Francisci Robortelli Vtinensis paraphrasis in libellum Horatii

Le statut de lโ€™ร‰pรฎtre aux Pisons dans lโ€™Antiquitรฉ

ย  ย  La nature du succรจs rencontrรฉ par la poรฉsie dโ€™Horace dans lโ€™Antiquitรฉ aussi bien classique que tardive indique bien que si lโ€™Horace lyrique est trรจs prisรฉ des Anciens, le reste de son ล“uvre nโ€™en est pas pour autant nรฉgligรฉe, tant sโ€™en faut. Ainsi, au sein du corpus hexamรฉtrique horatien, lโ€™ร‰pรฎtre aux Pisons semble avoir assez tรดt occupรฉ une place de choix. En effet, nous รฉvoquions plus haut Eumolpe citant, dans le Satyricon, le fameux vers ยซ odi profanum vulgus et arceo ยป, de la premiรจre ode du troisiรจme livre des Carmina, rรฉfรฉrence claire et explicite ร  Horace. Cependant, si lโ€™on examine de prรจs le chapitre CXVIII du roman de Pรฉtrone, prรฉlude, sous forme dโ€™art poรฉtique, au fastidieux poรจme sur la guerre civile des chapitres CXIX-CXXIV, on peut y dรฉceler quelques rรฉfรฉrences implicites ร  lโ€™ร‰pรฎtre aux Pisons qui rapprochent le discours dโ€™Eumolpe, poรจte ridicule qui nโ€™est pas sans รฉvoquer la sangsue du dernier vers de lโ€™Art poรฉtique, de ce qui serait presque, en quelque sorte, une courte parodie du poรจme horatien, si les rรฉfรฉrences ร  ce dernier รฉtaient plus explicites. Ainsi le vocabulaire et la tournure du ยซ Multos (โ€ฆ) o iuuenes, carmen decepit ยป de lโ€™ร‰pรฎtre aux Pisons, dans lesquels Horace รฉvoque le gรฉnie dโ€™Homรจre qui sait emporter lโ€™auditeur au milieu des faits et se hรขter vers le dรฉnouement de son intrigue. Le fait que Pรฉtrone se propose dโ€™amuser le lecteur par ces rรฉfรฉrences plus ou moins voilรฉes ร  lโ€™Art poรฉtique prouve que le poรจme dโ€™Horace รฉtait dรฉjร , ร  lโ€™รฉpoque de Nรฉron, une ล“uvre de rรฉfรฉrence cรฉlรจbre parmi les lettrรฉs. ร€ la mรชme รฉpoque, Quintilien puise dans lโ€™ร‰pรฎtre aux Pisons, qui fournit souvent une base aux thรฉories du langage quโ€™il dรฉveloppe dans son Institution oratoire31. Au IVe siรจcle, lโ€™influence de lโ€™ร‰pรฎtre aux Pisons se fait sentir dans le De fabula dโ€™Evanthius, dans le De comoedia de Donat et dans lโ€™Ars grammatica de Diomรจde.

Horace, lโ€™un des auteurs antiques les plus lus de la pรฉriode mรฉdiรฉvale

ย  ย Vers le milieu du VIe siรจcle aprรจs J.-C., alors quโ€™ils nโ€™avaient jusque-lร  pas cessรฉ dโ€™occuper une place prรฉpondรฉrante dans la culture littรฉraire de lโ€™Antiquitรฉ, les auteurs de la latinitรฉ classique voient leur influence sโ€™estomper provisoirement et leur ล“uvre sombrer dans lโ€™oubli avant que le Moyen ร‚ge les redรฉcouvre. Le sort subi par Horace nโ€™est, en cela, pas meilleur que celui qui est rรฉservรฉ ร  Virgile ou ร  Ovide, et lui aussi est dรฉlaissรฉ. On sait quโ€™au VIIIe siรจcle, Bรจde le Vรฉnรฉrable, Paul Diacre et Alcuin, ร  qui a dโ€™ailleurs parfois รฉtรฉ attribuรฉ un commentaire carolingien ร  lโ€™Art poรฉtique, connaissent le nom dโ€™Horace, mais la connaissance directe de lโ€™ล“uvre du poรจte nโ€™est pas attestรฉe et demeure douteuse. Cโ€™est au IXe siรจcle que renaรฎt vรฉritablement lโ€™intรฉrรชt pour lโ€™ล“uvre horatienne, dont le succรจs ira croissant jusquโ€™ร  faire dโ€™Horace lโ€™un des auteurs classiques les plus influents chez les lettrรฉs de la pรฉriode carolingienne โ€“ mรชme si lโ€™on ne sait pas exactement quand ni comment lโ€™auteur a refait surface. La place dโ€™Horace comme auteur de rรฉfรฉrence au IXe siรจcle est attestรฉe par lโ€™existence de six manuscrits datant de cette pรฉriode et la connaissance directe de ses ล“uvres chez les รฉcrivains de la fin du siรจcle est indรฉniable, comme le prouve notamment son influence sur les poรจmes dโ€™Heiric dโ€™Auxerre. La place majeure occupรฉe par Horace dans la culture des clercs du Moyen ร‚ge vient en grande partie du fait quโ€™il redevient, au Xe siรจcle, un auteur scolaire. On sait quโ€™Horace faisait partie, aux cรดtรฉs de Virgile, Juvรฉnal, Lucain, Perse, Tรฉrence et Stace, de la liste dโ€™auteurs enseignรฉs ร  lโ€™รฉcole de la cathรฉdrale de Reims par Gerbert dโ€™Aurillac โ€“ le futur pape Sylvestre II. ร€ la mรชme รฉpoque, Gautier de Spire, disciple de lโ€™รฉvรชque de Spire Balderich,รฉtudiait exactement les mรชmes auteurs ร  lโ€™รฉcole de la cathรฉdrale de Spire, comme en tรฉmoigne son Libellus scolasticus. On retrouve le mรชme canon dโ€™auteurs dans les รฉcoles anglaises de la pรฉriode.

Les arts poรฉtiques mรฉdiรฉvaux

ย  ย Pour les savants mรฉdiรฉvaux, lโ€™ร‰pรฎtre aux Pisons รฉtait, avec le De inventione de Cicรฉron et la Rhรฉtorique ร  Herennius, le texte de rรฉfรฉrence pour la composition littรฉraire, loin devant les Institutions de Quintilien et les autres traitรฉs de rhรฉtorique de Cicรฉron. De lโ€™Institution oratoire,nous nโ€™avons en effet conservรฉ que treize manuscrits antรฉrieurs ร  1200, alors que nous possรฉdons cent soixante-six manuscrits du De inventione, cent trente-huit manuscrits de la Rhรฉtorique ร  Herennius, et cent quarante-et-un manuscrits de lโ€™Art poรฉtique. Les commentateurs et interprรจtes mรฉdiรฉvaux de lโ€™Art poรฉtique sโ€™accordent tous pour voir dans lโ€™รฉpรฎtre horatienne une ล“uvre didactique et ne la classent donc pas parmi les ล“uvres morales du poรจte, cโ€™est pourquoi lโ€™ร‰pรฎtre aux Pisons et les commentaires qui lui รฉtaient associรฉs furent considรฉrรฉs, au Moyen ร‚ge, comme le principal traitรฉ de composition poรฉtique et furent, ร  ce titre, utilisรฉs comme tel, jusquโ€™aux XIIe siรจcle, cโ€™est-ร -dire jusquโ€™ร  lโ€™apparition des premiers arts poรฉtiques mรฉdiรฉvaux. Il faut toutefois souligner que lโ€™apparition de ces arts poรฉtiques nouveaux nโ€™entama en rien lโ€™influence de lโ€™Art poรฉtique, qui demeura une rรฉfรฉrence jusquโ€™ร  la fin du Moyen ร‚ge Cette connaissance de lโ€™Art poรฉtique par les lettrรฉs transparaรฎt dans trois des traitรฉs de poรฉtique les plus importants des XIIe et XIIIe siรจcles : ceux de Matthieu de Vendรดme,Geoffrey de Vinsauf et Jean de Garlande. Nรฉanmoins, bien quโ€™il soit incontestable que ces auteurs se voient comme des hรฉritiers dโ€™Horace et de son Art poรฉtique, lโ€™influence dโ€™Horace sur leurs ouvrages est parfois difficile ร  distinguer. Il semble que ce soit avant tout les idรฉes dโ€™unitรฉ et de clartรฉ prรดnรฉes dans lโ€™ร‰pรฎtre aux Pisons, ainsi que lโ€™insistance sur le soin ร  accorder au choix des mots, qui aient marquรฉ ces auctores poetriarum. Tous ces auteurs ont une approche extrรชmement rhรฉtorique du texte horatien qui leur vient de la tradition de lโ€™enseignement tel quโ€™il รฉtait pratiquรฉ dans les รฉcoles cathรฉdrales. Ainsi Horace est-il interprรฉtรฉ ร  lโ€™aide des grands textes de la tradition rhรฉtorique que sont le De inventione de Cicรฉron et la Rhรฉtorique ร  Herennius. Le premier de nos auteurs, le Franรงais Matthieu de Vendรดme, nรฉ vers 1130, fait ses รฉtudes ร  Tours sous Bernard Sylvestre. Il est professeur ร  Orlรฉans avant de sโ€™installer ร  Paris vers 1175. Il cite abondamment les vers de lโ€™Art poรฉtique tout au long de son Ars versificatoria (v. 1170), premier des grands arts poรฉtiques mรฉdiรฉvaux, et use de leur autoritรฉ pour appuyer son propos. Matthieu fait dโ€™ailleurs un usage tellement important de lโ€™Art poรฉtique quโ€™on peut supposer quโ€™il ouvrait ses praelectiones sur lโ€™รฉpรฎtre dโ€™Horace. Le propos de Matthieu de Vendรดme se fonde sur lโ€™idรฉe que la poรฉsie est avant tout une description et que le style est ร  concevoir, pour lโ€™essentiel, comme dรฉcoratif. Lโ€™Ars versificatoria se signale par le recyclage de notions grammaticales, rhรฉtoriques et poรฉtiques dont le but serait de mettre au point une mรฉthode pour produire des vers. Lโ€™Anglais Jean de Garlande, nรฉ vers 1195, a รฉtudiรฉ ร  Oxford vers 1210. Il a enseignรฉ ร  lโ€™Universitรฉ de Paris puis ร  lโ€™Universitรฉ de Toulouse. Il a rรฉdigรฉ des ouvrages sur la rhรฉtorique, la grammaire, la mรฉdecine et la musique. Il est avant tout connu pour รชtre lโ€™auteur de la Parisiana Poetria64 (traitรฉ rรฉdigรฉ vers 1220 puis revu par lโ€™auteur dans les annรฉes 1230). Il semble quโ€™il connaissait lโ€™Art poรฉtique par cล“ur puisquโ€™il cite lโ€™รฉpรฎtre dโ€™Horace ร  de nombreuses reprises dans son traitรฉ, mรชme sโ€™il fait parfois de lโ€™ouvrage un usage assez รฉtonnant. Jean entame, par exemple, son traitรฉ par le traitement de lโ€™inuentio, et fait simultanรฉment appel ร  lโ€™Art poรฉtique et ร  la Rhรฉtorique ร  Herennius pour expliquer la notion quโ€™il interprรจte รฉtrangement comme la nรฉcessitรฉ dโ€™adapter le style ร  la personne et aux circonstances.

Les commentaires mรฉdiรฉvaux

ย  ย  Le grand nombre de manuscrits de lโ€™Ars ร  nous รชtre parvenus, et les traitรฉs de poรฉtiques mรฉdiรฉvaux sโ€™inspirant de lโ€™ouvrage, indiquent que lโ€™intรฉrรชt des lettrรฉs et des pรฉdagogues pour lโ€™Art poรฉtique sโ€™รฉtait maintenu tout au long du Moyen ร‚ge. Quโ€™en est-il du commentaire ? En effet, nous avons mentionnรฉ plus haut le fait que les commentaires mรฉdiรฉvaux รฉtaient relativement peu nombreux en regard du grand nombre des commentaires modernes, mais il nous semble nรฉcessaire de procรฉder ร  un bref recensement des commentaire ร  lโ€™Ars, de la fin de lโ€™Antiquitรฉ ร  celle du XVe siรจcle, afin de situer plus prรฉcisรฉment la paraphrase de Robortello par rapport aux commentaires qui lโ€™ont prรฉcรฉdรฉe. Il est difficile de faire le point de faรงon prรฉcise sur la totalitรฉ des gloses et commentaires intรฉgraux que le Moyen ร‚ge nous a lรฉguรฉs car ils sont peu nombreux ร  avoir fait lโ€™objet dโ€™une รฉdition. Beaucoup sont encore, en effet, ร  lโ€™รฉtat manuscrit, et sont par consรฉquent peu accessibles. Nous nous concentrerons donc sur les quelques scolies et commentaires mรฉdiรฉvaux publiรฉs intรฉgralement. Le Moyen ร‚ge nous a lรฉguรฉ un certain nombre de scolies ร  lโ€™Art poรฉtique, rassemblรฉes dans diffรฉrents volumes. H. J. Botschuyver a publiรฉ deux รฉditions critiques de scolies : les Scholia in Horatium urz codicum Parisinorum Latinorum 10310 et 797373, ouvrage basรฉ sur quatre manuscrits qui datent du IXe et du Xe siรจcle, et les Scholia in Horatium in codicibus latinis 17897 et 8223 obvia74, ouvrage composรฉ ร  partir de deux manuscrits, lโ€™un datant du XIe siรจcle etย lโ€™autre, du XVe siรจcle75. ร€ ces deux ensembles de scolies, il faut ajouter les Scholia Vindobonensia76, quโ€™on ne saurait, pour le moment, dater avec exactitude77. Ces scolies proviennent dโ€™un codex unicus, le Vindobonensis . Nous possรฉdons par ailleurs deux commentaires intรฉgraux et anonymes ร  lโ€™Art poรฉtique dโ€™Horace, ayant bรฉnรฉficiรฉ tous les deux dโ€™รฉditions relativement rรฉcentes : lโ€™Anonymus Turicensis et le commentaire Materia, ainsi nommรฉ ร  cause de son incipit : ยซ Materia huius auctoris in hoc opere est ars poetica ยป. Lโ€™Anonymus Turicensis et le commentaire Materia datent tous les deux du XIIe siรจcle et sont tous les deux trรจs influencรฉs par les Scholia Vindobonensia. Selon K. Friis-Jensen, le Materia aurait empruntรฉ ร  lโ€™Anonymus Turicensis qui aurait empruntรฉ aux Scholia Vindobonensia80. K. Friis-Jensen considรจre, par ailleurs, que ce commentaire est fondamental et quโ€™il constitue probablement le lien manquant entre lโ€™Art poรฉtique dโ€™Horace et les poetriae mรฉdiรฉvales de Matthieu de Vendรดme, Geoffrey de Vinsauf et Jean de Garlande. En 1386, lโ€™Italien Francesco da Buti, aussi connu sous le nom de Francesco di Bartolo (v.1315 โ€“ 1406), a rรฉdigรฉ un commentaire ร  lโ€™Ars, trรจs rรฉcemment รฉditรฉ, mais qui ne fut longtemps disponible que sous forme manuscrite. Professeur au Studio de Pise mais aussi ambassadeur, il est surtout connu pour son activitรฉ de commentateur de la Divine Comรฉdie de Dante. Le commentaire de da Buti est, vraisemblablement, un commentaire ร  vocation didactique. Lโ€™ouvrage est, en effet, assez caractรฉristique du type de commentaires que lโ€™on trouvait, alors, dans les รฉcoles : il suit de prรจs le texte horatien, contient beaucoup de notes grammaticales et renvoie souvent aux auteurs รฉtudiรฉs par les รฉlรจves de lโ€™รฉpoque. Par ailleurs, il existe au moins deux commentaires manuscrits du XVe siรจcle consacrรฉs ร  lโ€™Art poรฉtique dโ€™Horace. Le premier est celui de Martino di Filettino, dit ยซ Filetico ยป, qui fut professeur de grec et de rhรฉtorique ร  lโ€™Universitรฉ de Rome sous le pontificat de Sixte IV. Filetico aurait rรฉdigรฉ son commentaire aux alentours de 1470. Le second commentaire, vraisemblablement rรฉdigรฉ ร  la mรชme รฉpoque (aprรจs 1463, probablement), est celui du Sicilien Tommaso Schifaldo, moine dominicain. Le commentaire de Schifaldo est fortement marquรฉ par la rhรฉtorique : le poeta est, chez lui, trรจs explicitement associรฉ ร  lโ€™orator, et les digressions rhรฉtoriques sont nombreuses et parfois longues. Ce commentaire se distingue aussi par de nombreuses rรฉfรฉrences ร  Quintilien, ce qui nโ€™est pas le cas des commentaires mรฉdiรฉvaux, etย  anticipe, en quelque sorte, lโ€™utilisation frรฉquente qui sera faite de lโ€™Institution oratoire pour expliquer lโ€™Art poรฉtique dans certains commentaires de la fin du XVe siรจcle et du dรฉbut du XVIe siรจcle โ€“ on pense notamment au commentaire de Josse Bade. En outre, le commentaire laisse deviner que Schifaldo ne connaissait vraisemblablement pas bien le grec, voire pas du tout : le commentateur laisse de cรดtรฉ toutes les rรฉfรฉrences ร  la culture grecque, contrairement ร  ce que lโ€™on verra quelques annรฉes plus tard dans les commentaires ร  lโ€™Art poรฉtique de Cristoforo Landino et de Josse Bade. Schifaldo ne fait aucune mention de Platon et ne mentionne Aristote que pour รฉvoquer ses traducteurs, qui seraient mauvais. Il est souvent plat lorsquโ€™il รฉvoque les tragiques grecs et il analyse les propos dโ€™Horace sur le thรฉรขtre grec en recourant ร  la rhรฉtorique et ร  la grammaire. Si lโ€™on examine la liste des auctores auxquels Schifaldo fait rรฉfรฉrence dans son commentaire, on constate dโ€™ailleurs quโ€™ils sont tous de langue latine : Plaute, Tรฉrence, Ovide, Virgile, Horace, Juvรฉnal, Perse, Stace, pour les poรจtes ; Cicรฉron, Quintilien, Pline lโ€™Ancien, Aulu-Gelle, pour les prosateurs ; Diomรจde, Donat, Priscien, Festus, Nonius Marcellus, pour les grammairiens ; le Pseudo-Acron et Porphyrion pour les commentateurs. Ce commentaire, qui nโ€™apporte rien de fondamental ร  lโ€™histoire de la critique horatienne, vaut surtout pour ce quโ€™il rรฉvรจle du point de vue de Schifaldo sur lโ€™Art poรฉtique. En effet, on ne trouvera pas, chez Schifaldo, lโ€™รฉrudition historique, gรฉographique ou mythologique qui est la marque des commentateurs humanistes. Par ailleurs, on constate que Schifaldo ne montre aucune sensibilitรฉ littรฉraire et ne sโ€™interroge ni sur la poรฉsie, ni sur la fonction et lโ€™importance de lโ€™imitation

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Table des matiรจres

INTRODUCTION
I Fortune dโ€™Horace et de lโ€™Ars poetica dans lโ€™Antiquitรฉย 
1/ Une ล“uvre รฉlevรฉe presque immรฉdiatement au rang de modรจle
2/ Le statut de lโ€™ร‰pรฎtre aux Pisons dans lโ€™Antiquitรฉ
3/ Les commentaires du Pseudo- Acron et de Porhpyrion
II Fortune dโ€™Horace et de lโ€™Ars poetica au Moyen ร‚geย 
1/ Horace, lโ€™un des auteurs antiques les plus lus de la pรฉriode mรฉdiรฉvale
2/ Les arts poรฉtiques mรฉdiรฉvaux
3/ Les commentaires mรฉdiรฉvaux
III Lโ€™Art poรฉtique ร  la Renaissance : les commentaires des XVe et XVIe siรจclesย 
1/ Cristoforo Landino (1482)
2/ Josse Bade (1500)
3/ Pomponio Gaurico (vers 1510)
4/ Giovanni Britannico da Brescia (1516)
5/ Aulo Giano Parrasio (1531)
6/Jodocus Willich (1539)
7/ Francesco Filippo Pedemonte (1546)
IV La paraphrase ร  lโ€™Art poรฉtique de Francesco Robortelloย 
1/ Notice biographique sur Francesco Robortello
2/ La place dโ€™Horace dans lโ€™ล“uvre et le travail de Robortello
3/ Art poรฉtique ou รฉpรฎtre ?
4/ La paraphrase selon Francesco Robortello
5/ Un Art poรฉtique aristotรฉlisรฉ ?
6/ Dรฉcoupage de la paraphrasis
PARAPHRASIS
BIBLIOGRAPHIE

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