GENERALITES SUR LA CHROMITE

GENERALITES SUR LA CHROMITE

PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE

Cadre géographique
La zone d’étude est située dans le Centre Nord de Madagascar, à un peu plus de 200q kilomètres au Nord d’Antananarivo. On peut y accéder soit par le Sud, par la route en partie goudronnée Antananarivo-Brieville (RN33), soit par le Nord, par la route goudronnée Antananarivo-Ambondromamy-Mampikony RN4 puis en prenant la bifurcation vers Tsaratanàna.Une piste en terre traverse le Permis partant de Brieville, passant par Andriamena et Bemavo avant d’aboutir à Bepilopilo. Les villes de Tsaratanàna et d’Andriamena sont desservies par une liaison hebdomadaire routière. Enfin, la gare ferroviaire la plus proche, Vohidiala, se trouve à 150km au Sud-Est d’Andriamena.On peut distinguer 3 unités orographiques : – une zone de hauts plateaux, d’altitude comprise entre 900 et 1400m, sur lesquels s’étalent des épanchements tabulaires basaltiques intrasédimentaires – une zone de hautes collines de 500 à 900m d’altitude, largement entaillées par les grandes vallées de la Mahajamba, de la Betsiboka et du Kamoro. – une zone de basses collines et de plaines alluviales, d’altitude moyenne de 200 à 400m, située au Nord de Bekapaika. Le réseau hydrographique appartient au versant Mozambique et il est tributaire de deux fleuves, la Mahajamba et la Betsiboka. Leurs affluents ont des cours supérieurs torrentiels. Les cours inférieurs sont ensablés et coupés par des barres rocheuses.

Climat et végétation
L’ensemble du climat est marqué par une saison sèche de mai à octobre (froide et ventilée sur les hauts plateaux) et par une saison de pluies entre novembre et avril. La moyenne des précipitations annuelles est de 1791mm à Tsaratanàna et de 1406 à Andriamena. La végétation est constituée e prairies et de savanes où subsistent quelques galeries forestières, le long des cours d’eau. Il existe des lambeaux de forêt, notamment sur les contreforts des hauts plateaux.
2.4 Population et économie
L’habitat est surtout groupé le long des rivières et des pistes à proximité des plaines alluviales. Il y de nombreuses régions désertiques, sur les Hauts Plateaux. L’économie est ssentiellement agricole et surtout rizicole. L’élevage du bœuf est assez développé. L’activité minière est réduite à quelques travaux d’orpaillage.
2.5 Morphologie
Dans la zone étudiée, 4 unités morphologiques se dessinent : – à l’Est, une zone de hauts massifs granitiques (altitude de 800 à 1276m) – au Sud, une zone de hautes collines (500 à 800m) – au Nord, une zone de basses collines pénéplainées, à la latitude de Betrandraka (300 à 400m) – à l’Ouest, la structure annulaire de Betafo, à centre déprimé. 2.6 Géologie La carte géologique au 1/100.000 présente les résultats des levés antérieurs. La géologie d’ensemble de la zone étudiée se résume à une superposition de 4 entités de direction subméridienne, qui sont, d’Est en Ouest : – la série inférieure granito-migmatitique dans laquelle ont été rattachés les types à faciès oeillés – la série supérieure basique d’Andriamena composée : 1. d’un ensemble gneissico-migmatitique, 2. d’un ensemble migmatites épibolitiques, 3. d’un complexe basique et ultrabasique.
2.61 La série inférieure
La série inférieure s’allonge dans la partie orientale. Elle comprend deux bandes de granites migmatitiques séparées par un étroit chenal de terrains gneissico-migmatitiques. Les granites migmatitiques, de couleur blanche à rosâtre, contiennent de la magnétite, de la biotite et parfois de l’amphibole. Il subsiste des septums nébulitiques et de minces bancs de gneiss. La relative hétérogénéité de l’ensemble confère à cette série un aspect stratoïde marqué. Les faciès oeillés, comprenant des gneiss, migmatites, leptynites à porphyroblastes feldspathiques, forment des bandes allongées au sein des gneiss et migmatites. Dans la partie occidentale, les faciès oeillés occupent une position marginale à la série basique, alors qu’à l’Est, ils sont inclus dans les gneiss et migmatites.
2.62 L’ensemble gneissico-migmatitique
Cet ensemble représente la base de la série supérieure et il se superpose stratigraphiquement aux granites migmatitiques. Il est caractérisé par une alternance de bancs métriques à décimétriques de gneiss à biotite, gneiss et migmatites à amphibole et amphibolites feldspathiques. Réduit vers ne SE, il s’évase très largement vers le Nord. L’intensité de la migmatisation s’accentue du Sud vers le Nord.
2.6.3 L’ensemble gneissico-migmatitique et migmatites épibolitiques
Cet ensemble forme une bande de direction subméridienne, développée au Sud et qui disparaît, progressivement, vers le Nord. Il est constitué par une succession de bancs décimétriques à décamétriques de gneiss leucocrates à biotite ou amphibole, de migmatites à pyroxènes, de granites migmatitiques parfois leptynitiques et d’amphibolites ou pyroxénoamphibolites feldspathiques. On y observe des lames concordantes plus importantes, de granites migmatitiques et de gabbro. Les quartzites à magnétite et les roches ultrabasiques (pyroxénolites et trémolitites) commencent à devenir fréquentes. On note la présence de quelques dykes basiques recoupants.
2.64 Le complexe basique et ultrabasique
Outre les lames (ou les massifs) de gabbro et les roches ultrabasiques interstratifiées dans les gneiss et migmatites, la série d’Andriamena se poursuit par un vaste complexe basique. Ce complexe comprend : – un ensemble de migmatites hétérogènes formées d’une trame noritique et de lits de quartzites à minéraux, de granite à pyroxènes, de lames de gabbro et de lentilles ultrabasiques. Cet ensemble est rattaché aux roches charnockitiques. – le massif gabbro-syénitique de Betafo. Celui-ci recoupe une cuvette synclinale, allongée NS et grossièrement elliptique, à cœur de gabbro noritique à grain grossier (à olivine et rares sulfures fins disséminés) et ceinturé de syénites chanockitiques. Le contact entre syénites et gabbros n’est pas franc, mais il correspond à une limite d’extension d’une métasomatose potassique. Les syénites se seraient développées à partir des gabbros. – le massif gabbro-syénitique de Tsaratanàna. Il se situe dans le prolongement Nord des roches charnockitiques, également dans une cuvette synclinale. Les gabbros sont à grain plus fin que ceux de Betafo. Les syénites sont, par contre, identiques. Il semblerait que l’intensité du métamorphisme décroît du Sud vers le Nord, contrairement à ce qui se passe dans l’ensemble gneissico-migmatitique.
2.7 Tectonique
L’examen de la carte structurale montre que la série inférieure granito-migmatitique plonge, sans discordance majeure, sous la série basique. La schistosité de ces deux séries est concordante, près de leur contact, mais on constate une certaine obliquité des directions entre celles du centre des massifs granito-migmatitiques et celles de la série supérieure. La littérature admet que ce sont les terrains les plus anciens d’âge archéen qui ont été les plus affectés par l’orogénie récente de 500 MA. La formation synclinoriale qui définit la série d’Andriamena a, en général, des directions subméridiennes, avec des plis serrés, pincés et déversés. Les pendages sont en grande majorité Ouest. On observe deux cuvettes synclinales qui sont : celle de Betafo et celle de Tsaratanàna, toujours à cœur de gabbros.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport gratuit propose le téléchargement des modèles gratuits de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie ?avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

REMERCIEMENTS
LISTE DES FIGURES
LISTE DES PHOTOS
LISTE DES ACRONYMES
LISTE DES ANNEXES
INTRODUCTION
PARTIE I- GENERALITES SUR LA CHROMITE DE MADAGASCAR
Cadre géologique des minéralisations chromifière de Madagscar
Historique des travaux de la zone Nord Andriamena
PARTIE II- PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
Cadre géographique
Orographie et Hydrographie
Climat et végétation
Population et économie
Morphologie
Géologie
Tectonique
PARTIE III: METHODOLOGIE APPLIQUEE
Méthode de prospection magnétique
Le champ magnétique terrestre
La prospection magnétique
Instrument de mesure
Traitements des données
La méthode électrique
La méthode de résistivité
La méthode de polarisation provoquée (PP)
Origine de la polarisation provoquée
Mesure de la polarisation provoquée dans le domaine temporel
Panneau électrique
PARTIE IV: RESULTATS ET INTERPRETATION
Analyse structurale de l’image Landsat 159072
Carte d’isoteneur de Cr2O3
Magnétisme aéroporté
Site1-Antsahalavakely
Magnétisme au sol
Panneau électrique
Site2-Antsahalavabe
Magnétisme au sol
Panneau électrique Synthèse des interprétations
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES