Mรฉdiateursย
Les mรฉdiateurs dโorigine cellulaire
Ils sont soit prรฉformรฉs et sรฉquestrรฉs dans les granules intra cellulaires (dont le stimulus inflammatoire entraรฎne la dรฉgranulation), soit synthรฉtisรฉs de novoen rรฉponse ร un stimulus.
Les amines vasoactives
Il sโagit de :
o Lโhistamine, substance vasomotrice essentiellement libรฉrรฉe par les mastocytes et qui peut lโรชtre en quantitรฉ moindre par les phagocytes (polynuclรฉaires neutro et basophiles et macrophages), les cellules sanguines (plaquettes et hรฉmaties). Dans toutes ces cellules lโhistamine est stockรฉe sous forme de complexes inactifs liรฉs ร lโhรฉparine. Elle est libรฉrรฉe lors de la dรฉgranulation des cellules phagocytaires, et a des propriรฉtรฉs chimiotactiques pour les phagocytes (attraction des PNEosinophiles). Elle est responsable de lโaugmentation prรฉcoce de la permรฉabilitรฉ vasculaire (vasodilatation artรฉriolaire et contraction des cellules endothรฉliales des veinules) et de la contraction des fibres musculaires lisses (broncho constriction).o La sรฉrotonine, stockรฉe dans les thrombocytes et les cellules chromaffines de la muqueuse intestinale. Libรฉrรฉe, elle stimule les fibreslisses vasculaires et la disjonction des cellules endothรฉliales.
Les mรฉdiateurs lipidiques
Ils dรฉrivent des phospholipides des membranes cellulaires. Ce sont :
Les รฉicosanoรฏdes
Ce sont des composรฉs ร vingt atomes de carbone (en grec eicosa signifie 20) dรฉrivรฉs du mรฉtabolisme de lโacide arachidonique. Les uns sont de structure linรฉaire (Leucotriรจnes ouLT) et les autres de structure cyclique (Prostaglandines ou PG, Prostacyclines et Thromboxanes ou TX).
En rรฉponse ร une perturbation physique ou chimique, il se produit une activation de la Phospholipase A2qui hydrolyse les liaisons esters des phospholipides membranaires et libรจre des dรฉrivรฉs de lโacide arachidonique. Lโacide arachidonique est ร son tourmรฉtabolisรฉ suivant deux voies :
La voie de la lipo-oxygรฉnase qui le transforme en leucotriรจnes
La voie de la cyclo-oxygรฉnase qui aboutit principalement ร la formation de prostaglandines.
Le PAF-acether ou facteur dโactivation plaquettaire
Cโest un phosphoglycรฉride (possรฉdant une fonction รฉther dans sa formule) issu de la dรฉgradation des phospholipides membranaires de nombreuses cellules (PNN et PNB, mastocytes, monocytes-macrophages, plaquettes et cellules endothรฉliales). Il est vasodilatateur et augmente la permรฉabilitรฉ capillaire. Cโest aussi un puissant activateur plaquettaire. Il constitue avec les รฉcosanoรฏdes les mรฉdiateurs lipidiques.
Les cytokines et les chรฉmokinesย
Cytokines
Plus que des mรฉdiateurs de lโinflammation proprement dits, ce sont des agents pro-inflammatoires, qui interviennent dans le dรฉclenchement, lโamplification et le contrรดle de la rรฉaction inflammatoire, et dans ses effets systรฉmiques. Elles peuvent donc exercer, par lโintermรฉdiaire de rรฉcepteurs membranaires, leurs effets ร proximitรฉ du foyer inflammatoire (action auto ou paracrine : rรฉaction inflammatoire locale) ou ร distance (fiรจvre, production hรฉpatique des protรฉines de la phase aiguรซ de la rรฉaction inflammatoire, rรฉactions systรฉmiques).
Les monokines et les lymphokines forment un groupe de protรฉines jouant un rรดle essentiel dans les communications intercellulaires notamment entre acteurs du processus inflammatoire. Elles sont sรฉcrรฉtรฉes par les lymphocytes (principalement Lymphocytes T), les macrophages, les fibroblastes, les cellules endothรฉliales, les plaquettes et dโautres types cellulaires tels les cellules รฉpithรฉliales.
Les cytokines contrรดlent la rรฉaction inflammatoire et tout dรฉrรจglement de cet รฉquilibre peut favoriser le dรฉveloppement de processus dรฉlรฉtรจre.
Cytokines pro-inflammatoires
Lors dโune agression, elles mobilisent les moyens de dรฉfense. Leurs effets sur le systรจme nerveux, le foie, la moelle osseuse, les vaisseaux et le muscle ont pour consรฉquences certains signes clinico-biologiques observรฉs lors dโun syndrome inflammatoire.
Les cytokines pro-inflammatoires sont essentiellement lโIL-1, lโIL-6et les Tumor Necrosis Factor (TNF ฮฑet ฮฒ) :
ยพ lโinterleukine-1 (IL-1) : elle est produite par les phagocytes mononuclรฉรฉs sous lโinfluence de facteurs inducteursdivers. Son action majeure est de promouvoir la sรฉcrรฉtion de lโIL-2.
ยพ lโIL-6: induit la sรฉcrรฉtion dโanticorps par les plasmocytes et favorise la synthรจse par les hรฉpatocytes des protรฉines de lโinflammation aiguรซ.
ยพ lโIL-8 favorise la chimiotaxie des neutrophiles.
Cytokines anti-inflammatoires
On peut citer lโIL-10, le TGF ฮฒet lโIL1-RA. Ces substances limitent lโinduction, lโentretien et lโamplification du processus inflammatoire de diverses maniรจres :
ยพ antagonisme dโeffet des cytokines pro-inflammatoires (IL-10et TGF ฮฒ)
ยพ compรฉtition par blocage du rรฉcepteur des cytokines pro-inflammatoires (IL-1RA).
ยพ rรฉcepteur soluble de cytokine qui fixe celle-ci avant sa liaison ร son rรฉcepteur membranaire
ยพ Anticorps anti cytokine (Ac anti TNF).
Chimiokines ou chรฉmokines
Elles sont secrรฉtรฉes par diverses cellules (macrophages activรฉs, endothรฉliales) et jouent un rรดle dans lโactivation et le chimiotactisme.
Les radicaux libres oxygรฉnรฉs et nitrรฉs (R.L.O. et R.L.N.)
Ce sont les intermรฉdiaires de la rรฉduction progressive de lโoxygรจne molรฉculaire : anion super oxyde, eau oxygรฉnรฉe, radical hydroxyle, singulet dโoxygรจne, monoxyde dโazote… Ces composรฉs ร potentiel oxydant, produits par les cellules phagocytaires (surtout les neutrophiles), jouent un rรดle essentiel dans la lyse des bactรฉries phagocytรฉes. Ils peuvent, en dehors du contexte infectieux, agresser la cellule (stress oxydatif) et les tissus par toxicitรฉ directe ou indirecte en activant dโautres systรจmes(synthรจse de mรฉdiateurs lipidiques, activation de la production de cytokines telles lโIL-1et le TNF ฮฑ, dรฉsorganisation des membranes cellulaires, interaction avec lโADN, inhibition de la formation des fibres de collagรจne etc.). Ils peuvent aussi avoir des effets vasoactifs (monoxyde dโazote). Des mรฉcanismes protecteurs naturels existent : superoxyde-dismutase (vis-ร -vis de lโanion superoxyde), catalase (vis-ร -vis de lโeau oxygรฉnรฉe), vitamines C (ou acide ascorbique) et E (ou tocophรฉrol) qui piรจgent les radicaux libres.
Phase vasculaire et plasmatique (initiation)ย
Elle comporte elle-mรชme plusieurs รฉtapes successives :
– une brรจve vasoconstriction (quelques secondes) ;
– une vasodilatation des petits vaisseaux, qui atteint son maximum au bout de quelques minutes, et se traduit par une augmentation de 1 ร 2 degrรฉs de la tempรฉrature locale, un รฉrythรจme. Il en rรฉsulte une augmentation du flux sanguin dans la zone enflammรฉe ;
– une augmentation de la viscositรฉ sanguine, avec ralentissement du courant circulatoire, favorisant lโadhรฉrence des cellules ร lโendothรฉlium, la disposition des hรฉmaties en rouleaux ;
– une hypercoagulabilitรฉ avec activation des plaquettes (adhรฉsion, agrรฉgation et dรฉgranulation qui favorise la libรฉration de mรฉdiateurs vasoactifs tel la sรฉrotonine) et, augmentation de lโactivitรฉ pro coagulante des cellules endothรฉliales et constitution de microcaillots ;
– une augmentation de la permรฉabilitรฉ capillaire, due ร une rรฉtraction des cellules endothรฉliales, et peut รชtre ร lโaugmentation du transport intra vรฉsiculaire ร travers celles-ci (transcytose). Elle se traduit par un ลdรจme du tissu conjonctif au point de dรฉpart de la rรฉaction inflammatoire. Il en rรฉsulte un passage de macromolรฉcules plasmatiques (anticorps, mรฉdiateurs de lโinflammation) au foyer inflammatoire et une facilitation du passage des cellules ;
– une augmentation de lโadhรฉrence des leucocytes aux cellules endothรฉliales, par lโintermรฉdiaire de couples de molรฉcules dโadhรฉsion
ยพ qui peuvent รชtre dรฉjร prรฉsentes et voir leur densitรฉ et /ou leur aviditรฉ augmentรฉes
ยพ qui peuvent apparaรฎtre de novo;
Cas de lโinflammation chroniqueย
La persistance du facteur causal conduit, en absence de traitement efficace, ร un processus inflammatoire caractรฉrisรฉ par la prรฉdominance des cellules mononuclรฉes (macrophages, lymphocytes)sur les granulocytes, et par la prรฉsence dโun degrรฉ plus ou moins marquรฉ de fibrose. Ceci aboutit ร la formation de granulome (=macrophages + lymphocytes + anneau de fibrose).
Les cellules responsables de la fibrose sont les fibroblastes prรฉsents dans le collagรจne. Ces fibroblastes se multiplient au sein du foyer inflammatoire et augmentent leur production de protรฉines fibreuses de la matrice extracellulaire : collagรจne, notamment de types I et III (ยซ rรฉticuline ยป), รฉlastine.
Lโinflammation chronique met en jeu la libรฉration dโun certain nombre de mรฉdiateurs qui ne sont pas prรฉdominants lors de lโinflammation aiguรซ (IL-1, IL-2et IL-3; GM-CSF ; TNFฮฑโฆ)
Rรฉgulation de la rรฉponse inflammatoireย
La rรฉponse inflammatoire est รฉtroitement connectรฉe ร la rรฉponse immunitaire. Rรฉponses immunitaire et inflammatoire se rรฉgulent rรฉciproquement, par lโintermรฉdiaire des รฉicosanoรฏdeset surtout des cytokines.
Le processus inflammatoire a tendanceร sโautolimiter, sous lโinfluence :
o dโinhibiteurs naturels de certaines cytokines produits par les macrophages activรฉs (inhibiteurs de lโIL-1pour son rรฉcepteur, rรฉcepteurs solubles du TNF) ;
o de cytokines ร effet dรฉsactivateur dumacrophage et de lโimmunitรฉ ร mรฉdiation cellulaire : IL-10, TGF-ฮฒ(qui est le principal inducteur de la fibrose secondaire ร lโinflammation chronique) ;
o des glucocorticoรฏdes naturels, inhibiteurs de la production des รฉicosanoรฏdes et des cytokines.
Mรฉcanismes de lโinflammation
Les mรฉcanismes responsables des rรฉactions inflammatoires sont complexes et sous la dรฉpendance de mรฉdiateurs de lโinflammation libรฉrรฉs ร la suite dโune agression.
Parmi ces mรฉdiateurs, les prostaglandines(PG) interviennent de faรงon trรจs importante dans les phรฉnomรจnes vasculaires et douloureux, ainsi que dans lโapparition de la fiรจvre. Par contre, elles ne semblent pas intervenir de faรงon notable dans les phรฉnomรจnes cellulaires, qui sont sous la dรฉpendance dโautres mรฉdiateurs, en particulier les leucotriรจnes(LT).
Signes biologiques
Quatre examens sont utiles et validรฉs : lโhรฉmogramme, la vitesse de sรฉdimentation, le dosage des protรฉines sรฉriques et le profil protรฉique (obtenu par dosage des P.R.I.).
Hรฉmogramme
Anรฉmie
Survient aprรจs 3 ร 4 semaines dโinflammation (anรฉmie inflammatoire) :
ย dโabord normochrome et normocytaire, non rรฉgรฉnรฉrative, puis microcytaire si lโanรฉmie persiste.
ย la transferrine est abaissรฉe, son coefficient de saturation est non diminuรฉ, la ferritine par contre est augmentรฉe.
Hyperleucocytose
Elle peut รชtre due ร lโaction de cytokines (facteurs de croissance, de diffรฉrenciation) ou de chรฉmokines. Cette hyperleucocytose est frรฉquente dans les vascularites systรฉmiques, constante (ou presque) dans la maladie de Still (qui est la polyarthrite chronique de lโenfant).
Hyperplaquettose
Habituellement discrรจte (500 ร 600 000 /mmยณ) elle peut atteindre 1000000/mmยณ.
Vitesse de sรฉdimentation globulaireย
La VS reste un examen de premiรจre intention indispensable. En effet les protรฉines de lโinflammation sont responsables dโune modification de la viscositรฉ plasmatique qui conduit ร lโempilement des hรฉmaties en ยซ rouleaux ยป qui sรฉdimentent plus vite en 1h que les hรฉmaties isolรฉes. [102]
La VS est la hauteur de plasma qui se constitue au dessus des globules rouges dans un tube capillaire calibrรฉ (tube deWestergren) maintenu ร la verticale.
Elle mesure donc la distance parcourue par les hรฉmaties en 1 heure dans ce tube calibrรฉ.
Traitement de lโinflammation
Les phรฉnomรจnes inflammatoires permettent la cicatrisation des plaies et participent ร la lutte contre lโinfection. Ils sont donc en cela bรฉnรฉfiques.
Cependant dans ces circonstances on peutvouloir lutter contre certains aspects de la rรฉaction inflammatoire (cโest ร dire les aspects indรฉsirables comme la douleur et la fiรจvre). Dans dโautres circonstances, lors dโinflammation chronique par exemple, on recherche la suppression de la rรฉaction inflammatoire dans son ensemble. Dans ces deux cas le traitement des patients ayant une inflammation se fait pour deux principaux buts :
– contrรดler la douleur qui est souvent le symptรดme dโappel et la plainte continue du malade,
– ralentir ou thรฉoriquement supprimer le processus de destruction tissulaire.
Dรฉfinition des anti-inflammatoires
Ce sont des substances de structures chimiques diverses qui rรฉduisent lโรฉtat inflammatoire des tissus (sans agir sur lacause de lโinflammation on parle detraitement symptomatique) ou le suppriment .Deux grands groupes sont ร distinguer :
– les AIS (Anti-Inflammatoires Stรฉroรฏdiens)ou glucocorticoรฏdes naturels ou synthรฉtiques, qui perturbent les mรฉtabolismes glucidique, protรฉique, lipidique et sont immunodรฉpresseurs et
– les AINS (Anti-Inflammatoires Non Stรฉroรฏdiens)qui perturbent peu les mรฉtabolismes et les processus immunitaires fondamentaux et dont le chef de file est lโAspirineยฎ.
LES ANTI-INFLAMMATOIRES STEROIDIENS OU AISย
En 1949, Hench (USA) rapporte lโeffet dela cortisone dans la polyarthrite rhumatoรฏde. Cortisone qui avait รฉtรฉ isolรฉe du cortex surrรฉnalien en 1934 par Kendall (USA) et Reichstein (Suisse) puis synthรฉtisรฉe en 1946. Depuis, de nombreux dรฉrivรฉs ont รฉtรฉ synthรฉtisรฉs et possรจdent comme squelette de base le cyclopentanoperhydrophรฉnanthrรจne. Ce sont ces dรฉrivรฉs de synthรจse qui sont utilisรฉs pour leurs propriรฉtรฉs anti inflammatoires et immunosuppressives.
Mรฉcanisme dโaction
Lโaction anti-inflammatoire des glucocorticoรฏdes sโexplique de maniรจre diverse:
– ils augmentent la production de lipocortine ce qui a pour consรฉquence une inhibition de la phospholipase A2et donc de la libรฉration dโacide arachidonique ;
– ils diminuent fortement la migration des polynuclรฉaires, monocytesmacrophages vers le site inflammatoire ainsi que la production dโautres mรฉdiateurs comme lโhistamine, la sรฉrotonine, la bradykinine, les cytokines, les ions superoxydes.
Il a รฉtรฉ dรฉmontrรฉ rรฉcemment quโils inhibent sรฉlectivement lโexpression de la CoxII.
Propriรฉtรฉs pharmacologiques des glucocorticoรฏdes sur lโinflammation
Les glucocorticoรฏdes inhibent toutes les phases du processus inflammatoire :
– phase vasculaire prรฉcoce : ils inhibent la vasodilatation et lโลdรจme (action anti-exsudative) ; le dรฉpรดt de fibrine, la migration leucocytaire et la phagocytose (action anti-granulomateuse)
– phase tardive : ils ont une action anti-prolifรฉrante (prolifรฉration capillaire, prolifรฉration des fibroblastes et dรฉpรดt de collagรจne).
Il en rรฉsulte un effet spectaculaire sur tous les signes de lโinflammation quโils soient locaux (rougeur, chaleur, douleur) ou gรฉnรฉraux (fiรจvre, VS) et quelle que soit la cause (chimique, traumatique, infectieuse ou immunologique).
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Table des matiรจres
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX, FIGURES ET ILLUSTRATIONS
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LA PATHOLOGIE INFLAMMATOIRE
I – DEFINITION DE LโINFLAMMATION
1. – Inflammation aiguรซ
2. – Inflammation chronique
3. โ Principaux types de maladies inflammatoires
II โ PHYSIOPATHOLOGIE DE LโINFLAMMATION
1. โ Facteurs รฉtiologiques
1.1. โ Agents phlogogรจnes exogรจnes
1.2. โ Agents phlogogรจnes endogรจnes
2. โ Cellules et mรฉdiateurs de lโinflammation
2.1. โ Cellules
2.1.1. โ Cellules sanguines circulantes
a. โ Polynuclรฉaires neutrophiles
b. โ Phagocytes mononuclรฉes ou monocytes
c. โ Lymphocytes
d. โ Polynuclรฉaires รฉosinophiles
e. โ Thrombocytes ou plaquettes sanguines
2.1.2. โ Cellules endothรฉliales
2.1.3. โ Cellules rรฉsidentes tissulaires
a. โ Mastocytes
b. โ Fibroblastes
2.2. โ Mรฉdiateurs
2.2.1. โ Les mรฉdiateurs dโorigine cellulaire
a. โ Les amines vasoactives
b. โ Les mรฉdiateurs lipidiques
b.1. โ Les รฉicosanoรฏdes
b.1. โ Le PAF-acether ou facteur dโactivation cellulaire
c. โ Les cytokines et les chรฉmokines
c.1. โ Cytokines
c.1.1. โ Cytokines pro-inflammatoires
c.1.2. โ Cytokines anti-inflammatoires
c.2. โ Chimiokines ou chรฉmokines
d. โ Les radicaux libres oxygรฉnรฉs et nitrรฉs
2.2.2. โ Les mรฉdiateurs dโorigine plasmatique
a. โ Le systรจme des kinines
b. โ Le systรจme du complรฉment
c. โ Les facteurs de la coagulation, fibrinoformation et fibrinolyse
3. โ Diffรฉrentes phase de la rรฉaction inflammatoire
3.1. โ Cas de lโinflammation aiguรซ
3.1.1. โ Phase vasculaire et plasmatique (initiation)
3.1.2. โ Phase cellulaire (amplification)
3.1.3. โ Phase de rรฉparation
3.2. โ Cas de lโinflammation chronique
4. โ Rรฉgulation de la rรฉaction inflammatoire
5. โ Mรฉcanismes de lโinflammation
5.1. โ Les rรฉactions biochimique de lโinflammation
5.1.1. โ La cascade arachidonique
5.1.2. โ La formation des radicauxlibres oxygรฉnรฉs (RLO) et nitrรฉs (RLN)
III โ DIAGNOSTIC DE LโINFLAMMATION
1. โ Signes cliniques
1.1. โ Signes locaux
1.2. โ Signes systรฉmiques ou gรฉnรฉraux
2. โ Exploration biochimique du syndrome inflammatoire
2.1. โ Chez lโadulte
2.2. โ En nรฉo natalogie
2.3. โ Cinรฉtique dโรฉvolution de la concentration plasmatique des protรฉines de lโinflammation
3. โ Signes biologiques
3.1. โ Hรฉmogramme
3.1.1. โ Anรฉmie
3.1.2. โ Hyperleucocytose
3.1.3. โ Hyperplaquettose
3.2. โ Vitesse de sรฉdimentation
3.3. โ Electrophorรจse des protรฉines sรฉriques
3.4. โ Dosage des protรฉines de larรฉaction inflammatoires (PRI) ou ยซ profil protรฉique ยป
3.4.1. โ PRI ร amplitude devariation รฉlevรฉe
3.4.2. โ PRI ร amplitude devariation modรฉrรฉe
3.4.3. โ PRI ร amplitude devariation faible
3.4.4. โ Interprรฉtation des PRI
IV โ TRAITEMENT DE LโINFLAMMATION
Dรฉfinition des anti-inflammatoires
1. โ Les Anti-Inflammatoires Stรฉroรฏdiens ou AIS
1.1. โ Mรฉcanisme dโaction
1.2. โ Propriรฉtรฉs pharmacologiques des glucocorticoรฏdes sur lโinflammation
1.3. โ Structures chimiques de base et hรฉmisynthรจse
1.3.1. โ Structures chimiques
1.3.2. โ Hรฉmi synthรจse
1.4. โ Relation structure/activitรฉ
1.5. โ Interactions mรฉdicamenteuses
1.6. โ Effets secondaires
1.7. โ Contre โ indications
1.8. โ Quelques exemples dโAIS (D.C.I.)
2. โ Les Anti-Inflammatoires Non Stรฉroรฏdiens ou AINS
2.1. โ Mรฉcanisme dโaction
2.2. โ Effets pharmacologiques
2.3. โ Interactions mรฉdicamenteuses
2.4. โ Effets secondaires
2.5. โ Contre โ indications
2.6. โ Classification des AINSformules ร lโappui
2.6.1. โ AINS dโaction rapide
2.6.2. โ AINS dโaction lente
2.6.3. โ Formules chimiques des AINS les plus couramment employรฉs
DEUXIEME PARTIE : RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LA PHYTOTHERAPIE ANTI-INFLAMMATOIRE
I โ METHODOLOGIE
II โ COMMENTAIRES SUR LES TRAVAUX DE RECHERCHE SUR LA PHYTOTHERAPIE ANTI-INFLAMMATOIRE
1. โ Principes actifs contenus dans les plantes รฉtudiรฉes
1.1. โ Les Flavonoรฏdes
1.2. โ Les coumarines
1.3. โ Les polyphรฉnols
1.4. โLes tannins
2. โ Mรฉcanismes dโactionde ces plantes
3. โ Description des mรฉthodes dโรฉtudes des anti-inflammatoires les plus frรฉquemment utilisรฉes
3.1. โ Test dโinhibition de lโลdรจme de la patte de rat
3.2. โ Test du granulome ร la carragรฉnine ou ร la boule de coton chez le rat
3.3. โ Test dโinhibition de lโลdรจme de lโoreille de souris ร lโhuile de croton
3.4. โ Arthrite ร lโadjuvant de Freund
3.5. โ ลdรจme de la patte de rat induit par lโacide arachidonique
4. โ Plantes anti-inflammatoires et leurs modรจles dโรฉtudes
4.1. โ Essais effectuรฉs sur des animaux
4.1.1. โ Aloe vera
4.1.2. โ Alstonia boonei
4.1.3. โ Anacardium occidentale
4.1.4. โ Annona reticulata
4.1.5. โ Artemisia copa
4.1.6. โ Azadirachta indica
4.1.7. โ Boscia senegalensis
4.1.8. โ Bryophyllum pinnatum
4.1.9. โ Calotropis procera
4.1.10. โ Cordia verbenacea
4.1.11. โ Dalbergia sissoo
4.1.12. โ Diospyros variegata
4.1.13. โ Erythrina senegalensis
4.1.14. โ Euphorbia hirta
4.1.15. โ Ficus racemosa
4.1.16. โ Ginkgo biloba
4.1.17. โ Khaya senegalensis
4.1.18. โ Lantana trifolia
4.1.19. โ Lavandula angustifolia
4.1.20. โ Lavandula multifida
4.1.21. โ Lawsonia inermis
4.1.22. โ Mangifera indica
4.1.23. โ Momordica charantia
4.1.24. โ Moringa oleifera
4.1.25. โ Nelsonia canescens
4.1.26. โ Phellinus parasitant de Parkia biglobosa
4.1.27. โ Piliostigma reticulatum
4.1.28. โ Sclerocarya birrea
4.1.29. โ Securidaca longepedunculata
4.1.30. โ Sida cordifolia
4.1.31. โ Tithonia diversifolia
4.1.32. โ Tragia involucrata
4.1.33. โ Trichilia emetica
4.2. โ Essais cliniques effectuรฉs sur des patients souffrant de maladies ร caractรจre inflammatoire
4.2.1. โ Khaya senegalensis
4.2.2. โ Piliostigma reticulatum
4.2.3. โ Securidaca longepedunculata
III โ Discussion
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE