Generalites sur la cannelle

GENERALITES SUR LA CANNELLE

Origine et historique 

Le cannelier est une plante endémique du Sri Lanka (autrefois appelé Ceylan), et est introduit par la suite dans les îles anglophones, les pays francophones de l’Océan Indien et les pays du Sud-Est asiatique. La plante arrivait autrefois en Europe en provenance des Indes par l’intermédiaire des Arabes et des phéniciens. La cannelle fut une des toutes premières épices que les Grecs et les Romains importèrent d’Orient. Les Hébreux et les Chinois l’ont utilisé de tout temps comme encens et onction.

1505 : Les Portugais arrivèrent à Ceylan, ils y trouvèrent le cannelier véritable à l’état sauvage.
1656 : Les Hollandais conquirent l’île en exploitant les canneliers à l’état sauvage.
1770 : Le colon Hollandais, De Koke, fit des plantations, lesquelles réussirent fort bien et sont à l’origine des « Jardins de Canneliers » qui contribuèrent à la fortune de l’île.
1796: Les Britanniques conquirent Ceylan et continuèrent la culture du cannelier.
1796 jusqu’en 1833 : Les Anglais firent le marché et l’exploitation du cannelier par « l’East India Company ».
1825 : Les Hollandais entreprirent la culture de cannelle à Java.
1934 : Le cannelier fut introduit à Madagascar et la culture fut d’abord pratiquée sur la côte Est. Propagée par les oiseaux, l’espèce s’étendit et poussent à l’état sauvage.

Le nom« Cinnamomum » vient du grec « Kinein » qui signifie « enroulé » et « Zeylanicum » désignant son origine (de Ceylan). Vers le XIIème siècle, le mot « cannelle » a apparu dans la langue européenne, il dérive du latin « canna » qui veut dire tuyau.

Description botanique et morphologique

Systématique

Cinnamomum verum J.S. Presl est le nom botanique correct selon l’International Rules of Botanical Nomenclature (5). D’après la classification CRONQUIST , les canneliers appartiennent à la famille des Lauracées, au genre Cinnamomum.

Morphologie

Le cannelier est un arbre au tronc droit, sempervirent, assez ramifié, à port buissonnant. Il peut atteindre jusqu’à 15 m de haut à l’état sauvage et 2 à 3m à l’état taillé . L’espèce a un nombre chromosomique : 2n = 24 .

Feuilles

Les feuilles sont simples, glabres, opposées, oblongues ou ovales et acuminées à l’extrémité. Leur limbe mesure 10 à 18 cm de longueur sur 4 à 5 cm de largeur ; il est triplinervé et curvinervé (comporte trois nervures principales, une médiane et deux latérales se dirigeant de la base vers le sommet du limbe, bien visibles depuis la base jusqu’à la pointe). A maturités, les feuilles sont vert foncées , vernissées à la face supérieure et vert claires à la face inférieure ; elles dégagent une odeur épicée lorsqu’on les froisse. Les jeunes feuilles sont souvent teintées de rose .

Inflorescence

L’inflorescence est axillaire en cyme bipare avec des petites fleurs hermaphrodites blanches ou jaunâtres en nombre de 15 à 60. Elle a une odeur plutôt désagréable. Une fleur comporte : trois à quatre sépales en écailles vertes et velues, cinq à six pétales, un androcée composé de douze étamines dont neuf fertiles .

Fruits

Les fruits sont des baies ellipsoïdales de longueur environ 1 cm, drupes, charnus, noirs, conservant les restes du calice. Le fruit héberge à l’intérieur un petit noyau ovoïde .

Distribution géographique et écologie

La cannelle est un arbre des tropiques chauds et humides (Zone équatoriale). Natif de l’Inde et de Sri Lanka, le cannelier a été cultivé dans les parties de l’Afrique du Sud, Indonésie, Amérique du Sud et quelques pays tropicaux : Seychelles, Maurice, Malaisie, Fidji, Antilles, Madagascar . Il se développe dans ces autres pays seulement où le climat est semblable à son habitat d’origine (Sri Lanka).

La cannelle produit l’écorce la plus fine dans des régions ensoleillées avec une température moyenne de 27-30°C, c’est une espèce héliophile. Le cannelier exige une précipitation de 2000- 2500mm avec l’absence de la saison sèche prolongée. L’altitude optimum pour son développement est au-dessous de 500 m . A Sri Lanka, l’écorce la plus haute qualité est produite sur les sols légèrement sablonneux de la région occidentale autour de Negombo, alors que les sols latéritiques de la région méridionale produisent une écorce de mauvaise qualité, bien que le rendement par arbre augmente de manière significative . Les sols inondés sont peu convenables pour la production d’huile essentielle, l’écorce des arbres accroit rapidement mais a une teneur en huile faible .

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
Première partie : GENERALITES SUR LA CANNELLE ET PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
1.1. GENERALITES SUR LA CANNELLE
1.1.1. Origine et historique
1.1.2. Description botanique et morphologique
1.1.2.1. Systématique
1.1.2.2. Morphologie
1.1.3. Distribution géographique et écologie
1.1.4. Mode de multiplication de la plante
1.1.4.1. Multiplication naturelle
1.1.4.2. Multiplication par l’homme
1.1.5. Phénologie
1.1.5.1. Maladies et ennemis de la plante
1.1.5.2. Mode et saison de récolte des cannelles
1.1.5.3. Les produits de la plante
1.1.6. Utilisation de la cannelle
1.1.7. Aspects économiques
1.2. ETUDES ANTERIEURES SUR L’HUILE ESSENTIELLE DE CINNAMOMUM ZEYLANICUM ECORCE
1.2.1. Rendement
1.2.2. Caractères organoleptiques
1.2.3. Propriétés physico-chimiques
1.2.4. Composition chimique
1.2.5. Différenciation entre l’huile essentielle de Cinnamomum zeylanicum et celle de Cinnamomum cassia
1.2.6. Etude sur le pouvoir antibactérienne et antifongique de l’huile essentielle de Cinnamomum zeylanicum
1.3. PRESENTATION DES MILIEUX D’ETUDES
1.3.1. Localisation géographique
1.3.2. Aspects physiques
1.3.2.1. Reliefs et paysages
1.3.2.2. Caractéristiques climatiques
1.3.2.3. Pédologie
1.3.2.4. Formation végétale
1.4. CONCLUSION PARTIELLE I
Deuxième partie : MATERIELS ET METHODES
2.1. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
2.2. ECHANTILLONNAGE ET COLLECTE DE DONNEES SUR TERRAIN
2.2.1. Choix des sites d’étude
2.2.2. Echantillonnage
2.2.2.1. Enquête
2.2.2.2. Collecte des échantillons
2.2.2.3. Matériels utilisés
2.2.3. Extraction des huiles essentielles
2.2.3.1. Traitement préliminaire des échantillons
2.2.3.2. Procédé d’extraction
2.2.4. Analyses au laboratoire des huiles essentielles
2.2.4.1. Détermination des caractéristiques physico-chimiques
a. Densité relative (AFNOR NF.T75-111)
b. Indice de réfraction (NF-T 75-112)
c. Pouvoir rotatoire (NF-T75-113)
2.2.4.2. Détermination de la composition chimique par CPG
a. Principe de fonctionnement et appareillage
b. Identification des constituants
2.2.5. Analyses statistiques
2.2.5.1. Statistique classique
2.2.5.2. Analyse en composantes principales (ACP)
2.2.5.3. Analyse Factorielle Discriminante (AFD)
2.3. CONCLUSION PARTIELLE II
Troisième partie : RESULTATS, INTERPRETATIONS ET DISCUSSIONS
3.1. CINETIQUE D’EXTRACTION
3.2. RENDEMENT EN HE
3.2.1. Evolution du rendement suivant l’altitude des localités
3.2.2. Rendement en matière végétale (écorces) suivant les sites de collecte
3.2.3. Facteurs optimum pour un meilleur rendement en HE
3.3. CARACTERISTIQUES PHYSICO-CHIMIQUES
3.3.1. Caractéristiques organoleptiques des HE
3.3.2. Caractéristiques physico-chimiques
3.3.2.1. Densité relative
3.3.2.2. Indice de réfraction
3.3.2.3. Pouvoir rotatoire
3.4. COMPOSITION CHIMIQUE DES HE DE CINNAMOMUM ZEYLANICUM ECORCE
3.4.1. Composition chimique de l’HE de Cinnamomum zeylanicum écorce du site Fenerive Est
3.4.2. Composition chimique de l’HE de Cinnamomum zeylanicum écorce du site Ilaka Est
3.4.3. Composition chimique de l’HE de Cinnamomum zeylanicum écorce du site Ambodiriana (Toamasina II)
3.5. EVOLUTION DES GROUPES DE CONSTITUANTS DE L’HE DE CINNAMOMUM ZEYLANICUM ECORCE SUIVANT LES SITES DE COLLECTE
3.6. RESULTATS DES ANALYSES STATISTIQUES MULTIDIMENSIONNELLES ET INTERPRETATIONS
3.6.1. Etude analytique des constituants de l’HE de Cinnamomum zeylanicum écorce
3.6.1.1. Adaptation des résultats à l’outil statistique
3.6.1.2. Analyse en composantes principales (ACP)
3.6.1.3. Analyse Factorielle Discriminante (AFD)
3.6.1.4 Caractérisations des groupes
3.6.2 LES FACTEURS TERROIRS ET GEOGRAPHIQUES INFLUANT LA COMPOSITION CHIMIQUE DE L’HE DE CINNAMOMUM ZEYLANICUM ECORCE
3.7. CONCLUSION PARTIELLE III
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
PARTIES EXPERIMENTALES
ANNEXES

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