FREQUENCES DE CYTOLYSE HEPATIQUE
STRUCTURE DU FOIE
Le foie est un organe majeur, vital pour l’organisme. Il assure de nombreuses fonctions de synthèse, de stockage, de transformation et d’élimination. Les cellules hépatiques sont riches en activités enzymatiques. Le dosage de ces enzymes (ALAT/ASAT, PAL, LDH, [gamma] GT …) permet d’orienter le diagnostic vers quatre grands syndromes hépatobiliaires: la cytolyse, la cholestase, l’insuffisance hépatique et l’inflammation (Mélanie, 2013).
Le foie est constitué de différents types cellulaires dont les hépatocytes, cellules majoritaires puisqu’elles constituent à elles seules 70 à 80% du poids hépatique, et les cholangiocytes (Figure1). Ces deux types cellulaires constituent ce que l’on appelle le « parenchyme hépatique » et sont responsables de la plupart des fonctions assurées par le foie, telles que la production de bile, la détoxification des substances toxiques pour l’organisme, ou encore la régulation du métabolisme des lipides, des glucides et des acides aminés (Chiara, 2015).
FONCTIONS DU FOIE
Le foie possède de nombreuses fonctions indispensables à l’organisme. Il produit la bile qui aide à la digestion des graisses. Un réseau de voies biliaires parcourt le foie, collecte la bile fabriquée et la transporte jusqu’à la vésicule biliaire. Cette petite poche, attachée au foie, stocke la bile et la libère dans les intestins, lors des repas, par le canal cholédoque. Il stocke le glucose, les vitamines et les minéraux issus de la digestion et qui lui sont amenés par le sang de la veine porte hépatique. Il les libère dans le sang lorsque le corps en a besoin. Il fabrique des protéines qui contribuent à la coagulation du sang afin de stopper les saignements en cas de coupure ou de blessure. Le Foie débarrasse le sang des éléments nocifs comme les résidus de médicaments et les déchets de l’organisme. Il régule la quantité de certaines substances chimiques naturellement présentes dans le corps comme le cholestérol. Un quart du volume du foie seulement est nécessaire pour faire fonctionner le corps normalement. Le foie possède également d’importantes capacités de régénération puisque si l’on retire une partie du foie, de nouvelles cellules se fabriquent rapidement et permettent au foie restant de grossir et de retrouver la taille d’un foie entier (www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Les-cancers/Cancer-du-foie/Anatomie-du-foie).
CYTOLYSE HEPATIQUE ET TRANSAMINASES
La cytolyse hépatique est l’ensemble des perturbations liées la destruction des hépatocytes .Elle désigne l’augmentions dans le plasma d’enzymes témoignant de la destruction d’hépatocytes ce sont l’alanine amino-transférase (ALAT) ou sérum glutamo –pyruvique transaminase (SGPT) et l’aspartate aminotransférose (ASAT) ou sérum glutamo-oxaloacétique transaminase (SGOT).
Depuis son introduction en biologie clinique dans les années 1950 (pour le diagnostic de l’infarctus du myocarde), le dosage de l’activité sérique des aminotransférases (ex-transaminases) est devenu un outil majeur dans le diagnostic des maladies du foie, et la découverte de la cause de leur augmentation une quête quotidienne pour l’hépatologue. L’aspartate aminotransferase (ASAT, ex-SGOT) est une enzyme cytosolique et mitochondriale ubiquitaire (foie, coeur, muscle squelettique, rein, cerveau, pancréas, poumon, leucocytes et érythrocytes) ; l’alanine aminotransferase (ALAT, ex-SGPT) cytosolique, également ubiquitaire, est cependant en concentration beaucoup plus élevée dans le foie. L’augmentation des aminotransferases dans le sérum témoigne, soit de la destruction des tissus qui en contiennent, soit de modifications de la perméabilité membranaire ; la nécrose hepatocytaire n’est donc pas nécessaire a l’augmentation des transaminases, et leur élévation n’est pas corrélée a l’étendue et a la sévérité des lésions hépatiques. La durée de vie des aminotransferases dans le sérum est faible (quelques jours), plus brève pour l’ASAT que pour l’ALAT (Senior ,2012).
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I. GENERALITES SUR LE FOIE
1. STRUCTURE DU FOIE
2. FONCTIONS DU FOIE
II. CYTOLYSE HEPATIQUE ET LES TRANSAMINASES
III. FORMES CLINIQUES
1. CYTOLYSE HEPATIQUE CHRONIQUE
2. CYTOLYSE HEPATIQUE AIGUE
3. VALEURS NORMALE DES TRANSAMINASES
4. VALEUR DIAGNOSTIQUE DU RAPPORT ASAT/ALAT
IV. AUTRES PERTURBATIONS BIOLOGIQUES DU SYNDROME DE CYTOLYSE
1. ELEVATION DES VARIABLES SERIQUES DE CHARGE EN FER
2. ELEVATION DE LA LDH
3. ELEVATION DE LA GT
V. BIOPSIE DU FOIE
MATEREIL ET METHODE
I. MATEREIL ANALYSE
1. ECHANTILLONNAGE DES PATIENTS EXAMINES
2. STRATEGIES DE TRAVAILLE
II. METHODES
1. PRELEVEMENT SANGUIN
2. CONTROLE DES PRELEVEMENTS A LEUR RECEPTIONS AU LABORATOIRE
3. CENTRIFUGATION
4. MANIPULATION DES TUBES
III. DOSAGE DES ALAT
1. MATERIELS
2. DEROULEMENT DE LA TECHNIQUE
IV. DOSAGE DE L’ASAT
1. DEROULEMENT DE LA TECHNIQUE
RESULTATS ET DISCUSSION
I. ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE
1. REPARTITION DES PATIENTS SELON L’AGE
2. REPARTITION DES PATIENTS SELON LE SEXE
II. ETUDE BIOLOGIQUE
1. DOSAGE DE L’ALAT
2. DOSAGE DE L’ASAT
3. RAPPORT ASAT∕ALAT
4. FREQUENCES DE CYTOLYSE HEPATIQUE
CONCLUSION GENERALE
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
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