Les maladies inflammatoires chroniques de lโintestin sont des pathologies cryptogรฉniques encore peu connues du grand public, malgrรฉ une augmentation importante de leur incidence au cours des cinquante derniรจres annรฉes. Aujourdโhui, elles touchent plus de 200 000 personnes en France, elles peuvent รชtre graves et sont particuliรจrement invalidantes. Elles regroupent la maladie de Crohn (MC), la rectocolite hรฉmorragique (RCH) et les colites indรฉterminรฉes. A lโheure actuelle, il nโexiste pas de traitement curatif. Toutefois, lโarrivรฉe sur le marchรฉ des biothรฉrapies a considรฉrablement modifiรฉ la prise en charge de ces pathologies. Dโabord utilisรฉes en rhumatologie, puis dans le traitement de la maladie de Crohn, les biothรฉrapies nโont eu lโAMM que rรฉcemment (10 ans pour le REMICADEยฎ, et 7 ans pour lโHUMIRAยฎ) dans le traitement de la RCH. Mรชme si elles ont fait lโobjet de plusieurs รฉtudes publiรฉes dans la littรฉrature internationale, nous nโavons pas encore suffisamment de recul pour conclure sur leur tolรฉrance et leur efficacitรฉ.
En sโappuyant sur lโรฉtat des connaissances actuelles, nous tenterons de dรฉcrire la RCH, son รฉtiologie, son diagnostic, ses manifestations cliniques, ses complications et lโimpact quโelle peut avoir sur la qualitรฉ de vie des patients. Puis, dans un second temps, on sโintรฉressera aux traitements qui permettent dโy remรฉdier, ainsi quโร lโensemble des moyens mis ร disposition pour une prise en charge optimale. Enfin, dans une troisiรจme partie, nous analyserons la place des biothรฉrapies dans la stratรฉgie thรฉrapeutique de la RCH, en se focalisant sur notre รฉtude rรฉtrospective menรฉe sur 30 patients atteints de RCH et traitรฉs par biothรฉrapie au CHU Timone, de 2010 ร 2016.
GENERALITES CONCERNANT LA RCH
DEFINITION
On dรฉsigne par MICI les maladies inflammatoires chroniques de lโintestin. Elles comprennent la maladie de Crohn, la Rectocolite hรฉmorragique, et la colite indรฉterminรฉe. Elles se caractรฉrisent par une inflammation (dโune partie ou de la totalitรฉ) de la paroi du tube digestif, liรฉe ร une hyperactivitรฉ du systรจme immunitaire digestif. Dans la MC, lโinflammation peut toucher lโensemble du systรจme digestif (de la bouche ร lโanus) mรชme si cโest au niveau de lโintestin grรชle et du cรดlon quโon la retrouve le plus souvent. En revanche, dans la RCH, lโinflammation atteint constamment le rectum et sโรฉtend de maniรจre continue plus ou moins haut vers le caecum, respectant le grรชle. Ce sont des pathologies dont la cause nโest pas totalement รฉlucidรฉe, elles รฉvoluent par poussรฉes de durรฉe et de frรฉquence extrรชmement variables selon les patients, entrecoupรฉes de pรฉriodes de rรฉmission. Leur diagnostic repose sur un ensemble de donnรฉes cliniques, radiologiques, endoscopiques et histologiques, pouvant sโaccompagner de manifestations extra intestinales (articulaires, cutanรฉes, oculaires, hรฉpatiquesโฆ). Les principales manifestations cliniques observรฉes au cours des pรฉriodes de poussรฉes varient selon la localisation et lโรฉtendue des lรฉsions. Globalement, il sโagit de diarrhรฉes sanglantes avec ou sans syndrome dysentรฉrique, de douleurs abdominales, une atteinte de la rรฉgion anale (fissure, abcรจs) et dโune altรฉration de lโรฉtat gรฉnรฉral avec ou sans fiรจvre. Lโensemble de ces symptรดmes fait peser sur la maladie un certain tabou. A lโheure actuelle, il nโexiste pas de traitement curatif de ces maladies mais les mรฉdicaments disponibles aujourdโhui permettent gรฉnรฉralement un contrรดle durable de la maladie et une qualitรฉ de vie satisfaisante en dehors des pรฉriodes de poussรฉes. Ces traitements stabilisent la maladie mais aucun nโest en mesure dโapporter la guรฉrison. Seule la chirurgie par colectomie dans la RCH permet une ยซ guรฉrison ยป mais le recours ร celle-ci constitue la derniรจre alternative thรฉrapeutique. Lโarrivรฉe sur le marchรฉ des biothรฉrapies parmi lesquelles l’utilisation d’anti-TNFa a rรฉvolutionnรฉ la prise en charge de ces maladies. Mais ces nouvelles thรฉrapeutiques restent rรฉservรฉes aux formes les plus sรฉvรจres (1).
EPIDEMIOLOGIEย
Lโรฉpidรฉmiologie est une science qui รฉtudie, au sein des populations, la frรฉquence et la rรฉpartition des problรจmes de santรฉ dans le temps et dans lโespace, ainsi que le rรดle des facteurs qui les dรฉterminent (2).
Incidence
Dโaprรจs lโOMS, lโincidence dโune maladie reprรฉsente le nombre de nouveaux cas รฉmergents pour cette maladie sur une pรฉriode donnรฉe, dans une population donnรฉe (5). La frรฉquence des MICI est plus รฉlevรฉe dans les pays du Nord (Europe et Etats-Unis) ainsi que dans les pays industrialisรฉs. Les plus fortes incidences de RCH sont observรฉes en Islande et au Danemark. La plus faible est au Portugal.
Par ailleurs, lโincidence des MICI dans les pays รฉmergents (notamment en Asie) semble dโabord basse puis ร mesure que ces pays ยซ sโoccidentalisent ยป, sโindustrialisent et changent de mode de vie et dโenvironnement (modifications des habitudes alimentaires, consommation de cigarettes et autres modifications liรฉes ร lโindustrialisation), elle augmente progressivement et semble rejoindre lโincidence des pays du nord. Il est reconnu que la RCH est en augmentation en Asie, au Moyen-Orient et en Amรฉrique du Sud. Lโincidence et la prรฉvalence de la RCH ont augmentรฉ au fil des annรฉes dans le monde (fig. 1). Lโincidence la plus รฉlevรฉe a รฉtรฉ constatรฉe dans le nord de lโEurope (24,3 cas pour 100 000 habitants), au Canada (19,2 cas pour 100 000 habitants) et en Australie (17,4 cas pour 100 000 habitants). En Europe, il semble y avoir des diffรฉrences dans lโincidence de la RCH, en effet, les pays situรฉs dans les rรฉgions de lโOuest et du Nord ont des incidences plus รฉlevรฉes que celles des pays de lโEst. On compte aujourdโhui, en France, 109 889 personnes atteintes de RCH (et 100 112 de MC), avec 3 000 nouveaux cas par an .
La RCH et la MC nโaugmentent pas la mortalitรฉ des malades atteints mais elles induisent une morbiditรฉ รฉlevรฉe qui altรจre leur qualitรฉ de vie .
Prรฉvalence
La prรฉvalence mesure lโรฉtat de santรฉ dโune population, elle reprรฉsente le nombre de malades ร un instant donnรฉ ou sur une pรฉriode donnรฉe (6). Les taux de prรฉvalence sont les plus รฉlevรฉs en Europe (505 pour 100 000), au Canada (248 pour 100 000) et aux Etats-Unis (214 pour 100 000) .
Lโincidence de la RCH est en augmentation chez les enfants. Avant 17 ans, il existe une prรฉdominance fรฉminine de la RCH et masculine de la MC, cette tendance sโinverse ร lโรขge adulte. Ainsi, la RCH touche aussi bien les hommes que les femmes. Chez les hommes, le pic dโapparition de la RCH survient autour de la trentaine puis diminue lentement par la suite. Tandis que chez la femme, le pic dโapparition de la RCH est encore plus prononcรฉ ร la trentaine mais diminue plus rapidement par la suite. Ceci pourrait sโexpliquer par la diffรฉrence de statut de fumeur chez lโhomme et la femme que nous aborderons par la suite. Par rapport ร lโEurope, la France se caractรฉrise par une incidence basse de 7,2 pour 100 000 habitants, (1,5 ร 17 pour lโEurope, la France se situe donc dans la tranche la plus basse). Lโincidence diminue dans les deux sexes et dans tous les dรฉpartements franรงais par rapport au reste des pays europรฉens. De plus, il nโexiste pas de gradient Nord/Sud en France pour la RCH. Ainsi, le risque de survenue dโune RCH du groupe รฉtudiรฉ par rapport ร un autre est identique quel que soit la rรฉgion franรงaise .
ETIOLOGIE
Bien que des progrรจs aient รฉtรฉ rรฉcemment enregistrรฉs notamment dans le domaine de la gรฉnรฉtique et dans la comprรฉhension de leur physiopathologie, la (ou les) causes de ces MICI reste ร ce jour inconnues. Lโhypothรจse รฉtiologique la plus reprรฉsentative actuellement est celle dโune maladie multifactorielle complexe survenant chez des individus gรฉnรฉtiquement prรฉdisposรฉs. Au cours des pรฉriodes de poussรฉes, il survient une rรฉponse immunitaire anormale vis-ร -vis de la flore intestinale, dรฉclenchรฉe ou amplifiรฉe par des facteurs environnementaux. La susceptibilitรฉ gรฉnรฉtique, ร elle seule, ne suffit pas ร expliquer le dรฉveloppement de la RCH. En effet, les facteurs environnementaux et/ou รฉpigรฉnรฉtiques (tabagisme, appendicectomieโฆ) semblent jouer un rรดle incontournable dans lโapparition et le dรฉveloppement de ces MICI. Il est important de sโy intรฉresser car ces facteurs permettent dโexpliquer les caractรฉristiques รฉpidรฉmiologiques de ces MICI et quโร la diffรฉrence des gรจnes, ces facteurs environnementaux peuvent รชtre contrรดlรฉs de maniรจre plus aisรฉe pour rรฉduire la frรฉquence et la morbiditรฉ de ces maladies.
รtude des familles et des populations migrantes
Dans une รฉtude publiรฉe en mars 2001, et portant sur 48 formes conjugales de MICI, il a รฉtรฉ montrรฉ que la prรฉvalence des formes conjugales, bien que faible, reste supรฉrieure ร la prรฉvalence de la population gรฉnรฉrale (10). Ceci sโexplique par lโinfluence des facteurs environnementaux partagรฉs par une mรชme famille. Dans ces groupes, aucun couple nโรฉtait consanguin et il nโy avait pas de regroupement gรฉographique. Dโune maniรจre gรฉnรฉrale, les symptรดmes dรฉbutaient aprรจs le mariage, chez les deux conjoints (pour 22 cas) et pour 6 couples, un des 2 รฉpoux prรฉsentait des symptรดmes avant le mariage et lโautre dรฉveloppait les symptรดmes aprรจs.
Dans 66 % des cas, les conjoints prรฉsentaient le mรชme type de MICI, avec 17 couples atteints de MC et 3 atteints de RCH. Ceci sโexpliquerait par une augmentation de la permรฉabilitรฉ intestinale. Lโรฉtude des populations migrantes dโun pays ร faible incidence de MICI (pays asiatiques) vers un pays ร forte incidence, apporte des รฉlรฉments supplรฉmentaires en faveur des facteurs environnementaux. En effet, cette รฉtude montre que des sujets originaires dโInde, du Bengladesh ou encore dโAsie du Sud-est et qui vivent maintenant en Angleterre ou au Canada ont une incidence anormalement รฉlevรฉe. Cette diffรฉrence nโapparaissait que chez les sujets migrants durant lโenfance, ceci a donc orienter les recherches en faveur des facteurs survenant durant lโenfance ou les premiรจres annรฉes de vie .
Tabac
Le tabac reprรฉsente aujourdโhui un facteur incontournable associรฉ ร la RCH et aux MICI dโune maniรจre gรฉnรฉrale. Cependant, les mรฉcanismes dโaction physiopathologiques sont encore mรฉconnus. Toutefois, de nombreux รฉlรฉments indiquent que le tabac serait un facteur modulant lโinflammation intestinale. Les fumeurs ont 2,5 fois moins de risque de dรฉvelopper une RCH par rapport aux nonfumeurs. Lโeffet protecteur du tabac est proportionnel ร la quantitรฉ de cigarettes fumรฉes. Cet effet nโest pas irrรฉversible puisquโร lโarrรชt du tabac, les ex-fumeurs ont un risque augmentรฉ de dรฉvelopper une RCH (notamment dans les deux premiรจres annรฉes de sevrage). De plus, lโรฉvolution de la RCH est diffรฉrente selon le profil tabagique du sujet. En effet, les fumeurs font lโobjet de moins dโhospitalisations que les non-fumeurs. Les fumeurs ont une atteinte colique moins sรฉvรจre et moins รฉtendue, le recours ร la corticothรฉrapie est retardรฉ et lโรฉventuelle nรฉcessitรฉ dโune colectomie survient bien plus tardivement .
Des รฉtudes ont mรชme montrรฉ quโune exposition passive au tabac durant lโenfance pourrait รชtre un facteur protecteur de dรฉveloppement de la RCH. En revanche, ร lโรขge adulte, le tabagisme passif ne semble pas avoir dโinfluence (14). Pour la MC, par contre, lโeffet du tabac est totalement nรฉfaste cโest-ร -dire que le tabagisme augmente le risque de dรฉvelopper une MC et aggrave son รฉvolution.
Appendicectomie
De nombreuses รฉtudes ont montrรฉ que lโappendicectomie protรฉgeait de lโapparition ultรฉrieure dโune RCH. Une รฉtude incluant 3 600 patients a dรฉmontrรฉ une rรฉduction de 70 % du risque de dรฉvelopper une RCH aprรจs une appendicectomie. Les facteurs permettant cette rรฉduction sont la rรฉalisation de cette ablation avant lโรขge de 20 ans. Ce facteur dโappendicectomie agit aussi sur lโรฉvolution de la RCH, le diagnostic se fait chez des patients souvent plus รขgรฉs et ils prรฉsentent moins de rechutes et ont moins recours ร la colectomie quand ils ont subi une appendicectomie .
Alimentation
La composition et la qualitรฉ de notre alimentation sont susceptibles dโรชtre des facteurs pouvant contribuer ร lโapparition dโune MICI. Les antigรจnes alimentaires et les bactรฉries constituent la plus grande source dโantigรจnes au contact de la muqueuse intestinale. Une consommation รฉlevรฉe d’acides gras trans prรฉsents dans la viande, le lait et les produits laitiers, est associรฉe ร une augmentation du risque de RCH.
Une รฉtude portant sur les effets de lโingestion ร long terme de graisses alimentaires sur les MICI a รฉtรฉ publiรฉe en mai 2014. Cette รฉtude incluait 170 805 femmes qui devaient suivre un rรฉgime alimentaire vรฉrifiรฉ tous les 4 ans ร lโaide dโun questionnaire alimentaire semiquantitatif. Ce test a pu mettre en รฉvidence 269 cas de MC et 338 cas de RCH en 26 ans. Cette รฉtude a dรฉmontrรฉ quโune forte consommation dโacides gras poly-insaturรฉs n-3 ร longue chaรฎne รฉtait associรฉe ร un risque modรฉrรฉ de RCH. En revanche, un apport รฉlevรฉ de graisses trans-insaturรฉes peut รชtre associรฉ ร un risque accru de RCH. Les acides gras poly-insaturรฉs n-3 jouent un rรดle important dans la modulation de la production de mรฉdiateurs inflammatoires tels que les prostaglandines et les leucotriรจnes, ainsi que dans le maintien de la barriรจre intestinale (19). Une autre รฉtude publiรฉe en 2008 sโest intรฉressรฉe ร la relation entre la consommation quotidienne de viande et de matiรจres grasses alimentaires en interaction avec le microbiote. Les rรฉsultats montrent quโil existe une augmentation du nombre de patients atteints de MICI mais qui survient environ 20 ans aprรจs la consommation accrue dโaliments industriels. D’autres รฉtudes ont mis en รฉvidence une corrรฉlation entre la survenue dโune MICI et la consommation de saccharose (confiseries, boissons sucrรฉes, pรขtisseries, sucreโฆ). En effet, cette affection est environ 2 fois supรฉrieure chez les malades en comparaison ร celle des sujets sains (20). Dโautres facteurs alimentaires sont incriminรฉs : consommation rรฉduite en fibres, eau du robinet, consommation importante de graisses, margarinesโฆ la consommation excessive de viande rouge et dโalcool favoriserait les rechutes .
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
1รจre PARTIE : GENERALITES CONCERNANT LA RCH
I. DEFINITION
II. EPIDEMIOLOGIE
III. ETIOLOGIE
III.1. รtude des familles et des populations migrantes
III.2. Tabac
III.3. Appendicectomie
III.4. Alimentation
III.5. Contraceptifs oraux
III.6. Stress
III.7. Flore intestinale
IV. PHYSIOPATHOLOGIE
IV.1. Anatomie gรฉnรฉrale du cรดlon
IV.2. Histologie recto-colique du sujet sain
IV.3. Physiologie et fonctions du cรดlon
IV.4. Mรฉcanismes physiopathologiques
IV.4.1 Facteurs immunologiques
IV.4.2 Facteurs gรฉnรฉtiques
IV.4.2.1. Formes familiales
IV.4.2.2. Facteurs ethniques
IV.4.2.3. Facteurs gรฉnรฉtiques
IV.4.3 Facteurs environnementaux
V. DIAGNOSTIC
V.1. Elรฉments cliniques
V.1.1 Anamnรจse
V.1.2 Examen physique
V.2. Elรฉments biologiques
V.2.1 Examen sanguin
V.2.2 Examen des selles
V.3. Elรฉments histologiques
V.3.1 Endoscopie
V.3.2 Biopsies
V.4. Imagerie
V.4.1 Radiographie simple
V.4.2 Opacifications digestives
V.4.3 Echographie
V.4.4 Imagerie par rรฉsonnance magnรฉtique (IRM)
V.4.5 Nouveaux outils radiologiques et endoscopiques
V.4.5.1. Tomographie par รฉmission de positons (TEP)
V.4.5.2. Capsule endoscopique sans fil
V.5. Diagnostic Diffรฉrentiel
VI. MANIFESTATIONS CLINIQUES
VI.1. Manifestations digestives
VI.1.1 Signes gรฉnรฉraux
VI.1.2 Diarrhรฉes
VI.1.3 Rectorragies
VI.1.4 Douleurs abdominales
VI.1.5 Symptรดmes associรฉs
VI.1.6 Signes cliniques de gravitรฉ
VI.2. Manifestations extra-digestives
VI.2.1 Manifestations rhumatologiques
VI.2.2 Manifestations cutanรฉomuqueuses
VI.2.3 Manifestations oculaires
VI.2.4 Manifestations hรฉpatobiliaires
VII. COMPLICATIONS
VII.1. La colite aigue grave
VII.2. Colectasie ou mรฉgacรดlon toxique
VII.3. Perforation colique
VII.4. Hรฉmorragies massives
VII.5. Stรฉnoses
VII.6. Adรฉnocarcinomes et dysplasie
VIII. QUALITร DE VIE
VIII.1. Les diffรฉrents stades de gravitรฉ
VIII.2. Vivre avec une RCH
VIII.2.1 Consรฉquences sur la vie familiale, professionnelle, sociale et sportive
VIII.2.2 Consรฉquences sur la vie dโun enfant/adolescent
VIII.2.3 Consรฉquences sur la grossesse
VIII.2.3.1. Fertilitรฉ et grossesse
VIII.2.3.2. Sรฉcuritรฉ dโemploi des mรฉdicaments
VIII.2.4 Contraception
VIII.2.5 Prise en charge psychologique et prestations sociales
2รจme PARTIE : LES TRAITEMENTS
I. STRATEGIES THERAPEUTIQUES
I.1. Les dรฉrivรฉs salicylรฉs ou 5-amino salicylรฉs
I.1.1 La sulfasalazine
I.1.1.1.Formes et prรฉsentations
I.1.1.2.Indications
I.1.1.3.Posologie
I.1.1.4.Mรฉcanisme dโaction et pharmacocinรฉtique
I.1.1.5.Effets indรฉsirables
I.1.1.6.Contre-indications
I.1.1.7.Grossesse, allaitement et fertilitรฉ
I.1.2 La mรฉsalazine
I.1.2.1.Formes et prรฉsentations
I.1.2.2.Indications et Posologies
I.1.2.3.Mรฉcanisme dโaction et pharmacocinรฉtique
I.1.2.4.Effets indรฉsirables
I.1.2.5.Contre-indications
I.1.2.6.Grossesse et allaitement
I.2. LES CORTICOIDES ร ACTION SYSTรMIQUE
I.2.1 Formes et prรฉsentations
I.2.2 Indications
I.2.3 Posologie
I.2.4 Mรฉcanisme dโaction
I.2.5 Pharmacocinรฉtique
I.2.6 Effets indรฉsirables
I.2.7 Mises en garde et prรฉcautions dโemploi
I.2.8 Contre-indications
I.2.9 Grossesse et allaitement
I.3. LES IMMUNOSUPPRESSEURS
I.3.1 Thiopurines : lโazathioprine (AZA) et la 6 mercaptopurine (6MP)
I.3.1.1.Formes et prรฉsentations
I.3.1.2.Indications
I.3.1.3.Posologie
I.3.1.4.Mรฉcanisme dโaction
I.3.1.5.Pharmacocinรฉtique
I.3.1.6.Effets indรฉsirables
I.3.1.7.Mises en garde- prรฉcaution dโemploi
I.3.1.8.Contre-indications
I.3.1.9.Grossesse et allaitement
I.3.2 La ciclosporine
I.3.2.1.Formes et prรฉsentations
I.3.2.2.Indications et posologie
I.3.2.3.Mรฉcanisme dโaction
I.3.2.4.Pharmacocinรฉtique
I.3.2.5.Effets indรฉsirables
I.3.2.6.Mises en garde-prรฉcautions dโemploi
I.3.2.7.Contre-indications
I.3.2.8.Grossesse et allaitement
II. NOUVELLLES STRATEGIES THERAPEUTIQUES : Lโanti-TNFฮฑ
II.1. Le TNFฮฑ
II.2. Lโinfliximab ou REMICADEยฎ
II.2.1 Formes et prรฉsentations
II.2.2 Indications
II.2.3 Posologies
II.2.4 Mรฉcanismes dโaction
II.2.5 Pharmacocinรฉtique
II.2.6 Effets indรฉsirables
II.2.7 Contre-indications
II.2.8 Mise en garde et prรฉcaution dโemploi : infections et vaccinations
II.2.9 Grossesse et allaitement
II.2.10 Conclusion
II.3. Lโadalimumab ou HUMIRAยฎ
II.3.1 Formes et prรฉsentations
II.3.2 Indications
II.3.3 Posologies
II.3.4 Mรฉcanisme dโaction
II.3.5 Pharmacocinรฉtique
II.3.5.1. Absorption
II.3.5.2. Distribution
II.3.5.3. Elimination
II.3.6 Effets indรฉsirables
II.3.7 Contre-indications
II.3.8 Mises en garde et prรฉcautions dโemploi
II.3.8.1. Infections
II.3.8.2. Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifรฉratifs
II.3.8.3. Rรฉactions hรฉmatologiques
II.3.8.4. Vaccinations
II.3.8.5. Processus auto-immuns
II.3.9 Grossesse et allaitement
II.4. Le vedolizumab ou ENTYVIOร
II.4.1 Formes et prรฉsentations
II.4.2 Indications
II.4.3 Posologie
II.4.4 Mรฉcanisme dโaction
II.4.5 Pharmacocinรฉtique
II.4.6 Effets indรฉsirables
II.4.7 Mises en garde-prรฉcaution dโemploi
II.4.8 Contre-indications
II.4.9 Fertilitรฉ, grossesse et allaitement
II.5. LES BIOSIMILAIRES
II.5.1 Dรฉfinition
II.5.2 Motivations ร la prescription
II.5.3 Retombรฉes/recul clinique
III. CHIRURGIE
III.1. Indications
III.2. Types dโopรฉrations effectuรฉes
III.2.1 La coloprotectomie totale avec anastomose ilรฉo-anale sur rรฉservoir en J (AIA)
III.2.2 La coloprotectomie totale avec anastomose ilรฉo-rectale
III.2.3 La coloprotectomie totale avec ilรฉostomie dรฉfinitive
III.3. Effets indรฉsirables
IV. MESURES HYGIENO-DIรTETIQUES
V. LES PROBIOTIQUES
VI. RCH ET PHYTOTHรRAPIE
VII. RCH ET HOMรOPATHIE
3รจme PARTIE : PLACE DES BIOTHรRAPIES DANS LA RCH, ETUDE AU CHU TIMONE DE 2010 ร 2016
I. DESCRIPTION DE LโETUDE
II. CARACTรRISTIQUES DE LA COHORTE DE PATIENTS
II.1. REPARTITION SELON LE SEXE
II.2. REPARTITION SELON LโAGE
II.2.1 Age au moment de lโanalyse
II.2.2 Age au moment du diagnostic de RCH
II.2.3 Age ร lโinstauration de la premiรจre biothรฉrapie
II.3. EXPRESSION DE LA MALADIE
III.3.1 Aspects cliniques
III.3.2 Localisations (manifestations digestives et extra-digestives)
III.3.3 Comorbiditรฉs associรฉes et dys-immunitรฉ
II.4. FACTEURS AGGRAVANTS
II.4.1 La nutrition et les problรจmes de poids
II.4.2 Le tabagisme, appendicectomie, le stress et lโenvironnement
II.5. SEVERITร DE LA MALADIE ET LโIMPACT SUR LA QUALITร DE VIE
II.6. BIOTHERAPIES UTLISรES
II.6.1 Nombre de biothรฉrapies utilisรฉes par patient : รฉtude par molรฉcule antiTNF
II.6.1.1. Caractรฉristiques de chaque groupe HUMIRAยฎ VS REMICADEยฎ
II.6.1.2. Motivation ร la prescription
II.6.1.3. Effets indรฉsirables
II.6.2 Switchs rรฉalisรฉs
III. LIMITES DE LโETUDE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE