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Typologie des systรจmes dโรฉlevage au Sรฉnรฉgal
Selon la disponibilitรฉ des ressources fourragรจres et du type de conduite associรฉ, trois systรจmes dโรฉlevage sont rencontrรฉs au Sรฉnรฉgal. Ces systรจmes de production sont essentiellement de type extensif et les animaux sont exploitรฉs par de petits producteurs. Ce sont des systรจmes caractรฉrisรฉs par la non spรฉcialisation de la production et le bรฉtail joue divers rรดles ; รฉconomique (production de lait, viande, travail) et social. Nรฉanmoins, dans la zone pรฉriurbaine de Dakar, le systรจme dโรฉlevage de type intensif se dรฉveloppe de plus en plus.
Systรจme extensif : Type pastoral
Il reprรฉsente 30 % du cheptel bovin national. C’est un type d’รฉlevage caractรฉrisรฉ par l’exploitation des grands espaces ร travers la mobilitรฉ du cheptel. Les ressources vรฉgรฉtales sont limitรฉes (steppes et savanes arbustives) et constituent l’apport essentiel de l’alimentation des troupeaux. Les contraintes liรฉes au milieu naturel ; notamment la dispersion dans lโespace des ressources en eau et en pรขturages, de mรชme que leur variabilitรฉ dans le temps, imposent une grande mobilitรฉ des groupes humains et du bรฉtail.
Systรจme semi-intensif : Type agropastoral
Ce systรจme est rencontrรฉ au Centre du pays (Bassin arachidier) oรน lโon trouve prรจs de 25% du cheptel bovin et au Sud du pays (Kolda, Ziguinchor, Tambacounda) avec ร peu prรจs 45% du cheptel bovin national (BROUTIN et DIOKHANE, 2000). Le systรจme de production semi-intensif consiste en une amรฉlioration du systรจme traditionnel ; notamment par la conduite dโรฉlevage qui tend vers la stabulation des animaux et lโorganisation de la production. Il se caractรฉrise aussi par un apport en intrants (complรฉmentation, mรฉdicaments, etc.) et une amรฉlioration du potentiel gรฉnรฉtique des races locales par insรฉmination artificielle.
Systรจme intensif : Type moderne
Le systรจme intensif est une pratique qui justifie la tendance ร la modernisation de lโรฉlevage au Sรฉnรฉgal. Selon BA (2001), ce type dโรฉlevage est une source potentielle dโemplois. Il est favorisรฉ par la concentration des industries et commerces, mais รฉgalement par des conditions de vie considรฉrรฉes comme รฉtant plus favorables (accรจs ร lโeau potable, ร lโรฉlectricitรฉ et aux services sociaux) par rapport ร celles qui prรฉvalent dans certaines rรฉgions agricoles affectรฉes par la sรฉcheresse et la dรฉsertification. Cโest un systรจme qui est totalement opposรฉ aux systรจmes prรฉcรฉdemment dรฉcrits. En effet, dans ce systรจme les animaux en stabulation reรงoivent rรฉguliรจrement de la nourriture et de lโeau en quantitรฉs mesurรฉes.
Cependant, le systรจme intensif ne mobilise pas encore un grand nombre dโanimaux. Il est rencontrรฉ essentiellement dans la zone des Niayes et ร Dakar. En effet, il concerne moins de 1% du cheptel bovin et repose principalement sur lโutilisation des vaches de races exotiques (Montbรฉliarde, Jersiaise, Holstein et Normande) en stabulation permanente pour la production de lait. Ce dernier est, par la suite, รฉcoulรฉ soit directement ร partir des fermes, soit ร travers des kiosques installรฉs en ville ou par l’intermรฉdiaire d’un collecteur revendeur. Par ailleurs, la mise en ลuvre ainsi que la gestion de ce type dโรฉlevage nรฉcessitent de gros moyens. Cโest ce qui a fait dire ร BA (1991) que la plupart des acteurs du systรจme intensif ont une occupation principale (fonctionnaires, commerรงants, industriels, etc.) leur garantissant plus de moyens financiers pour faire face aux importants investissements.
Races bovines exploitรฉes au Sรฉnรฉgal
Deux types de races sont rencontrรฉs. Les races locales rustiques ร faible potentiel de production et les races exotiques spรฉcialisรฉes dans la production de lait et de viande qui sont importรฉes dโEurope, dโAsie ou du Brรฉsil.
Races locales
Les races locales exploitรฉes au Sรฉnรฉgal sont essentiellement la race N’dama (Bos taurus), le zรฉbu Gobra (Bos indicus), le zรฉbu Maure et le mรฉtis Djakorรฉ issu du croisement entre la Ndama et le zรฉbu Gobra.
Zรฉbu Gobra
C’est un bovin ร bosse de grande taille (1,25 ร 1,40 m) et de format moyen (PAGOT ,1985). Le poids adulte est estimรฉ en moyenne ร 415 kg chez le mรขle et 322 kg chez la femelle. Les cornes en forme de lyre sont courtes chez la femelle et longues chez le mรขle. La bosse est trรจs dรฉveloppรฉe, la robe est gรฉnรฉralement blanche ou blanc rayรฉ. Le fanon est large et plissรฉ prรจs des membres. La production laitiรจre de la femelle zรฉbu Gobra est estimรฉe ร 1,5 ร 2 litres de lait par jour et la durรฉe de lactation ร 150 ร 180 jours (KABERA, 2007).
Taurin N’dama
Le taurin N’dama est caractรฉrisรฉ par sa trypanotolรฉrance, vit en zone soudano-guinรฉenne; au Sรฉnรฉgal, il est rencontrรฉ dans les rรฉgions de Casamance et du Sรฉnรฉgal oriental. C’est un bovin sans bosse, de taille moyenne 0,95 ร 1,10 m au garrot. Le poids moyen ร lโรขge de 4 ans est estimรฉ ร 382,6 ยฑ 20,0 kg chez le mรขle et ร 286,7 ยฑ 8,3 kg chez la femelle (DIADHIOU, 2001).
Zรฉbu maure
Le zรฉbu maure est un grand marcheur. Il est trรจs rรฉsistant et peut s’abreuver tous les deux jours. La femelle est considรฉrรฉe comme une bonne laitiรจre et produit en รฉlevage extensif 800 ร 1000 litres de lait ร 4,5 % de matiรจre grasse en 240 jours.
Outre le Sรฉnรฉgal, on le retrouve tout au long de la frontiรจre avec la Mauritanie et dans la boucle du Niger (SIDIBE, 2012).
Mรฉtisse Djakorรฉ
La mรฉtisse Djakorรฉ est une race qui prรฉsente des caractรฉristiques la rapprochant du zรฉbu Gobra dโune part et dโautre part, elle nous montre des aptitudes qui tรฉmoignent de ses relations avec la race Ndama. En effet, cette race est une mรฉtisse issue dโun brassage trรจs marquรฉ entre le zรฉbu Gobra chez qui elle hรฉrite la taille et le taurin Ndama qui lui lรจgue ร son tour sa rusticitรฉ mais รฉgalement une trypanotolรฉrance qui lui a permis de peupler une partie de la zone soudano-guinรฉenne du Sรฉnรฉgal. Son poids adulte est compris entre 300 et 400 kg. Sa robe, le plus souvent unie et assez claire, varie du blanc au gris ou jaune. Sa production laitiรจre est amรฉliorรฉe par rapport ร celle de la NโDama (NDOUR, 2003).
Races exotiques
En plus des races locales, le Sรฉnรฉgal abrite beaucoup dโautres races bovines provenant de pays hors du continent africain et communรฉment appelรฉes races exotiques. La venue de ces derniรจres dans cette partie Ouest africaine sโexplique par le fait que les races locales, du fait de leur faible productivitรฉ, ne peuvent satisfaire la demande croissante des populations en viande et en produits laitiers. Ainsi, la plupart des races exotiques prรฉsentes au Sรฉnรฉgal ont รฉtรฉ importรฉes pour la production laitiรจre et dans une moindre mesure pour la production de viande.
Montbรฉliarde
C’est un animal bien conformรฉ et sa robe est pie rouge avec des taches blanches ร la tรชte et aux extrรฉmitรฉs, le rouge รฉtant rouge vif ou pรขle avec une taille comprise entre 1,38 m et 1,44 m pour un poids vif de 600 ร 1000 kg. (KABERA, 2007). La production laitiรจre a รฉtรฉ estimรฉe au Sรฉnรฉgal entre 2000 ร 3500 litres de lait pour 305 jours de lactation (NISHIMWE, 2008).
Holstein
Originaire des Pays-Bas, la Holstein se reconnaรฎt aisรฉment ร sa robe pie noire, ses tachesย blanches et noires bien dรฉlimitรฉes. Ses cornes sont courtes en forme de croissant mais sont souvent sectionnรฉes dans les รฉlevages intensifs. Elle possรจde une mamelle volumineuse, bien veinรฉe et les trayons adaptรฉs ร la traite mรฉcanique. Son tronc est anguleux et son abdomen dรฉveloppรฉ pour pouvoir digรฉrer une plus grande masse de nourriture possible. Lโรขge au premier vรชlage est de 32,4 ยฑ 6 mois ; lโintervalle entre vรชlages est de 446 ยฑ 123 jours. Vache laitiรจre par excellence, sa production laitiรจre moyenne au Sรฉnรฉgal est de 4541 l en 305 jours de lactation (BA DIAO, 2005).
Jersiaise
La Jersiaise est originaire de lโIle de Jersey dans la Manche. Elle est de petit format (1,25 m-1,32 m et 400 kg), de robe froment clair ร brun foncรฉ. La tรชte est toujours plus foncรฉe avec un mufle blanc. Lโรขge au premier vรชlage est de 24 mois avec un intervalle entre vรชlages de 360 jours en moyenne. Cโest une race haute productrice de lait avec des performances apprรฉciables ร travers le monde. Son lait est le plus riche de toutes les races bovines avec un taux butyreux de 59 pour 1000 et un taux protรฉique de 41 pour 1000. Au Sรฉnรฉgal, sa production laitiรจre est estimรฉe ร 3217 ยฑ 77 kg de lait par lactation (SOW, 1991).
Normande
La Normande est une race bovine franรงaise originaire de la Normandie. Elle a une robe blanche avec plus ou moins de taches brunes ou bringรฉes. Cette race a une rรฉputation d’รชtre une race mixte qui produit une viande de qualitรฉ et dont le lait est particuliรจrement bien adaptรฉ ร la transformation fromagรจre. Cโest un animal de grand format, mesurant en moyenne 1,50 m au garrot et pesant entre 700 et 900 kg. C’est une race qui a d’excellentes aptitudes laitiรจres, notamment vis-ร -vis de la qualitรฉ du lait. Les quantitรฉs de lait produites sont รฉgalement trรจs bonnes, avec une moyenne de 7300 kg de lait par vache et par an.
Guzรฉrat
Dโorigine indienne de lโEtat du Gujarat, la race Guzรฉrat a รฉtรฉ introduite au Sรฉnรฉgal en 1964. En effet, elle est importรฉe du Brรฉsil et fait partie des races indiennes les plus lourdes avec 1,3 ร 1, 5 m de hauteur au garrot. Sa robe varie du gris argent ou gris fer au noir acier. Ses cornes sont en forme de lyre. Au Centre de Recherche Zootechnique (CRZ) de Dahra, le Guzรฉrat a donnรฉ un minimum de 201 litres de lait en 133 jours de lactation et un maximum de 1875 litres en 348 jours (KABERA, 2007). Son รขge au premier vรชlage est de 1618 ยฑ 246,9 jours (4-5ans) avec un intervalle vรชlage-vรชlage de 480,6 ยฑ11,4 jours (ISRA/LNERV, 1989).
Contraintes au dรฉveloppement de l’Elevage
Le secteur de l’รฉlevage peut occuper une place de choix sur l’รฉchiquier รฉconomique du pays. Malheureusement, il bute sur de nombreuses contraintes qui sont dโordre alimentaire, sanitaire, zootechnique mais รฉgalement politique.
Contraintes politiques
En Afrique, on note une dรฉfaillance du systรจme d’encadrement des รฉleveurs. Rares sont les pays africains oรน l’intensification des productions animales est une prioritรฉ. Le crรฉdit agricole est difficilement accessible avec le taux d’intรฉrรชt trรจs รฉlevรฉ (NISHIMWE, 2008).
Contraintes socio-รฉconomiques
Pour l’รฉleveur traditionnel, le critรจre numรฉrique constitue le facteur prรฉpondรฉrant par rapport ร la production par tรชte. Dรจs lors, la maximisation du profit par la production laitiรจre plus rationnelle ne constitue pas la prรฉoccupation majeure. A cela s’ajoute le manque de formation des รฉleveurs et leur faible niveau de technicitรฉ (KABERA, 2007)
Contraintes zootechniques
Ces contraintes sont รฉtroitement liรฉes au faible potentiel gรฉnรฉtique de nos races africaines. Par exemple, chez le zรฉbu Gobra le poids adulte varie entre 340 kg et 450 kg. Le rendement carcasse est de 50 ร 53%. De plus, on note la faiblesse du potentiel laitier des races locales dont la production oscille entre 1 et 3 litres de lait par jour avec une pรฉriode de lactation de 180 jours.
Contraintes alimentaires
L’une des causes des infertilitรฉs des vaches en zone tropicale est le facteur alimentaire. L’aspect quantitatif et qualitatif de l’alimentation est mis en cause. Ce facteur alimentaire peut รชtre analysรฉ ร deux niveaux :
– La suralimentation
Trรจs rare en milieu tropical, la suralimentation peut รชtre ร l’origine d’une infiltration graisseuse au niveau de l’ovaire .Cette suralimentation associรฉe ร un syndrome hypo hormonal, retarde considรฉrablement l’involution utรฉrine sans laquelle ne peut ร nouveau concevoir.
– La sous-alimentation
Une sous-alimentation revรชt un caractรจre endรฉmique en zone tropicale surtout lorsqu’elle est associรฉe ร une difficultรฉ d’abreuvement. Cette sous-alimentation est surtout liรฉe ร la raretรฉ et la pauvretรฉ des pรขturages en saison sรจche. Sur le plan hormonal, on observe en saison sรจche une pseudohypophysectomie fonctionnelle ayant comme consรฉquence un trouble de la gamรฉtogenรจse, voire une mise en veilleuse de l’activitรฉ ovarienne.
Selon CHICOTEAU (1991) citรฉ par NISHIMWE, (2008), la principale contrainte ร la productivitรฉ du Zรฉbu est la sous-alimentation. Elle empรชche les animaux d’extรฉrioriser leur potentiel gรฉnรฉtique touchant en premier lieu la fonction de reproduction.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE I : PRESENTATION DU SENEGAL
I.1. Situation Gรฉographique
I.2. Vรฉgรฉtation
I.3. Climat
I.4. Relief
CHAPITRE II : LโELEVAGE AU SENEGAL
II.1. Typologie des systรจmes dโรฉlevage au Sรฉnรฉgal
II.1.1. Systรจme extensif : Type pastoral
II.1.2. Systรจme semi-intensif : Type agropastoral
II.1.3. Systรจme intensif : Type moderne
II.2. Effectif du cheptel bovin
II.3. Races bovines exploitรฉes au Sรฉnรฉgal
II.3.1. Races locales
II.3.1.1. Zรฉbu Gobra
II.3.1.2. Taurin N’dama
II.3.1.3. Zรฉbu maure
II.3.1.4. Mรฉtisse Djakorรฉ
II.3.2. Races exotiques
II.3.2.1. Montbรฉliarde
II.3.2.2. Holstein
II.3.2.3. Jersiaise
II.3.2.4. Normande
II.3.2.5. Guzรฉrat
II.4. Contraintes au dรฉveloppement de l’Elevage
II.4.1 Contraintes politiques
II.4.2 Contraintes socio-รฉconomiques
II.4.3 Contraintes zootechniques
II.4.4 Contraintes alimentaires
II.4.5 Contraintes sanitaires
CHAPITRE III : GENERALITES SUR LA PERIPNEUMONIE CONTAGIEUSE BOVINE (PPCB)
III.1. Dรฉfinition
III.2. Historique
III.3. Rรฉpartition gรฉographique de la PPCB en Afrique (Figures 4 et 5)
III.4. Espรจces affectรฉes
III.5. Etiologie
III.5.1. Taxonomie
III.5.2. Caractรฉristiques gรฉnomiques
III.5.3. Pouvoir pathogรจne
III.5.4. Pathogรฉnie de MmmSC
III.5.5. Rรฉsistance
III.5.5.1. Rรฉsistance aux agents physiques
III.5.5.2 Rรฉsistance aux agents chimiques
III.6. Mode de transmission
III.7. Symptรดmes
III.7.1. Forme suraiguรซ
III.7.2. Forme aiguรซ
III.7.3. Forme subaiguรซ
III.7.4. Forme chronique
III.8. Lรฉsions
III.9. Diagnostic
III.9.1. Diagnostic de terrain
III.9.2. Diagnostic direct au laboratoire
III.9.2.1. Isolement par culture
III.9.2.2. Dรฉtection des antigรจnes
III.9.2.3. Test molรฉculaire : La PCR
III.9.3. Diagnostic indirect au laboratoire
III.9.3.1. Test de fixation du complรฉment (TFC)
III.9.3.2. Tests ELISA
III.10. Moyens de lutte
III.10.1. Traitement
III.10.2. Prophylaxie
III.10.2.1. Prophylaxie sanitaire
III.10.2.2. Prophylaxie mรฉdicale
DEUXIEME PARTIE SERO-PREVALENCE DE LA PPCB AU SENEGAL
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES
I.1. Cadre dโรฉtude
I.2. Echantillonnage
I.3. Matรฉriel
I.3.1. Matรฉriel de terrain
I.3.2. Matรฉriel de laboratoire
I.3.2.1. Consommables
I.3.2.2. Rรฉactifs
I.4. Mรฉthodes
I.4.1. Choix des animaux
I.4.2. Collecte et conservation des รฉchantillons
I.4.3. Analyses des รฉchantillons
I.5. Exploitation des donnรฉes (Analyses statistiques)
CHAPITRE II : RESULTATS
II.1. Rรฉsultats dโensemble
II.2. Rรฉsultats en fonction des rรฉgions
II.3. Rรฉsultat en fonction des villages
CHAPITRE III : DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS
III.1. Discussion du protocole gรฉnรฉral de lโenquรชte
III.2. Discussion de la mรฉthode dโanalyse
III.3. Discussion des rรฉsultats dโanalyse
III.4. Recommandations
III.4.1. Recommandations ร lโEtat :
III.4.2. Recommandations aux รฉleveurs
III.4.3. Recommandations aux professionnels de la Santรฉ Animale
III.4.4. Recommandation aux chercheurs :
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
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