Généralités sur la télésurveillance
LA VIDEOSURVEILLANCE
La vidéosurveillance consiste à placer des caméras de surveillance dans un lieu public ou privé pour visualiser et/ou enregistrer en un endroit centralisé tous les flux de personnes au sein d’un lieu ouvert au public pour surveiller les allées et venues, prévenir les vols, agressions, fraudes et gérer les incidents et mouvements de foule. Au début des années 2000, les caméras font leur apparition en nombre important dans de nombreuses villes européennes. Londres est réputée comme étant la ville où la vidéosurveillance est la plus importante. L’utilisation de la vidéosurveillance fait débat en matière de sécurité et de respect de la vie privée [4].
La vidéosurveillance s’est développée d’abord au Royaume-Uni, en réponse aux attaques de l’IRA (Armée républicaine irlandaise en anglais Irish Republican Army). Les premières expériences au Royaume-Uni dans les années 1970 et 1980 ont conduit à des programmes de grande ampleur au début des années 1990. Ces succès conduisirent le gouvernement à faire une campagne auprès de la population, et lança une série d’installations de caméras. Aujourd’hui, les caméras au Royaume-Uni couvrent la plupart des centres villes, et de nombreuses gares et parkings. Une étude donna le chiffre approximatif de 400 000 caméras à Londres et 4 millions au Royaume-Uni au total. D’autres pays comme la France ont installé des systèmes de vidéosurveillance. En 1998 le nombre de caméras en France était estimé à un million dont 150 000 dans le domaine public. Ces caméras sont présentes dans divers lieux tels que les aéroports, les gares, les routes, les transports publics. Cependant il existe aussi des associations qui militent contre toute forme de surveillance. C’est le cas de « Souriez, vous êtes filmés », pour n’en citer qu’une.
Ses buts
Les raisons de l’installation de systèmes de vidéosurveillance sont diverses, toutefois la sécurité publique ainsi que la protection des biens mobiliers ou immobiliers font office d’éléments phares dans la justification de la vidéosurveillance. En Angleterre, les attentats de juillet 2005 sont également un moteur pour l’augmentation du nombre de caméras. Cette menace qui a toujours été présente n’a jamais vraiment créé un sentiment d’insécurité, mais les attentats du 11 septembre 2001 ont changé la donnée. Les gens ont pris conscience que personne n’était intouchable. Toutefois la mise en place de la vidéosurveillance ne peut s’expliquer uniquement par l’insécurité grandissante ou la protection des biens. Certaines autres raisons moins connues du grand public existent également. La mise en place de la vidéosurveillance permet une amélioration de la gestion des incidents ainsi qu’une augmentation de l’efficacité et de la rapidité D’intervention.
Par exemple, dans la prévention du suicide ou encore lors d’accidents qui pourraient survenir sur la voie publique. Elle permet ainsi indirectement, de maintenir les primes d’assurances à un niveau raisonnable. La surveillance des axes routiers sert à informer en temps réel les automobilistes sur les conditions du trafic. Quelques affaires de crimes ont été résolues grâce aux enregistrements fournis par les caméras de surveillance. Par exemple, après les attentats du métro de Londres du 7 juillet 2005, les enregistrements des caméras de surveillance ont été utilisés pour identifier les poseurs de bombes, bien qu’il soit admis qu’ils n’aient pas été indispensables. La question de savoir si la vidéosurveillance prémunit ou réduit les crimes n’a pas pu être montrée par les études indépendantes qui furent conduites que ce soit en France ou à l’étranger. Le gouvernement britannique a jugé de son côté que les effets bénéfiques n’étaient pas possibles à évaluer, bien que Scotland Yard ait affirmé, en 2008, que la vidéosurveillance à Londres, qui compte 500 000 caméras, n’avait permis d’élucider que 3 % des vols dans la rue.
Evolution de la vidéosurveillance :
Les premières caméras avaient des images de basse qualité et noir et blanc, sans possibilité de zoomer, ni de changer l’angle de vue. Les caméras modernes les plus performantes sont en couleur, permettent des zooms et une mise au point très nette. Les dispositifs d’enregistrement et d’analyse sont plus précis, plus efficaces. En pilotant ces caméras avec des ordinateurs, il est possible de suivre des mouvements, il est par exemple possible de déceler des mouvements dans un endroit où il ne devrait pas y en avoir, ou au contraire se focaliser sur un individu et le suivre à travers la scène. L’informatique peut faire coopérer plusieurs caméras pour le suivre dans un espace urbain entier. L’une des évolutions les plus probables de la vidéosurveillance est le rapprochement des enregistrements avec des données biométriques.
Cette technologie permettrait par exemple aux ordinateurs d’analyser la démarche des passants : une personne lourdement chargée adopte une démarche inhabituelle ; que transporte-t-il ? Des explosifs, des armes, une caméra de télévision ou des bouteilles de soda ? De même, des recherches récentes misent sur la prévisibilité du comportement humain dans les espaces publics : un voleur ne se comporterait pas de la même façon qu’un usager. L’ordinateur peut identifier ce genre de mouvements et donner l’alerte. Couplées à une base de données biométrique, il devient possible de déterminer l’identité d’une personne sans l’aborder et sans même qu’elle ne s’en rende compte.
La technique de Moyenne
Dans la dernière technique, l’estimation du fond est vue comme la simulation d’une conversion numérique d’un signal analogique en utilisant la modulation qui utilise seulement des comparaisons et des Incrémentations/décrémentations élémentaires. Comme la précision de la modulation est limitée aux signaux dont la dérivée temporelle absolue est inférieure à un, l’erreur de modulation est proportionnelle au taux de variation du signal, correspondant ici à la mesure de vraisemblance en chaque pixel. Nous utilisons donc les différences absolues entre It et Mt comme premier estimateur. On utilise aussi ce filtre pour calculer la variance temporelle du pixel, représentant sa mesure d’activité, utilisée pour décider si le pixel est plutôt mobile ou fixe. Donc le second estimateur Vt utilisé dans la méthode a la dimension d’un écart-type temporel calculé comme le filtre de la séquence des différences t. 3.8. Dans la dernière technique, l’estimation du fond est vue comme la simulation d’une conversion numérique d’un signal analogique en utilisant la modulation qui utilise seulement des comparaisons et des Incrémentations/décrémentations élémentaires.
Comme la précision de la modulation est limitée aux signaux dont la dérivée temporelle absolue est inférieure à un, l’erreur de modulation est proportionnelle au taux de variation du signal, correspondant ici à la mesure de vraisemblance en chaque pixel. Nous utilisons donc les différences absolues entre It et Mt comme premier estimateur. On utilise aussi ce filtre pour calculer la variance temporelle du pixel, représentant sa mesure d’activité, utilisée pour décider si le pixel est plutôt mobile ou fixe. Donc le second estimateur Vt utilisé dans la méthode a la dimension d’un écart-type temporel calculé comme le filtre de la séquence des différences t. Comme l’on s’intéresse aux pixels dont le taux de variation est significativement supérieur à leur activité temporelle, on applique le filtre 1 à N fois les différences non nulles. La détection au niveau pixel est effectuée par comparaison entre t et Vt. Nous pensons que cette technique est la plus adaptée à notre cas, c’est pour cette raison que nous l’avons choisi pour l’utiliser dans notre système.
Conclusion général
Dans ce projet de fin d’études, nous nous sommes intéressés à un sujet d’actualité, quitouche à notre sécurité et la sécurité de nos biens. Nous avons décrit la partie théorique, nécessaire pour aborder la technologie de la caméra et de l’objectif, qui sont des composants essentiels et fondamentaux dans toute installation de vidéosurveillance. Ces équipements sont en perpétuelle évolution. Les capacités des caméras ne cessent de croître, des caméras de un à plusieurs méga pixels apparaissant sur le marché, dotées de plus en plus souvent d’une intelligence embarquée leur permettant d’accroître leur champ d’action dans le domaine de la sécurité. La réalisation matérielle et logicielle de cette maquette suivie d’une phase de validation et de test a donné des résultats satisfaisants. Finalement, notre système est extensible pour cela nous avons présenté quelques nouvelles idées pour lui ajouter quelques fonctions et pour le rendre fiable et plus compétitif. N’oublions pas qu’une image vaut mieux que mille mots. Notre système est conçu pour être aussi complet que possible avec déclenchement d’alarmes, prise de photos et enregistrement déclenché de vidéo au besoin.
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Table des matières
Introduction générale
Chapitre 1 : généralités sur la télésurveillance
INTRODUCTION
Vidéosurveillance : pourquoi
A Quels besoins répondra un système de télésurveillance
LA VIDEOSURVEILLANCE
Présentation
Son apparition
Ses buts
Domaines d’applications
Evolution de la vidéosurveillance
EXEMPLES DE QUELQUES SYSTEMES EXISTANTS
Le système ASCAM-2E2I
Le système ASCAM-NUUO
Matériel pour la Télésurveillance
Caméra de télésurveillance
Caméra de surveillance sans fil Wifi
Caméra de surveillance en direct
Caméra de surveillance extérieure
La caméra boîtier
La caméra anti vandalisme (mini-dôme
Caméra surveillance infrarouge
Webcam de télésurveillance
Mini caméra de surveillance
Caméra espion
Caméra de surveillance factice
Caméra de surveillance IP
Alarme de télésurveillance
Moniteur de télésurveillance
Enregistreur de télésurveillance
Critères de choix pour un enregistreur
Différents types d’enregistreurs de télésurveillance
LES DIFFERENTS TYPES DE SYSTEMES
1) Système sur réseaux IP
2) Système analogique
3) Système hybride
Architecture d’une installation de vidéosurveillance
Vidéosurveillance en circuit fermé et circuit ouvert
Fonctions d’une installation Dans une installation de vidéosurveillance
Présentation du problème général de détection du mouvement
Les différentes techniques de détection de mouvement
Conclusion
Chapitre 2 : conception et réalisation
Introduction
Spécification des besoins
Les besoins du système
Spécification détaillée
Méthodologie
Diagramme de classe
Diagramme de cas d’utilisation
Diagramme de séquence
L’environnement du travail
Environnement matériel
Environnement software
Choix du langage
Présentation de l’interface de l’application
Conclusion
Conclusion générale
Bibliographie
Web graphie
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