Généralité sur l’alphabétisation et la formation

CADRE DE REFERENCE THEORIQUE

GENERALITE SUR L’ALPHABETISATION ET LA FORMATION 

Pour mieux saisir le contenu et la finalité de notre recherche qui sont respectivement discenrner les paramètres sources de l’analphabétisme frein du développement agricole dans les Fokontany de Beandrarezona et y rendre efficace l’alphabétisation que nous envisageons, voyons d’abord le sens des mots clés en la matière et ensuite l’analyse de la situation de notre champ de recherche vis – à– vis de l’alphabétisme. En effet cherchons en premier lieu le sens de mot analphabète et formation en second lieu.

DEFINITION DU MOT CLE « ANALPHABETE »

Ainsi, nous allons faire recours aux documents que nous avons pus consulter : D’après « LAROUSSE –Dictionnaire FRANÇAIS » Edition 2005
– Analphabète : qui ne sait ni lire, ni écrire D’après « Dictionnaire HACHETTE encyclopédique Edition illustrée.
– Analphabète : ne savoir ni lire, ni écrire.

Nous passons ensuite au module 4 de notre formation intitulé «DEVELOPPEMENT ET ILLETTRISME » page 1. Nous pouvons y tirer trois définitions différentes mais qui se complètent : Un comité d’experts pour la normalisation des statistiques scolaires réuni par l’UNESCO en 1951, a recommandé dans son rapport que soit considéré comme « alphabète » toute personne « sachant à la fois lire avec compréhension et écrire un bref et simple exposé des faits de sa vie quotidienne ». Celle-ci a été proposée par l’UNESCO aux Etats membres en 1958. Mais on n’a pas encore d’indicateurs précis sur cette notion et celle-ci reste difficile à vérifier au niveau de chaque individu. De plus elle n’est pas encore adoptée universellement. Lors du recensement général de 1993 qui a servi de base au chiffre avancé de 54% d’analphabètes à Madagascar, la définition adoptée était « est considérée comme analphabète une personne ne sachant ni lire ni écrire ». Cette définition est moins stricte que celle de l’UNESCO, le chiffre de 54% d’analphabètes est sous évalué. La conférence générale de l’UNESCO adopte en 1978 la précision suivante : « Est considérée comme fonctionnellement analphabète, une personne incapable d’exercer toutes les activités pour lesquelles l’alphabétisation est nécessaire dans l’intérêt de bon fonctionnement de son groupe et de sa communauté et aussi pour lui permettre de continuer à lire, écrire et calculer en vue de son propre développement et de celui de sa communauté.

DEFINITION DU MOT CLE « FORMATION »

Passons à la définition du second mot clé :
D’une part d’après LAROUSSE et DICTIONNAIRE qu’on a utilisés ci –dessus, le mot « formation » est défini respectivement comme suit :
– Action de former, de se former, résultat de cette action.
– Développement des organes du corps.
– Eduction –instruction
– Association, groupement de personnes
– Action d’instruire, d’éduquer.

D’une part, d’après le module 2 de notre formation à la page 2, le second mot est défini de telle manière : La formation déborde largement les apprentissages professionnels. Le concept de formation s’utilise dans des problématiques évolutives d’apparition, de production de formes. Dans la carte schématique des mots, la formation s’apparente aux mots : FORMER –EDUQUER –INSTRUIRE –ENSEIGNER, mais il ressort que « FORMER » est en équivalence avec « CREER –CONSTRUIRE –COMPOSER –CONCEVOIR ». Il signifie donc une intervention très complète, très profonde, très globale où l’être et la forme sont indissociables. Avanzini définit la formation comme « une activité menée en vue de conférer au sujet une compétence qui est, d’une part, précise et limitée et, d’autre part prédéterminée, c’est-à-dire dont l’usage est prévu avant la formation et amène à la suivre. Augmenter la production rizicole dans les Fokontany étant la problématique de notre recherche, cela nous identifie que des cultivateurs de cette localité constituent la population cible de notre mini –mémoire.

Ainsi, nous devons savoir ce qu’on entend :
▶ En premier lieu sur la formation des adultes « vise à l’accroissement de l’avoir du sujet forme » référence : Module 2 page 2 – 3ème paragraphe.
▶ En seconde lieu le développement systématique stipule dans Module 5 à la page 23 –avant dernier paragraphe que : « La population veut vivre en sécurité, avoir sa terre et son toit, être bien dans sa peau, ce qui signifie disposer des conditions de vie satisfaisantes, être en mesure d’éduquer ses enfants, avoir accès aux sois de santé primaires et aux biens de première nécessité. Bref, l’alphabétisation et la formation des adultes épanouissent la société cible au développement systémique. Cela nous pousse à choisir le thème de notre mini  mémoire. Au cours du traitement de ce thème nous verrons quelles définitions su  mentionnées vont répondre à l’alphabétisation que nous envisageons et pourront résoudre la problématique posée.

ANALYSE DE LA SITUATION 

SITUATION GEOGRAPHIQUE

Afin de mieux situer notre recherche, nous allons nous présenter notre champ d’investigation des Fokontany de Beandrarezona qui, à la fois chef lieu de commune distant de 15 kilomètres de Bealanana et ce dernier fait partie des sept districts de la Région SOFIA, compte 7815 habitants vivant des produits agricoles de notre champ de recherche. Les rizières sous forme de cuvette mesurent 500 ha et 100 ha environ de cette surface concernent notre recherche ANNEXE : 1 –2 Il est à signaler que ce village compte 2 Fokontany dans lesquels habite la population cible de notre mini –mémoire.

SITUATION PROBLEME

Les enquêtes que nous avons menées auprès des notables des Fokontany de Beandrarezona nous informent que les descendants des premiers habitants de cette localité tiennent actuellement le septième rang de leur génération. Depuis cette époque jusqu’à ce jour, la production agricole constitue notre nourriture principale et en particulier le riz. Auparavant, d’une part la rizière était fertile. On ne compte que peu de population ? D’autre part celle –ci avait pu amener sept canaux d’irrigation provenant d’Andampy Avaratra et d’Andampy Atsimo qui sont deux ruisseaux dont leur source se situe du haut des rizières. Les cultivateurs maîtrisaient l’irrigation des rizières durant toutes les saisons de pluie. Malgré, leur mode de culture traditionnelle pratiquant le semi direct, ils récoltaient assez du riz destiné à leur nourriture. Ils ne vendaient du paddy qu’aux habitants de même village et quelquefois à ceux des villages voisins. Après de longues années de culture, les rizières devenaient moins fertiles et le nombre de population s’élevait. Cette situation obligeait la population à défricher certaines surfaces ou à faire sécher des marais en vue d’extension des rizières. A certaines années, l’érosion usait les flancs des montagnes traversés par les canaux d’irrigation. Des lavaka s’y formaient. A partir de 1993, il ne restait qu’un canal à faible débit qui pouvait mener l’eau jusqu’aux rizières.

Depuis cette année jusqu’à présent le problème d’eau d’irrigation pèse aux besoins des cultivateurs des Fokontany de Beandrarezona. La plupart d’entre eux ne cultivent qu’à l’aide des eaux stagnantes de pluie. Celles –ci restent irrégulières et insuffisantes. En conséquence, les produits agricoles s’amoindrissent et ne suffisent plus pour la consommation de la population. Face à ce problème, nos cultivateurs de Beandrarezona ne restent pas les bras croisés. Ils cherchent à s’en sortir. Après leur mûre réflexion et échange d’idées, ils décident de créer un canal d’irrigation alimenté par la rivière Beandrarezona. Cette situation problématique retient notre attention tout au long de notre recherche. A cet effet découlent quelques hypothèses sources du problème que nous devons vérifier :
– Le nombre de population augmente.
– L’extension des rizières oblige les cultivateurs à faire sécher des terrains marécageux en amont et en aval des canaux d’irrigation.
– L’érosion entraîne la formation des lavaka coupant les canaux d’irrigation qui longent les flancs des montagnes.

VERIFICATION DES HYPOTHESES

Les hypothèses que nous avons retenues proviennent de la plupart des cultivateurs concernés de notre recherche. Ils les soulignent à partir de leurs remarques et constatations. Pour que nous puissions les convaincre à la réussite de l’objectif fixé sur l’alphabétisation envisagée, nous allons vérifier ces trois hypothèses.

LE NOMBRE DE POPULATION AUGMENTE

Il est à signaler que la majorité des données sur les enquêtes que nous avons menées résultent des historiques verbaux fournis par des notables du village d’une part. D’autre part les autorités locales et les documents nous donnent des renseignements afférents à notre recherche. Sur les 7815 habitants de Beandrarezona, 1135 vivent du produit rizicole obtenu à l’aide du canal MANDANIVATSY. Nous avons mentionné plus haut que ces habitants se situent à la septième génération de leurs aïeux. Admettons que chaque génération a une durée de vie de 75 ans. De cette époque à nos jours on compte environ 600 ans. Il est vrai que la population augmente beaucoup durant ces 6 siècles. En contre partie, les extensions des rizières se font au fur et à mesure que la population s’accroît. La proportion entre la population et les rizières reste constante. Au cours de notre visite de lieu nous constatons qu’ils ne pratiquent pas en grande quantité les cultures secondaires, haricots, tomates, oignons, pommes de terre pour contre saison. Ils nous ont informé que par défauts d’eau ils ne peuvent pas intensifier ce mode des cultures. En effet la première hypothèse nous pousse à vérifier la seconde telle que :

L’EXTENSION DES RIZIERES OBLIGENT LES CULTIVATEURS A FAIRE SECHER DES MARAIS EN AMONT ET EN AVAL DES CANAUX

L’extension des rizières dépend surtout de l’élévation du nombre de la population. Celle –ci défriche des touffes de roseaux, fait sécher des terrains marécageux à l’aide des canaux d’évacuation ne posent pas du problème occasionné par l’insuffisance d’eau d’irrigation déclarent les cultivateurs. Mais en amont, ils existent une vallée marécageuse de 3 km de longueur et 400 mètres de largeur environ a été séchée par quelques habitants des mêmes Fokontany pour l’extension de leurs rizières. Ceux qui sont avantageux des rizières en aval n’arrivent pas à les empêcher d’exécuter leur décision. L’eau de la source du ruisseau de la vallée et des ruissellements de la pluie coule dans leur canal d’évacuation. Aucun moyen de garder ces eaux n’a été construit. En effet le débit d’eau alimentant le canal d’irrigation s’affaiblit. Les cultivateurs en souffrent. Ainsi, après des échages d’idées entre eux, ils décident de creuser un nouveau canal alimenté de la rivière Beandrarezona riche en eau mais difficile à maîtriser.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
1- Cadre de référence théorique
Généralité sur l’alphabétisation et la formation
1.1. Définition du mot clé « analphabète »
1.2. Définition du mot clé « formation »
2- ANALYSE DE LA SITUATION
2.1. Situation géographique
2.2. Situation problème
2.3. Vérification des hypothèses
2.3.1. Le nombre de population augmente
2.3.2. L’extension des rizières obligent les cultivateurs à faire sécher des marais en amont et en aval des canaux
2.3.3. L’érosion entraine la formation des lavaka coupant les canaux d’irrigation qui longent les flancs des montagnes
3- Les efforts déjà entrepris pour résoudre le problème
3.1. Création du canal « MANDANIVATSY »
3.1.1. Résultats de la décision prise
3.2. Problèmes occasionnes par le canal MANDANIVATSY
3.3. Canal dénommé MAMELOMBAHOAKA
3.3.1. Changement du canal
3.3.2. Echec du second canal
DEUXIEME PARTIE
4- PROPOSITION DES SUGGESTIONS
4.1 Technique d’approche
4.1.1 Partir des problèmes concerts rencontres par les apprenants
4.1.2 Valoriser les expériences de l’apprenant et revenir régulièrement a son vécu, à ses réalités
4.1.3 Les 4 membres de bureau
4.1.4 Les 12 cultivateurs qui débutent le travail
4.2 Technique de formation
5- Processus de formation
5.1. Niveau intellectuel de la population
5.2. Alphabétisation envisagée
5.3. Contenu de la formation
5.3.1. Statut de l’association
5.3.2. Attribution du
• Président
• Secrétaire
• Trésorier
5.3.3. Organisation du travail en groupe
6- ETUDE ET COUT DES TRAVAUX
6.1. Description du projet
6.1.1. Travaux système HIMO
6.1.2. Travaux système tâcheronnage
6.2. Chronogramme
6.2.1. HIMO
6.2.2. Tâcheron
6.3. Coût du projet
6.3.1. HIMO
6.3.2. Tâcheron
6.3.3. Outillage
6.3.4. Matériaux
6.3.5. Récapitulation de coût du projet
6.4. Travaux finis
CONCLUSION
Bibliographie et documents de référence
Bibliographie
Documents de référence
ANNEXES

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