Généralistes et définition des concepts d’économie de La connaissance

La connaissance c’est le pétrole éternel de toute époque, selon Idriss J. ABERKANE (2015)Aujourd’hui, en 2017, l’homme que les médias de masse considèrent comme le plus riche du monde n’est pas un magnat de pétrole mais un magnat du logiciel. L’économie de la connaissance tend à prendre place en offrant des perspectives de développement et croissance dans l’économie d’un pays. Les expériences des pays de l’OCDE montrent les avantages de l’économie de la connaissance. Désormais, la connaissance et l’information constituent des sources de productivité , de croissance et de compétitivité dans l’ économie .Même si elles ont toujours joué ce rôle par le passé, la diffusion massive des technologies nouvelles renforce les créativités. L’économie moderne devient de plus en plus dématérialisée, l’information est transformée en connaissance qui est une matière première rare. La transformation de cette information en connaissance est une étape très importante car elle évoque les piliers de l’économie de la connaissance. L’accélération de la vitesse d’explosion des technologies nouvelles posant l’économie de la connaissance au cœur d’un sujet de réflexion.

Généralistes et définition des concepts d’économie de La connaissance

Historique et définition de l’économie de la connaiss ance

L’expression «d’ économie de la connaissance » semble avoir été utilisée pour la première fois par Peter Drucker en 1969 pour désigner l’ensemble des secteurs activité « intensifs en connaissance » . L’OCDE la caractérise comme « reposant directement sur la production, la diffusion et l’utilisation du savoir et de l’information». Par ailleurs la révolution des technologies de l’information et de la communication (TIC) à partir des années 1980 a suscité de nombreux espoirs chez les économistes. Ainsi, la notion d’économie de la connaissance est née avec le constat d’un rôle croissant de la production, la distribution et des utilisations de la connaissance dans les activités économiques et de l’augmentation des ressources qui y sont consacrées. Pour l’OCDE, le savoir, en tant que “capital humain” et inclus dans les technologies, a toujours été au centre du développement économique.(OCDE, 1996). En effet, la participation des TIC dans l’économie de la connaissance a marqué un moment de l’histoire où la part de la connaissance dans l’ensemble des facteurs de production prenait une la relation étroite entre une tendance relative à l’accroissement de la part du capital intangible (éducation, formation, capital humain, recherche et développement, …) et la diffusion des nouvelles technologies de l’information et de la communication (Internet, infrastructures à haut-débit).

L’économie de la connaissance, en tant que discipline s’intéresse à l’ensemble des connaissances utilisées dans les activités économiques. Il existe plusieurs définitions de l’économie de la connaissance, mais il n’existe pas une définition qui fasse consensus. Pour Dominique Foray(2000), elle correspond essentiellement, dans chaque pays, au secteur d’activité de production et de service fondées sur des activités intensives en connaissance. Celles-ci étant « habituellement repérées en combinant des indicateurs portant sur la production et la gestion des savoirs, tels que les dépenses de recherche et développement (R&D), le taux d’emploi des travailleurs diplômés et l’intensité de l’utilisation des nouvelles technologies de l’information » et pour d’autres, l’ économie de la connaissance peut se définit comme un stade du capitalisme où se généraliserait un modèle productif particulier organisé autour des complémentarités organisationnelles et technologiques entre les TIC , le capital humain des agents susceptibles d’ utiliser ces technologies et une organisation réactive de la firme qui permettrait la plaine utilisation du potentiel de productivité des deux premiers éléments  (Amable et Askenazy,2002). D’ après ces définitions, dans l’ économie de la connaissance les NTIC et le capital humain de qualité sont les deux éléments inséparables puisqu’ils nous nécessiteraient des connaissances humaines pour utiliser les technologies et les technologies à son tour feraient circuler l’information en une vitesse plus rapide pour créer des nouvelles connaissances. Dans une généralisation d’un modèle productif fondé sur les technologies de la communication et les réseaux (Internet, infrastructures à haut débit), couplés à des ressources intensives en connaissance comme les personnels qualifiés, des laboratoires de recherche et développement et une organisation réactive accordant une place importante à l’innovation ont transformé considérablement les sources et la vitesse de l’innovation et du changement technologique particulièrement les numériques. Ainsi, l’économie de la connaissance implique alors une prise en compte de l’information et de sa gestion pour s’élargir. De ce fait, l’économie de la connaissance repose sur la capacité à produire et à gérer les connaissances et les autres actifs intellectuels pour une part croissante de l’immatériel dans l’économie. C’est pourquoi la main-d’œuvre qualifiée qui est la plus demandée dans les pays de l’OCDE avec les achats de logiciels qui augmentent au rythme de douze pour cent par an (12%/an) depuis le milieu des années 80 (OCDE,1996). Bref, l’économie de la connaissance s’est développé grâce notamment à l’essor des TIC.

Type de connaissance à savoir : connaissances tacites et connaissances codifiées

➢ En utilisant le critère de codification il est possible d’établir une distinction entre connaissance codifiée et connaissance tacite. Connaissances tacites, Elles correspondent à la connaissance que possède un individu et qui n’est pas formalisée (compétences, expériences, intuitions ou encore secrets de métiers) et ce type de connaissance rend les opérations de recherche et accès, transport, stockage, échange et transaction difficiles, parfois même impossibles à réaliser. Contrairement, la connaissance explicite ou codifiée se définit comme étant formalisée et transmissible sous forme de document matérialisé. La connaissance est donc créée à partir des différentes interactions entre connaissances tacites et explicites: une connaissance codifiée est virtuellement partagée, alors que la connaissance non codifiée(tacite) reste individuel jusqu’à ce qu’elle soit acquise par un échange direct avec son détenteur et le stockage et la mémorisation des connaissances tacites sont conditionnés par le renouvellement de générations en génération des personnes qui détiennent ces connaissances .Donc, il est urgent de codifier les connaissances tacites face aux multiples risques de perte.

➢ La différence entre information et connaissance.
Dans la perspective de l’examen des TIC qui sont fortement centrées autour de l’information, il important à distinguer la « connaissance » de l’« information ». Les « connaissances » sont objectivables, quantifiables et donc négociables en tant qu’actif à part entière. Elles sont donc des biens parfaitement échangeables au même titre que les biens conventionnels, subissant les lois de la rareté et de la concurrence d’où <<la raréfaction d’une connaissance se reflète à travers sa brevetabilité ou son appropriation en tant que bien intellectuel>> selon, DJEFLAT, Abdelkader .

La différence se comprend sur la diffusion : la diffusion de l’information sur les résultats des activités de recherche et développement se fait à faible coût mais la transformation de cette information en connaissance opérationnelle suppose la mise en œuvre d’un processus plus complexe. L’information est comme des messages, il faut sélectionner, traiter et interpréter ces flux de messages pour en produire de nouveaux connaissances car l’information devient identique à la connaissance quant il a été partagé et valoriser. En effet, la connaissance possède quelque chose de plus que l’information. Elle renvoie à la capacité que donne la connaissance à engendrer, extrapoler et inférer de nouvelles connaissances et informations .La valorisation de l’information nous conduit à la compréhension de la production de la connaissance. Nous attendons par la valorisation de l’information la mise en valeur, la diffusion et l’exploitation de l’information. Donc l’information est le processus de sélection, de traitement et d’interprétation des messages reçus qui peut être vrai ou fausse, alors que la connaissance est basée sur une information assimilée et utilisée pour aboutir à une action. Ainsi, l’information fait partie de la connaissance mais ne peut être assimilée à elle, en d’autres termes, elle en constitue l’étape préalable.

Propriétés de l’EC en tant que bien économique

➢ La connaissance une capitale immatérielle et bien non rival.
A l’inverse des biens matériels, la connaissance est attachée aux individus puisqu’elle repose sur leurs facultés subjectives. La connaissance se caractérise comme un bien non-exclusif, ainsi il est difficile de privatiser la connaissance. Elle est inépuisable et peut-être utilisée par plusieurs acteurs une fois diffusés et peut de cette même manière être enrichie par d’autres connaissances. La connaissance ne se détruit pas dans l’usage, elle aussi peut être utilisée par plusieurs agents sans diminuer l’utilité pour chacune. C’est ce qui fait que nous la considérions comme une bien ‘’non rivale’’.

➢ La connaissance est un bien cumulative La connaissance est un bien cumulative, dans le sens où toute connaissance peut être le facteur principal de la production de nouvelles connaissances. Autrement dit, la connaissance n’est pas seulement un bien de consommation, c’est aussi et surtout un bien de production, susceptible d’engendrer de nouveaux biens qui seront eux-mêmes infiniment utilisables. Le fait d’acquérir et de transmettre une connaissance est un jeu à somme positive. <> , (Idriss J. Aberkane). Ce point de vue, nous rappelle que l’économie de la connaissance est importante et elle est une économie de flux, contrairement à l’économie du capital, du travail et des matières premières, qui est une économie de stock.

➢ La connaissance est un bien public et bien privé.
La connaissance est un bien public et bien privé .Comme elle est difficilement contrôlable, non rivale et non exclusive, elle présente les caractéristiques d’un bien public, c’est-à-dire un bien pour lequel le marché concurrentiel ne peut assurer de manière efficiente la production. Quand un usager écoute de la musique ou accède à un programme éducatif, mille autres personnes peuvent écouter la même musique (ou accéder au même programme), sans que cela engendre un coût supplémentaire, compte tenu des technologies modernes de reproduction et de transmission .

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Table des matières

Introduction
PARTIE I /- ETUDE THEORIQUE
Chapitre I: Généralistes et définition des concepts d’économie de La connaissance
Chapitre II : Apports des nouvelles technologies dans l’économie de la connaissance
Chapitre III : Limites de l’insertion des nouvelles technologies dans l’EC
PARTIE II : nouvelles technologies dans l’EC aux ETAT UNIS
Chapitre v: Education et les nouvelles technologies
Chapitre VI: Economie de la connaissance en en fonction croissant des TIC au Etats-Unis
Chapitre VII: Impact macroéconomique et microéconomique des TIC & NTIC sur la
performance des Etats Unis
Conclusion
Bibliographie

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