Generalites sur la situation forestiere

Les forêts dans le monde 

Les forêts couvrent 30% de la surface du globe, soit 4 milliards d’ha, dont 36% sont des forêts primaires (11% de la surface de la terre) d’où leurs importances [1]. Ces forêts sont en majorités situées dans l’hémisphère sud où se trouve la plupart des pays pauvres.

Impact sur le plan socio-économique 

Activités directes

La forêt est à la fois un habitat et une ressource pour des nombreuses personnes de la planète. Pour les personnes qui y vivent, la forêt elle-même leurs procure source de vivre et source d’énergie. Dans les pays sous-développés, elle assure les besoins en combustibles (bois de chauffage et charbon de bois) de la majorité des foyers. Selon le FAO 300 millions de populations vivent dans la forêt et 1,6 milliards de personnes en dépendent en 2010. Dans les pays où les forêts primaires existent encore le trafic de bois est une source de devise. Ces derniers exportent leurs bois, vers les pays industrialisés, que ce soient à l’état brute ou ont été déjà travaillé (meubles, planches, etc…). Les exportations légales de bois sont évaluées à 100 milliards d’USD en 2000 et 350 milliards d’USD en 2007 [2].

Marché de carbone

La forêt est une des principaux puits de carbone dans notre planète. La quantité de carbone piégée par ha de forêt varie selon le type et l’âge de cette dernière, mais en moyenne un Ha de forêt aspire environ 600 tonnes d’équivalent de dioxyde de carbone (CO2).

En 1997, le protocole de Kyoto instaure le marché de carbone c’est à dire rendre payant « le droit de polluer ». Il incite les entreprises à réduire leurs émissions des GES, en investissant dans des énergies propres. Chaque entreprise dispose d’un quota d’émission de GES et en cas de dépassement soit elle paye une amande, soit elle achète des crédits d’émissions. Les pays non-industrialisés pourront alors profiter de cet accord pour vendre les milliers de tonnes d’équivalents de CO2 piégés dans leurs puits de carbone, notamment dans leurs forêts, à des grandes entreprises des pays développés [3]. En 2006, 493 millions de tonnes de carbone s’échangeaient soit environ 500 millions € . Ce chiffre ne cesse de s’accroître chaque année.

Impact sur le plan écologique

La forêt responsable de la biodiversité

Les forêts sont le principal réservoir de la diversité biologique animale et végétale à l’échelle de la planète. Elles abritent une importante partie des variantes d’espèces d’animaux, qui peuvent exister, dont la plupart sont des espèces endémiques ou bien des espèces menacées d’extinction. A elles seules les forêts tropicales humides renferment environ 50% des espèces vivantes.

Régulation des effets de serre dans l’atmosphère

L’atmosphère filtre le rayonnement solaire incident et bloque la plupart du rayonnement réémis par la surface de la terre : c’est le principe de l’effet de serre. Cet effet de serre est dû à la vapeur d’eau et à la présence des GES (essentiellement du CO2) présents dans l’atmosphère en tenant prisonnier l’énergie des rayonnements. Ainsi, une augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère signifie un réchauffement de la planète, autrement dit, un désastre pour l’humanité, d’où la nécessité du maintien de l’équilibre entre l’absorption et l’émission de CO2 dans l’atmosphère [5]. La photosynthèse constitue l’essentiel du noyau pour assurer (le maintien de) cette équilibre, c’est pourquoi les forêts jouent le rôle d’un régulateur des effets de serre dans l’atmosphère.

On remarque que chaque année, la biomasse les industries et différentes sources émettent dans l’atmosphère environ 200 milliards de tonnes de CO2.

Importance des forêts à Madagascar

Autrefois, Madagascar est réputé par la présence de forêt presque dans toute l’ile c’est pourquoi on l’appelait en ce temps-là ‘ l’ile verte’.

L’évolution même de la société malagasy y prend source.

Sur le plan économique et social

A Madagascar, 80% de la population sont dans le secteur primaire. Ils vivent surtout de l’élevage et de l’agriculture, mais la forêt tient aussi sa place dans ce secteur [6]. Presque tout le foyer malgache se sert des bois de chauffe ou de charbon de bois comme combustible et c’est l’un des principaux services fourni par les forêts dans le pays. D’après la statistique du ministère de Finances et de la FMI le secteur forestier représente 50% du PNB et 17% du secteur primaire, en 2000. En 2001 on estime qu’une moyenne de 2% de la population malgache vit des revenus de la forêt [6].

L’exploitation de forêt à Madagascar est essentiellement destinée à couvrir les usages ménagers. La banque mondiale a estimé que les forêts couvrent les totalités des besoins en énergies domestiques dans les zones rurales et plus de la 70% de la consommation en énergie du pays. Les forêts publiques représentent une source de matériaux de construction pour 78% de communes et dans la partie Est et la partie Nord-Ouest de l’ile on les utilise pour la pratique des cultures sur brûlis. Madagascar exporte également des bois à l’étranger mais dans la quasi-totalité des cas on exporte des bois à l’état brut des grumes sans valeur ajoutés. Récemment la loi interdit l’exportation des bois de roses et des bois d’ébène non travaillés.

Sur le plan écologique 

La forêt renferme la plus grande parties de l’exceptionnelle biodiversité de Madagascar : 80% de ses plantes, 95% de ses reptiles, 99% de ses amphibiens et presque 100% de ses primates n’existent nulle part ailleurs dans le monde. Cette unicité de notre biodiversité, qui devrait être protégé mais aussi qu’on doit valoriser pour contribuer à la croissance économique du pays, attire les grands voyageurs des pays développés par l’écotourisme. La conservation de la biodiversité serait donc le moteur de développement de l’écotourisme, qui est un secteur porteur à Madagascar. L’écotourisme ne favorise pas seulement l’épanouissement d’une forme de voyage respectueux de la nature mais c’est aussi un soutien au développement local, la sauvegarde du petit patrimoine, la mise en valeur de savoir-faire locaux, l’implication des acteurs locaux dans le processus de protection de la nature. A cause de la déforestation massive de ces derniers temps, 13 millions d’ha de forêts sont détruites chaque année dans le monde selon la FAO. Pour Madagascar la forêt ne se concentre plus que sur une superficie inférieure à 20% de l’ile. La principale raison de cette déforestation est liée aux feux. Environ 350 millions d’ha de surface sont incendiées chaque année soit aux alentours de 11 ha/s si on se réfère à l’échelle planétaire. Mais dans notre étude c’est le feu de forêt Madagascar qui nous intéresse.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I GENERALITES SUR LA SITUATION FORESTIERE
I.1 Les forêts dans le monde
I.1.1 Impact sur le plan socio-économique
I.1.2 Impact sur le plan écologique
I.2 Importance des forêts à Madagascar
I.2.1 Sur le plan économique et social
I.2.2 Sur le plan écologique
I.3 Les feux de forêt à Madagascar
I.3.1 Principaux facteurs
I.3.2 Statistiques sur les feux de forêts à Madagascar
I.3.3 Conséquences
CHAPITRE II ETUDE DU SYSTEME ELECTONIQUES EMBARQUE DANS LE POURSUIVEUR
II.1 Organisation du système embarqué
II.2 Détection des obstacles
II.2.1 Détection
II.2.2 Gestion des capteurs
II.3 Système de navigation
II.3.1 Principe de fonctionnement
II.3.2 Le système de navigation
II.4 Détection de la cible
II.5 Test de transmission et commutateur
II.5.1 Circuit test de transmission
II.5.2 Le commutateur
II.6 Le microcontrôleur
II.6.1 Caractéristiques et technologie du circuit 16F84
II.6.2 Les rôles du microcontrôleur
CHAPITRE III LES ALGORITHMES DE CONTROLE DU SYSTEME EMBARQUE
III.1 Pour le système de navigation
III.2 Pour le microcontrôleur
III.2.1 Algorithme principale du microcontrôleur
III.2.2 Réception des données et envoi des ordres
III.2.3 Contrôle manœuvre
III.2.4 Fonction d’esquive
III.2.5 Détermination de nombre de pas
CHAPITRE IV APLLICATION ET REALISATIONS
IV.1 Description du parc
IV.1.1 Importance du parc national d’Ankarafantsika
IV.1.2 Localisation
IV.2 Simulations
IV.2.1 Quadrillage du parc
IV.2.2 Temps de retard entre émission et réception du signal de détection
IV.2.3 Module de détection
IV.3 Réalisations
IV.3.1 Le commutateur
IV.3.2 Simulation du système embarqué
IV.3.3 Tests
IV.4 Amélioration et perspectives
IV.4.1 Poursuite automatique
IV.4.2 Atterrissage automatique en cas de défaillance de transmission
IV.4.3 Utilisation d’un microcontrôleur plus performent
CONCLUSION

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