Généralités sur la pintade et la situation de son élevage

GENERALITES SUR LA PINTADE ET LA SITUATION DE SON ELEVAGE

Généralités sur la pintade

Historique et Origine de la pintade
L’histoire de la pintade remonte avant Jésus Christ. Selon la légende des Argonautes, à la disparition du héros grec Méléagre, roi de Calydon, ses sœurs pleurèrent jusqu’à mourir. Pour les sauver de l’enfer, elles furent transformées en oiseaux (pintades) par leur déesse protectrice Artémis. Alors, les pintades sont donc les sœurs de Méléagre, d’où leur description sous le nom de Meleagris par Aristote au IVe siècle avant J.C. (LE COZ-DOUIN, 1992). La pintade est ongmalre d’Afrique (HASTINGS, 1984). Les romains appelaient respectivement la pintade, poule de Numidie et poule de Guinée, du fait de leur origine (Afrique du nord et Guinée), d’où l’appellation « guineafowl» en Anglais (LE COZ-DOUIN, 1992). Le naturaliste suédois du XVIIIe siècle, Charles Linné décrit la pintade dans son systema natural sous le nom de Numida meleagris liant ainsi son origine mythologique à son origine géographique (LE COZ-DOUIN, 1992).

Systématique

Les pintades appartiennent à la classe des Carinates, à l’ordre des galliformes, au sous ordre des alectropodes, à la famille des phasianidés et à la sous-famille des numidés. Cette dernière est subdivisée en quatre genres dont le genre Numida.

Alimentation de la pintade

Appareil digestif et physiologie de la digestion

Bouche
La bouche des oiseaux est dépourvue de dent. Les lèvres sont remplacées par le bec. Tandis que la partie supérieure du bec est fixe, soudée aux os de la tête, celle inférieure est immobile pour permettre les mouvements d’ouverture et de fermeture. Si les narines sont portées par la mandibule supérieure, la langue est logée dans la partie inférieure. Dans le processus alimentaire, le bec ne joue qu’un rôle de préhension (IEMVT, 1983).

Œsophage
L’œsophage est un conduit remarquable par son élasticité. La facilité avec laquelle les oiseaux avalent des grains volumineux émane de cette élasticité. La muqueuse de l’œsophage et du jabot est tapissée de nombreuses glandes qui sécrètent un mucus visqueux dont le rôle est de faciliter le glissement des aliments. A l’entrée de la poitrine, se trouve le jabot qui n’est qu’une expansion de l’œsophage. Les aliments y séjournent pendant environ 2 heures pour s’humecter et se ramollir (IEMVT, 1983).

Estomac
L’estomac se subdivise en deux compartiments: le proventricule et le gésier. Le proventricule, également appelé ventricule succenturié a la forme d’un court fuseau. Ses parois, épaisses, contiennent de nombreuses glandes sécrétant un abondant suc gastrique. Le gésier ou estomac mécanique fait suite au proventricule. C’est un muscle creux, tapissé intérieurement d’un revêtement de consistance cornée. Il assure une action puissante de broyage et de malaxage des aliments grâce à l’épaisseur de sa paroi musculaire (IEMVT, 1983).

Intestin
L’intestin garde le même calibre sur toute son étendue. Il débute après le gésier en formant l’anse duodénale. S’ensuivent les circonvolutions intestinales qui aboutissent à un court rectum en même temps que deux caeca. Les caeca ont une quinzaine de centimètres de long et pour rôle de résorber en partie les liquides. Le rectum est court et débouche dans le cloaque qui est une sorte de diverticule commun aux voies digestives, génitales et urinaires tant chez le mâle que chez la femelle. La digestion intestinale chez les volailles s’effectue en un temps moyen de 12 à 19 h. Deux sortes d’excréments sont expulsées par les volailles. Il y’a d’abord ceux provenant du cloaque qui sont consistants et recouverts d’une pellicule blanchâtre provenant de l’urine. La seconde catégorie d’excréments provient des caeca. Elle se caractérise par sa consistance molle et sa coloration brune qu’il ne faut cependant pas confondre à de la matière diarrhéique (IEMVT, 1983).

Besoins alimentaires de la pintade

Régulation de la consommation alimentaire

Les facteurs de régulation peuvent être décomposés en facteurs liés à l’aliment, au milieu et au plan de rationnement adopté par l’éleveur.

Importance de la qualité de l’aliment

L’importance de la qualité de l’aliment se situe à quatre (04) niveaux.

la richesse de l’aliment en énergie et sa teneur en protéine
La pintade règle sa consommation d’aliment de façon à COUVrIr ses dépenses énergétiques. Ainsi, tout accroissement de la concentration énergétique de l’aliment entraîne une réduction de l’ingestion, de telle sorte que la quantité d’énergie métabolisable ingérée varie peu (INRA, 1991). En outre, la pintade, contrairement à la poule n’est pas capable de surconsommer quand le taux de protéine est bas (BLUM et al., 1975). Néanmoins, en cas d’excès de protéines, on assiste à une légère réduction de la consommation, sans modification de la croissance (INRA, 1991).

les appétits spécifiques
Ils peuvent expliquer une part plus modeste, mais significative de la consommation. En effet, pendant la ponte, la pintade présente un appétit spécifique pour le calcium destiné à la formation de la coquille de l’œuf. De ce fait, si le calcium est mélangé de façon homogène un aliment, la pintade a tendance à le consommer en grande quantité afin de conserver une calcémie optimale à la ponte (200 mg/l). La distribution séparée de carbonate de calcium du reste du régime permet de réduire l’ingérée alimentaire (INRA, 1991).

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Table des matières

ABSTRACT
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: REVUE DE LITTERATURE
CHAPITRE 1: GENERALITES SUR LA PINTADE ET LA SITUATION DE SON
ELEVAGE AU BURKINA FASO
I. Généralités sur la pintade
1.1. Historique et Origine de la pintade
1.2. Systématique
1.3. Morphologie de la pintade commune
1.4. Alimentation de la pintade
1.4.1. Appareil digestif et physiologie de la digestion
1.4.1.1. Bouche
1.4.1.2. Œsophage
1.4.1.3. Estomac
1.4.1.4. Intestin
1.4.2. Besoins alimentaires de la pintade
1.4.2.1. Régulation de la consommation alimentaire
1.4.2.1.1. Importance de la qualité de l’aliment
1.4.2.1.2. Influence de la température ambiante
1.4.2.1.3. Rationnement
1.4.2.2. Influence de la teneur énergétique et du taux protéique sur les paramètres de croissance et de ponte
1.4.2.2.1. Influence de la valeur énergétique
1.4.2.2.2. Influence du taux protéique
1.4.2.3. Normes alimentaires
1.5. Paramètres zootechniques
1.5.1. Consommation alimentaire
1.5.2. Gain Moyen Quotidien (GMQ)
1.5.3. Poids vif (PV)
1.5.4. Indice de consommation (lC)
1.6. Santé de la pintade
1.6.1. Principales maladies de la pintade
1.6.2. Mortalité des pintadeaux et les causes
II. Situation de l’élevage de la pintade au Burkina
2.1. Genre et élevage de la pintade
2.2. Système d’élevage
2.3. Caractéristiques et répartition du cheptel sur le territoire
2.4. Différentes variétés
2.5. Objectifs de production
2.6. Conduite de l’élevage
2.6.1. Alimentation et hygiène
2.6.2. Habitat
CHAPITRE II : GENERALITES SUR LE NIEBE ET LE SOJA
1. Généralités sur le niébé
1.1. Description du niébé
1.1.1. Origine et classification
1.1.2. Description morphologique
1.1.3. Contraintes liées à la production
1.104. Productivité et conservation
1.2. Composition chimique du niébé
1.3. Utilisation du niébé dans l’alimentation de la pintade
II. Généralités sur le soja
2.1. Description du soja
2.1.1. Origine et classification du soja
2.1.2. Description morphologique
2.1.3. Contraintes liées à la production
2.104. Productivité et conservation
2.2. Composition du soja
2.3. Utilisation du soja dans l’alimentation de la pintade
DEUXIEME PARTIE: ETUDE EXPERIMENTALE
CHAPITRE 1: MATERIELS ET METHODES
1. Site de l’étude
II. Matériels
2.1. Matériels biologiques
2.1.1. Matériel biologique animal
2.1.2. Matériel biologique végétal
2.2. Poulailler
2.3. Matériels techniques
2.3.1. Matériels de pesée
2.3.2. Matériels de distribution des aliments
2.3.3. Matériels de chauffage
2.3.4. Autres matériels techniques
2.4. Aliments
2.5. Fiches de suivi
III. Méthode
3.1. Dispositif expérimental
3.2. Système d’élevage
3.2.1. Prophylaxie médicale
3.2.2. Prophylaxie sanitaire
3.2.2.1. Conduite du chauffage
3.2.2.2. Hygiène
3.3. Paramètres suivis
3.3.1. Suivi des mortalités
3.3.2. Suivi de l’évolution pondérale
3.3.3. Suivi de la consommation
3.4. Evaluation économique
3.5. Analyse statistique
CHAPITRE II: RESULTATS ET DISCUSSION
I. Résultats
1.1. Poids vif (PV)
1.2. Gain moyen quotidien (GMQ)
1.3. Consommation alimentaire
1.4. Consommation d’eau
1.5. Indice de consommation (IC)
1.6. Mortalités
1.7. Pathologies rencontrées
1.8. Analyse économique
II. DISCUSSION
2.1. Poids vif
2.2. GMQ
2.3. Consommation alimentaire
2.4. Consommation d’eau
2.5. Indice de consommation
2.6. Mortalités
2.7. Pathologies rencontrées
2.8. Analyse économique
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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