Généralités sur la mangifera indica

La production de mangue à Madagascar ne cesse de s’accroitre, presque toutes les régions en produisent et ce, en quantités et en variétés différentes. Parmi les variétés de mangue existant dans le pays, laMangifera Indica variété Hiesy (ANACARDIACEE) communément appelé Manga Hiesyest la plus abondante, elle représente environ 35 à 40 % de la production totale annuelle de Madagascar. Elle se trouve surtout dans les parties Ouest et Sud-Ouest de Madagascar (Majunga, Tuléar, etc…). Cette variété aurait pu être une bonne ressource économique si sa phase de maturation ne coïncide pas avec la saison de pluie pendant laquelle les routes sont à peine praticables. Selon une enquête que nous avons effectuée, 15 à 20 % de mangue Hiesy récoltées dans les régions citées ci-dessus pourrissent à cause de la durée de transport et de son état de maturation à la cueillette. Cette situation freine alors sa mise en valeur sur le marché par rapport aux autres fruits tropicaux du pays. La consommation du fruit se fait généralement au niveau local. Il sert surtout de dessert pour la population malagasy. Certaines industries la valorise en pickles, jus de fruits, confitures, fruits confits, fruits séchés, etc…On en déduit alors que ce sont seulement les chairs qui seront utiles et ce, en de très bon état.

Le noyau de mangue est une partie importante dans le fruit, il représente environ 20 % en poids de la mangue. La détérioration du fruit n’a aucun impact sur l’état de son noyau. A l’intérieur existe une amande qui, après extraction donne du beurre de mangue contenant des acides gras, des polyols, des antioxydants et d’autres principes actifs très importants dans le domaine de la cosmétique. Ces vertus du noyau de mangue ne sont pas très connues par les consommateurs. Or, sa valorisation peut contribuer amplement à la protection de l’environnement car le taux de déchet au quotidien va diminuer et les mangues pourries à la récolte seront aussi mises en valeur.

GENERALITES SUR LA MANGIFERA INDICA 

HISTORIQUE

Le terme « mangue » vient du portugais manga. Il est apparu dans la langue aux environs du XVIIe siècle.Le manguier est originaire des forêts de la région Indo Birmane, il est cultivé dans le sous-continent indien depuis plusieurs milliers d’années. Son histoire est intimement liée à l’hindouisme depuis plus de 6000 ans. La mangue se répandait au même rythme que cette religion vers l’Asie du Sud Est et en Inde. Des voyageurs l’auraient ramené ensuite en Malaisie, en Chine, en Afrique et au Brésil. Les colons Européens l’ont introduit à Madagascar en 1864. En 1964, suite à la demande du Comité National de Recherche Scientifique et Technique, de nouvelles variétés ont été introduites à Mahajanga pour améliorer la qualité de la mangue produite dans l’Ile.

DESCRIPTION

Le manguier est un arbre à port érigé et étalé qui peut atteindre jusqu’à 30m de hauteur. Ces feuilles mesurent en moyenne 15 cm de large et 40 cm de long. Ses fleurs sont jaunâtres avec une forte odeur. Selon les variétés, les fruits charnus avec un noyau au centre pèsent entre 50g et 2 kg. Leur couleur et leur saveur varient également selon les conditions de culture. A Madagascar, plus de 46 variétés de mangue ont été recensées à savoir les Zanzibara, Hiesy, Antongombato, Rano,vato, etc…

La peau des mangues contiennent parfois, selon les variétés, un composé chimique irritant voire allergisant ainsi qu’une oléorésine à forte odeur de térébenthine A l’intérieur de la pulpe, il y a un noyau qui représente 9 à 27 % du poids total du fruit et qui en occupe donc une grande partie. Cette partie est antioxydante et contient de l’huile végétale, d’amidon et de farine. Ceci nous amène ainsi à sa valorisation et à l’étude de ses caractéristiques.

LA PRODUCTION MONDIALE DE LA MANGUE

Production

Parmi les fruits tropicaux, la mangue est l’un des fruits le plus produit dans le monde après la banane, suivi de l’ananas, de la papaye et de l’avocat puis par les fruits appelés «mineurs» : le ramboutan, le longane, le mangoustan, le litchi, la carambole, le fruit de la passion et la goyave. Selon les données de l’Organisation des Nations Unis pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), la production globale de mangues a atteint approximativement 34,4 millions de tonnes en 2007. Cette production s’est accrue de 4,8% par an en moyenne jusqu’en 2010. Cette tendance devrait se poursuivre, étant donné l’expansion actuelle des rendements des pays producteurs. Toujours selon la FAO, l’Asie, concentre plus de 77 % des surfaces de la production suivie de l’Amérique latine et de l’Afrique, lesquelles participent respectivement à 14 % et 9 % de la production mondiale.

Exportation

Environ 4% à 4,5% de la production mondiale de mangues est commercialisée sur le marché international. Les exportations se sont accrues régulièrement de 6,5% par année en moyenne, d’un million de tonnes en 2006 à presque 1,4 millions de tonnes en 2010. L’Asie produit à elle seule presque les deux-tiers de la production mondiale et cette domination se traduit aussi sur le commerce international.

Importation

L’importation mondiale est toujours dominée par l’Asie. Cette importation a doublé entre 2006 et 2010 passant de 286300 tonnes à 572800 tonnes. Cinq pays/groupement des pays dominent le marché d’importation : les Etats-Unis, l’Union Européenne, la Chine, les Emirats Arabes Unis et le Canada. Ensemble, ils ont couvert 76% des importations totales de mangue en 2006 et un peu plus de 79% en 2010. Cette importation a été bouleversée par l’essor spectaculaire des importations chinoises, qui ont quintuplé durant cette période.

Conservation de la mangue après récolte

La mangue est considérée comme un fruit fragile après la récolte. Sa densité élevée et sa peau mince et souple la rend sensible aux chocs et aux meurtrissures diverses. La mangue présente un taux respiratoire élevé, et cela pourrait lui causer une maturation post-récolte rapide. Ces caractéristiques impliquent une attention et une adaptation particulière lors de la manipulation du fruit à toutes les étapes allant de la cueillette jusqu’à la transformation. Outre la température, l’humidité et la composition de l’atmosphère de l’entreposage, la durée de conservation du fruit dépend en général de nombreux facteurs, notamment la variété, l’état de maturation, les conditions de cultures et les méthodes de récolte et de manutention. Après récolte, la conservation de la mangue peut s’étendre jusqu’à deux semaines à une température entre 10 et 12°C.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Chapitre I : Généralités sur la mangifera indica
Chapitre II : Généralités sur le beurre de mangue
Chapitre III : La chimie de la formulation
DEUXIEME PARTIE : ETUDE EXPERIMENTALE
Chapitre IV : Extraction de beurre de mangue à partir du noyau de mangue
Chapitre V : Caractères physico-chimiques du beurre de mangue
Chapitre VI : Formulation des produits cosmétiques
Chapitre VII : Caractères physico-chimiques et vertus cosmétiques des produits
TROISIEME PARTIE : ETUDE ECONOMIQUE ET ETUDE D‟IMPACT ENVIRONNEMENTAL
Chapitre VIII: Évaluation économique des produits cosmétiques
Chapitre IX : Étude d’impact environnemental
CONCLUSION GENERALE

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