Fréquences des biopsies par rapport à l’ensemble des femmes dépistées

Fréquences des biopsies par rapport à l’ensemble des femmes dépistées

Diagnostic des dysplasies

Le diagnostic des dysplasies repose essentiellement sur leur dépistage précoce.

Histologie :

Le diagnostic confirmant la dysplasie cervicale se fait toujours par l’examen histopathologique qui est basé sur les critères suivants :

– Différenciation, maturation et stratification des cellules La proportion de l’épaisseur de l’épithélium comportant des cellules matures et différenciées est utilisée pour déterminer le degré de la dysplasie (figure 6). Pour les degrés les plus sévères de la dysplasie, une proportion importante de l’épaisseur de l’épithélium est composée de cellules indifférenciées, avec seulement une assise mince de cellules matures et différenciées en surface. Si l’on ne constate aucune maturation dans l’épithélium, cela est en général révélateur d’un carcinome in situ.
– Anomalies nucléaires Elles reposent sur le rapport nucléo- cytoplasmique plus important, le polymorphisme nucléaire avec anisocaryose.
– Activité mitotique (présence des figures de division cellulaire) Elle est peu fréquente dans l’épithélium normal et ces figures, si elles sont présentes, ne peuvent s’observer qu’au niveau de la couche parabasale. Ainsi selon la présence des figures de mitose : Au 1/3 inférieur de l’épaisseur de l’épithélium malpighien, on parle de dysplasie légère (NCI I), Au 1/3 moyen, dysplasie modérée (NCI II), Au 1/3 supérieur, dysplasie sévère (NCI III) et sur toute l’épaisseur : carcinome in situ (CIS). Dans ces deux cas différenciation et stratification sont complètement absentes de l’épithélium.

Traitement :

Le traitement dépend de la dysplasie et de son siège.
Si elle est légère (CIN 1) on a le choix entre l’abstention car le risque d’évolution est faible et le traitement par diathermocoagulation cryothérapie, résection à l’anse diathermique ou laser, si la lésion ne régresse pas spontanément après 6 mois ou un an de surveillance.
Si elle est moyenne (CIN 2), l’attitude la plus habituelle est le traitement par les mêmes moyens que ceux la dysplasie légère.
Si elle est sévère (CIN 3) ou s’il s’agit d’un cancer in situ, le traitement dépend du siège de la lésion.
Lorsque la lésion est exo cervicale, il semble logique de prélever la lésion à l’anse diathermique ou de vaporiser au laser.
Si la lésion a été retirée en totalité, le traitement peut être considéré comme suffisant, sinon il faut un nouveau traitement local ou une conisation.
Lorsque la lésion est endocervicale, il faut faire une conisation. Si elle passe en tissu sain, on s’en tiendra là. Si la conisation est passée à moins de 5 mm de la lésion en largeur ou en hauteur, l’hystérectomie de complément est nécessaire si la femme a plus de 40 ans ou a eu les enfants qu’elle souhaitait.

Surveillance : 

La surveillance doit être stricte : Si l’abstention a été décidée (dysplasie légère) il faut faire un dépistage annuel voire deux ou trois ans selon la possibilité de la femme, pour dépister une aggravation et surveiller la régression spontanée. Si un traitement local a été effectué, il faut revoir la patiente un mois après afin de vérifier qu’aucun épithélium pathologique n’a été laissé, il faut revoir la femme à 3 ; 6 et 12 mois pour un examen colposcopique, et éventuellement pour biopsie, un examen visuel (IVA, IVL) annuel sera ensuite effectué.

Le Cancer invasif :

Caractéristiques cliniques :

Dans les stades précoces, le cancer peut ne manifester aucun symptôme ou signe clinique. Les femmes atteintes d’un cancer invasif du col à un stade modérément avancé ou avancé ont souvent un ou plusieurs symptômes : saignement inter menstruel, saignement post coïtal, pertes vaginales importantes seropurulentes, cystite récurrente, douleurs dorsales et pelviennes, œdèmes des membres inférieurs, obstruction urétérale, occlusion intestinale, dyspnée due à l’anémie et à la cachexie.
Comme l’invasion du stroma se poursuit, les signes cliniques de la maladie se manifestent, avec la présence de plusieurs tumeurs visibles lors de l’examen au spéculum.
Des lésions débutantes peuvent se manifester sous forme de régions granuleuses, rougeâtres et rugueuses, saignant au toucher. Les cancers plus avancés peuvent parfois se manifester par la présence d’une tumeur proliférative, protubérante, semblable à un champignon ou à un chou-fleur, des pertes vaginales nauséabondes et des saignements.
De temps en temps, ces cancers peuvent ne présenter aucune manifestation tumorale en surface, et se De temps en temps, ces cancers peuvent ne présenter aucune manifestation tumorale en surface, et se manifester seulement par une hypertrophie du col qui prend alors une forme irrégulière avec une surface granuleuse et rugueuse. Lorsque l’invasion se poursuit, elle peut affecter le vagin, les paramètres, la paroi pelvienne, la vessie et le rectum. La compression de l’uretère provoquée par une tumeur localisée peut entraîner une obstruction urétérale responsable par la suite d’une hydronéphrose, et d’une insuffisance rénale. L’invasion locorégionale s’accompagne d’une extension métastasique aux ganglions régionaux. Les métastases dans les ganglions para aortiques peuvent parfois traverser la capsule du ganglion pour aller directement envahir les vertèbres et les terminaisons nerveuses à l’origine de douleurs dorsales.

MATERIEL ET METHODES

Cadre d’étude :

Notre travail s’est déroulé au centre de santé de référence de la commune I du district de Bamako ; au service d´anatomie et cytologie pathologiques du CHU du point G et au département de gynéco-obstétrique du CHU Gabriel Touré. Les biopsies et les pièces opératoires ont été systématiquement adressées au service d’anatomie et cytologie pathologiques après fixation au formol à 10%.

Le centre de santé de référence de la commune I :

La commune I est située sur la rive gauche du fleuve Niger dans la partie NordEst de Bamako. Elle a une superficie de 34,26 km2 soit 12,83 % de la superficie totale du District (267km2). Sa population en 2010 a été estimée à 323 316 habitants, avec une densité moyenne de 9437 habitants/km².
Elle est limitée :
– Au Nord par le Cercle de Kati (Commune de Dialakorodji) ;
– Au Sud par une portion du fleuve Niger ;
– A l’Ouest par le marigot de Banconi (limite avec la Commune II) ;
– A l’Est par le Cercle de Kati et le marigot de Farakoba
Elle est constituée de neuf (9) quartiers (Boulkassoumbougou, Djélibougou, Korofina-Nord, Korofina-Sud, Sotuba, Fadjiguila, Djoumanzana, Banconi, Sikoroni), ayant chacun à leur tête un chef de quartier.
Toutes les ethnies du MALI se retrouvent dans la population de la commune I.
Ces 9 quartiers sont repartis en 11 aires de santé dont une à cheval sur deux quartiers.
Cette structure s’est imposée par ces prestations de qualité surtout dans le domaine de la gynéco-obstétrique qui a en charge l’organisation et la réalisation de l’activité de dépistage.
Le dépistage du cancer du col de l’utérus au CS Réf CI se fait tous les jours.

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Table des matières

INTRODUTION 
I. OBJECTIFS
1. Objectif général
2. Objectifs spécifiques
II. GENERALITES
III. MATERIEL ET METHODES
IV. RESULTATS 
1. Fréquences des biopsies par rapport à l’ensemble des femmes dépistées
2. Caractéristiques sociodémographiques des femmes
3. Tests visuels
4. Anatomie pathologie
5. Conduite à tenir
6. Suivi
V. COMMENTAIRES ET DISCUSSION
1. Aspects sociodémographiques
2. Tests visuels
3. Histologie
4. Traitement et suivi
VI. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Conclusion
Recommandations
VII. REFFERENCES ET BIBLIOGRAPHIES
ANNEXES
Fiche d’enquête
Fiche signalétique
Serment d’Hippocrate

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