GENERALITES SUR LA FAMILLE DES COMBRETACEES
La famille des Combrétacées a été établie par M. Rob. Brown en 1804 ; sa formation avait été déjà indiquée en 1804 dans les annales Muséum et en 1805 par M. Jaune, dans son exposition des plantes, en la bornant aux genres sans pétales. M. de Jussieu a admis en 1804 la circonscription de la famille a peu près telle que M. Brown l’avait établie mais en le donnant le nom de Myrobalaneae. Le nom de Combretaceae est déduit du genre excentrique et qui fait exception à quelques-uns de la famille [20].
Place en systématique
➤ Classification selon Engler [56]
La famille des Combrétacées comporte deux sous familles dont celle des Strephonematideae avec un seul genre (Strephonema) et celle des combretoideae [28]. La sous famille des Combretoideae comporte quatre tribus dont celle des Combretineae comportant seize genres répartis dans trois sous tribus bien définis.
– Sous tribu des Combretineae avec les genres : Combretum le plus répandu, guiera en Afrique ;
– Sous tribu des Terminalia avec huit genres dont Terminalia est pantropical, Conacarpus en Afrique et en Amérique du sud ;
– Sous-groupe des Pteleopsidineae avec un seul genre Pteleopsis en Afrique tropicale [28].
➤ Classification selon KOED [28]
Selon KOED [17], la famille comporte vingt genres et quatre cent trente-quatre espèces rencontrées en Amérique, en Asie et particulièrement en Afrique tropicale subtropicale ; en Afrique de l’ouest, la famille comporte neuf genres et quatre-vingt espèces. Le genre Combretum comporte trois sous genres :
– le sous-genre Combretum avec des écailles ;
– le sous-genre Cacousia avec des « STALKED GLANGS » (poils glanduleux) qui existent tous deux en Afrique en Asie et en Amérique et ;
– le sous-genre Apetanthum avec à la fois des écailles et des poils glanduleux.
➤ Classification selon Cronquist [14,28]:
Règne : Plantae
Sous-règne : Tracheobionta
Division : Magnoliophyta
Classe : Dicotylédones
Sous-classe : Rosidae
Ordre : Myrtales
Famille : Combrétacée
Genre : Combretum
Espèces : Combretum micranthum, C. glutinosum,Anogeissus, leiocarpus, Guiera senegalensis
Synonyme : Combretum album G. et Perr ; C. floribundum Eng et gels C. raimbaultii Heck.
Etude spécifique de Combretum micranthum
➤ Quelques noms vernaculaires
Noms vernaculaires :
Bambara : kolobéngolobé
Diola : Butik
Manding : Baro- barairo
Peul : Tailli
Sérère : Sésed
Wolof : Sexéo
Français : Kinkéliba
Bassari : ambed
Toucouleur : tallik
Etude descriptive
Petit arbuste buissonnant, haut de 2 à 5 m, à feuilles opposées par 2: l’extrémité des rameaux ayant facilement une tendance volubile [34]. Le nom de la famille vient du genre Combretum. Cette famille, assez nombreuse, comprend de grands arbres, à feuilles alternes la plupart du temps; mais aussi beaucoup d’arbustes sarmenteux ou volubiles : ceux-ci ont très souvent les feuilles opposées, Les fleurs, à part quelques exceptions, sont petites et en épis ou en capitules [14].
Le port
Le port est un petit arbuste buissonnant, haut de 2 à 5m [14,47].
Les feuilles
Les feuilles sont toujours simples ou périnerves, entières ou légèrement dentées, souvent munies de glandes vers le sommet du pétiole dépourvue de stipules [20]. Le limbe est elliptique et long de 5 à 8 cm, large de 25 à 50 mm. La base en coin ou arrondie, sommet en coin, ou parfois atténué en pointe [56]. Elle porte cinq (5) à six (6) nervures latérales ayant en général, une petite touffe de poils à l’aisselle ; sous le limbe on retrouve des nervures tertiaires fines et parallèles entre elles. Le pétiole est généralement court mesurant entre 5 et 10 mm, [14].
Les fruits
Les fruits sont souvent ailés et indéhiscents. Ces épis sont axillaires ou terminaux, souvent disposées en panicule. On retrouve fréquemment des combrétacées où les fleurs d’un même épi ont les unes hermaphrodites et les autres males par l’avortement des parties males [14]. Ils sont à 4 ailes, glabres, longues et larges de 15 mm, facilement un peu moins larges que longs [45].
Les fleurs
Les principales combrétacées ont un calice dont le tube est adhérant par sa base avec ovaire et épanoui par le sommet en limbe a quatre ou cinq dents ;
– Les pétales sont petites insérées sur le calice entre les dents ou manquent;
– Les étamines sont presque en nombre double des pétales ou des dents du calice insérés alternativement devant et entre ces dents ;
– L’ovaire est surmonté de style simple et offre à l’intérieur une loge ;
– La graine est dépourvue d’albumen, a sa radicule dirigée vers le sommet du fruit et ses cotylédons : tantôt roulés en spirale l’un sur l’autre, tantôt repliés ou ridés de diverses manières .
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTE : RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES
I. GENERALITES SUR LA FAMILLE DES COMBRETACEES
I.1. Place en systématique
I.2. Etude spécifique de Combretum micrantum
I.3. Etude descriptive
I.3.1. Le port
I.3.2. Les feuilles
I.3.3. Les fruits
I.3.4. Les fleurs
I.3.5. Répartition géographique
I.4. Composition chimique de Combretum micrantum
I.4.1. Composition chimique des feuilles
I.4.2. Composition chimique de l’écorce
I.4.3. Composition chimique des racines
I.5. Utilisation traditionnelle
I.5.1. Les feuilles
I.5.2. Les racines
I.5.3. Les écorces
I.6. Etudes pharmacologiques
II. GENERALITES SUR LA FAMILLE DES VERBENACEES
II.1. Place en systématique
II.2. Etude spécifique de Vitex doniana
II.3. Etude descriptive du Vitex doniana
II.3.1. Le port
II.3.2. Les feuilles
II.3.3. Les fleurs et les fruits
II.3.4. Répartition géographique
II.4. Composition chimique de Vitex doniana
II.4.1. Composition chimique des feuilles
II.4.2. Composition chimique de l’écorce
II.4.3. Composition chimique du fruit
II.5. Utilisations traditionnelles
II.5.1. Les feuilles
II.5.2. Les écorces
II.5.3. Les fruits
II.6. Etudes pharmacologiques
III. RAPPELS SUR LE STRESS OXYDANT
III.1. Définition du stress oxydant
III.2. Définition du radical libre
III.2.1. Sources endogènes des Radicaux Libres
III.2.2. Sources Exogènes de radicaux libres
III.3. Prise en charge des Radicaux Libres dans l’organisme
III.3.1. Système enzymatique de lutte contre les radicaux libres
III.3.2. Système non enzymatique de lutte contre les radicaux libres
III.4. Mécanisme d’action des antioxydants
III.5. Action délétère des radicaux libres sur l’organisme
DEUXIEME PARTIE : TRAVAIL EXPERIEMENTAL
I. OBJECTIF DE L’ETUDE
I.1. Objectif général
I.2. Objectifs spécifiques
II. CADRE DE L’ETUDE
III. MATERIEL ET METHODES
III.1. Matériel
III.1.1. Matériel végétal
III.1.2. Appareillage et verrerie
III.1.3. Réactifs utilisés pour l’extraction
III.2. Méthode d’Etude
III.2.1. Récolte du matériel végétal
III.2.2. Traitement du matériel végétal
III.2.3. Extraction par solvants
III.2.4. Evaluation de l’activité antioxydante des différents extraits
III.2.5. Méthodologie d’analyse des résultats
IV. RESULTATS
IV.1. Rendement de l’extraction avec les différents solvants
IV.2. Résultats de l’évaluation de l’activité antioxydante des différents extraits
IV.2.1. Résultat du test au DPPH
III.5.1. Test à l’ABTS
V. DISCUSSION
V.1. Extraction
V.2. Evaluation de l’Activité Anti Oxydante
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES