont le contenu en adénine et en thymine est important, et à ce titre, les protéines des champignons sont très digestibles. Les champignons produisent une importante quantité de dihydrogène (H2) et sont donc associés, dans les réactions métaboliques, aux bactéries méthanogènes, bactéries consommatrices de dihydrogènes (Stewart et Bryant, 1988). Les bactéries cellulolytiques diminuent l’activité des champignons. L’élimination des champignons diminue la digestibilité et augmente la proportion de propionate (Tiret, 2001).
D’une manière générale, la population microbienne du réticulo-rumen peut être influencée par plusieurs facteurs dont les plus importants sont l’âge et le régime alimentaire.
En effet, à la naissance, le tube digestif du ruminant est stérile. La colonisation des préestomacs par les microbes se fera dans les premières semaines de la vie de manière plus ou moins précoce suivant les conditions d’élevage. Les germes qui colonisent ces pré-estomacs proviennent soit du sol (germes telluriques qui contaminent l’aliment et l’eau de boisson), soit de l’air inhalé, soit de la consommation des aliments ou de boissons contaminées par la salive ou les déjections des adultes. C’est ce troisième mécanisme qui est le plus fréquent.
Le régime alimentaire intervient par 2 facteurs: le rythme de distribution et la nature de la ration surtout.
• le rythme de distribution a une influence sur les variations de la densité de la population des microbes dans la journée. Par exemple; après un repas, on observe une augmentation des microbes et qui diminuent au fur et à mesure qu’on s’éloigne du repas.
• la nature de la ration à travers la quantité et la nature de substrats fermentescibles qu’elle apporte va influencer un élément déterminant des caractéristiques physicochimiques du milieu ruminal à savoir le pH. En effet, une acidification du milieu ruminal se traduit par une destruction des bactéries cellulolytiques et au contraire une prolifération des bactéries amylolytiques acidophiles.
Quand les conditions physico-chimiques du milieu ruminal sont favorables au développement des microbes, ceux-ci sont à l’origine d’activités métaboliques profitables au ruminant hôte.
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Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : ELEVAGE CAPRIN AU SENEGAL
I.1 SITUATION DE L’ELEVAGE AU SENEGAL
I.1.1 CHEPTEL NATIONAL
I.1.2 PRODUCTION LAITIERE AU SENEGAL
I.2 CHEPTEL CAPRIN AU SENEGAL
I.2.1 IMPORTANCE DE LA CHEVRE
I.2.1.1 Importance économique
I.2.1.2 Importance socioculturelle et religieuse
I.2.1.3 Importance nutritionnelle
I.2.2 PRINCIPALES RACES EXPLOITEES
I.2.2.1 Chèvre du sahel ou peul
I.2.2.2 Chèvre naine
I.2.3 SYSTEMES DE PRODUCTION
I.2.3.1 Définition
I.2.3.2 Systèmes traditionnels
I.2.3.3 Systèmes modernes
I.3 PERFORMANCES ZOOTECHNIQUES
I.3.1 PERFORMANCES DE REPRODUCTION
I.3.1.1 Age à la première mise-bas
I.3.1.2 Intervalle entre mise bas, fertilité, prolificité et fécondité
I.3.1.3 Rythme de la reproduction
I.3.2 PERFORMANCES DE PRODUCTION
I.3.2.1 Poids à âge type (PAT)
I.3.2.2 Gain Moyen Quotidien (GMQ)
I.3.2.3 Production laitière
I.4 CONTRAINTES DE L’ELEVAGE CAPRIN
I.4.1 CONTRAINTES ALIMENTAIRES
I.4.2 CONTRAINTES GENETIQUES
I.4.3 CONTRAINTES CLIMATIQUES
I.4.4 CONTRAINTES SANITAIRES
I.4.5 CONTRAINTES ECONOMIQUES
CHAPITRE II : GENERALITES SUR L’ALIMENTATION CAPRINE
II.1 RAPPEL ANATOMO-PHYSIOLOGIQUE DE L’APPAREIL DIGESTIF DES RUMINANTS
II.1.1 RUMEN OU PANSE
II.1.2 RETICULUM OU RESEAU
II.1.3 OMASUM OU FEUILLET
II.1.4 ABOMASUM OU CAILLETTE
II.2 PARTICULARITES DE LA DIGESTION CHEZ LES RUMINANTS
II.2.1 DIGESTION MICROBIENNE
II.2.1.1 Microbes du réticulo-rumen
II.2.1.1.1 Bactéries
II.2.1.1.2 Protozoaires
II.2.1.1.3 Champignons
II.2.1.2 Réactions de synthèse microbienne
II.2.1.3 Dégradation et utilisations des substances organiques
II.2.1.3.1 Digestion des glucides
II.2.1.3.2 Digestion des composés azotés
II.2.1.3.3 Digestion des lipides
II.2.1.4 Métabolisme des nutriments et des éléments minéraux
II.2.1.4.1 Métabolisme énergétique
II.2.1.4.2 Acides Gras Non Estérifiés (AGNE) et triglycérols
II.2.1.4.3 Eléments minéraux
II.3 COMPORTEMENT ALIMENTAIRE DE LA CHEVRE
II.4 BESOINS ET APPORTS RECOMMANDES
II.4.1 BESOINS D’ENTRETIEN
II.4.2 BESOINS DE PRODUCTION
II.4.3 BESOINS ET APPORTS EN MINERAUX
II.4.4 BESOINS ET APPORTS EN VITAMINES
II.4.5 BESOINS ET APPORTS EN EAUX
II.5 RESSOURCES ALIMENTAIRES UTILISABLES EN ALIMENTATION CAPRINE AU SENEGAL
II.5.1 PATURAGES NATURELS
II.5.1.1 Définition et caractéristiques
II.5.1.2 Productivité et valeur Fourragères
II.5.1.3 Capacité de charge
II.5.2 GRAINS DE CEREALES ET LEURS SOUS-PRODUITS
II.5.2.1 Grains de céréales
II.5.2.2 Sous-produits des céréales
II.5.2.2.1 Résidus de récolte des céréales
II.5.2.2.2 Sous-produits de meunerie
II.5.2.2.3 Sous-produits de rizerie
II.5.2.2.4 Sous-produits de brasserie
II.5.3 SOUS-PRODUITS DE SUCRERIE
II.5.3.1 Sous-produit de la culture
II.5.3.2 Sous-produits de fabrication
II.5.4 OLEAGINEUSES, LEGUMINEUSES ET LEURS SOUSPRODUITS
II.5.4.1 Fanes de légumineuses
II.5.4.1.1 Fane d’arachide (Arachis hypogea)
II.5.4.1.2 Fane de niébé (vigna sinensis)
II.5.4.2 Sous-produits d’oléagineux et de légumineuses
II.5.4.2.1 Sous-produits de l’arachide
II.5.4.2.2 Sous-produits de coton
II.6 VALEUR NUTRITIVE DE QUELQUES ALIMENTS UTILISABLE EN ALIMENTATION CAPRINE AU SENEGAL
CHAPITRE I: MATERIEL ET METHODES
I.1 PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE: REGION DE FATICK
I.1.1 ORGANISATION ADMINISTRATIVE
I.1.2 ASPECTS PHYSIQUES
I.1.2.1 Climat et végétation
I.1.2.2 Ressources en eaux
I.1.2.3 Pédologie
I.1.2.4. Activités socio-économiques
I.2 CHOIX DES SITES ET PERIODE D’ETUDE
I.3 MOYENS MATERIELS D’ETUDE
I.4 METHODOLOGIE D’ETUDE
I.4.1 REVUE DOCUMENTAIRE
I.4.2 COLLECTE DES DONNEES SUR LE TERRAIN
I.4.2.1 Enquêtes sur le terrain : échantillonnage et cibles
I.4.2.2 L’inventaire des ressources fourragères disponibles
I.4.3 TRAITEMENT ET ANALYSE DES DONNEES
CHAPITRE II : RESULTATS, DISCUSSION ET PROPOSITIONS D’AMELIORATION DE L’ALIMENTATION CAPRINE
II.1 RESULTATS
II.1.1 STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DES ELEVAGES CAPRINS
II.1.1.1 Statut socio-économique des éleveurs
II.1.1.2 Structure des élevages caprins
II.1.1.2.1 Races exploitées
II.1.1.2.2 Taille et composition des élevages
II.1.1.3 Logement ou chèvrerie et matériel d’élevage
II.1.1.4 Gestion de la reproduction
II.1.2 CONDUITE D’ELEVAGE ET MODES D’ALIMENTATION DES CAPRINS
II.1.2.1 Conduite d’élevage
II.1.2.2 Modes d’alimentation pratiqués
II.1.2.2.1 Alimentation des caprin en saison sèche
II.1.2.2.2 Alimentation des caprins en saison humide
II.1.2.3 Espèces fourragères les plus rencontrées par site d’enquête
II.1.2.4 Compléments alimentaires disponibles par localité et variations de leurs prix
II.1.3 ABREUVEMENT DES ANIMAUX
II.1.3.1 En saison sèche
II.1.3.2 En saison humide
II.2 DISCUSSION
II.2.1 STATUT SOCIO-ECONOMIQUE DES ELEVEURS
II.2.2 LOGEMENT OU CHEVRERIE
II.2.3 CONDUITE D’ELEVAGE ET MODES D’ALIMENTATION DES CAPRINS
II.2.3.1 Conduite d’élevage
II.2.3.2 Modes d’alimentation pratiqués
II.2.4 ESPECES FOURRAGERES LES PLUS RENCONTREES PAR SITE
II.2.5 COMPLEMENTS DISPONIBLES PAR SITE ET VARIATIONS DE LEURS PRIX
II.2.6 ABREUVEMENT DES ANIMAUX
II.3 PROPOSITIONS D’AMELIORATION DE L’ALIMENTATION CAPRINE
II.3.1 MEILLEUR UTILISATION DES PAILLES DE CEREALES ET DES COMPLEMENTS
II.3.2 FENAISON
II.3.3 ENSILAGE D’HERBE NATURELS
II.3.4 CULTURES FOURRAGERES
II.3.5 SUBVENTION DES ALIMENTS
II.3.6 FORMATION ET ENCADREMENT DES ELEVEURS
II.3.7 ESTIMATION DE LA CAPACITE DE CHARGE ET ETUDE BROMATOLOGIQUE DES PATURAGES ET COMPLEMENTS ALIMENTAIRES DISPONIBLE
II.3.8 APPUI FINANCIER AUX ELEVEURS
II.3.9 GESTION DE L’ELEVAGE
II.3.9.1 Conduite d’élevage
II.3.9.2 Construction de logement
II.3.9.3 Maitrise de la reproduction et des pathologies caprines
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES