GENERALITES SUR LA PECHE ET LA COLLECTE DE PRODUITS DE MER

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LES DIFFERENTES PECHERIES

la pêche traditionnelle

Conformément aux textes en vigueur la pêche traditionnelle est celle réalisée par les petits pêcheurs (villageois) soit individuellement, soit en association utilisant différents types d’embarcations non motorisés (pagaie ou voile) ou pratiquant la pêche à pied avec un rayon d’action très limité.
La production de la pêche traditionnelle est estiméà 72000 tonnes en totalité, par an pour toutes les espèces : crabes, crevettes, langoustes, trépangs, algues et différents poissons.
La majorité de la production est destinée soit à l’autoconsommation, soit à la consommation locale (commercialisation), ce qui signifie que ce sont les pêcheurs traditionnels qui ravitaillent principalement la population en protéine animale d’origine halieutique.

la pêche industrielle

Selon le Décret n° 94-112 du 18 février 1994 portan organisation générale des activités de pêche maritime, la pêche industriellecomporte l’utilisation d’une embarcation ayant un moteur de puissance supérieurà 50 CV.
La pêche industrielle est pratiquée par les grandesindustries de pêche telles que: REFRIGEPECHE Ouest et Est, PECHERIE DE NOSY BE (PNB), SOMAPECHE, KALETA PECHE, AQUAMEN, CRUSTAPECHE et PECHEXPORT…
Il existe aussi des Sociétés étrangères qui concluent des protocoles d’accord avec le gouvernement ou celles qui travaillent dans le cadre d’Accord de Partenariat avec la République de Madagascar.
La production de la pêche industrielle est dans lesenvirons de 25000 tonnes par année et est tournée essentiellement vers l’exportation.

la pêche artisanale

La pêche artisanale se caractérise par l’emploi depetites embarcations propulsées par un moteur in ou bord inférieur à 50 CV, pratiquant des diverses techniques de capture telles que le chalutage, la palangrotte la pêche à la ligne, opérant dans la majorité des cas dans le petit fond sur le long dela côte.
La production de la pêche artisanale est faible parrapport aux autres catégories de pêche, avec 900 tonnes par an seulement.

l’aquaculture marine

L’aquaculture est en pleine croissance, elle passe de 4800 tonnes en 2000, à 12500 tonnes actuellement.
Les différents types d’aquaculture pratiqués à Madagascar sont :
– La crevetticulture : actuellement bien maîtrisée et très performante, l’algoculture et l’holothurie culture sont encore au stade embryonnaire
– La rizipisciculture
– La pisciculture en eau douce.
Nous allons voir le graphique montrant l’évolution de la production des différentes catégories de pêche à Madagascar. (Production en tonne)
Figure n°1 : source ministère de la pêche

les activités de collecte

Concernant la collecte nous pouvons citer surtout le décret n° 97-1455 de la 18/12/97 portante organisation générale des activités de collecte des produits halieutiques d’origine marine
Au sens du décret n°97-1455, les activités de collecte comprennent l’achat à l’intérieur d’une zone de collecte (assimilée à un district) et/ou la transformation et/ou la conservation et/ou le conditionnement et/ou le transport des produits halieutiques en vue de les revendre sur le marché
La commercialisation en détail des produits de merse fait dans les poissonneries et, comme tout acte de commerce, il est régi par le droit commercial donc soumis aux dispositions réglementaires :
– Enregistrement au registre de commerce
– Déclaration d’existence
– Disposition d’un numéro d’identification fiscale
– Disposition d’une carte professionnelle
L’ouverture d’une poissonnerie est soumise à l’auto risation préalable du Chef de Service régional de la Pêche et des Ressources Halieutiques du lieu où se trouve l’établissement de vente.
Il existe toutefois des textes particuliers qui régissent la commercialisation des produits halieutiques.
– le Décret n°62-213 réglementant le contrôle de la salubrité et les conditions de conservation des produits d’origine animale destinés à la consommation. Ce texte décrit les caractères généraux de ces produits, latille marchande, et stipule que ces produits doivent être soumis à une inspection sanitaire et dont leurs ventes ou leurs exportations sont subordonnées à l’obtention d’un certificat d’origine et de salubrité. En outre, elles déterminent aussi les modalités desaisie des produits impropres à la consommation.
– Les Arrêtés n° 7690/97, 7691/97, 7692/97, 7693/97, 7695/97 réglementant des conditions d’hygiène applicables dans les lieux de vente de produits halieutiques. Ils déterminent en outre les normes de commercialisation des produits congelés destinés à la consommation locale. Ils incluent aussi les co nditions d’hygiène relative aux locaux et matériels d’établissement, les conditionsde leur utilisation et leur entretien, ainsi que les personnels d’établissement
– le Décret n°2003-1119 modifiant la période d’exploitation de la langouste. Il stipule la prohibition de la pêche et la mise en vente, l’achat, le transport, le colportage de la langouste pendant la période de fermeture de la pêche. Néanmoins, les collecteurs et les vendeurs sont tenus de faire la déclaration de ses stocks à la date de fermeture prohibition de la pêche et la mise en vente, l’achat, le transport, le colportage de la langouste.
– l’Arrêté n°16376/2005 de la 21/10/05 portante réglementation de la pêche aux poulpes et qui fixe aussi des périodes de fermeture.
– Les textes concernant la période de fermeture de la pêche crevettière sont pris annuellement.
Il faut noter que les entreprises de collecte doivent faire une déclaration de stock avant la fermeture de pêche de chaque espèce.

CARACTERISTIQUES DU PROJET

L’aperçu général sur les activités de pêche et de ollecte ainsi que la commercialisation des produits de mer nous renseigne sur la production des différentes pêcheries et les dispositions et réglementations oncernant le projet. Dans cette nouvelle section, nous allons voir les caractéristiques du projet : le produit, les ressources humaines, les matériels nécessaires à l’accomplissement du projet, l’environnement et le statut juridique .

Les produits

Les produits qu’on veut vendre seront composés des produits halieutiques potentiellement commercialisables sur le marché local tels que :
– crevettes
– langoustes
– crabes
– calamars
– poulpes
– soles
– thons
– rougets
– merlan
– capitaines
– banane
– brochet
– Gogo
– karanga
– cabot…
Il faut signaler que ces noms sont des noms commerciaux et une appellation commerciale peut désigner plusieurs espèces scientifiques.

Les ressources humaines

Nous avons nécessairement besoin, pour l’accomplissement de notre projet :
– un ingénieur en industrie agro alimentaire dont la mission est le traitement et la conservation des produits et le contrôle de leurs s alubrités
– des personnels administratifs pour prendre les décisions nécessaires pour la gestion des ressources humaines, financières, temporelles et matérielles.
– des techniciens pour le suivi et la maintenance des matériels
– des ouvriers pour la manipulation, l’entretien, la main d’œuvre
– des commerciaux spécialisés pour la vente dans un entrec de commercialisation
– des chauffeurs pour la conduite des véhicules frigorifiques

Les matériels nécessaires

Afin de pouvoir offrir à la clientèle des produits de qualité, pour d’éventuels traitement et la salubrité des produits, et pour que l’entreprise puisse stocker les produits, il est indispensable de disposer des matériels suivants :
– un local muni d’une paillasse et d’un dispositif de nettoyage pour l’achalandage ; des instruments de découpe et de pesage ;
– machine pour emballage;
– des congélateurs-vitrines de 200 litres, nécessaire à l’étalage et la conservation des produits ;
– une chambre froide pour le stockage des produits
– des chariots et une camionnette ou un camion frigorifique pour le transport et la livraison.
En outre, il faut aussi disposer d’une caisse pour la vente des produits.

L’environnement

Pour pouvoir se développer, prévoir, s’adapter etsurvivre, l’entreprise a grand besoin d’entretenir une bonne relation avec son environnement qui a beaucoup d’influence sur elle, que ce soit interne ou externe, économique, politique ou sociale, ici nous ne citerons que ce qui nous sont importants.
Environnement économique
Comme l’entreprise est un agent économique cela signifie que l’environnement économique influence l’entreprise, toute unité de production ressent les effets économiques de son environnement.
Environnement politique
La stabilité politique fait partie des opportunités d’une entreprise car les événements politiques ont des influences directes uo indirectes sur l’entité, exemple : lors de la crise politique en 2002, la grève a influencé la production.

Le statut juridique

La Société A Responsabilité Limitée (S.A.R.L)
Comme les sociétés des personnes, tous les associésd’un SARL se sont mutuellement choisis « intuitu personae » c’est pourquoi le capital social est représenté par des parts « sociales » dont la session des tiers étrangers à la société doit être autorisée par la majorité des associés représentent au moins les trois quarts (3/4) du capital social.
Sauf limitation de la cessibilité des parts sociale par le statut. Celles-ci sont désormais librement cessibles, non seulement entre associés mais aussi entre conjoints et entre ascendant et descendants.
Comme les sociétés de capitaux les associés d’une ARLS ne sont responsables des dettes sociales que jusqu’à concurrence du montant de leurs apports.
Ainsi, pour notre entreprise nous choisirons comme statut juridique de l’entreprise à créer, une SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE ou SARL ;
La valeur du capital est de 40 000 000 Ariary, ce capital est composé de 10 000 parts d’un nominal de 4 000 Ariary.
La répartition de ce capital sera :
– Apports en nature 25 000 000 Ariary
– Apports en numéraire 15 000 000 Ariary
Il est essentiel de rappeler que pour une SARL, les apports pour le capital doivent être libérés dès la constitution même de l’entreprise.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE 1 : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
SECTION 1 : GENERALITES SUR LA PECHE ET LA COLLECTE DE PRODUITS DE MER
SECTION 2 : CARACTERISTIQUE DU PROJET
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
SECTION 1 : DESCRIPTION DU MARCHE
SECTION 2 : ANALYSE DE L’OFFRE
SECTION 3 : ANALYSE DE LA DEMANDE
SECTION 5 : LES POLITIQUES ET STRATEGIES MARKETING
PARTIE 2 : ETUDE DE FAISABILITE DU PROJET
CHAPITRE I : LES TECHNIQUES D’EXECUTION
SECTION 1 : LES TECHNIQUES DE REALISATION
SECTION 2 : IDENTATIFICATION DES RESSOURCES
SECTION.3 : CHIFFRES D’AFFAIRES PREVISIONNELS ET INVESTISSEMENTS NECESSAIRES
CHAPITRE II : LES ETUDES DE FAISABILITE
SECTION 1: ETUDE DE FAISABILITE FINANCIERE
SECTION 2: ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE
SECTION.3 : ETUDE DE FAISABILITE COMMERCIALE
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
SECTION 1 : ORGANIGRAMME ENVISAGEE
SECTION 2 : ORGANISATION DU TRAVAIL
SECTION 3 : CHRONOGRAMME
PARTIE 3 : ETUDE FINANCIERE
CHAPITRE I : LES INVESTISSEMENTS ET LES COMPTES DE GESTION
SECTION 1 : NATURE ET COUTS DES INVESTISSEMENTS
SECTION 2 : LES AMORTISSEMENTS
SECTION 3 : PLAN DE FINANCEMENT
SECTION 4 : LE REMBOURSEMENT DES DETTES
SECTION 5 : LES COMPTES DE GESTION
CHAPITRE II : ANALYSE DE LA RENTABILITE
SECTION 1 : COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL
SECTION 2 : PLAN DE TRESORERIE
SECTION 3 : LES BILANS PREVISIONNELS
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
SECTION 1 : EVALUATION ECONOMIQUE
SECTION 2 : EVALUATION FINANCIERE
SECTION 3 : EVALUATION SOCIALE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE
CADRE LOGIQUE

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