Soutenance mémoire
FREINS EVENTUELS AU SUIVI MEDICAL
LIMITES ET BIAIS
Cette enquête ne concernait qu’une promotion d’internes et était uni centrique ce qui limite la généralisation des résultats. Il s’agit également d’une faible population. Comme dans toute étude par questionnaire, il peut également y avoir un biais de déclaration.
DONNEES GENERALES
Il y avait autant d’internes en médecine générale qu’en spécialité. Les femmes représentaient 60, 5% de la population. En comparaison, en 2011, 56% des nouveaux inscrits au conseil de l’ordre étaient des femmes avec une estimation de 60 % en 2017 (8). 22% des DES ont au moins un parent médecin. Avoir quelqu’un de très proche susceptible de donner un avis médical peut également être un obstacle à un suivi extérieur régulier. 97,5% des internes déclarent avoir une mutuelle complémentaire contre 93% dans la population générale selon l’IRDES (9).
LIEN AVEC LA MEDECINE GENERALE
Seulement 28,6% des internes ont un médecin traitant à moins de 30 kilomètres de chez eux. En comparaison, 93% de la population générale déclare son médecin généraliste à moins de 30 minutes de son domicile (10). 70,6% des internes déclarent un médecin traitant mais avec les déménagements fréquents (changements de faculté pour beaucoup et changements fréquents de lieux de stage) il est probable que les internes n’ont pas renouvelé une déclaration de médecin traitant. Les données de la littérature montrent qu’en moyenne, moins de 20% des médecins ont un médecin traitant déclaré (2)(1). Un DES sur deux a consulté un médecin généraliste en 3 ans d’internat. Selon les données de la Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques (DREES), les 26-34 ans en France déclarent avoir consulté un médecin généraliste au moins une fois dans les 12 derniers mois pour 80 à 90% d’entre eux (11). Les DES gèrent eux mêmes les pathologies aigues bénignes, ont peu de maladie chronique et donc consultent peu. Les DES ont peu recours au médecin traitant alors que 76,5% de ces derniers pensent avoir besoin d’un médecin traitant. Ces résultats sont contradictoires. La nécessité d’avoir un médecin traitant parait une notion importante en cas de maladie grave nécessitant un suivi mais dans la réalité, les DES évitent de le consulter s’ils peuvent trouver une autre alternative.
LA PREVENTION, LE DEPISTAGE LIEN AVEC LA MEDECINE DU TRAVAIL
Seuls 5,4% des internes ont consulté de façon spontanée à la médecine du travail. 21,8% n’y sont jamais allés. Le service de médecine du travail n’apparait pas comme un recours pour les internes dans la prise en charge de leur santé. 23,5% des internes déclarent n’avoir jamais été convoqués par la Médecine du Travail.
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Table des matières
INTRODUCTION
MATERIELS ET METHODES
RESULTATS
1. DONNEES GENERALES
2. LIEN AVEC LA MEDECINE GENERALE
3. LA PREVENTION, LE DEPISTAGE
4. COMPORTEMENTS FACE A LA PATHOLOGIE
5. FREINS EVENTUELS AU SUIVI MEDICAL
DISCUSSION
1. LIMITES ET BIAIS
2. DONNEES GENERALES
3. LIEN AVEC LA MEDECINE GENERALE
4. LA PREVENTION, LE DEPISTAGE
5. COMPORTEMENTS FACE A LA PATHOLOGIE
6. FREINS AU SUIVI
7. DIFFERENCE ENTRE SPECIALITES
BIBLIOGRAPHIE
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