Généralités sur la lavande

Généralités sur la lavande

Les huiles essentielles

Les premières preuves de fabrication et d’utilisation des huiles essentielles datent de l’an 3000 avant J.C. (Baser &Buchbauer, 2010). Les huiles essentielles semblent donc avoir accompagné la civilisation humaine depuis ses premières genèses. Les égyptiens puis les grecs et les romains ont employé diverses matières premières végétales ainsi que les produits qui en découlent, notamment les huiles essentielles. Ces utilisations concernaient différents domaines : parfumerie, médecine, rites religieux, coutumes païennes, alimentation, etc.(Besombes, 2008) L’étape byzantine de la civilisation a permis l’instauration des bases de la distillation et, avec lacivilisationarabe, l’huile essentielle devient un des principaux produits de commercialisation internationale. Ainsi, vers l’an mille, Avicenne, médecin et scientifique persan, a défini précisément le procédé d’entraînement à la vapeur. L’Iran et la Syrie deviennent les principaux centres de production de divers types d’extraits aromatiques.(Baser &Buchbauer, 2010) Par la suite, les huiles essentielles ont bénéficié des avancées scientifiques, au niveau des techniques d’obtention et de l’analyse de leur composition chimique. Parallèlement, leur utilisation a aussi tiré profit de l’avènement de l’aromathérapie. René-Maurice ATTEFOSSE a créé, en 1928, le terme de l’aromathérapie et il a mené de nombreux travaux concernant les huiles essentielles, notamment leurs propriétés ; ces résultats seront à l’origine de nombreuses autres recherches.(Besombes, 2008)

Il s’agit d’un mélange de composés lipophiles, volatils et souvent liquides, synthétisés etstockés dans certains tissus végétaux spécialisés. Extraites de la plante grâce à des procédésphysiques tels l’hydro distillation, l’entraînement à la vapeur ou par expression à froid ;Les huiles essentielles sont responsables de l’odeur caractéristique de laplante.(Bruneton, 1993) Les produits obtenus par extraction avec d’autres procédés ne sont pas repris dans ladéfinition d’huile essentielle donnée par la norme AFNOR (Association Française deNormalisation).(AFNOR, 2000). Contrairement à ce que le terme pourrait laisser penser, les huiles essentielles necontiennent pas de corps gras comme les huiles végétales obtenues avec des pressoirs (huilede tournesol, de maïs, d’amande douce, etc.). Il s’agit de la sécrétion naturelle élaborée par levégétal et contenue dans les cellules de la plante, soit dans les fleurs (ylangylang, bergamotier, rosier), soit dans les sommités fleuries (tagète, lavande), soit dans les feuilles(citronnelle, eucalyptus), ou dans l’écorce (cannelier), ou dans les racines (vétiver), ou dansles fruits (vanillier), ou dans les graines (muscade) ou encore autre part dans la plante.(Antonet Lobstein, 2005)

Activité antifongique

Dans le domaine phytosanitaire et agroalimentaire, les huiles essentielles ou leurscomposés actifs pourraient également être employés comme agents de protection contre leschampignons et les microorganismes envahissant la denrée alimentaire.(Lis-Balchin, 2002) Selon Voukouet al. (1988), les huiles essentielles les plus étudiées dans la littérature pour leurs propriétésantifongiques appartiennent à la famille des Labiatae : thym, origan, lavande, menthe,romarin, sauge, etc… Etant donnée la grande complexité de la composition chémotypique deshuiles essentielles, malgré de possibles synergies certains auteurs préfèrent étudier l’effet d’uncomposé isolé pour pouvoir ensuite le comparer à l’activité globale de l’huile. Ainsi l’activitéfongistatique des composés aromatiques semble être liée à la présence de certaines fonctionschimiques. Ils concluent que les phénols (eugénol, chavicol 4-allyl-2-6- diméthoxyphénol) sont plus antifongiques et que les aldéhydes testés (cinnamique et hydrocinnamique). Ils présentent également des propriétés fongistatiques très marquées. Lesgroupements méthoxy, à l’inverse, ne semblent pas apporter à ce type de molécules unefongitoxicité significative. Cette activité est estimée selon la durée d’inhibition de la croissance déterminée par simpleobservation macroscopique. L’activité antifongique décroît selon le type de fonctionchimique : Phénols›Alcools›Aldéhydes›Cétones›Ethers›Hydrocarbures Parmi les aldéhydes aliphatiques, le cinnamaldéhyde s’est révélé le plus actif. En ce quiconcerne les composés phénoliques, l’activité antifongique augmente avec l’encombrementstérique de la molécule (p-n-propylphénol› thymol› isoeugénol› eugénol). (Ultreeet al.,2002) Chao et al. (2000) ont expliqués quel’addition de groupements alkyls au noyau benzène du phénol augmente le caractèreantifongique. Par conséquent, un certain degré d’hydrophobicité des composés phénoliquesou aldéhydes aromatiques parait donc requis pour exprimer une caractéristique antifongiqueoptimale. L’activité des terpènes des huiles essentielles est en corrélation avec leur fonctionchimique. Avec leurs travaux ils ont montré l’importance de la spécification dugenre et de l’espèce, ainsi que de la variété de la plante d’où provient l’extrait.

Généralités sur la lavande 

La lavande appartient à la famille des Lamiacées. Ces arbustes sont célèbres pour leurs fleurs très parfumées et pour leur feuillage aromatique et persistant. On compte 39 espèces de lavandes, toutes originaires des régions sèches, ensoleillées et rocailleuses du monde.(Saadatian et all., 2013) Selon les espèces, les lavandes fleurissent en épis blancs, roses, bleus ou violets. Elles sont agréablement parfumées de mars à septembre. La lavande est une plante mellifère. Le nectar de sa fleur attire les abeilles qui en font un miel très doux, excellent pour la santé ! En fin de floraison, les épis secs restent décoratifs et parfumés et durent encore de longs mois.(Philippe, 1993) Les lavandes s’intègrent à merveille dans tous les jardins et balconsdès qu’elles profitent du plein soleil. Elles sont faciles à cultiver. Leur forme arrondie et leur feuillage argenté illuminent le jardin même en plein hiver. (Couplan, 2012)

Les propriétés et les usages de la lavande se sont transmis d’une civilisation a l’autre, depuis l’antiquite, comme pour toutes les autres plantes aromatiques et medicinales. (Vialard, 2008) Les Égyptiens imbibaient des tissus de coton avec de la lavande lors des momifications. Grecs et Romains l’appreciaient pour son parfum et surtout pour ses vertus thérapeutiques. Le nom lavande vient du latin lavare, car les Romains parfumaient leurs bains avec cette plante. Cette opération avait un double effet: elle parfumait le corps, en même temps et surtout, elle le protégeait contre les maladies, grâce au son grand pouvoir antiseptique et antibiotique.(Wilson et Girard, 2007) Au Moyen-Age, on l’utilisait pour combattre la peste bubonique. On pensait que le mélange lavande-romarin (Rosmarinusofficinalis) incitait à rester chaste.(Couplan, 2012). Au Pallars, la lavande a été utilisée comme protectrice du foyer. Avec la partie supérieure de la plante, on confectionnait une croix pour les portes de maisons qui protégeait contre les maladies et la fatalité.(Vialard, 2008)

On l’utilisait aussi comme talisman contre les calamites climatiques : le melange lavande (Lavandulaangustifolia), sureau (Sambucusnigra L.) et thym (Thymus vulgaris) s’utilisait en fumigation seche pour prevenir les tempêtes. (Wilson et Girard, 2007) Mais cela reste incertain, car elle était peu connue non seulement des Grecs mais aussi des Romains. Par contre, comme elle était fort prisee en France, a l’epoque medievale- pour marquer les mauvaises odeurs, le goût de la viande avariée et pour prévenir les maladies-, il serait plus plausible que son nom dérive de livere, être livide ou être bleue, du latin médiéval lavandula. (Wilson et Girard, 2007)

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport gratuit propose le téléchargement des modèles gratuits de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Liste des abréviations.
Liste des figures.
Liste des tableaux.
Résumé.
Introduction
1ére partie : La synthèse bibliographique
Chapitre I : Les huiles essentielles
Bref historique.
Définition.
Production mondiale des huiles essentielles.
Localisation de l’H.E. Dans la plante.
Le rôle des huiles essentielles.
Propriétés physiques.
Composition chimique.
Facteurs influençant la composition chimique
8.1. Les facteurs intrinsèques.
8.2. Les facteurs extrinsèques.
9.Toxicité des huiles essentielles.
10.Activité biologique des huiles essentielles
10.1. Activité antioxydante.
10.2. Activité antibactérienne.
10.3. Activité antifongique.
11.Méthode d’extraction des huiles essentielles
11.1. Extraction par entraînement à la vapeur d’eau.
11.2. Extraction par hydro distillation d’huile essentielle.
11.3. Expression à froid.
11.4. Extraction par solvants organiques.
11.5. Extraction par fluide à l’état supercritique.
Chapitre II : Généralités sur la lavande
Introduction.
Historique.
Description de la plante.
Répartition géographique de l’espèce.
Taxonomie.
Principaux espèces.
Propriétés de la lavande.
Culture de la lavande.
L’huile essentielle de lavande.
Usage de la lavande
Ø Usage cosmétique.
Ø Usage thérapeutique.
Ø Usage culinaire.
2éme Partie : Partie expérimentale Matériel et méthode
1.Matériel végétal
1.1.Origine et période de récolte des fleurs de Lavandulaofficinalis.
2.Méthodes 23
2.1. Extraction de l’huile essentielle Lavandulaofficinalis
2.1.1. Dispositif d’extraction.
2.1.2. Procédé d’extraction.
2.1.3. Conservation de l’huile essentielle obtenue.
2.1.4. Détermination du rendement d’extraction.
2.2. Evaluation de l’activité antibactérienne
2.2.1. Origine et choix des souches bactériennes.
2.2.2. Préparation de l’inoculum.
2.2.3. Conservation des souches.
2.3. Choix des milieux de culture.
2.4.Méthode des puits.
Résultats et discutions
1.Résultats
1.1.Rendement en huile essentielle.
1.2. Activité antibactérienne
1.2.1. Sensibilité des bactéries à l’huile essentielle de lavande.
2.Discussion
2.1.Rendement en huile essentielle.
2.2.Activité antibactérienne.
Conclusion.
Références bibliographiques.

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *