Un grand nombre de plantes, aromatiques, médicinales et autres, possèdent des propriétés biologiques très intéressantes qui trouvent leur application dans divers domaines à savoir la médecine, la pharmacie, la cosmétologie et l’agriculture. Cependant, l’évaluation des propriétés phytothérapeutiques comme antimicrobiennes, demeure une tâche très intéressante et utile, en particulier pour les plantes rarement utilisées. Ces plantes représentent une nouvelle source des composés actifs ; en effet, les métabolites secondaires font et restent l’objet de nombreuses recherches in-vivo comme in-vitro, notamment la recherche des nouveaux constituants naturels tels les composés phénoliques, les saponosides et les huiles essentielles. Beaucoup de métabolites secondaires sont également importants pour notre alimentation ‘goût, couleur), alors que d’autres parmi lesquels, les alcaloïdes, les anthocyanines, les flavonoïdes, les quinines, les lignanes, les stéroïdes et les terpenoïdes ont une application commerciale dans les domaines pharmaceutiques et biomédicaux et font partie des drogues, colorants, arômes parfums et insecticides (Teixeira da Silva, 2004).
Le contient africain est doté d’une biodiversité parmi la plus riche au monde, avec une quantité de plantes utilisées comme herbes, aliments naturels et à but thérapeutique. Plus de 5000 substances naturelles différentes ont été identifiées et beaucoup d’entres-elles se sont avérées utiles dans la médecine traditionnelle pour la prophylaxie et le traitement des maladies. Malgré la nature hétérogène du continent, il y a peu d’efforts consacrés au développement des agents chimiothérapeutiques et prophylactiques de ces plantes (Farombi, 2003). L’Algérie, avec sa grande superficie et la présence de fortes altitudes, abrite une flore médicinale et aromatique importante. Sur les 2150 espèces inventoriées ; 350 d’entre-elles sont reconnues comme étant à vertu aromatique et médicinale (Le Floch, 1983). Les espèces les plus exploitées (pour leur popularité, leur abondance et leur large utilisation en médecine traditionnelle et en aromathérapie) sont le romarin, le myrte, le pistachier lentisque, l’églantier, le genévrier de phoenicie, le caroubier, le thym, la globulaire et la menthe.
GENERALITES SUR LA CARTOGRAPHIE
Définition
La cartographie est l’ensemble des études et des opérations, scientifiques et techniques, intervenant dans l’établissement des cartes ou des plans à partir des résultats d’observations directes ou de l’exploitation d’une documentation pré existante. (G.Long, 1974). D’après Meyen, 1973 : « la cartographie est l’art et la manière de faire des cartes, des documents scientifiques et artistiques concernant toutes les présentations en plans, coupes, ou reconstitutions tridimensionnelles de la terre, ou autres corps célestes, à toutes les échelles » La cartographie mobilise un ensemble de techniques servant à la production des cartes, et constitue un des moyens privilégiés pour l’analyse et la communication en géographie. Elle sert à mieux comprendre l’espace, les territoires et les paysages.
Définition de la carte
Comme tout objet complexe qui a une longue histoire, la carte a reçu de nombreuses définitions. Nous en retiendrons trois :
– La première, plus technique et concrète est proposée par le comité Français de cartographie (CFC) ,1990 : « La carte est une représentation géométrique conventionnelle, généralement plane, en positions relatives, de phénomènes concrets ou abstraits, localisables dans l’espace, c’est aussi un document portant cette représentation ou une partie de cette représentation sous forme d’une figure manuscrite, imprimée ou réalisée par tout autre moyen ».
– La deuxième définition, proposée par le professeur Salitchev,(1967) cité par Legros (1996) ; précise la première et introduit une référence à la finalité géographique et l’utilisation de la carte : « La carte est une représentation réduite, généralisée, mathématiquement précise de la surface terrestre sur un plan montrant la situation , la distribution et les rapports de divers phénomènes naturels et sociaux, choisis et définis en fonction du but de chaque carte. La carte permet également de montrer les variations et les développements des phénomènes dans le temps, ainsi que leurs facteurs de déplacement dans l’espace ».
-La troisième définition proposé par Joli (1979) et cité par Legros (1996) : « Une carte est une représentation géométrique plane simplifiée et conventionnelle de tout ou partie de la surface terrestre, et cela dans un rapport de similitude convenable qu’on appelle échelle ». La carte sert donc à localiser des phénomènes mais aussi à mettre en valeur des relations spatiales ; il s’agit d’un outil de communication basé sur le langage visuel.
Les différents types des cartes
On peut distinguer plusieurs types de cartes : parmi elles les cartes qui se distinguent d’après leur contenu : la carte topographique (aspect de la physionomie du terrain), qui est la représentation exacte et détaillée de la surface de la terre. Elle concerne la position, la forme, les dimensions et l’identification des accidents du terrain ainsi que les objets concrets qui s’y trouvent en permanence, c’est la carte de base. D’autre cartes se distinguent par leurs mode d’expression (carte d’inventaires, traitement et analyse, synthèse) ; selon l’échelle, selon la période qu’elles représentent (passé, présent, avenir) et selon le thème ce sont les cartes thématiques.
Les cartes thématiques
La cartographie thématique fait partie de ce qu’on appelle plus généralement la représentation cartographique ; elle permet la réalisation d’images graphiques particulières qui traduisent les relations spatiales d’un ou plusieurs phénomènes, d’un ou plusieurs thèmes. La cartographie thématique est un outil d’analyse, d’aide à la décision et de communication, largement utilisé pour présenter une ou plusieurs variables, qu’on les définisse comme carte d’inventaire, d’analyse statique ou dynamique, les carte thématiques ont toutes des points communs. La carte thématique est un document graphique basé sur la communication par les signes. Elle relève du langage visuel. (Rey, 1962). A ce titre même, si sa construction doit suivre les règles de la sémiologie graphique, elle reste un outil important de communication et d’information qui ne restreint pas son champ d’action aux seuls géographes. Le langage visuel est spécifique car il est l’inverse du langage écrit ou parlé : l’œil perçoit d’abord un ensemble, il généralise puis cherche le détail. Enfin il s’agit d’un système spatial où 03 variables sont mises en relation : les deux dimensions orthogonales qui définissent le plan et les phénomènes représentés qui apparaissent comme des « tâches ». Si la carte thématique repose toujours sur un support topographique, hydrographique, chorographique ou géographique qui constitue la cartographie de base, elle est aujourd’hui devenue largement prépondérante dans la production cartographique mondiale.
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Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA CARTOGRAPHIE
1. Définitions
2. Règles de cartographie et éléments nécessaires à l’établissement d’une carte
3. Les avantages de la carte
4. Les déficiences de la carte
5. Les différents types des cartes
6. Etapes de réalisation d’une carte
CHAPITRE II : LA FLORE ALGERIENNE
1. Le Patrimoine naturel algérien
2. La diversité floristique
CHAPITRE III : LES PLANTES ET LA MEDECINE
1. Historique
2. Domaine d’application des plantes médicinales
3. Les substances actives
CHAPITRE IV : GENERALITES SUR LES LEGUMINEUSES
1. La famille des légumineuses
2. La sous-famille des Papilionacées
3. Le genre Genista
4. L’espèce Genista numidica ssp numidica
CHAPITRE V : ETUDE DES FLAFONOIDES, DES SAPONINES, ET L’ACTIVITE ANTIMICROBIENNE
1.Etude des flavonoïdes
2. Etude des saponines
3. Activité antimicrobienne
CHAPITRE VI : DESCRIPTION DE LA ZONE D’ETUDE
1. Présentation de l’Est algérien
1.1. Cadre physique
1.1.1. La topographie et le sol de l’Est algérien
1.1.2. Situation géographique
1.1.3. Répartition des terres et leur couvert végétal
1.2. Cadre climatique
1.2.1. Température
1.2.2. Pluviométrie
1.2.3.Climagramme d’Emberger et étages bioclimatiques
2. Présentation de la région d’Annaba
2.1. Cadre physique
2.1.1. Situation géographique et cadre administratif
2.1.2. Relief et hydrographie
2.1.3. Géologie, géomorphologie et pédologie
2.2. Cadre climatique
2.2.1. Température
2.2.2. Pluviométrie
2.2.3. Synthèse climatique et bioclimat
CHAPITRE VΙI : MATERIELS ET METHODES
1. Etude cartographique
1.1. Matériel d’étude
1.2. Les différentes étapes de la réalisation de la carte
2. Etude biologique de la plante
2.1. Etude physico-chimique
2.2. Extraction et séparation du principe actif
2.3. Etude de l’activité antimicrobienne
CHAPITRE VIII : RESULTATS ET INTERPRETATION
1. Etude de la végétation
1.1. Formation à chêne-liège
1.2. Formation de dégradation
1.3. Reboisement
2. Etude de l’espèce Genista numidica
2.1. Aire de réparation
2.2. Caractère écologique
2.3. Les groupements végétaux
3. Réalisation de la carte
4. Etude phytochimique de la plante
4.1. Résultats des recherches physico-chimiques
4.1.1. Les Tanins
4.1.2 .Les saponines
4.1.3. Les Leuco-Anthocyanes
4.1.4. Les Anthocyanes
4.1.5. Les Alcaloïdes
4.1.6. Les flavonoïdes
4.1.7. Les Terpènes et des Stérols
4.2. Détermination du rendement
4.3. Etude de l’activité antimicrobienne
4.3.1. Interprétation des résultats de l’activité antimicrobienne
4.3.1.1. L’extrait flavonoïque
4.3.1.2. L’extrait de saponine
4.3.1.3. L’infusion
4.3.2. Comparaison entre les extraits
Conclusion