Formules utilisées pour les calculs des coordonnées X, Y et Z des points de détails 

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Relief et hydrographie

La Commune rurale d’Andranonahoatra fait partie de la région de la Haute terre centrale Malgache qui se présente comme un ensemble de complexe de colline et de plaines marécageuses d’environ 900 à 1300 m d’altitude.
Le réseau hydrographie de la commune est constitué par la rivière d’Ikopa et son affluent la Sisaony. Les crues et décrues de ces deux rivières du mois de décembre au mois de février provoquent parfois des inondations des zones basses de la commune surtout s’il y a des fortes précipitations causées par des perturbations cycloniques.

Démographie

D’après les données de la mairie, la population de la Commune rurale d’Andranonahoatra est estimée à 64 850 habitants en 2017, soit une densité moyenne de 16 815 habitants au kilomètre carré. Cette estimation est obtenue à partir d’un calcul tout en considérant que le taux d’accroissement annuel est de 4.2%. La taille moyenne des ménages est évaluée approximativement à 5.8, soit environ un total de 9582 ménages au sein de la Commune.
Le tableau à la page suivante indique la répartition de la population de la commune par fokontany en 2013.

Equipements et infrastructures sanitaires

La commune dispose des équipements sanitaires pour assurer la santé de ses habitants. Concernant les infrastructures sanitaires publiques, elle possède deux CSB II dont l’un se trouve au fokontany Akany Firaisana et l’autre qui est non fonctionnel aujourd’hui se situe au fokontany Ambaniala. Quant aux infrastructures sanitaires privées, elle bénéficie du dispensaire SAF/FJKM dans le fokontany Ambohimamory. D’ailleurs, il existe vingt-sept (27) cabinets médicaux privés et trois (03) cabinets dentaires privés dans la commune.
De plus, les habitants de cette collectivité peuvent profiter des infrastructures sanitaires des communes environnantes notamment l’Hospital d’Itaosy.

Approvisionnement en Eau potable

Le principal réseau d’adduction d’eau potable de la Commune est celui de la JIRAMA, constitué d’un réservoir de stockage de 1000 m3, d’un réseau primaire d’une longueur de 07,7km, d’un réseau secondaire de 21.116 km et de 42 bornes fontaines.
Une partie non négligeable de foyers de la commune utilise encore les eaux de puits pour différents usages (travaux de construction, lessive, jardinage, …). Des ménages les utilisent aussi pour la consommation humaine sans apporter des traitements particuliers.

Artisanat

La présence de petits gisements d’argile favorise la création d’emplois dans la poterie et la fabrication de briques en terre cuite. Une partie importante des femmes travaillent à la broderie et apporte un complément non moins substantiel au revenu familial. D’autres activités artisanales se rencontrent aussi dans la commune comme la lapidairerie, la menuiserie, la confiserie, salons de coiffure, ateliers de photographie.

Commerce

La majorité de la population active de la commune d’Andranonahoatra travaille dans ce secteur. Presque tous les produits de première nécessité et de consommation en général proviennent de l’extérieure du territoire de la Commune, soit des Communes environnantes, soit des autres Régions. En effet, Les poissons d’eau douce viennent par exemple, du lac Itasy, District de Soavinandriana et des Communes d’Ambihidrapeto et d’Ambohitrimanjaka. Et la majeure partie des boeufs abattus à l’intérieur de la Commune proviennent du District de Tsiroanomandidy. Les produits de l’agriculture avec une proportion de ceux de l’élevage sont autoconsommés sur place. Les exportations saisissent les produits fabriqués par les usines de confection, les boulangeries et les artisanats de broderie.
La commune possède deux (02) marchés dont l’un se trouve dans le fokontany Akany Sambatra, utilisé quotidiennement, tandis que l’autre, situé dans le fokontany Ambanilalana, utilisé tous les week-ends et les jours fériés.

Réseau routier et transport

Concernant le réseau routier, l’ensemble des voies de la commune rurale d’Andranonahoatra est estimé 18.574 km de longueur dont le 5.540 km est de Route d’intérêt Provinciale (RIP) et le reste 13.034 km est des pistes communales.
En égard au secteur transport, la commune possède certaines coopératives qui assurent le transport en commun. Des transporteurs de marchandises agissent pour l’approvisionnement des commerçants en divers articles, produits d’alimentation et de première nécessité, d’élevage, articles de marchandises, et matériaux de construction. Les taxis, charrettes, et poussepousse servent aussi dans la commune pour le transport interne.

Choix de points de polygonation et matérialisation

Les points de station doivent remplir les conditions suivantes :
L’obtention de maximum de points pour minimiser le nombre de stations.
L’inter-visibilité entre au moins deux stations successives.
Si possible, garder la distance entre stations à peu près égale.
Pour pouvoir contrôler les erreurs commises sur la mesure des angles et des distances, les points de station sont constitués par un cheminement polygonal fermé. Nous avons choisi cinq (5) points de station qui sont matérialisé à l’aide des clous et un point R qui sert comme référence angulaire.

Erreurs Systématiques

Ces erreurs proviennent en générale d’un défaut et/ou d’un manque de justesse d’un instrument. Les erreurs systématiques sont cumulatives par vois d’addition ; elles sont les plus à craindre et ont même sens pour un appareil donné. Ce sont :
Erreur due à la non verticalité de l’axe principale : Pour éviter cette erreur il faut que l’instrument soit bien calé avant chaque mesure.
Erreur de collimation horizontale : l’axe de visée n’est pas perpendiculaire à l’axe secondaire. On peut l’éliminer par la méthode du double retournement.

COLLECTE DES DONNEES SUR TERRAIN

Erreur de tourbillonnement : elle est due au fait que l’axe optique ne soit pas perpendiculaire à l’axe des tourillons. Ce défaut de perpendicularité induit une erreur sur l’angle horizontal. Cette erreur peut être éliminée via la méthode de double retournement.
Erreur de collimation verticale : il faut que l’axe optique soit horizontal quand la lecture sur le limbe est zéro.

Erreurs accidentelles

Les erreurs accidentelles sont des erreurs variables en grandeur et en signe, sur terrain, on peut commettre des fautes et erreurs comme : l’erreur de pointé, erreur de lecture, l’erreur due à la non verticalité du prisme… Les erreurs les plus petites sont les plus nombreuses ; ces erreurs ne dépassent pas une certaine limite.

Méthode d’observation des angles et des distances

Nous avons utilisé des méthodes adéquates pour éliminer et minimiser ces erreurs lors de l’observation sur terrain, à chaque station, on fait le tour d’horizon en deux séquences sur les deux cercles gauche et droite (double retournement) pour mesurer les angles horizontaux et verticaux. Lors de l’observation de l’angle horizontal, il faut viser le plus bas possible du prisme pour diminuer l’erreur de lecture due à la non verticalité du prisme. Ensuite, on vise le prisme pour déterminer l’angle vertical et la distance horizontale.

Méthode de levé

Pour le levé de détail on a effectué la méthode par rayonnement en s’appuyant sur le canevas polygonal. On stationne par un point de polygonation. On s’oriente sur un point polygonal. On met l’appareil en position de référence puis on introduit zéro (0) comme origine de lecture d’angle horizontale. Notons que le levé s’effectue en cercle directeur seulement, et les points à lever sont à une distance de la station inférieure à la distance du point d’orientation. A chaque fin de mesure sur une station, on se ferme sur le point d’orientation pour le contrôle. Après vingt (20) ou trente (30) points, on révise l’orientation pour vérifier si l’appareil n’a pas bougé.

Calculs altimétriques

Le nivellement indirect permet de déterminer le dénivelé entre le point stationné et le point visé en mesurant la distance horizontale et l’angle vertical V entre ces deux points Sur le terrain, le nivellement indirect reste dans son principe général identique au nivellement direct. Le parcours effectué est du cheminement fermé sur lequel on calcule l’erreur de fermeture altimétrique qui est ensuite répartie sur les dénivelées du parcours.

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Table des matières

PARTIE I GENERALITES
I.1 PRESENTATION DU SUJET
I.1.1 Contexte
I.1.2 Objectifs
I.1.3 Méthodologie
I.1.4 Résultats attendus
I.2 PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
I.2.1 Situation géographique
I.2.1.1 Localisation administrative et géographique
I.2.1.2 Localisation de la zone d’étude
I.2.1.3 Climat
I.2.1.4 Relief et hydrographie
I.2.2 Situation sociale
I.2.2.1 Démographie
I.2.2.2 Enseignement et éducation
I.2.2.3 Equipements et infrastructures sanitaires
I.2.2.4 Approvisionnement en Eau potable
I.2.2.5 Sécurité
I.2.3 Situation économique
I.2.3.1 Agriculture
I.2.3.2 Elevage
I.2.3.3 Industrie
I.2.3.4 Artisanat
I.2.3.5 Commerce
I.2.3.6 Réseau routier et transport
PARTIE II COLLECTE DES DONNEES SUR TERRAIN
II.1 PREPARATION
II.1.1 Reconnaissance du terrain
II.1.2 Choix de points de polygonation et matérialisation
II.1.3 Matériel utilisé
II.1.1.1 Une station totale T1610
II.1.1.2 Un trépied
II.1.1.3 Deux prismes avec les cannes
II.1.1.4 GPS de Poche de marque GARMIN
II.1.1.5 Deux talkie-walkie
II.1.4 Organisation d’équipes de travail
II.1.3.1 Un chef de brigade
II.1.3.2 Un operateur
II.1.3.3 Secrétaire
II.1.3.4 Manoeuvres
II.2 POLYGONATION
II.2.1 Définition
II.2.2 Erreurs commises [1]
II.2.2.1 Erreurs Systématiques
II.2.2.2 Erreurs accidentelles
II.2.3 Méthode d’observation des angles et des distances
II.3 LEVE DE DETAILS
II.3.1 Définition
II.3.2 Echelle du levé
II.3.3 Précision du levé
II.3.4 Les détails à lever
II.3.5 Méthode de levé
II.3.6 Déroulement du levé
II.3.7 Croquis de levé
PARTIE III TRAITEMENT DES DONNEES AU BUREAU
III.1 CALCULS POLYGONALES
III.1.1 Calculs planimétriques
III.1.1.1 Calcul des angles horizontaux
III.1.1.2 Calcul des gisements des directions
III.1.1.3 Calcul des coordonnées X et Y
III.1.2 Calculs altimétriques
III.1.2. 1 Moyenne des angles Verticales
III.1.2. 2 Calcul de dénivelé ΔZ
III.1.2. 3 Fermeture altimétrique
III.1.2. 4 Tolérance Altimétrique
III.1.2. 5 Compensation
III.1.2. 6 Calcul des altitudes Z
III.2 CALCUL DES POINTS DU LEVE DES DETAILS SOUS EXCEL
III.2.1 Présentation du logiciel EXCEL
III.2.2 Saisie des données sur EXCEL
III.2.3 Formules utilisées pour les calculs des coordonnées X, Y et Z des points de détails
III.2.4 Enregistrement des coordonnées X, Y, Z des points avec leurs matricules
III.3 REPORT DU DESSIN AU LOGICIEL AUTOCAD-COVADIS
III.3.1. Présentation des logiciels Autocad-Covadis
III.3.1.1 Présentation du logiciel AUTOCAD
III.3.1.2 Présentation du logiciel COVADIS
III.3.2. Réalisation du de dessin
III.3.3. Réalisation du Modèle Numérique du Terrain (MNT)
III.3.4. Réalisation de la courbe de niveau
III.3.5. Habillage du plan
III.3.6. Réalisation des profils
III.3.6.1 Profil en long
III.3.6.2 Profils en travers
PARTIE IV COUT DES TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES
IV.1 INVENTAIRE DES RESSOURCES UTILISEES
IV.2 COUT DES TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE :

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