Généralité sur la pauvreté
Définition
La définition du terme pauvreté est multiple. Celle-ci est différente selon des entités qui la définissent ainsi que selon le cadre d’étude à analyser. De plus l’intensité de la pauvreté n’est pas identique sur le plan international. Un pauvre à Madagascar n’a pas la même situation qu’un pauvre aux Etats-Unis. Mais en général être pauvre c’est une personne qui est dans une situation où on connaît une manque en soit. Il se pourra une manque en argent, en alimentation, en affection .
Selon le PNUD
Le PNUD donnent 3 types de pauvreté comme :
Extrême pauvreté :
« ainsi une personne vit dans la pauvreté extrême si elle ne dispose pas de revenus nécessaires pour satisfaire ses besoins alimentaires essentiels- habituellement définis sur la base de besoins caloriques minimaux » .C’est – à dire l’alimentation des pauvres ne contient pas une base calorifique nécessaire pour la croissance normale. Par le manque de ressource la personne pauvre ne satisfait pas ses besoins de subsistances c’est-à-dire les besoins en alimentation. Le revenu disponible pour chaque individu n’est pas suffisant.
La pauvreté générale :
« Une personne vit dans la pauvreté générale si elle ne dispose pas de revenus suffisants pour satisfaire ses besoins essentiels non alimentaire tels l’habillement, l’énergie et de logement- et alimentaire » C’est un degré plus approfondi de la pauvreté. Il marque la manque ou insuffisance des besoins fondamentaux mais plus spécifique que la première. Un homme normal a besoins de nourriture, d’habillement et de maison à habiter. Ceux ci caractérisent le bien être de la population. La pauvreté générale se manifeste par le manque de bien être à cause de l’insuffisance de liquidité. Les pauvres n’ont ni activité ni travail rémunérateur ce qui explique leur situation. On peut considérer plusieurs formes des chômages: comme la personne qui n’a pas d’emploie est chômeur et les personnes qui travaillent mais en minimum de temps dans une journée sont classés comme les sous emploies. Leurs argents ne permettent pas d’accomplir le bien être de leur famille.
La pauvreté humaine :
« …est présentée comme l’absence des capacités humaines de base : analphabétisme, malnutrition, longévité réduite, mauvaise santé maternelle, maladie pouvant être évitée » . C’est le signe de la pauvreté qui touche l’éducation et la santé. Les indicateurs de mesure préconisés par le PNUD sont le taux de mortalité infantile, l’accès à l’eau potable de la population, l’espérance de vie, le taux de scolarisation, et la propagation de l’épidémie qui peut être guérie comme la diarrhée, le paludisme.
Selon la banque mondiale
Par la complexité de définir la pauvreté la banque mondiale n’a pas précisé le type de pauvreté qu’elle analyse. Mais on peut la classer comme suit :
La pauvreté relative à la vie en société (la pauvreté sociale)
Quand on parle de la pauvreté sociale, il est indispensable de voir tout d’abord la pauvreté dans le domaine de la santé, de l’éducation et enfin le manque de pouvoir.
• La pauvreté dans le domaine de la santé:
Dans ce domaine, elle est mesurée par le taux de mortalité infantile et celui de la mortalité des enfants moins de 5ans. Plus ce taux est élevé plus le pays en question est considéré plus pauvre. En bref, la santé définit la pauvreté.
• La pauvreté dans le domaine de l’éducation
Question éducation, elle, c’est à dire la pauvreté est mesurée par le taux d’inscription brut à l’école primaire ou le taux d’inscription net s’il est disponible. Contrairement au taux de mortalité cité ci dessus, plus le taux est faible plus le pays est pauvre.
• Le manque de parole ou manque de pouvoir (voicelesness)
Cette situation ne peut pas être quantifiable c’est- à- dire, il n’y a pas d’indicateur.
Les gens qui se trouvent dans cet état ne peuvent pas ou bien ont du mal à prendre la parole en public donc ils n’influencent jamais les décisions des autres.
Ils n’arrivent pas à convaincre l’autrui sur un sujet donné. On peut aussi dire qu’ils ne sont pas capables de prendre une décision en publique.
La pauvreté monétaire
Cette sorte de pauvreté se résume sur le niveau de revenu « income poor »
➤ Fixation de seuil:
La Banque Mondiale fixe des seuils de pauvreté proportionnelle au degré économique d’un pays (classification du pays en question au niveau international) comme le « Seuil de $1 par jour: pour le PMA » et le « Seuil de $2 par jour: pour le pays à revenu intermédiaire » .
Le seuil de $1 par jour signifie au minimum, qu’on gagne $1 par jour dans le PMA. Quant au seuil de $2 par jour, ceci signifie: dans une journée, une personne active gagne au minimum dans les pays à revenue intermédiaire $2.
➤ L’incidence de la pauvreté :
Elle mesure la pauvreté par tête et permet une analyse radicale. Elle permet d’analyser la proportion d’individu vivant en dessous du seuil.
➤ Mettre en place le « poverty gap » :
Ceci est un indicateur qui mesure la distance d’une personne par rapport au seuil de la pauvreté. Il analyse aussi la profondeur de la pauvreté d’une personne.
➤ L’indicateur « squared poverty gap »
C’est l’indicateur pour détecter la différenciation au niveau des pauvres: l’inégalité de leur revenu, le mode de la répartition de ce dernier, d’analyser le degré de la pauvreté entre les pauvres pour savoir: qui sont les plus pauvres c’est-à-dire, les pauvres des pauvres et qui sont les riches des pauvres.
Caractéristique des pauvres à Madagascar
Forme de la pauvreté
En tenant compte de la définition donnée par le PNUD et la Banque mondiale, les pauvres malgaches ont ses spécificités. Le degré de la pauvreté est inégal dans le milieu rural et le milieu urbain. La pauvreté se présente sous plusieurs formes.
La pauvreté rurale
La population rurale se caractérise par une famille en grande taille qui effectue l’activité agricole comme une préoccupation principale. La productivité est très faible faute de la méthode d’exploitation très ancienne et qui ne connaît aucune amélioration. La production pendant la période de la récolte est insuffisante pour nourrir la famille jusqu’à la deuxième récolte. De plus, quelque partie de cette production devrait être destinée à la vente pour acquérir les biens qu’on a besoins quotidiennement et qui constituent la source de revenu de la population rurale en même temps. D’où la pauvreté monétaire qui caractérise le revenu faible de l’individu. La malnutrition, l’insuffisance alimentaire tant en quantité qu’en qualité gagnent du terrain. Les paysans pauvres doivent chercher le jour au jour leur ration quotidienne, d’où la quasi-inexistence de l’épargne. Tous les gains sont affectés à l’alimentation et il y a des moments où ils ne sont pas suffisants. Ils ne pourront plus à acheter autre chose comme le zébu qui marque le prestige et la richesse à la campagne et qui pourrait les aider dans leur travail. Les grandes parties de la zone rurale sont enclavées faute de l’absence de l’infrastructure routière. La population rurale ne peut pas bénéficier des nouvelles technologies de la ville ni vendre leur produit agricole même s’ils ont pu rassembler une certaine quantité de leur production. De plus, L’école et l’hôpital sont presque inexistants dans ce lieu. Le taux d’analphabétisme prenne son niveau maximal et la santé de la population est en mauvaise état, et très précaire .Les différentes type d’épidémie comme la diarrhée, le paludisme et les autres maladies infectieuses se propagent. On y trouve un taux élevé de la mortalité infantile, la mortalité des enfants moins de 5 ans et celle de la mère pendant l’accouchement et une faible espérance de vie de la population. Cette dernière est de 40 ans pour le 32% de la population dont la plupart vivent en milieu rural tandis que le reste s’élève à 54 ans qui est bien inférieur à celle du pays développé (plus de 80 ans). L’influence de l’environnement, de la culture et du mode de vie ainsi que l’inaccessibilité à l’eau potable de la population rurale constituent un grand problème qui semble très difficile à résoudre. Les gens se contentent d’utiliser l’eau venant directement de la rivière et de la rizière sans une précaution ultérieure. Ils ne se soucient pas des microbes que l’eau pourrait apporter sans un traitement a priori. La statistique montre le faible taux d’accessibilité au l’eau potable surtout en milieu rural. Ce taux n’a atteint que 7% de la population en 1999.
|
Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : LA NOTION DE PAUVRETE
Chapitre I Généralité sur la pauvreté
I- Définition
I-1- Selon le PNUD
I-1-1 Extrême pauvreté
I-1-2 La pauvreté générale
I-1-3 La pauvreté humaine
I-2 Selon la banque mondiale
I-2-1 La pauvreté relative à la vie en société (la pauvreté sociale)
I-2-2 La pauvreté monétaire
II- Caractéristique des pauvres à Madagascar
II-1 Forme de la pauvreté
I-1-1 La pauvreté rurale
II-1-2 La pauvreté urbaine
II-2-Indicateur de mesure de la pauvreté
II-2-1 l’état de privation des ménages en biens durables
II-2-2 le seuil monétaire
II-2-3 Le seuil alimentaire
II-2-4 au niveau d’instruction : le taux d’analphabétisme
II-2-5 L’accès à l’eau potable et au service médical
II-2-6 L’espérance de vie à la naissance
II-3 Constat de la pauvreté à Madagascar
II-3-1 bilan
II-3-2 Causes de pauvreté
CHAPITRE II : Les stratégies de la lutte contre la pauvreté
I- Les luttes des pauvres
I-1 Les pauvres de pauvres
I-2 Les ouvriers non qualifié
II- Le rôle du gouvernement
II-1 La politique du gouvernement
II-1-1 l’OMD (1990- 2015)
II-1-2 Le MAP (2005 -2012)
II-1-3 Le PADR
II-2 COMMENTAIRE
Partie II : LA MICRO FINANCE : description et analyse
Chapitre I : Présentation de la micro finance
I – HISTORIQUE ETDEFINITION
I-1 Avant 1990
I-2 De 1990 à 1995
I-3 Après 1995
II- IMPORTANCE DU CREDIT ET L’EPARGNE
II-1 Le rôle de l’épargne
II-2 L’importance du crédit
Chapitre II : Analyse d’accessibilité
I- Les conditions d’octroi du crédit
I-1 Les institutions financières mutualistes
I-1- 1: OTIV
I-1-2 L’ADéFi
I-1-3 CECAM
I-2- Les institutions non mutualistes
I-3 Les nouvelles institutions de micro finance
I-3-1 La PAMF
I-3-2 Le Micro-crèd
I-3-3 L’accès Banque Madagascar
II- Analyse d’accessibilité des pauvres
II-1 Analyse comparative entre les 2 types des institutions de micro finance
II-2 Etude comparative aux institutions qui collectent d’épargne et octroient du crédit
II-3 Analyse d’accessibilité des pauvres aux institutions de micro crédit
II-4 Problèmes rencontrés aux institutions de micro finances existantes
Chapitre III : Perspectives des solutions
I- Amélioration des services existants
I-1 le taux d’intérêt
I-2 La sensibilisation
I-3 Le nouvel service
II- autres
II-1 La solidarité entre les paysans
II-2 La recherche d’une petite activité
CONCLUSION