Soutenance mémoire
«Développer ensemble toutes les régions de Madagascar avec le Madagascar Action Plan (MAP) pour faire face à la mondialisation. Tirer profit des ressources naturelles et humaines existantes pour les transformer en richesse et en tirer une valeur ajouter », l’Etat tend à donner au secteur de l’agriculture un rôle prépondérant du fait que ce secteur d’activité économique pourrait contribuer efficacement, à améliorer le niveau de vie des ruraux et résoudre leurs problèmes de sous-alimentation. Comme mesure d’accompagnement, dans ce sens, l’Etat à mis en place des programmes de développement (Plan communal de développement, programme Millenium Challenge Account ou MCA).
Et face aux problèmes urgents d’approvisionnement de pommes de terre de la population malagasy en général et dans la région Analamanga en particulier lesquels sont liés à une croissance démographique galopante et à une urbanisation rapide, la culture de pommes de terre nous a apparue comme une solution efficace pour les résoudre.
Généralité sur la culture des pommes de terre
La culture de la pomme de terre est l’un des types de culture les plus intéressants et les plus passionnants. Elle est également l’un des plus répandus, c’est aussi une occupation passionnante.
Historique
La majeure partie des habitants de la planète vit de l’agriculture. Celle-ci est indispensable à la survie de l’ensemble de l’espèce humaine, puisqu’ elle est à la base de son alimentation. Elle constitue l’une des composantes majeures des milieux qui lui doivent généralement leur équilibre et leur hospitalité pour l’homme. Cultiver la pomme de terre, c’est d’abord choisir des graines provenant des plus beaux spécimens des plantes et améliorer les espèces par sélection, repiquage, taille, … C’est aussi améliorer le sol par diverses techniques agricoles et par apport d’engrais, lutter contre les plantes parasites (désherbage). Les techniques agricoles sont assez rudimentaires et expliquent la faiblesse des excédents. Les productions sont toujours très dépendantes des conditions du sol et de climat, même si les plantes ne sont pas autochtones. Il en résulte des famines graves en cas d’événement climatique exceptionnel.
La culture des pommes de terre à Madagascar
La culture de la pomme de terre à Madagascar présente un point commun fondamental : les structures et systèmes de culture testés permettent une exploitation de type artisanal. La culture constitue à la fois un outil de production et un outil de développement où comptent à part égale la pomme de terre et ceux qui les produisent. Cette culture artisanale se distingue des schémas de type industriel dans la mesure où elle correspond à la capacité pour le cultivateur d’exploiter lui-même sa culture (avec l’aide de sa famille) sans salarié. Le schéma industriel se caractérisait, quant à lui, par le salarial, par la nécessité pour les unités de production d’avoir une dimension minimale pour couvrir les charges fixes, par la complexité de gestion et sa difficile reproductibilité dans le monde rural.
En effet, il ne s’agit pas de mettre en question la capacité technique des cultivateurs d’Anjozorobe – tous les hommes se valent – mais un état d’esprit qui reste à créer. A cet égard, Anjozorobe et ses environs n’est pas mûre pour la « révolution verte » en pomme de terre, celle du second degré, à laquelle on assiste dans la région du Vakinankaratra, où l’homme était réceptif, qui ne peut se développer qu’à partir d’un premier degré, celui de l’amélioration de la pratique des systèmes traditionnels de culture. L’agriculture est un art tout d’opportunité : à quoi bon investir quand ce principe n’est pas observé ?
Il ne suffit pas, en d’autres termes, d’appliquer des techniques de modernisation aux cultures pour voir celles-ci produire plus abondamment. Encore faut-il que ces cultures soient en état végétatif d’en bénéficier. Le problème n’est pas d’étendre encore les surfaces cultivées mais d’en relever la productivité.
Analyse F.F.O.M
Quant à sa force, ce projet est fort de personnel, temporaire ou non aurait la chance de réussir. Comme nous l’avons mentionné auparavant, la pomme n’est pas très compliquée à cultiver dans cette région d’Anjozorobe et nous souhaitons que le chef de production et les ouvriers aient la pleine volonté d’exploiter au large pour les avoir en quantité suffisante.
Cependant, ce projet de culture de pommes de terre a aussi sa faiblesse, l’éloignement de la ville d’Antananarivo où les consommateurs sont abondants constitue un manque à gagner.
Pour l’opportunité, dans l’analyse de la demande d’Antananarivo, l’approvisionnement en pommes de terre connaît une période de déficit notamment pendant les mois d’Avril à mai et de Novembre à décembre. La consommation est constituée de 60 à 70 % de pommes de terre. Ce qui fait qu’il y aurait 20 000 à 25000 tonnes de demande annuelle de pommes de terre non satisfaite sur le marché d’Antananarivo. C’est un marché que nous pourrons récupérer partiellement en organisant la production de pommes de terre et sa distribution. Il contribuera ainsi à une amélioration de la qualité nutritionnelle de l’alimentation de la population.
Par ailleurs, l’existence des cultivateurs artisanaux dont la production de pommes de terre est beaucoup plus réduite que le nôtre, constitue une menace non négligeable car leurs produits, sont faciles à écouler sur le marché. Dans le cadre de cette concurrence, la vente de pommes de terre en moyenne quantité semble difficile car on risque de ne pas pouvoir tout vendre en une seule journée d’où la nécessité des magasins de stockage pour conserver ces pommes de terre.
Cette analyse de la force, de la faiblesse, de l’opportunité et de menace conduit à conclure que cette unité de production est unique dans cette région. L’essentiel pour nous, c’est de bien gérer cette unité contre l’éventuelle faiblesse surtout au niveau de la vente de cette pomme de terre.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION GLOBALE DE PROJET
CHAPITRE I : IDENTIFICATION DU PROJET
SECTION 1 : GENERALITE SUR LA CULTURE DES POMMES DE TERRE
SECTION 2 : CARACTERISTIQUES DU PROJET
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHÉ
SECTION 1 : DESCRIPTION DU MARCHE
SECTION 2 : ETUDE DE LA DEMANDE
SECTION 3 : ETUDE DE L’OFFRE
SECTION 4 : PART VISEE SUR LE MARCHE
SECTION 5 : POLITIQUE ET STRATEGIE MARKETING A ADOPTER
CHAPITRE IV : THEORIES GENERALES SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
SECTION 1 : LES OUTILS D’EVALUATION
SECTION 2 : SELON LES CRITERES D’EVALUATION
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
SECTION 1 : IMPLANTATION GEOGRAPHIQUE
SECTION 2 : PROCESSUS DE PRODUCTION
SECTION 3 : ENTRETIEN, TRAITEMENTS PHYTOSANITAIRES ET FERTILISATION
CHAPITRE II : CAPACITE DE PROCUCTION
SECTION 1 : PRODUCTION ENVISAGEE
SECTION 2 : RECOLTE ET CONSERVATION
SECTION 3 : EVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRE
CHAPITRE III : ORGANISATION STRUCTURELLE
SECTION 1 : REPARTITION DES TACHES ET RESPONSABILITES DU PERSONNEL
SECTION 2 : ORGANIGRAMME DES FONCTIONS
SECTION 3 : GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
SECTION 4 : CHRONOGRAMME DES ACTIVITES
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : COUT DES INVESTISSEMENTS ET FINCANCEMENT DU PROJET
SECTION 1 : MONTANT DES INVESTISSEMENTS
SECTION 2 : AMORTISSEMENTS DES BIENS
SECTION 3 : PLAN DE FINANCEMENT
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE ET DE RENTABILITE DU PROJET
SECTION 1 : COMPTES DE GESTION
SECTION 2 : COMPTES DE RESULTATS PREVISIONNELS
SECTION 3 : BILANS PREVISIONNELS
CHAPITRE III : EVALUATIONS ET IMPACTS DU PROJET
SECTION 1 : EVALUATIONS ECONOMIQUES
SECTION 2 : EVALUATIONS FINANCIERES
SECTION 3 : EVALUATION SOCIALE
SECTION 4 : CADRE LOGIQUE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
