Generalite sur l’inondation

La Commune rurale de Sabotsy Namehana possède 800 Ha de surface destinés à l’exploitation agricole avec un rendement de production estimé entre 3 à 4 tonnes par Ha. Cependant ; l’inondation représente une menace permanente pour le développement de ce secteur. De plus ; face à l’augmentation des habitants dans les plaines inondables actuellement, l’enjeu est de plus en plus important en cas de catastrophe. Ainsi, cette présente étude a été menée. Des nombreux facteurs sont à l’origine de l’inondation dans le site d’intérêt. Tout d’abord ; l’existence d’une série d’obstacle rocheux après Farahantsana qui est la cause majeure du problème de l’évacuation des eaux de crue du fleuve Ikopa et ses affluents. De plus, au cours de fortes crues, la capacité du canal n’est pas suffisante pour canaliser les flux d’eau. La vétusté de la digue de défense contre la crue et le manque d’entretien de berge aggrave aussi le phénomène. A l’espace de 10 ans ; deux cas de rupture de la digue de protection ont été enregistrées. A la Station de Pompage d’Ambodimita en aval du site d’intérêt; si la situation est favorable ; les eaux de crue de la ville d’Antananarivo sont évacuées vers la rivière Mamba.

GENERALITE SUR L’INONDATION ET LOCALISATION DE LA SITE ETUDIEE

CATASTROPHE ET RISQUE D’INONDATION A MADAGASCAR

Quelques définitions des terminologies clés

Pour mieux cerner et comprendre le but de ce mémoire, la définition des mots-clés est importante. Elle permet de mieux appréhender le thème.

La catastrophe

L’UNISDR en 2009 définit le mot catastrophe comme « une rupture grave du fonctionnement d’une communauté ou d’une société impliquant d’importants impacts et pertes humaines, matériels et économiques ou environnementales que la communauté ou la société affectée ne peut surmonter avec seules ressources ». Selon la SNGRC en 2007 : » c’est un évènement, soudain ou progressif, soit d’origine naturelle, soit causé par l’homme, dont l’impact est tel, que la communauté affectée doit réagir par des mesures exceptionnelles». Dans la Dictionnaire environnementale 2013, on parle de catastrophe naturelle s’il s’agit d’un évènement brutal, d’origine naturelle, qui entraine la mort et la destruction à grande échelle. Mais, il existe aussi des catastrophes aléas anthropique ou dues à l’homme (incendie, risque technologique, accident de circulation, feux de brousse, etc.). A Madagascar, quelques dangers naturels peuvent causer des catastrophes. Ils peuvent d’ordre : Météorologique : tempêtes tropicales, cyclones, inondations, sècheresse Géophysiques : séismes, tsunamis, volcans, glissement de terrain, etc. Biologiques : invasions acridiennes, maladies épidémiques, … L’évaluation d’une catastrophe est un processus par lequel on détermine l’impact d’une catastrophe sur la société ; les besoins de secours, pour sauver et maintenir en vie les survivants ; et les possibilités d’activer la récupération et la reconstruction dans un contexte de développement.

Le risque

Selon la définition de l’UNDMTP en 2009: » il s’agit des pertes attendues (perte de vie, blessure, dommage à la propriété, grave perturbation des activités économiques) causée par un phénomène particulier ».  L’Encyclopédie Larousse 2013 définit le risque comme « une possibilité, probabilité d’un fait, d’un évènement considérée comme un mal ou un dommage ». Le risque est donc une exposition à danger potentiel, on ne sait pas s’il surviendra. Dans l’usage courant, le mot met l’accent sur la notion de chance ou de possibilité, comme par exemple le risque d’un accident. Par contre dans son usage technique, l’accent est généralement mis sur les conséquences, en termes de pertes potentielles, pour certains des motifs, le lieu et la période.

Le SNGRC en 2007 définit la gestion de risque des catastrophes comme « une approche de la gestion des catastrophes sous l’angle du développement, qui met l’accent sur les conditions sous-jacentes des risques qui conduisent à des fréquentes catastrophes. Le but est d’augmenter la capacité à gérer efficacement et à se réduire les risques et donc l’amplitude des catastrophes ». On quantifie le risque par son évolution. Il existe trois composantes de la détermination du risque à quantifier séparément : La probabilité de la réalisation d’un aléa : la probabilité que se réalise un aléa naturelle ou technologique à un certain endroit ou dans la région. Les éléments menacés : identification et inventaire des personnes ou bâtiments ou autres éléments qui devraient être affectés par l’aléa, s’il se concrétisait, estimation, quand c’est requis, de leur valeur économique. La vulnérabilité des éléments menacés : quels dommages les personnes ou les bâtiments ou d’autres éléments subiraient s’ils avaient à subir un certain niveau de désastre.

La vulnérabilité

D’après l’UNDMTP en 2009: » c’est un degré auquel la communauté, une structure, un service ou une région géographique sont exposés à vraisemblablement subir des dommages ou des graves perturbations sous l’impact d’une catastrophe menaçante particulière, dommages dus à leur nature, à leur type de construction ; à leur proximité d’une zone dangereuse ou d’une région sujette aux catastrophes ». [12] Selon la SNGRC en 2007, « c’est une série de circonstances prédominantes ou consécutives composées de facteurs physiques, socio-économiques, et/ou politiques, qui affectent les aptitudes à faire face aux catastrophes. Les vulnérabilités peuvent être d’ordre physique, social ou comportemental et de nature principale ou secondaire. Les stratégies qui réduisent la vulnérabilité, diminuent également les risques ». La vulnérabilité est définie est définie par le degré de perte subi par un élément exposé à un risque(ou un groupe d’élément) ; pertes imputables à un aléa donné et d’une servitude donnée. La vulnérabilité peut être quantifié par deux types d’aspects tels que :
❖ les aspects tangibles : il est important pour les planificateurs du développement de faire un certain effort pour quantifier les aspects tangibles de la vulnérabilité et les pertes dans ce secteur, afin d’assister la planification de la mitigation des catastrophes et de la préparation contre les catastrophes.
❖ les aspects intangibles : ils seront souvent aussi importants que les aspects quantifiables ; ils ne doivent pas être négligés.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE 1 : GENERALITE SUR L’INONDATION ET LOCALISATION DE LA SITE ETUDIEE
CHAP. 1. CATASTROPHE ET RISQUE D’INONDATION A MADAGASCAR
1.1.Quelques définitions des terminologies clés
1.2. Risque d’inondation à Madagascar
CHAP.2. PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
2.1. Situation géographique
2.2. Situation physique
2.3. Situation socio-économique
PARTIE 2 : MATERIELS ET METHODE MIS EN OEUVRE
CHAP.3. OUTILS ET DONNEES UTILISEES
3.1. Télédétection
3.2. SIG
3.3. Données disponibles
CHAP.4. METHODE UTILISEE
4.1. Etude de l’évolution de l’occupation du sol
4.2. Etude hydrologique
4.3. Etude topographique du terrain
4.4. Modélisation hydraulique de l’écoulement de Mamba
PARTIE 3 : RESULTATS ET SOLUTION D’AMENAGEMENT
Chap. 5. RESULTATS ET INTERPRETATION
5.1. Dynamique de l’occupation du sol
5.2. Débit de crue du projet en fonction de temps de retour
5.3. Produit du levé topographique
5.4. Cartographie des zones inondables de la crue du 13-14 Février 2012 et quantification des impacts sur l’occupation du sol
5.5. Résultat de la simulation
5.6. Analyse et discussion des résultats
CHAP. 6. PROPOSITION DE SOLUTION D’AMENAGEMENT
6.1. Déroctage partielle de Farahantsana
6.2. Recalibrage du lit
PARTIE 4 : IMPACTS DU PROJET ET COUT
CHAP 7. IMPACT DU PROJET D’AMENAGEMENT
7.1. Impacts appréhendés et mesures environnementales
7.2. Méthodes proposée pour la mise en œuvre, la surveillance et la suivi des mesures environnementales
7.3. Plan de suivi et de surveillance proposés
CHAP .8. COUT DE LA CONCEPTION DU PROJET
8.1. Coût des ressources humaines durant l’étude du projet
8.2. Coût des matériels topographiques utilisés
8.3. Autres coût des données utilisés
CONCLUSION ET PERSPECTIVE
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
WEB BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE

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