Généralité sur l’économie d’énergie 

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Les impacts humains et environnementaux :

Selon le combustible utilisé pour produire de l’énergie électrique et le mode de combustion, les gaz de combustion émis contiennent différentes quantités de polluants.
Les principaux responsables de l’effet de serre sont, par ordre d’importance :
1. le dioxyde de carbone (CO2),
2. le méthane (CH4),
3. les chlorofluorocarbures (CFC),
4. l’ozone troposphérique (O3),
5. et l’oxyde de diazote (N2O).
Pour l’être humain, les effets néfastes des central es thermiques peuvent s’exercer soit directement sous l’action des gaz nocifs sur l’organisme (affection des voies respiratoires…), soit indirectement par le biais de la chaîne alimentaire ou des dégradations du cadre de vie.
Les retombées de polluants peuvent également avoir des effets néfastes sur les forêts, les lacs et les fleuves, susceptibles de conduire à long terme à d’importantes dégradations du paysage.

Implication de tout le personnel dans le choix des nouveaux gestes :
– Si chacun se sent concerné, les efforts s’additionnent et sont visibles dans l’évolution des consommations.
– La stratégie de développement durable n’est pas du seul ressort du dirigeant.
– Au sein d’une organisation, aucun changement n’est véritable sans l’adhésion des collaborateurs. Elle est transversale à l’ensemble des départements de l’organisation.
L’enjeu est donc que chaque collaborateur, tout en répondant à sa mission, contribue à faire vivre cette stratégie pertinente de production.

Les énergies renouvelables :

Parmi elles, citons:
– L’énergie hydraulique: Elle est coûteuse en investissements, économique en fonctionnement. Utilisée depuis longtemps pour produire l’électricité si l’on dispose d’une chute d’eau à une hauteur et un débit suffisants.
– L’énergie éolienne:Les éoliennes sont de type: multipales (pompage de l’eau) et tripales pour les aérogénérateurs. La puissance est proportionnelle au cube de la vitesse du vent. Dans le cas d’une éolienne de 750 kW, on a: 750 kW pour un vent de 15 m/s et 28 kW pour un vent de 5 m/s. Perspectives: Eolien off-shore (vent plus fort et plus régulier mais corrosion).
– La géothermie: Selon la température de l’eau, celle-ci est utilisée pour le chauffage (basse température) ou par la production de l’électricité (haute température).
– L’énergie de la biomasse: L’énergie solaire est diffuse, intermittente. La plante par contre permet de stocker cette énergie et consomme du CO2. Cependant, les déchets d’élevage, effluents industriels, boues des stations d’épuration, ordures ménagères, peuvent aussi devenir source d’énergie selon différentes transformations thermochimiques pour produire du biogaz, méthanol, alcool…
– L’énergie solaire: Ses deux conversions sont du type:
* Solaire photovoltaïque: Une énergie bien adaptée à l’habitat dispersé, pouvant servir pour l’éclairage, le pompage, mais aussi pour la transmission hertzienne, le balisage etc. Le photovoltaïque est encore cher pour le connecté réseau, mais pour des raisons environnementales, il s’applique de plus en plus en Allemagne, Japon… (Où des milliers de toits solaires sont installés). Le solaire photovoltaïque est rentable en autonomie comparé à un groupe électrogène.
* Solaire thermique: Actif et passif, il consiste à installer des capteurs solaires, qui, par circulation d’eau ou d’air permettent de collecter la chaleur d’origine solaire et de la stocker.
Un capteur solaire se compose d’un absorbeur, d’un isolant thermique, d’un vitrage et d’un échangeur.
A-3 L’énergie à Madagascar :
Ce paragraphe va nous mettre en relief les principales sources d’énergies utilisées dans le pays d’une part ; et les secteurs concernés et indissociables à l’énergie d’autre part.

On sait que l’énergie est un bien stratégique qui contribue essentiellement au développement économique et social d’une nation. On arrive même à dire que, par symétrie à l’anatomie humaine, elle représente le sang qui coule dans l’ensemble de l’économie d’un pays. Dans ce cas, Madagascar doit rompre avec les problèmes énergétiques en tenant compte des préoccupations environnementales afin d’atteindre l’objectif de développement rapide et durable.
Les principales sources d’énergie à Madagascar :
Aux combustibles fossiles s’ajoutent d’autres sources d’énergies. Ce sont l’électricité, la biomasse, le charbon de bois, le bois de chauffe et enfin la chute d’eau qui assure la moitié des énergies fournies sur toute le grande Ile. A travers le tableau-1, nous pouvons voir la part respective de chaque type d’énergies dans l’ensemble du secteur.

Généralité sur l’efficacité énergétique 

Définition de l’efficacité énergétique 

L’efficacité énergétique peut se définir comme lerapport entre le service délivré au sens large (performance, produit, énergie, confort, service) et l’énergie qui y a été consacrée. L’amélioration de l’efficacité énergétique consistedonc, par rapport à une situation de référence soit à :
• augmenter le niveau de service rendu, à consommation d’énergie constante ;
• économiser l’énergie à service rendu égal ;
• réaliser les deux simultanément.
Ainsi, les solutions d’efficacité énergétique visent à améliorer la performance délivrée avec une moindre consommation d’énergie.

Les leviers de l’efficacité énergétique 

Démarche et étapes de l’efficacité énergétiqu

En matière d’efficacité énergétique, il faut jouersur trois leviers :
• la diminution les besoins qui sont relatifs au bâti ;
• l’amélioration les équipements techniques du bâtiment et leur gestion ;
• le comportement de l’utilisateur
L’approche conceptuelle d’amélioration de l’efficacité énergétique est identique pour les secteurs résidentiel et tertiaire. En revanche la mise en pratique sur le terrain sera différente en raison des divergences liées :
• aux aspects techniques ;
• aux équipements, systèmes et solutions à mettre en œuvre ;
• aux coûts d’exploitation et de maintenance ;
• aux méthodes de financement ;
• aux temps de retour sur investissement.
La conception efficace ne se suffit pas à elle-même. Elle doit être appuyée à chaque instant par une gestion rationnelle de l’énergie. La maîtrise des consommations consiste à devenir acteur conscient de ses consommations.

C’est le rendement de l’utilisation de l’énergie finale : rapport entre consommation d’énergie et une unité pertinente de production.
Avantages de l’efficacité énergétique : diminution de la facture d’énergie, réduction des émissions, amélioration du rendement d’exploitation et augmentation de la valeur des actifs.
L’efficacité énergétique vise à réduire les dépense en énergie tout en maintenant une qualité de service identique pour l’usager. En rationalisant la consommation d’énergie, l’objectif est de limiter les conséquences de la production d’énergie : coût économique et impact écologique. Si de nouvelles technologies favorisent l’efficacité énergétique, celle-ci se réfère essentiellement à nos habitudes de vie et aux petits gestes du quotidien pour éviter les gaspillages d’énergie.

Généralité sur l’économie d’énergie :

Définition de l’économie d’énergie:

Economiser l’énergie chez soi, c’est surveiller sa consommation à l’aide de gestes simples et quotidiens, c’est une opération visant à améliorer l’efficacité énergétique d’une installation : amélioration énergétique ou mesure de conservation de l’énergie : arrêt des équipements en période inoccupé

Les économies d’énergie, dont font partie les comportements de sobriété énergétique et d’efficacité énergétique, sont des actions menées afin de limiter la consommation d’énergie ou d’éviter les pertes sur l’énergie produite.

PRESENTATION DE L’ASECNA

Généralités 

L’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienn en Afrique et à Madagascar est un organisme public international comprenant à l’origine 16 Etats : BENIN, BURKINA FASO, CAMEROUN, CENTRAFRIQUE, CONGO, COTE D’IVOIRE, FRANCE, GABON, GUINEE EQUATORIALE, MADAGASCAR, MALI MAURITANIE, NIGER, SENEGAL, TCHAD, TOGO.
Son siège se trouve dans la capitale du Sénégal (Dakar). L’ASECNA ou« Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar » est un établissement public à gestion autonome et à caractère Multinational.

L’ASECNA regroupe plusieurs pays africains y compris Madagascar. Elle fut crée principalement afin d’assurer la sécurité de la navigation aérienne tout en optimisant les coûts d’exploitation. Vue l’importance des investissements nécessaires pour permettre de réaliser les objectifs fixés, il était indispensable pour les Etats membres d’unir des moyens financiers, matériels et humains.
L’agence est alors devenue un symbole de coopération des Etats membres et leur coopération a permis d’œuvrer en commun dans le dom aine de la sécurité aérienne à une époque où le trafic aérien connaissait un essor fulgurant.

Historique

A Saint-Louis au Sénégal, le 12 Décembre 1959, les chefs des Etats et des gouvernements des Etats autonomes issus des ex-fédérations de l’AEF, de l’AOF et de Madagascar signent la convention qui va donner naissance à l’ASECNA, laquelle comprend aujourd’hui 17 Etats membres Africains et la France et ayant son siège à Dakar.
Aujourd’hui l’ASECNA à Madagascar a quatre (4) aérodromes disposés comme suit :
Aérodrome d’Antananarivo ; Aéroport Mahajanga ;
Aéroport Toamasina ;
Aéroport Taolagnaro.
Les pays membres de l’ASECNA sont :
La république de Benin ;
La république de Burkina Faso ;
La république de Cameroun ; La république de Centrafrique ;
La république de Comores ;
La république de Congo ;
La république de Cote d’Ivoire ;
La république de Gabon ;
La république de Guinée Equatoriale ; La république de Madagascar ;
La république de Mali ;
La république Islamique de Mauritanie ;
La république de Niger ;
La république de Sénégal ; La république de Tchad ;
La république de Togo.

Politique qualité de l’ASECNA

Face à un environnement économique concurrentiel permanent et aux mutations des technologies qui s’accélèrent, l’Agence se doit de relever les défis qui en découlent en se positionnant comme leader continental de la fourniture des services de la navigation aérienne.
La pérennité de ses activités passe par une gestion efficace et rationnelle de ses ressources humaines, financières et matérielles, mais surtout par la recherche permanente de la satisfaction des exigences de leurs clients, usagers de leurs espaces aériennes et matière de qualité, sécurité et coûts.
La recherche permanente de satisfaction des parties intéressées par les activités de l’Agence, conduit chaque travailleur à : Améliorer sa manière de travailler pour optimiser ses performances ; Réduire les dysfonctionnements au sein de l’Agence

L’Agence s’engage doncc dans le cadre d’une démarche collective et mobilisatrice, basée sur les exigences de mannagement de la qualité, à promouvoir en son sein l’émergence d’une culture qualité, afin de réaaliser de façon permanent.

Objectif

Assure les services ayant pour objet de garantir la régularité des vols pour les espaces aériens et pour les aérodromes principaux de ses Etats membres.
Garantir la sécurité des vols et des trafics aériens dans l’espace aéérien et les aéroports

Activités

La convention de Dakar du 25 octobre 1974 régit les principales missions de l’ASECNA, elle doit occuper les gestions des espaces aériennes (la navigation aérienne, les aides terminales et les contrôles des équipements) qui comprennent :
La transmission des messa ges techniques et de trafic de l’informatioon en vol ; La prévision et la transmisssion des informations métrologiques ;
Le contrôle d’aérodrome,
La maintenance et la coonception, la réalisation et la gestion de l’ensemble des installations nécessaires à la mise en œuvre de ces différentes presstations ;
Le contrôle de la circulationn aérienne ; Le guidage des aéronefs au sol ;
L’aide radio et visuelle à l’a pproche et à l’atterrissage ;
La gestion du bureau de pisste et d’information aéronautique ; Les services de sauvetage et de sécurité incendie (pompier) ;

ASECNA Madagascar

La représentation de l’ASECNA à Madagascar a vu le jour le 31 Août 1960. En 1972, Tsimbazaza a été choisi pour siège de la Représentation de l’agence avant d’être placé à Ivato en 1976.
L’ASECNA est une agence publique dotée de la personnalité morale et jouissante de l’autonomie financière. La raison d’être de l’ASECNA se concentre surtout sur l’assurance de la sécurité de la navigation aérienne tout en évitant le morcellement de l’espace aérienne, couvert par six (6) régions pour l’optimisation du coût d’exploitation. L’agence a comme méthode d’unir les moyens disponibles (humains, matériels, financières…) afin d’atteindre leurs objectifs fixés.

Les différents services de l’ASECNA

Service Infrastructure Génie Civil (IGC)

Le service IGC supervise et coordonne la conception, la réalisation et l’entretien de l’ensemble des infrastructures de la représentation (pistes, bâtiments et installation, climatisation, champs d’antennes réseau…).
Au-delà de la gestion de l’espace aérienne, l’ASECNA gère les infrastructures destinées à abriter les équipements techniques et ogerl les agents.

Service Exploitation Météorologique (MET)

Elle a pour mission, du point de vue météo, en particulier lors des phases critiques (atterrissage et décollage), de particulier à l’élaboration des plans de vol grâce aux prévisions du temps sur l’ensemble du parcours de ces avions.

Service Exploitation Navigation Aérienne (NA)

Elle a pour mission d’assurer le plan opérationnel dans le respect des normes OACI, la sécurité et la régularité de tous les vols dans l’espace aérien à sa charge.
Inclus de ce service, les sous structures chargées de la circulation aérienne sont exécutés par le bureau d’information aéronautique.

Service administration générale (ADG)

Le représentant assure la direction générale de la représentation, tout au plan technique, que sur le plan gestion. Par ailleurs, il gère les relations avec les Autorités Nationales.

Service Administratif et Financière (SAF)

Ce service est chargé de coordonner les opérations de suivi de l’exécution budget de la représentation, ainsi que la gestion et l’administration du personnel. Il a l’autorité sur la cellule des engagements de dépenses, vérifie la régularité des imputations et la disponibilité des crédits.

Service Infrastructure Radio Electrique (SIRE)

C’est le service qui s’occupe des dispositifs et des équipements relatifs aux infrastructures radio et leur alimentation.

Présentation du SIRE

Présentation

Le Service Infrastructure Radio Electrique (SIRE) a pour mission de maintenir la disponibilité des équipements, il assure donc
Le fonctionnement de la communication, la radio, l’énergie électrique, les infrastructures météorologiques et le transit ;
La maintenance de l’installation radioélectriques et les aides visuelles à l’atterrissage utilisées par les aéroports.
Le SIRE a une unité de maintenance qui a pour fonction de maintenir l’ensemble des installations dans un parfait état de fonctionnement.
Elle se consacre pour les rechanges et les remplacements des matériels pour l’installation des nouveaux qui viennent.

Constitution

Le SIRE est constitué par trois (3) unités de maintenance et de gestion de stock :
RSI : assure la maintenance des équipements de météorologiques (radar, système d’observation Météo pour l’aérodrome) et des équipements de communication (téléphone de sécurité)
RAD : spécialement pour la maintenance des équipements relatifs à la station terrienne, de l’atelier Radio et des équuipements du Centre d’Emission Déportéée (CED) et du Centre Réception Déportée (CRD), des liaisons permanentes de la communication interne et inter aérodrome.
MEB : pour les dispositifs relatifs aux équipements de productioon, de distribution et transport de l’énergie éleectrique et toutes maintenances possibles pour le bon fonctionnement des équipemments des balisages et des aides visuelless.

Table des matières

Introduction
Partie I : CONTEXTE GENERALE SUR EFFICACITE ENERGETIQUE
A- Rappel des enjeux de l’énergie
A-1 La situation économique mondiale
A-2 Les impacts humains et environnementaux
A-3 Les énergies renouvelables
A-3 L’énergie à Madagascar
B- Généralité sur l’efficacité énergétique
B-1 Définition de l’efficacité énergétique
C- Généralité sur l’économie d’énergie
C-1 Définition de l’économie d’énergie
Partie II : Présentation de l’ASECNA
I- Généralités :
A- Historique
B- Politique qualité de l’ASECNA
C- Objectif
D- Activités
E- Organigramme
II- ASECNA Madagascar
Partie III : AUDIT ENERGETIQUE
A- Visite et inspection des installations :
B- Inventaire de toutes les charges consommatrices d’énergie
C- Détermination de profil de consommation d’énergie
D- Analyse de la facturation
E- Analyse de la consommation d’énergie et des coûts
F- Présentation du plan d’Action 2013-2014
G- SIMULATION
Conclusion

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