La science reconnaît que le changement climatique a des conséquences dramatiques, en particulier dans les pays les Moins Avancés (PMA), en raison de leur situation géographique et leurs conditions climatiques, de leur forte dépendance à l’égard des ressources naturelles, leur retard économique et leurs capacités limitées à s’adapter à l’évolution du climat. Les prévisions climatiques et l’observation des tendances actuelles semblent indiquer un prolongement de la saison sèche et une diminution drastique des précipitations. L’agriculture serait le premier secteur à en pâtir.
La température de l’air tienne un rôle important sur le plan socio-économique des pays en voie de développement comme les Comores. Pour la majorité des comoriens, la température de l’air occupe une place incontournable dans la vie quotidienne surtout dans l’activité agricole. Elle est à l’origine de toute eau douce disponible dans certaines zones. Le déficit en eau pourrait se répercuter, non seulement sur le secteur agricole, mais aussi en termes d’accès et de qualité pour les populations.
NOTION GENERALE SUR LA TEMPERATURE
Présentation et définition de la température
La notion de température est d’abord une notion subjective. Par le sens du toucher, nous constatons que certains corps sont plus ou moins chauds, c’est-à-dire que leur température est plus ou moins élevée. Pour chauffer un corps matériel, nous savons tous qu’il faut lui fournir de la chaleur. Les notions de température et de chaleur ne sont pas synonymes, comme pourrait le laisser entendre certaines expressions courantes comme « il fait chaud » ou « quelle chaleur ! ».
Définition
La température mesure une grandeur physique liée à la sensation de chaud et froid d’un corps par rapport à un autre corps. Par définition, une température est une mesure numérique d’une chaleur, sa détermination se fait par détection de rayonnement thermique, la vitesse des particules, l’énergie cinétique, ou par le comportement de la masse d’un matériau thermométrique.
La température en météorologie
En météorologie, la température de l’air – dite température sous abri – est, par définition, celle mesurée avec un thermomètre (ou une sonde) placé à 1,5 m du sol dans un abri ajouré. Mais la perception physiologique de la température varie d’un individu à l’autre et selon les conditions atmosphériques (vent, pluie, ensoleillement…). Ainsi, à température donnée, la sensation de froid est plus vive en présence de vent que par temps calme, à cause du refroidissement éolien.
Instrument de Mesure
Le thermomètre : il s’agit d’un instrument qui permet de mesurer la température de l’air. Il est constitué de tube de verre contenant un liquide (de l’alcool). Lorsque la température augmente, le liquide se dilate et monte dans le tube ; Lorsque la température diminue, le liquide se contracte et son niveau baisse.
Unité de la température
L’unité légale de température est le kelvin, noté K, dont l’échelle est définie à partir de deux états: la température d’équilibre glace-liquide-vapeur, ou point triple de l’eau, qui vaut 273,15 K, et le zéro absolu (T=0K), qui correspond à un état où les atomes et les molécules ne s’agiteraient plus (énergie cinétique nulle). En principe, le zéro absolu représente aussi la limite inférieure des températures observables dans l’Univers. Dans la vie courante, on utilise plutôt le degré Celsius (°C) dont l’échelle est définie à partir de la glace fondante (T=0°C) et de l’eau bouillante (T=100°C à la pression normale de 1013,25hPa). Les pays anglo-saxons utilisent l’échelle Fahrenheit pour laquelle la glace fond à 32°F et l’eau bout à 212°F à la pression normale. Dans notre étude, on a utilisé l’unité Celsius comme unité de mesure.
Température atmosphérique
Structure de l’atmosphère
L’atmosphère peut être découpée en cinq couches qui sont la troposphère, la stratosphère, la mésosphère, la thermosphère et l’ionosphère [8]. Il est essentiellement constitué d’un mélange gazeux, l’air [9]. L’épaisseur de l’atmosphère est fluctuante, entre 350 et 800 km ; elle dépend en particulier de l’activité solaire ; l’épaisseur moyenne est d’environ 600 km. Au-delà de cette altitude, on est dans l’exosphère : ce n’est pas le vide qui y règne, on y rencontre encore quelques très rares particules, d’hydrogène et d’hélium essentiellement, mais si rares que l’on peut considérer qu’il n’y a jamais de collision entre elles. Ces particules ne sont plus retenues par la gravité terrestre et peuvent s’échapper vers l’espace. Le passage de l’atmosphère à l’exosphère ne se présente pas du tout comme une frontière nette entre deux domaines de caractéristiques bien distinctes, mais plutôt comme une transition progressive. En effet, le nombre de molécules de gaz par mètre cube diminue constamment à mesure que l’on s’élève dans l’atmosphère, jusqu’à atteindre les concentrations très faibles, caractéristiques de l’exosphère.
Les molécules des gaz atmosphériques sont donc essentiellement concentrées près du sol. Ainsi, la moitié de la masse de l’atmosphère se situe au-dessous de 5 500 mètres, les 3/4 au-dessous de 10 km, les 9/10 au-dessous de 16 km ; 99 % de la masse de l’atmosphère se situe entre 0 et 30 km. Dans cette couche, la composition chimique de l’air est relativement homogène [10].
Composition chimique de l’atmosphère terrestre
L’atmosphère terrestre est originale, comparée à celles des autres planètes du système solaire. Ainsi, les atmosphères de Vénus et de Mars sont très riches en dioxyde de carbone CO (respectivement 97 % et 95 % de ce gaz), alors que l’atmosphère terrestre en contient très peu. L’eau joue un rôle extrêmement particulier dans l’atmosphère terrestre : la vapeur d’eau est le seul gaz à y présenter une concentration très variable dans le temps et dans l’espace. Les autres gaz, eux, ont une concentration relativement stable et homogène, même s’il y a évidemment des fluctuations. Une autre particularité de l’eau, essentielle, est que ce corps est le seul présent dans l’atmosphère à présenter des changements d’état aux températures habituellement rencontrées sur notre planète. En moyenne, elle ne représente que 0,25% de la masse totale de l’atmosphère, ce qui en fait un constituant assez minoritaire. L’eau se rencontre essentiellement dans les premiers kilomètres de l’atmosphère. On la trouve sous forme de vapeur, et aussi sous forme liquide (dans les nuages, brouillards…) et solide (dans certains nuages).
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : GENERALITE SUR LA TEMPERATURE, ANALYSE DES RISQUES LIES A L’EVOLUTION DE LA TEMPERATURE
CHAPITRE I : NOTION GENERALE SUR LA TEMPERATURE
CHAPITRE II : ANALYSE DES RISQUES LIES A L’EVOLUTION DE LA TEMPERATURE
PARTIE II : MESSURE A PRENDRE POUR GERER ET REDUIRE LES RISQUES LIES A CETTE EVOLUTION
CHAPITRE III. MESURES A PRENDRE POUR GERER LES RISQUES LIES A CETTE EVOLUTION
CHAPITRE IV : LA REDUCTION DES RISQUES DE CATASTROPHES AUX COMORES
PARTIE III. METHODOLOGIES DE L’ETUDE ET PRESENTATION DES RESULTATS OBTENUS ET INTERPRETATION
CHAPITRE V : LA ZONE D’ETUDE
CHAPITRE VI : LES MATERIELS
CHAPITRE VII : METHODES
CHAPITRE VIII : RESULTATS ET INTERPRETATION
CONCLUSION
REFERENCES WEBOGRAPHIQUES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES