Généralités sur le PDU
L’urbanisme fait appel à des sciences et des arts multiples et très divers tels que la sociologie, la statistique, l’architecture, l’histoire et l’économie. Les règles fondamentales actuelles constituent à diviser l’espace urbain en diverses zones dont les fonctions sont spécifiques (habitations, industrie, espace vert, circulation, Administration, etc.) L’application de ces règles conduit à l’élaboration de Plan Directeur d’Urbanisme (PDU) sur lequel s’appuie les Administrations chargées de contrôler l’occupation des sols.
Définition du PDU
C’est un document de planification urbaine :
– Il prévoit et organise l’avenir de la ville
– Il dessine la géographie de la ville de demain
– Il réserve les emplacements destinés aux équipements publics
– Il est un outil d’aide à la prise de décision en matière de construction et d’aménagement à l’usage de tous : techniciens, habitants et élus d’aujourd’hui et de demain.
C’est un document réglementaire d’urbanisme communal
– Il définit et réglemente l’usage des sols sur l’ensemble du territoire communal.
– Il concerne chaque parcelle publique ou privée de la Commune
– Il détermine, notamment, les droits de construire et les conditions d’évolution attachées à chaque parcelle de la Commune.
C’est un document juridique de portée générale
– Il s’impose à tous, particuliers et administrations.
Mais, il ne règle pas les problèmes immobiliers relevant du code de la construction et de l’habitation, ni ceux de propriété et de voisinage relevant du code civil, et il n’est pas un document de programmation dressant un calendrier de réalisation.
Utilité
Un PDU fixe des règles très précises qui déterminent notre environnement urbain :
Les formes urbaines
– Les implantations des constructions et leurs hauteurs variables selon les secteurs.
– Les distances entre les constructions.
La densité urbaine
– Les possibilités de construction pour chaque parcelle, variables selon les secteurs, exprimées soit en surface constructible, soit en terme de gabarit.
– Les possibilités de construction peuvent varier aussi selon la nature des constructions : habitat, loisirs, activités, équipements publics, …
Les équipements publics à prévoir
– Les terrains sont réservés pour accueillir les futurs équipements pour améliorer la desserte des quartiers existants ou pour répondre aux besoins des nouveaux secteurs d’urbanisation.
Le réseau de voirie, les transports
– L’infrastructure de la ville de demain avec les artères permettant les déplacements et la desserte de tous les quartiers.
– Les règles de stationnement des véhicules pour les constructions nouvelles.
Le paysage et l’environnement à protéger ou améliorer.
– Les espaces verts, l’eau, l’air, les couleurs et les repères dans la ville.
Généralité sur l’orthophotographie
Définition
L’orthophotographie est un document photographique préparé à l’aide des photographies aériennes dans laquelle les déplacements de l’image causés par le relief et l’inclinaison de l’axe de la chambre de prise de vue ont étés éliminés. Pour cela la photo doit subir une transformation géométrique (rectification) suivie d’une interpolation des niveaux de gris des pixels transformés (reéchantillonnage) Pratiquement, la création d’une orthophoto numérique consiste à créer une matrice d’image dans le plan horizontal des coordonnées terrain, à partir de la matrice d’image définie dans le système de la caméra, autrement dit l’orthophotographie, Elle a subi des traitements numériques par redressement différentiel pour corriger les déformations géométriques. Ceci revient en fait à déterminer une nouvelle image plaquée sur un MNT grâce à des points de contrôle, connus dans les deux surfaces.
Précision de l’orthophotographie
La précision de l’orthophotographie dépend des plusieurs facteurs à savoir :
– l’échelle de la photographie brute du terrain
– l’échelle de l’orthophotographie
– la précision du scannage
– la résolution de l’échantillonnage du MNT
– les points de calage .
Précision planimétrique (Ep)
Le calcul de la précision à partir de l’échelle de cliché Ec est donné par la formule :
|Ep|=0.015/Ec
Précision altimétrique (Ez)
La précision altimétrique se calcule à partir de la formule suivante :
Ez=0.015*(b/h)/Ec
Par exemple : si Ec=1/5000, b/h= 2/3 alors on a Ez=33,8cm .
Conditions techniques de la PVA en vue d’élaboration du PDU
En principe, la précision du plan que nous voulons atteindre nous amène à définir l’échelle des photos utilisées dans la production de l’orthophotographie. D’autant plus que l’échelle de PVA doit être choisie de façon à être la plus petite possible, mais permettant l’identification des objets sur terrain et d’avoir la précision voulue. Le choix de l’échelle de PVA est la phase la plus importante, et il doit faire d’une manière à satisfaire les besoins topographiques à savoir :
➤ Les détails à représenter sur la carte ou le plan
➤ La précision de l’ orthophotographie .
Dans le cas de notre étude, nous voulons avoir une orthophotographie à l’échelle 1:5000. Pour atteindre la précision exigée par ce produit, l’échelle de PVA doit être quatre ou cinq fois plus petite que l’échelle du produit voulu. Ainsi, les photos à l’échelle de 1 :15000, 1 :20000, 1 :25000 et 1 :30000 peuvent être utilisées dans la production d’orthophotographie au 1 :5000. Mais, il faut tenir compte que les produits venant de ces photos ne sont pas les mêmes .Prenant par exemple les photos au 1 :15000, on peut observer plus de détails qu’avec les photos au 1:30000.De plus, la précision obtenue avec les photos au 1 :15000 est plus meilleure qu’ à celle des photos au 1 ; 30000. Cependant, au sujet du coût de la PVA au 1 :15000 est plus élevé par rapport à celui de 1 :30000. Les précédentes hypothèses nous montrent que plus l’échelle des photos utilisées est plus grande, la précision est bonne, et plus le coût augmente. Par conséquent, pour avoir une orphophotographie à l’échelle de 1 :5000, il est souhaitable d’utiliser des photos au 1 :20000. Cependant, pour un projet d’ urbanisme, il est préférable d’ utiliser les PVA à l’ échelle entre 1 :5000 et 1 :15000 en vue d’ améliorer la précision , d’ avoir des informations plus détaillées et de réduire les détails d’ étude et d’ exécution.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I- GENERALITES
CHAPITRE I- GENERALITES SUR LE PDU
I-1 Définition du PDU
I-2 Utilité
I-3 Contenu
CHAPITRE II- GENERALITE SUR L’ORTHOPHOTOGRAPHIE
II-1 Définition
II-2 Précision de l’orthophotographie
CHAPITRE III- IDENTIFICATION DE LA COMMUNE URBAINE D’AMBATONDRAZAKA
III-1 Présentation de la Commune
III-2 Situation géographique
PARTIE II- ETUDE DE LA SITUATION ACTUELLE ET ANALYSE DES DONNEES
CHAPITRE I- ÉTUDES DEMOGRAPHIQUES
I-1 Effectif et évolution de la population
I-2 Composition et répartition de la population
I-3 Croissance démographique
I-4 Projection
I-5 Caractéristiques des ménages
I-6 Mouvement migratoire
CHAPITRE II- CARACTERISTIQUES PHYSIQUES
II-1 Climatologie
II-2 Vents dominants
II-3 Sol et végétation
II-4 Environnement
II-5 Hydrogéologie
CHAPITRE III- ZONES D’ACTIVITES EXISTANTES
III-1 Zones résidentielles
III-2 Situation cadastrale et foncière
III-3 Équipements
III-4 Présentation des réseaux existants
III-5 Enjeux économiques
III-6 Secteur d’activité
III-7 Structure d’emploi
PARTIE III- PROPOSITION DE SOLUTION
CHAPITRE I- NORMES DE PLANIFICATION
I-1 Importance du PDU
I-2 Objectif de l’élaboration du plan d’urbanisme
I-3 Développement futur de la ville par la définition des objectifs recherchés
I-4 Problématiques de développement
I-5 Stratégie de répartition et évaluation de surfaces nécessaires
I-6 Observation relevée
I-7 Coefficient d’occupation du sol
I-8 Trame urbaine
I-9 Actions à entreprendre
CHAPITRE II- REPARTITION RATIONNELLE ET HARMONIEUSE DU SOL URBAIN
II-1 Données de référence de planification
II-2 Orientations générales de l’élaboration du Plan Directeur d’Urbanismes de la ville
II-3 Élaboration du cadre cohérent au développement de la ville
II-4 Planification des différentes zones et orientation à prendre
CHAPITRE III- PROPOSITION DE SOLUTION
CONCLUSION
LISTE BIBLIOGRAPHIQUE
RESUME