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Chimie et รฉtudes rรฉalisรฉes sur la pharmacologie
Les รฉtudes de Dangoggo et al. (2012) menรฉes au niveau des feuilles montrent la prรฉsence de tanins, saponoside, flavonoides, alcaloides, sterols et triterpรจnes.
Des รฉtudes antรฉrieures ont montrรฉ que cette plante contient de la diospyrine et de l’isodiospyrine. Des composรฉs quinoniques tels que diosquinone,
plumbagin et binaphtaquinones ont รฉtรฉ รฉgalement isolรฉs ร partir des racines de la plante ( Lajubutu et al., 1995 ; Kuke et al., 1998).
Selon Khan et al. (1980), des triterpรฉnoides nommรฉs ฮฑ-amyrine-baurรฉnol et acide trihydroxy-triterpรฉnoรฏdeont รฉtรฉ รฉgalement isolรฉs ร partir des feuilles.
Sanogo et al. (1998) demontrent que les extraits aqueux et mรฉthanolique des feuilles ont une activitรฉ antibactรฉrienne. Selon Adzu et al. (2002), des รฉtudes sur des rats montrent que lโextrait mรฉthanolique des รฉcorces prรฉsente une activitรฉ antipyrรฉtique, antalgique et antiinflammatoire.
La Diosquinone,Plumbagin isolรฉs ร partir des racines de la plante possรจdent รฉgalement une activitรฉ antibactรฉrienne (Lajubutu et al., 1995), tandis que la Binaphthaquinones a une activitรฉ anti inflammatoire (Kuke et al.,1998).
Emplois (Kerharo et al., 1974 ; Berhaut ,1975 ; Sene ,2004)
Utilisations mรฉdicinales
Plusieurs parties de lโarbre sont utilisรฉes en mรฉdecine traditionnelle. On prescrit les racines torrรฉfiรฉes et pulvรฉrisรฉes pour soigner la jaunisse, la dรฉcoction de racine comme anthelminthique, pour faciliter lโaccouchement, pour traiter le paludisme, la pneumonie et la syphilis.
Une prรฉparation ร base dโรฉcorces soigne la toux, les maladies respiratoires, la tuberculose, la syphilis et la lรจpre par application locale, les ulcรจres, les ecchymoses, et les furoncles. Lโรฉcorce est รฉgalement utilisรฉe en mรฉdecine vรฉtรฉrinaire comme vermifuge. La dรฉcoction ou lโinfusion de feuilles est utilisรฉe dans le traitement de la fiรจvre, la diarrhรฉe, la dysentรฉrie, la trypanosomiase, la coqueluche, le hoquet et lโintoxication.
La prรฉparation ร base de feuilles est appliquรฉe en externe pour traiter la fiรจvre, la pneumonie, la conjonctivite et lโotite, comme hรฉmostatique et antiseptique pour les plaies.
La dรฉcoction ou lโinfusion de fruit se prend en cas de dysenterie, de diarrhรฉe et de mรฉnorragie.
Autres utilisations
Le bois de Diospyros mespiliformis est employรฉ pour la construction dโhabitations sous forme de poteaux, pour la parqueterie, la menuiserie, le mobilier. Il est aussi utilisรฉ dans la construction navale, la charronnerie, les instruments de musique tels que les tambours et les articles mรฉnagers, les outils agricoles comme les charrues, les caisses, les objets sculptรฉs et le tournage. Le fut sert traditionnellement ร confectionner des pirogues monoxyles. Le bois sert รฉgalement de bois de feu et est apprรฉciรฉ pour la production de charbon de bois. Les fruits sont comestibles. Ils sont utilisรฉs aussi pour polir et vernisser les ustensiles en terre cuite. La gomme est utilisรฉe comme colle pour rรฉparer les poteries.
GENERALITE SUR LES OXYDANTS ET LES ANTIOXYDANTS
Oxydants
Un oxydant peut รชtre dรฉfini comme une molรฉcule ayant dans sa structure un dรฉficit รฉlectronique. Ceci lui confรจre la capacitรฉ dโintรฉragir avec dโautres macromolรฉcules. Selon Myara (2002), les oxydants, encore appelรฉs radicaux libres, sont des molรฉcules ou des atomes qui possรจdent sur leur couche externe un รฉlectron cรฉlibataire.
Radicaux Libres (RL)
Les radicaux libres peuvent รชtre considรฉrรฉs comme des dรฉchets du mรฉtabolisme cellulaire. Ce sont des atomes et des molรฉcules dotรฉs dโune forte รฉnergie et qui, avant dโรชtre neutralisรฉs dรฉtruisent gรฉnรฉralement tous ce quโils rencontrent. Ils sont produits tout ร fait normalement dans toutes les cellules de lโorganisme et particuliรจrement en faible quantitรฉ dans les mitochondries (Sarr, 2014). Selon Favier (2003) lโensemble des RL et de leurs prรฉcurseurs est souvent appelรฉ Espรจces Rรฉactives dโOxygรจne (ERO). La production de certaines ERO est volontairement programmรฉe par lโorganisme ร des fins de dรฉfense ou dโenvoie de signaux (Sรจne , 2016). Parmi ces ERO on peut citer :
Radical suproxyde (O2๊)
Il peut se former par rรฉaction de lโoxygรจne avec un รฉlectron. Gรฉnรฉralement cet รฉlectron provient dโune fuite au niveau de la chaรฎne respiratoire mitochondriale, plus prรฉcisรฉment lโaccepteur terminal : le cytochrome oxydase du complexe 4 de la chaรฎne de transport รฉlectronique de la membrane interne mitochondriale (Han et al., 2001).
Selon plusieurs รฉtudes (Favier, 2003 ; Devasagayam et al. , 2004 ; Oliveira, 2004 ; Chouhan ,2006 ; Kunwar et Radiation,2011 ; Cui et al.,2012) ce radical est aussi produit au cours de lโoxydation de la xanthine par la xanthine oxydase. Oliveira (2004) a montrรฉ quโen prรฉsence du fer ou du cuivre, le radical superoxyde interagit avec le peroxyde dโhydrogรจne pour produire le radical hydroxyle (OHโฆ) : cโest la rรฉaction de Fenton.
Radical hydroxyle (OH.)
Cโest le plus rรฉactif des radicaux libres oxygรฉnรฉs. Il est particuliรจrement dรฉlรฉtรจre vis-ร -vis des matรฉriaux biologiques. Il peut se former par rรฉaction du peroxyde dโhydrogรจne avec un ion ferreux (rรฉaction de Fenton) ou par rรฉaction du peroxyde hydrogรจne avec lโanion superoxyde (rรฉaction de Haber-Weiss) ou sous lโeffet de radiations ionisantes (rayon X ou gamma) (Ndiefi, 2014).
Radical nitroxyde ou monoxyde dโazote (NO)
Cโest un agent vasodilatateur (Ndiefi, 2014). Il est synthรฉtisรฉ par les nitroso synthases (NOS) selon la rรฉaction : L-Arginine + O2 ————-> L-Citrulline + NO
Il interagit avec lโanion superoxyde (O2๊)pour donner le peroxynitrite(ONOO-), composรฉ extrรชmement rรฉactif et toxique.
Quand sa concentration sanguine augmente, il se fixe sur lโhรฉmoglobine conduisant ร la formation dโespรจces beaucoup plus rรฉactives comme le cation nitrosonium (NO+) (Halliwell, 2012 ; Shinde et al., 2012 ; Gutowski et Kowalczyk, 2013 ; Kurohane et Ishikawa, 2013). Ces espรจces rรฉactives de lโoxygรจne jouent, cependant, un rรดle trรจs bรฉnรฉfique dans le fonctionnement des organismes vivants (Sรจne, 2016).
Rรดle physiologique des radicaux libres
Les radicaux libres interviennent dans les lignes de dรฉfense de lโorganisme contre lโinfection par les virus et les bactรฉries. Leur production est permanente. Cette production est rรฉgulรฉe par leur destruction au fur et ร mesure de leur fabrication et de leur utilisation. En effet les formes rรฉactives de lโoxygรจne constituent un รฉlรฉment dรฉterminant de la phagocytose. Les polynuclรฉaires neutrophiles possรจdent un complexe NADPH-Oxydase membranaire susceptible de former lโanion superoxyde O2-et les produits dรฉrivรฉs (eau oxygรฉnรฉe, hypochlorite) sont utilisรฉs dans les mรฉcanismes de la bactรฉriolyse (Mccord, 1995). Aussi les radicaux libres sont impliquรฉs dans lโรฉlimination des cellules anciennes ou dรฉfectueuses que notre organisme remplace en permanence. (Bousso, 2010)
Stress oxydant
Dรฉfinition
Le stress oxydant ou stress oxydatif est le rรฉsultat dโune agression chimique de notre organisme. Le mot stress vient du latin ยซ stingรจre ยป et ยซ stressus ยป qui signifie serrรฉ. Il peut รชtre assimilรฉ ร un ensemble de rรฉactions physiologiques et psychologiques induites par un organisme soumis ร un changement de situation. Ces rรฉactions vont engendrer une rรฉponse ร lโorganisme afin de rรฉtablir ses conditions de base de vie รฉquilibrรฉe (Bousso, 2010). Dโaprรจs Slusarczyk et al. (2009), le stress oxydatif peut รชtre dรฉfinit comme รฉtant un dรฉsรฉquilibre entre la production de RL et le systรจme de dรฉfense de lโorganisme.
Consรฉquences
Les effets destructeurs des RL au niveau cellulaire sโexpliquent par la prรฉsence dโรฉlectron(s) trรจs rรฉactif(s) sur une de leurs orbitales, susceptible(s) de sโapparier aux รฉlectrons des composรฉs environnants. Ces composรฉs, ainsi spoliรฉs deviennent ร leur tour des radicaux et amorcent une rรฉaction en chaรฎne. Les molรฉcules cibles sont : les protรฉines, les acides nuclรฉiques et les acides gras polyinsaturรฉs, en particulier ceux membranes cellulaires et des lipoprotรฉines (Logani et Davies, 1980).
Au niveau de la peau, les radicaux libres sโen prennent aux membranes des cellules en dรฉgradant le collagรจne, รฉlรฉment essentiel dans lโapparition de rides. Le stress oxydant conduit ร la production de molรฉcules biologiques dรฉfaillantes voire cancรฉreuses et ร la surexpression de certains gรจnes. De ce fait, il est ร lโorigine de trรจs nombreuses maladies telles que la cataracte, la sclรฉrose, le syndrome de dรฉtresse respiratoire aigu, lโลdรจme pulmonaire ainsi que le vieillissement accรฉlรฉrรฉ des tissus, les rhumatismes et les maladies cardiovasculaires. De plus, le stress oxydant entraรฎne des complications diabรฉtiques au niveau macro et micro-vasculaire produisant ainsi quโune augmentation de la rรฉsistance ร lโinsuline (Ndiefi, 2014). Dโaprรจs les รฉtudes de Wang et al. (2008), leur principal danger vient des dommages quโils peuvent provoquer lorsquโils rรฉagissent avec les composants cellulaires importants tels que lโADN ou la membrane cellulaire. Lโaction des RL au niveau de lโADN induit des effets mutagรจnes ou un arrรชt des rรฉplications ionisantes. En plus de cette action directe sur lโADN, les RL altรจrent รฉgalement la synthรจse et la transcription de lโARN (Hoff, 1991).
Dโaprรจs les รฉtudes de Defraigne et Pincemail (2007), de nombreuses pathologies parmi lesquelles lโartรฉrosclรฉrose, lโarthrite, lโasthme, la maladie de Parkinson, le mongolisme et la neuro-dรฉgรฉnรฉration sont en partie liรฉes ร lโaction des formes rรฉactives de lโoxygรจne.
En dรฉfinitive, les espรจces rรฉactives de lโoxygรจne, malgrรฉ utilitรฉ pour lโorganisme, entraรฎnent de nombreuses consรฉquences nรฉfastes sur ce dernier.
Systรจme de protection contre les radicaux libres
Dรฉfinition de lโantioxydant
Les antioxydants se dรฉfinissent comment รฉtant des produits chimiques qui, plus spรฉcifiquement retardent la dรฉtรฉrioration, la ranciditรฉ oรน la dรฉcoloration causรฉe par lโoxydation (Niang, 2014). Selon Pincemail et al. (2004), un anti oxydant se dรฉfinit comme toute substance qui, lorsquโelle est prรฉsente en faible concentration comparรฉe ร celle du substrat oxydable, retarde ou prรฉvient de maniรจre significative lโoxydation de ce substrat.
Moyens de dรฉfense contre les radicaux libres
Lโhomme est un aรฉrobie et sa survie dans un environnement riche en oxygรจne dรฉpend de lโรฉquilibre vital entre la production physiologique de RL, et la capacitรฉ de lโorganisme ร les รฉliminer. Toute surproduction de RL entraรฎne des dรฉsordres biologiques qui sont ร lโorigine de nombreuses pathologies. Ainsi, pour se dรฉfendre, lโorganisme dispose de diffรฉrents systรจmes de protection :
๏ผ des systรจmes de protection endogรจnes comprenant de systรจmes enzymatiques et non enzymatiques ;
๏ผ des systรจmes de protection exogรจnes
Moyens de dรฉfense endogรจnes
๏ถ Systรจmes enzymatiques
Un stress oxydatif peut aussi rรฉsulter dโune dรฉficience ou dโune absence de production dโenzymes antioxydants. Il peut entraรฎner des dommages au niveau des cellules. Pour lutter contre les radicaux libres, lโorganisme peut faire appel ร des enzymes comme les superoxydes dismutase, la catalase, ou la glutathion peroxydase.
โข Superoxydes dismutases(SOD)
Ce sont des mรฉtalloprotรฉines qui accรฉlรจrent 109 fois la vitesse spontanรฉe de dismutation de lโanion superoxyde en eau oxygรฉnรฉe et en oxygรจne molรฉculaire (Niang, 2014).La rรฉaction est la suivante :
โข Catalase
Son action complรจte celle des SOD en accรฉlรฉrant la rรฉduction spontanรฉe de la peroxydase dโhydrogรจne en eau selon la rรฉaction suivante :
โข Glutathion peroxydase
Cโest une enzyme sรฉlรฉno dรฉpendante, localisรฉe dans le cytoplasme cellulaire et retrouvรฉe au niveau du foie, des cellules sanguines, des reins et du cristallin (Niang, 2014). Elle attaque non seulement le peroxyde dโhydrogรจne mais รฉgalement les hydro-peroxydes dโacides gras avec comme donneur dโhydrogรจne le glutathion rรฉduit. Ce dernier est rรฉgรฉnรฉrรฉ ร partir du glutathion oxydรฉ grรขce au NADPH, fourni par la voie des pentoses phosphates selon Berthou (2006) comme la montre la figure 3 :
๏ถ Systรจmes non enzymatiques
Selon Diagne (2014), ils agissent en complexant les mรฉtaux de transition comme le fer et le cuivre qui jouent un rรดle trรจs important dans la lipo-peroxydation ou bien se comportent en piรฉgeurs de RL. Parmi eux on peut citer :
๏ง La transferrine ou la sidรฉrophiline
๏ง La lactoferrine
๏ง La cรฉrulรฉoplasmine
๏ง Lโalbumine,
๏ง Lโhaptoglobine
๏ง Lโhรฉmopexine
๏ง Lโacide urique
๏ง Le glucose et la bilirubine
Moyens de dรฉfense exogรจnes
Ils sont constituรฉs par toutes les substances dโorigine alimentaire ou mรฉdicamenteuse capable dโinhiber lโaction des radicaux libres (Niang, 2014 ; Sรจne, 2016).
๏ Vitamine E ou alpha-tocophรฉrol
La Vitamine E est le nom commun utilisรฉ pour toutes les molรฉcules possรฉdant des activitรฉs biologiques identiques ร celle de la famille des tocophรฉrols. Elle a besoin dโinteragir avec dโautres composรฉs pour agir correctement. Elle se trouve dans tous nos tissus (Ndiefi, 2014).
Lโalpha-tocophรฉrol est le principal antioxydant contenu dans les LDL. Chaque particule de LDL contient en moyenne de 6 ร 12 molรฉcules de vitamine E (Halliwell, 1995).
La Vitamine E interrompt la chaรฎne de propagation radicalaire dans les membranes en limitant la peroxydation des acides gras polyinsaturรฉs (Burton et Joyce, 1982). Elle est prรฉsente dans les huiles vรฉgรฉtales (huile dโarachide, de soja, de palme, de mais, de charbon, de tournesol et dโolive pressรฉes ร froid) ainsi que dans les noix, les amandes, les graines, le lait, les ลufs et les lรฉgumes ร feuilles vertes (Sรจne, 2016).
๏ Vitamine C ou Acide ascorbique
La Vitamine C est lโun des principaux antioxydants hydrosolubles prรฉsent dans les fluides intra et extracellulaires (compartiment hydrophiles) (Vertuani et al. , 2004). Selon Curtay et al. (2000), elle est lโantioxydant hydrosoluble majeur. Elle peut capter directement lโO2et๊ le radical OHโฆ. Dโaprรจs les รฉtudes dโEvans et al. (2002), la vitamine C a aussi la capacitรฉ de rรฉduire le radical ฮฑ- tocophรฉrol et permet ainsi une meilleure efficacitรฉ de la vitamine E. On la trouve dans les lรฉgumes, le choux, le poivron, le persil, les agrumes (Sene, 2016).
๏ Vitamine A
Elle a une action antioxydante moins dรฉmontrรฉe. Elle agirait sur lโoxygรจne singulet en le bloquant.
๏ Polyphรฉnols
Ils sont composรฉs principalement de trois familles : les tanins, les flavonoรฏdes, les anthocyanes. Bien que non essentielles, ces substances jouent pourtant le rรดle majeur dans la lutte contre le stress oxydant.
Les polyphรฉnols attirent lโattention depuis quelques annรฉes ร cause de leur propriรฉtรฉ antioxydante. En effet, ils sont capables de piรฉger des radicaux libres, dโinhiber la peroxydation lipidique en rรฉduisant les radicaux hydroxyl, superoxyde et peroxyl. Ils sont aussi capables de piรฉger les ions mรฉtalliques, car ils ont des propriรฉtรฉs chรฉlatrices (Nakatani, 2000 ; Nijveldt et al. 2001 ; Wei et al. 2007).
Mรฉthodes dโรฉtudes des antioxydants
Selon Bassรจne (2012), de nombreuses mรฉthodes permettent dโรฉvaluer le pouvoir antioxydant de plantes ou de molรฉcules. La plupart des tests antioxydants consistent ร รฉtudier la disparition ou la formation dโun produit spรฉcifique dans un milieu soumis ร un stress oxydant. Ainsi, lโรฉvaluation de lโactivitรฉ antioxydante par une technique donnรฉe ne fournit que des informations partielles sur lโactivitรฉ des composรฉs. Il est donc nรฉcessaire de rรฉaliser diffรฉrents tests antioxydants afin de percevoir la capacitรฉ rรฉelle de protection dโun composรฉ dans un milieu biologique complexe.
Test DPPH (2,2-diphรฉnyl-1-picryl-hydrazyl)
Le composรฉ chimique 2,2-diphรฉnyl-1-picrylhydrazyle(ฮฑ,ฮฑ-diphรฉnyl-ฮฒ-picrylhydrazyle) fut lโun des premiers radicaux libres utilisรฉ pour รฉvaluer lโactivitรฉ antioxydante des composรฉs phรฉnoliques selon Brand-williams et al. (1995).
Le principe du test repose sur le fait que le radical DPPH, qui est initialement violet, se dรฉcolore en prรฉsence dโun donneur dโรฉlectron pour se stabiliser en DPPHH de couleur jaune – blanche en fonction de la concentration de lโextrait (donneur dโรฉlectron).La diminution de cette coloration est suivie au spectrophotomรจtre ร 517 nm.
Cette dรฉcoloration est reprรฉsentative de la capacitรฉ des composรฉs phรฉnoliques ร piรฉger ces radicaux libres indรฉpendamment de toutes activitรฉs enzymatiques. Ce test permet alors dโobtenir des informations sur le pouvoir anti radicalaire direct de diffรฉrentes substances phรฉnoliques des extraits selon Bassรจne (2012)
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA PLANTE
I. Nomenclature
I.1. Noms locaux
I.2. Synonymes
II. Systรฉmatique
III. Description botanique et rรฉpartition gรฉographique
III.1. Description botanique
a. Port
b. Feuille
c. Fleurs
d. Fruit
III.2. Rรฉpartition gรฉographique
IV. Chimie et รฉtudes rรฉalisรฉes sur la pharmacologie
V. Emplois
V.1. Utilisations mรฉdicinales
V.2. Autres utilisations
CHAPITRE 2 : GENERALITE SUR LES OXYDANTS ET LES ANTIOXYDANTS
I. Oxydants
I.1. Dรฉfinition
I.2. Radicaux Libres (RL)
a. Radical suproxyde (O2๊)
b. Radical hydroxyle (OH.)
c. Radical nitroxyde ou monoxyde dโazote (NO)
II. Rรดle physiologique des radicaux libres
III. Stress oxydant
III.1. Dรฉfinition
III.2. Consรฉquences
IV. Systรจme de protection contre les radicaux libres
IV.1. Dรฉfinition de lโantioxydant
IV.2. Moyens de dรฉfense contre les radicaux libres
a. Moyens de dรฉfense endogรจnes
b. Moyens de dรฉfense exogรจnes
V. Mรฉthodes dโรฉtudes des antioxydants
V.1. Test DPPH (2,2-diphรฉnyl-1-picryl-hydrazyl)
V.2. Test ABTS
DEUXIEME PARTIE : ETUDE EXPERIMENTALE
CHAPITRE 1 : MATERIEL ET METHODES DโETUDE
I. Matรฉriel et rรฉactifs
I.1. Matรฉriel vรฉgรฉtal
I.2. Matรฉriel de Laboratoire
I.3. Rรฉactifs
a. Rรฉactifs pour le test DPPH
b. Rรฉactifs pour le test ABTS
II. Mรฉthodes dโรฉtude
II.1. Extraction
II.2. Etude de lโactivitรฉ anti radicalaire
a. Test DPPH
b. Test ABTS
II.3. Etude statistique
CHAPITRE 2 : RESULTATS ET DISCUSSION
I. RESULTATS
I.1. Extraction
I.2. Tests antioxydants
a. Test au DPPH
b. Test ร lโABTS
c. Rรฉsumรฉ des rรฉsultats
d. Concentrations inhibitrices ร 50% (CI50)
II. DISCUSSION
II.1. Extraction
II.2. Activitรฉ anti radicalaire
a. Test DPPH
b. Test ABTS
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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