GENERALITE SUR LA LAPIDAIRERIE

NOTION DE GEMMOLOGIE

La gemmologie est la discipline qui traite l’étude scientifique des gemmes (du latin gemmus). Sa proche parenté est la minéralogie. Elle s’intéresse à l’occurrence, aux propriétés physiques, et à l’identification des espèces minérales et organiques utilisées dans l’art de la parure, en s’appuyant sur l’utilisation d’instruments pour distinguer les imitations et les pierres de synthèse, des pierres naturelles. Les questions suivantes se posent aussi :  la pierre est-elle gemme ou une pierre reconstituée, ou bien assemblée ?  si oui, peut-on en préciser la nature des différentes parties ? Pour pouvoir répondre ces questions, il est nécessaire de connaître quelques caractéristiques des gemmes.

PROPRIETES DES GEMMES 

Il est impossible de décrire les propriétés des gemmes sans faire des incursions dans des sciences telles que : la Minéralogie, la Cristallographie, la Géologie, la Pétrographie, la Chimie et la Physique. Notre attention repose sur la couleur, l’éclat, la transparence, le clivage et la dureté car ces propriétés sont indispensables au taillage des pierres.

Couleur
C’est un caractère déterminant mais pas absolument fiable. Certaines gemmes peuvent présenter des couleurs et des nuances variables. Le Saphir par exemple, peut être bleu, rose, jaune, vert, violet, orange ou incolore. En rouge il est appelé Rubis. On peut aligner différentes pierres roses composées de différentes gemmes présentant des nuances similaires : Tourmaline rose, Saphir rose, Béryl rose, Spinelle rose etc. La plupart des noms des minéraux est assimilée à leur couleur typique : Albite (albus = blanc), Rhodonite (rhodon= rose), etc.

Eclat
L’éclat est défini comme la propriété à réfléchir à la façon d’un miroir la lumière qui touche la surface de minéral. Plusieurs facteurs influencent l’éclat : l’indice de réfraction, le pouvoir d’absorption de la lumière, l’aspect de la surface (lisse, rigoureuse ou mate) etc. Il ne dépend pas de la couleur. L’éclat peut être :  métallique ; C’est le plus fort. L’éclat métallique est la caractéristique des matières non transparentes (Pyrite, Hématite, etc). On parle aussi d’éclat semi-métallique pour les minéraux semi-transparents. Il comprend des minéraux à indice de réfraction élevés : 2,600 à 3,000.  adamantin ; C’est l’éclat le plus élevé pour les minéraux transparents et semi-transparents à l’I.R de 1,920 et plus (Diamant, Zircon, etc).  vitreux ; C’est le plus commun, il rappelle l’aspect du verre. Il concerne principalement les matériaux d’un I.R de 1,300 à 1,900 (Saphir, Quartz, etc.).  gras ; L’éclat gras a l’aspect du papier graisseux (Opale, Jadéite, Lolite, etc).  autres éclats.
On peut citer les éclats soyeux (gypse), résineux (Ambre), cireux (Turquoise), nacré (Calcédoine) et mat (kaolitite).

Transparence
C’est la particularité de laisser passer la lumière. C’est une qualité que les pierres précieuses doivent posséder.
On distingue plusieurs niveaux de transparence :
 transparent : on peut lire au travers même si l’échantillon est épais ;  semi-transparent : on peut lire aussi au travers mais l’écriture n’est pas nette ;  translucide : la lumière passe difficilement même si l’échantillon est mince ;  opaque : la lumière ne passe pas même si l’échantillon est mince.

Clivage et cassure
Le clivage est une propriété des gemmes à se scinder selon des plans bien déterminés.
Pour les lapidaires, le clivage est une caractéristique qui permet de fixer les précautions à prendre pour l’orientation de la table. Une mauvaise orientation de la table par rapport au plan de clivage peut entraîner un dégât pendant la taille, mais également, une fois la taille terminée, lui donnera une grande fragilité au moindre choc.
Ces deux types sont nettement différents. Le clivage sépare la pierre en deux morceaux, selon sa structure et suivant le plan de clivage, tandis que la cassure résulte d’un choc et ne suit pas un plan régulier : elle peut être conchoïdale (sous forme de coquille), lisse ou grenue.

DURETE
La dureté est la capacité d’un matériau de résister à l’abrasion, lorsqu’on tente de la rayer avec la pointe d’une autre substance sans développer de clivage.
C’est la première caractéristique d’une gemme pour le lapidaire. La dureté détermine le choix des poudres de polissage et de la nature des plateaux qui devront être adaptés à celle-ci.
Une pierre précieuse ayant une bonne dureté est capable de conserver un bon poli et, portée au quotidien de rester intacte. Cela sous-entend qu’elle ne se rayera, ni même qu’elle ne se brisera, au moindre choc avec d’autres minéraux. On peut la connaître par :
 l’échelle de MOHS ; Réaumur, en 1822, a été le premier à décrire et à utiliser une méthode pour mesurer la dureté. Il frottait entre elles les arêtes de deux prismes de matériaux différents pour comparer leur dureté relative.

Le résultat, classé de 1 à 10, servent encore aujourd’hui d’échelle de comparaison. On parle d’ailleurs de l’échelle de Mohs. Ainsi, classé du moins dur au plus dur, apparaissent les minéraux suivants : 1-Talc, 2Gypse, 3-Calcite, 4-Fluorine, 5-Apatite, 6-Orthose, 7-Quartz, 8-Topaze, 9-Corindon, 10-Diamant. Pour les pierres organiques, on a : Jais : 2,5 à 4 ; Perle : 2,5 à 4,5 ; Ambre 2 à 2,5 ; Corail : 3 à 4.  les tests de dureté ; Tout test de dureté fait sur un matériau gemme est potentiellement destructif. Ces tests sont très rarement pratiqués en gemmologie. Cependant quelques cas les imposent. Par exemple, si on ne peut pas avoir accès à la densité ou aux indices de réfraction d’un minéral. Dans le commerce, il existe des crayons spécieux que l’on appelle des touchaux qui à la place de leurs mines, sont fixés des fragments pointus des minéraux testeurs.  la couleur des traits. Lorsque l’on tente de rayer une plaque de porcelaine dépolie avec certains minéraux, on se rend compte qu’ils laissent des dépôts colorés et ou des traits de couleurs. On le pratique sur la matière brute. C’est un test destructif et des précautions s’imposent si on tente de le réaliser sur des objets sculptés. Le tableau ci-après présente quelques exemples des couleurs des traits d’un tel test.

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Table des matières

LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LA LAPIDAIRERIE
I-1 NOTION DE LA GEMMOLOGIE
I-2 TECHNIQUES DE TAILLE
CHAPITRE II : ETUDE DES APPROVISIONNEMENTS DE L’ATELIER
II-1 MATIERES PREMIERES ET INSTALLATIONS
II-2 PROCEDURE ET CADRE LEGISLATIF
CHAPITRE III ANALYSE DE RENTABILITE DE L’ATELIER
III- 1 COÛTS DES DIVESRS INVESTISSEMENTS
III-2 AMORTISSEMENTS
III-3 CASH FLOW
III-4 CALCULS DES INDICATEURS DE RENTABILITE
III-5 BILAN
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET WEBOGRAPHIQUES
TABLE DES MATIERES
ANNEXES

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