Généralité sur les sulfates
Approche théorique de L’EAU et sa composition chimique
Définition d’ une eau potable
« Selon la NM Toute eau livrée a la consommation humaine doit être potable .elle remplie cette condition lorsqu’elle n’est pas susceptible de porter atteinte a la sante de ceux qui la consomment ».
L’eau est un composé chimique essentiel pour tous les organismes vivants. Elle se trouve en général dans son état liquide, et possède sous forme dissoute ou en suspension, des substances minérales et organiques. Pour cette raison, l’eau n’est pas considérée comme un composé chimique pur. C’est ainsi que les chimistes utilisent de l’eau distillée pour leurs solutions.
Matières minérales
L’eau contient beaucoup d’ions dissous dont les principaux sont le calcium (Ca2+), le Sodium (Na+), le potassium (K+), les sulfates (SO42 -), les chlorures (Cl-) et les nitrates (NO3-)… Ils proviennent essentiellement du lessivage des sols par les eaux de pluie. Aussi, leur teneur dépend directement de la nature des roches. Elle peut varier du milligramme au gramme par litre pour les eaux les plus salées.
D’autres éléments ne sont présents qu’à l’état de traces (de 0,1 à 100 microgrammes par litre), Comme le cuivre, le fer, le zinc, … Ils proviennent des roches mais aussi parfois des activités Industrielles et domestiques.
Matières organiques
Les matières organiques peuvent être présentes sous forme dissoute (pigments et composés d’origine artificielle comme les hydrocarbures, ou les pesticides, …), ou en suspension (déchets végétaux, …). Elles proviennent essentiellement de la dégradation de la matière organique présente dans le milieu ou dans les sols lessivés par les pluies (décomposition des plantes et des animaux), mais aussi de composés issus de l’activité humaine. Leur concentration peut atteindre quelques dizaines de milligrammes par litre dans les eaux de surface.
Prélèvement des échantillons d’eau :
Un prélèvement correct est indispensable à l’obtention de résultat analytique significatif, un prélèvement mal effectué ou fait dans des conditions douteuses, doit être refusé par l’analyste, l’analyse ne pouvant donner lieu à des conclusions valables. Le caractère « vivant » du milieu analysé, le nombre élevé de déterminations nécessaire et la grande possibilité d’évolution de certaines caractéristiques font du prélèvement d’eau une opération particulièrement délicate.
Le prélèvement d’eau doit être considéré une phase préliminaire de l’analyse .de plus, une partie de l’analyse proprement dite doit parfois être effectuée sur le terrain (température, pH, Co2, O2 dissous, H2S, chlore libre……) par un technicien qualifié.
Il est essentiel que la composition physique et chimique de l’eau ne subisse aucune modification pendant le transfert des échantillons au laboratoire .on recueillera l’eau à analyser dans un flaconnage en verre borosilicaté, bouché émeri ou en tout autre matériaux ne réagissant pas avec l’eau. Pour la détermination de certains éléments de l’eau, il conviendra de faire un prélèvement sur acide chlorhydrique ou nitrique.
Une analyse physico-chimique comprend cinq parties :
les paramètres physiques : – Mesure de la couleur – Mesure de la turbidité – Évaluation de l’odeur – Évaluation du gout Les paramètres chimiques naturels des eaux : – L’alcalinité – Détermination de l’agressivité d’une eau – Dosage des ions chlorures – Dosage des ions sulfate – Dosage du sodium et du potassium – Dosage du calcium et du magnésium – Dureté de l’eau Les paramètres indésirables : – Oxydabilité permanganique – Dosage de l’azote ammoniacal- Dosage de l’azote nitreux – Dosage de l’acide nitrique – Dosage des dérivés de phosphore – Dosage de fer Les paramètres toxiques 🙁 Ils forment trois groupes ) – les métaux considérés comme toxique pour l’homme : As, Be, Cd, Cr, Hg ,Ni ,Pb ,Sb, Sc. et V. – Les composés organiques comme les pesticides (cette appellation regroupe les insecticides, les fongicides, les herbicides, les acaricides ….)Et les hydrocarbures polycycliques aromatique .ces produits sont connus pour être tératogènes, mutagènes et carcinogènes . – Les cyanures . Les résidus fixes – On estime les substances fixes dissoutes et en suspension dans l’eau par la détermination des résidus d’évaporation. – Si le résidu est déterminé sur l’eau non filtrée, il permet d’évaluer la teneur en matières dissoutes et en suspension d’une eau, c’est le résidu total ,si l’eau est filtrée au préalable ,le résidu correspond alors aux matières dissoutes. – Le résultat de ces déterminations est influencé par la température et la dureté de dessiccation.
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Table des matières
Introduction
I. Présentation de l’INH
1. Historique
2. Organigramme
3. Département de toxicologie hydrologie
II. Partie bibliographique
I. Approche théorique sur l’eau et sa composition chimique
II. Prélèvement d’un échantillon d’eau
III. L’analyse physico-chimique
I. Généralité sur les sulfates
1. Définition
2. Origine des sulfates
3. Rôle des sulfates
4. Impact des sulfate sur la santé
II. Loi de BEER- LAMBERT
III. La validation d’une méthode d’analyse
1. Définition de la validation
2. Critères de la validation
a) La justesse
b) Fidélité
c) Linéarité
d) Limite de linéarité
e) Spécifitée
f) Limite de détection
g) Limite de quantification
IV. Carte de contrôle
1. Objectif
2. Différents type de carte de contrôle
III. Partie expérimentale
1. Dosage des sulfates
2. Mode opératoire
3. Résultats Courbe d’étalonnage
Justesse
Fidélité
Répetabilité
Reproductibilité
Tableau des mesures
Carte de contrôle
Moyenne
Etendue
Conclusion
Annexe
Bibliographie
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