Generalite sur le tourisme

GENERALITES SUR LE TOURISME 

Tourisme

Définition du tourisme

Le mot « tourisme » arrive plus tard sans recouvrir une définition précise que celle donnée par le Supplément Larousse de 1877 : Tourisme, habitude de touriste. Sa définition s’affinera à partir des années 1960. En 2000, quatre organisations internationales donnent une définition commune au terme. Le « tourisme » comprend les activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages et de leurs séjours dans les lieux situés en dehors de leur environnement habituel pour une période consécutive qui ne dépasse pas une année, à des fins de loisirs, pour affaires et autres motifs non liés à l’exercice d’une activité rémunérée dans le lieu visité. Activité d’une personne qui voyage pour son agrément, visite une région, un pays, un continent autre que le sien, pour satisfaire sa curiosité, son goût de l’aventure et de la découverte, son désir d’enrichir son expérience et sa culture. Le tourisme se résume tout entier en un seul mot: « J’ai toujours cherché, dans mes voyages, à atteindre l’intimité des pays que je visitais ». Le tourisme superficiel, guide en main, à travers les musées et les monuments historiques, ne m’a jamais intéressé. Le tourisme se distingue du voyage en ce qu’il implique dans le fait du voyageur, d’une part le choix délibéré du but, d’autre part le souci de satisfaire son agrément Par ailleurs, un touriste international est défini comme toute personne qui passe au moins une nuit dans un pays, autre que son pays de résidence habituelle, sans y exercer une activité rémunérée localement. L’unité retenue par l’OMT pour quantifier le tourisme international est l’arrivée de touriste. Une arrivée de touriste international correspond à une visite dans un pays autre que son pays de résidence habituelle, indépendamment de sa nationalité. Ainsi, les statistiques internationales de l’OMT dénombrent des visites mais non pas des individus.

Les différents types de tourisme

« Le « tourisme » comprend les activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages et de leurs séjours, dans les lieux situés en dehors de leur environnement habituel, pour une période consécutive qui ne dépasse pas une année, pour des fins de loisirs ou pour affaires et autres motifs non liés à l’exercice d’une activité rémunérée dans le lieu visité. Comme exemple :

Tourisme d’affaires, Agritourisme, Tourisme alternatif, Tourisme balnéaire, Tourisme de la drogue, Tourisme durable, Tourisme de découverte économique, Tourisme équitable, Écotourisme, Tourisme fluvial, Géo-tourisme Greneter, Tourisme et handicap, Tourisme industriel, Tourisme de jardins, Tourisme de masse, Tourisme de mémoire, Tourisme médical, Tourisme montagnard, Tourisme noir, Tourisme politique, Tourisme responsable, Tourismeréalité, Tourisme religieux, Tourisme rural, Tourisme solidaire, Tourisme social, Tourisme de guerre, Tourisme naturiste, Tourisme participatif, Tourisme urbain.

Madagascar: atouts touristiques

Madagascar est une destination touristique aux visages multiples, d’une richesse exceptionnelle en biodiversité. Epargnée par le tourisme de masse, elle cumule de nombreux atouts pour devenir le paradis du tourisme durable dans cette partie de l’Océan Indien. Mondialement reconnu, le premier atout touristique de Madagascar est sa méga biodiversité endémique. Si l’on ne parle que des primates : les 101 espèces de lémuriens de Madagascar sont tous endémiques. Coté flore, l’ile compte 7 espèces de baobabs contre une seule en Afrique et une en Australie. Sans parler de ses 3000 variétés d’orchidées, ses baleines à bosse et ses reptiles dont la majorité est endémique ainsi que ses multiples espèces d’oiseaux.

Tourisme durable

Selon l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT): le « Développement touristique durable satisfait les besoins actuels des touristes et des régions d’accueil tout en protégeant et en améliorant les perspectives pour l’avenir. Il est vu comme menant à la gestion de toutes les ressources de telle sorte que les besoins économiques, sociaux et esthétiques puissent être satisfaits tout en maintenant l’intégrité culturelle, les processus écologiques essentiels, la diversité biologique et les systèmes vivants. » Le tourisme durable s’inscrit donc dans une dynamique qui articule des modes de déplacements, de production et de consommation éco responsables, tout en associant étroitement les populations qui vivent, travaillent ou séjournent dans l’espace concerné au projet de développement touristique et aux retombées socioéconomiques, équitablement répartis. Le tourisme durable repose sur des critères de conservation. Il doit être supportable à long terme sur le plan écologique, viable sur le plan économique et équitable sur le plan éthique et social des populations locales. Par conséquent le tourisme durable doit:

• Exploiter de façon optimale les ressources de l’environnement qui constituent un élément clé de la mise en valeur touristique, en préservant les processus écologiques essentiels et en aidant à sauvegarder les ressources naturelles et la biodiversité
• Respecter l’authenticité socioculturelle des communautés d’accueil, conserver leurs valeurs traditionnelles et contribuer à l’entente et à la tolérance interculturelle
• Assurer une activité économique viable sur le long terme offrant à toutes les parties prenantes des avantages socio-économiques équitables répartis, notamment des emplois stables, des possibilités de bénéfices et des services sociaux pour les communautés d’accueil, et contribuant à la réduction de la pauvreté.

Le tourisme durable doit aussi satisfaire, au plus haut niveau possible, les touristes, et représenter pour eux une expérience utile en leur faisant prendre davantage conscience des problèmes de durabilité et en encourageant parmi eux les pratiques adaptées.

Parc en tant que site Touristique

Figurant parmi les sites touristiques de Madagascar, le PBZT présente des diversités faunistiques et floristiques endémiques dans ses expositions. Selon sa devise qui est de « conserver le patrimoine national floristiques faunistiques ». Ces milliers d’espèces floristiques que notre île abrite sont méconnues par la majorité de la population malgache. Seuls les chercheurs et les passionnés de la nature en connaissent. Face à cette situation, l’état, par l’intermédiaire des organismes compétents dans le domaine de l’environnement, interpelle le public de visiter le parc pour connaitre l’existence de ce trésor naturel du pays qui, auparavant, ce n’était que le lieu d’étude universitaire pour les chercheurs scientifiques. La dégradation de l’environnement oblige l’état à conscientiser les gens de bien protéger ses richesses naturelles. Comme la majorité des malgaches sont des paysans, pauvres et analphabètes, leurs quotidiennes dépendent des ressources forestières, par exemple les charbons de bois et les maisons traditionnelles ou d’autres. Ils détruisent les forêts pour avoir plus de terrains en vue de la culture sur brulis. Ils pratiquent également la chasse aux animaux sauvages autres que les gibiers. Les profiteurs exploitent cette situation pour payer les paysans à chasser les espèces endémiques, que ce soit des bois précieux ou des animaux en voie de disparition. C’est donc l’avenir du peuple qui est menacé Mais ce parc attire des touristes étrangers, parce qu’il est à la fois un parc touristique et aussi un parc d’attraction, et un lieu de détente. Le nombre d’espèces élevé en captivité de ce parc est encore limité. D’où le besoin de nouvelles infrastructures capables d’accueillir plus d’espèces dans ce parc. Ce qui va à la fois satisfaire les touristes et aussi de sauver les espèces qui sont menacées dans leurs habitats naturels. Alors c’est l’un des facteurs proposé pour développer l’attrait touristique dans le PBZT.

Table des matières

INTRODUCTION
Première partie : CADRE GENERAL DE L’ETUDE
Chapitre I : GENERALITE SUR LE TOURISME
I.1. Tourisme
I.2. Madagascar: atouts touristiques
I.3. Tourisme durable
I.4. Parc en tant que site Touristique
Chapitre II: HISTORIQUE DU PARC
II.1. Localisation
II.2. Historique
II.3. Organigramme du parc
II.4. Organisation des entités
Deuxième partie : METHODOLOGIE ET RESULTATS
Chapitre III : METHODOLOGIE
III.1. Déroulement de stage
III.2. Méthode d’élaboration
Chapitre IV : RESULTATS
IV.1. Résultats des inventaires
IV.2 : Résultats des enquêtes
Troisième partie : RECOMMANDATIONS ET SOLUTIONS
Chapitre v: Recommandations et Solutions
V .1. Enrichissement de faune et flore
V.2. Enrichissement du Musée: infrastructures et outils de travail
V .3. Enrichissement sur les échanges et les communications
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
ANNEXES

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