La réussite d’une entreprise ou son échec, résulte moins de la conjoncture que de la qualité de sa gestion administrative. C’est-à-dire de la justesse de ses orientations stratégiques et de l’efficacité de leur mise en oeuvre.
Le problème fondamental est donc celui de l’évaluation de la compétence de l’administration. En fonction de la nature des activités des dirigeants, des stratégies à mettre en œuvre, des styles d’animation et des méthodes de gestion pourront plus ou moins bien convenir aux entreprises.
Généralités sur les assurances
Concernant cette généralité sur les assurances, nous allons voir en premier lieu l’assurance à Madagascar, en second lieu le rôle de l’assurance et enfin l’historique de la Compagnie ARO.
L’assurance à Madagascar
Avant la nationalisation, les Compagnies d’assurance étrangères, constatant le développement des échanges commerciaux et le développement de l’import-export, ont trouvé judicieux d’implanter des représentations sous forme d’agence dans le pays. Ces agences étaient sous la dépendance directe de leur agence Mère. A cette époque, l’assurance était soumise à la législation française. Plus tard, du fait de la malgachisation, fut créée en 1968 la première compagnie d’Assurance et de Réassurance Ny Havana à l’initiative conjointe du gouvernement malgache et des assureurs étrangers. Parallèlement à cette création de Ny Havana, deux mutuelles à savoir MAMA et AVOTRA furent mises en place. Ces deux mutuelles n’exploitaient que quelques branches d’assurances et notamment l’assurance automobile qui fut rendre obligatoire par l’ordonnance du 03/10/1960. Mais un bouleversement allait intervenir en 1975 par l’ordonnance N°75002 du 16/06/1975 attribuant à l’Etat le monopole des opérateurs d’assurance et de Réassureurs à Madagascar. Après la nationalisation en juin 1975, il ne restait plus que deux Sociétés d’assurance de droit malgache à savoir ARO (Ancienne Préservatrice de Madagascar) et NY HAVANA Cette nationalisation eut pour conséquence de suspendre d’agrément des Sociétés d’assurance étrangères opérant organismes d’assurances étrangers qui opéraient à Madagascar ont été départagés entre les deux compagnies nationales. Les compagnies nationalisées conservent leur statut de Sociétés anonymes et continue à être soumis à d’avancement de recrutement et de licenciement.
Parallèlement à la nationalisation une nouvelle institution fut créée à la tête des deux sociétés nationalisées : « Le comité de coordination des assurances ». Ce comité est chargé de faire au gouvernement toute proposition relative à la politique et à l’orientation en matière d’Assurance et de Réassurance. Composé de représentants de l’Etat et de techniciens, il a pour rôle de coordonner, de contrôler l’activité des sociétés d’assurances et d’exercer les attributions des conseils d’administration.
Rôle de l’assurance
Grâce à la variété des formules d’assurances et à l’importance des capitaux mis en jeu, l’assurance a des utilités considérables, souvent mal connues tant au point de vue social, économique que financier. Un rôle plus dynamique qui est de favoriser l’action tend à se joindre à son rôle traditionnel de protection.
L’assurance et la protection
Protection des éléments patrimoniaux : Rares sont les individus qui peuvent régler seul un sinistre sans faire appel à l’assureur. L’indemnité d’assurance permet de remplacer ou de reconstruire les biens détruits par les événements tels que : incendie, dégâts des eaux, cyclone, vol…L’engagement de l’assureur permet de conserver l’équilibre du patrimoine personnel de plus en plus menacé par le développement de la responsabilité. L’assurance permet de lutter contre les incendies de la dépréciation monétaire. (Assurance révisable) .
Protection des éléments extrapatrimoniaux : La santé, la capacité de travail et la vie peuvent être assurés contre la maladie, les accidents et la mort.
L’assurance et l’action
En donnant une sécurité aux hommes, l’assurance permet le développement de certaines activités qu’ils n’oseraient ou ne pourraient entreprendre individuellement ou collectivement.
L’assurance au service de l’action industrielle : Effectivement, elle autorise des activités présentant certains risques :
– risque pour soi : exemple sports individuels
– risque pour autrui : circulation automobile .
L’assurance favorise les activités professionnelles devient de plus en plus grandes. A cet effet, elle présente un double intérêt : En premier lieu, elle permet à l’assuré de se livrer à son activité professionnelle sans être obsédé par une condamnation éventuelle ; exemple : suite à un manquement d’un de ses préposé. En second lieu, elle permet au client de traiter avec le professionnel en toute confiance car en cas de préjudice, le client n’a rien à craindre en principe.
L’assurance en service du développement économique : L’aspect de ce rôle explique l’importance de l’attention que lui porte l’Etat.
Rôle économique : La sécurité procurée aux individus renforce l’économie nationale. Ainsi, l’existence de la Compagnie permet le développement des activités industrielles et économiques. C’est donc un facteur de production. Exemple : assurances de transport et assurance maritimes favorisent la multiplication des échanges indispensables à l’économie moderne. Grâce à l’assurance Vie, elle vient relayer les formes classiques du crédit. En effet, l’organisme de crédit accorde le prêt à condition que l’emprunteur souscrive une assurance Vie à son profit. Cette technique est très utilisée en matière d’acquisition immobilière.
Rôle financier : En premier lieu l’assureur fait partie des investisseurs institutionnels ; en effet, l’accumulation des primes, permet à l’assureur de constituer des capitaux qu’il peut placer afin de retirer des bénéfices. Les assureurs sont donc appelés à participer à la vie financière au pays (emprunt d’état), et à la politique industrielle LOVA-AUXIMADOFAFA… Ces placements sont soumis à des règles strictes. En second lieu l’assureur draine une partie de l’épargne nationale. Les avantages fiscaux accordés aux souscripteurs sur la Vie peuvent permettre de rendre aux particuliers un certain goût pour l’épargne à long terme.
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Table des matières
INTRODUCTION
Partie I : LE CADRE D’ETUDE DE LA GESTION ADMINISTRATIVE DE PORTEFEUILLE CLIENT DE L’AGENCE
Chapitre 1 : Présentation de la Compagnie d’assurance ARO
Section 1 : Généralité sur les assurances
1-1 – L’assurance à Madagascar
1-2 – Rôle de l’assurance
1-3- Identification de la Compagnie
Section 2 : Mission et activité de ARO
2-1- Assureur et réassureur
2-2- Investisseur financier
Section 3 : Structure organisationnelle de la Direction d’Agence Antsahavola (DAA)
3-1- Organisation et fonctionnement hiérarchique de la DAA
3-2- Organigramme de la DAA
Chapitre 2 : Approche théorique de la gestion administrative
Section 1 : Concept théorique de base de la gestion administrative du portefeuille
1-1 – Définition de l’administration
1-2 – La gestion administrative d’assurance
1-3 – Le portefeuille client
Section 2 : Approche théorique et quelques notions sur l’administration d’assurance
2-1- Approche théorique
2-2- Quelques notions sur l’administration d’assurance
Partie II : ANALYSE CRITIQUE DE L’EXISTANT
Chapitre 3 : Analyse des souscriptions
Section 1 : Contrat de souscription
1-1- La proposition
1-2- La note de couverture
1-3- La police d’assurance
1-4- Les avenants
Section 2 : La circulation des documents
2-1- Le fonctionnement du service caisse
2-2- Circuit et gérance des quittances
2-3- Les forces et les faiblesses
Section 3 : Analyse du système d’information existant
3-1- Les forces
3-2- Les faiblesses
Chapitre 4 : Analyse de la gestion des garanties
Section1 : Notions fondamentales
1-1- Le portefeuille
1-2- Intérêt de l’analyse
Section 2 : Le domaine de l’assurabilité et la garantie offerte
2-1- Le domaine de l’assurabilité
2-2- Les garanties offertes
2-3- Analyse de la gestion administrative appliquée vis-à-vis de la production
Chapitre 5 : La gestion administrative de portefeuille, un outil de gestion stratégique
Section1 : La politique interne de la direction
1-1- Les stratégies au sein de l’organisation
1-2- Analyse du système d’encaissement et de recouvrement
1-3- Le règlement des sinistres
1-4- Le principe d’indemnisation et son impact
Section 2 : La réalisation des attentes du client par rapport à la gestion administrative appliquée par la direction
2-1- La classification de la clientèle
2-2- Le rôle de la gestion administrative vis-à-vis du besoin des clients
2-3- Les besoins et attentes du client
2- 4- Les impacts négatifs de la gestion administrative appliquée
Partie III : PROPOSITON DES SOLUTIONS ET QUELQUES RECOMMANDATIONS
Chapitre 6 : Solution au niveau des souscriptions
Section 1 : Solution sur le contrat de souscriptions
1-1- Proposition
1-2- La note de couverture
1-3- Les avenants
Section 2 : Solution au niveau de la circulation des documents
2-1- La finition des contrats
2-2- Renforcement des contrôles et suivis au niveau du service recouvrement
Section 3 : Solution au niveau du système d’information
3-1- Optimisation des relations interservices
3-2- Conception d’un circuit de document optimum
Chapitre 7 : Solution sur la gestion des garanties et la gestion stratégique
Section 1 : Solution sur le domaine de l’assurabilité et de la garantie offerte
1-1- Le domaine de l’assurabilité
1-2- Garantie offerte
1-3- Optimisation de la gestion administrative appliquée
Section 2 : Solution concernant la politique de l’agence
2-1- Les stratégies de l’agence
2-2- Le système d’encaissement et de recouvrement
2-3- Le règlement des sinistres
Chapitre 8 : Recommandation sur la gestion des sinistres et production
Section 1 : Les actions à mener sur la gestion des portefeuilles
1-1- Contribution de chaque personnel dans l’atteinte de l’objectif
1-2- Optimisation de la gestion des garanties
1-3- Les actions à mener sur l’organisation
Section 2 : Recommandation au niveau commercial
2-1- Qualification et encadrement des agents
2-2- Prise en conscience perpétuelle de la clientèle
2-3- Optimisation de la communication avec les clients potentiels
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES